CommentrĂ©agir face Ă  un mauvais diagnostic? il avait une foi parfaite et une vie de priĂšre au top! S’accrocher Dieu Tu vas passer par des hauts et des bas, dont tu n’as pas idĂ©e. Tu auras besoin de ta relation avec Dieu. Alors, lis ta Bible, pour nourrir ta foi. Demande pardon si tu as des problĂšmes non rĂ©glĂ©s (mauvais comportements, conflits). Et laisse Dieu Bienvenue sur Penser et Agir ! Depuis 2012 nous accompagnons les actifs de plus de 30 ans qui veulent prendre leur revanche sur la vie en dĂ©veloppant un projet qui a du SENS. AprĂšs avoir accompagnĂ© plus de 2 500 clients, nous lançons une formation continue gratuite par e-mail Le club des Actionneurs. Entrez votre prĂ©nom et votre email sur la page suivante pour y accĂ©der Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement dĂ©jĂ  + de 17 000 inscrits ! C’est gratuit, et vous pourrez vous dĂ©sinscrire Ă  tout moment. Le sentiment d’injustice est l’un des sentiments les plus violents que l’Homme peut ressentir. On a souvent du mal Ă  s’en dĂ©faire au point qu’il peut nous peser tout au long de notre vie. Ressentir de l’injustice est en effet source de frustration et de souffrance. Lorsque nous n’arrivons pas Ă  nous en libĂ©rer, nous tombons dans le dĂ©couragement et l’incapacitĂ© de reprendre les situations en main. Cette Ă©motion entraine droit vers la rĂ©signation et le pessimisme. Il est donc essentiel pour notre bien-ĂȘtre de la vaincre. Cela en changeant de point de vue et en reprenant le contrĂŽle de la situation. Sommaire1 Le sentiment d’injustice de quoi s’agit-il ? Quelles sont les origines du sentiment d’injustice ?
FaceĂ  une injustice flagrante (ici, une offre 90-10), les participants n’ont jamais hĂ©sitĂ© Ă  rejeter l’offre. Le coeur et la raison arrivent dĂšs lors toujours Ă  la mĂȘme conclusion.
Comment rĂ©agir lorsque quelqu’un vous persĂ©cute Comment rĂ©agissez-vous lorsque quelqu’un proche vous maltraite constamment ? Que feriez-vous ? Comment devriez-vous rĂ©agir lorsque quelqu’un proche de vous vous maltraite constamment, que ce soit au travail, Ă  l’église ou mĂȘme sous le mĂȘme toit ? Dans Romains chapitre 12, L’apĂŽtre Paul nous donne six Ă©tapes claires sur la façon de faire face aux persĂ©cutions. NumĂ©ro un – BĂ©nissez-les et ne les maudissez pas Paul dit de bĂ©nir ceux qui vous persĂ©cutent et de ne pas les maudire. Aussi difficile que ce soit, essayez de trouver quelque chose de positif que vous pouvez dire Ă  leur sujet, priez pour eux. Souhaitez-leur le meilleur. Et en mĂȘme temps rĂ©sister Ă  la tentation de dĂ©truire leur rĂ©putation, les critiquer, commĂ©rer ou dire quelque chose de nĂ©gatif Ă  leur sujet. NumĂ©ro deux - Donner le bon exemple aux autres Paul dit ici de faire attention Ă  faire ce qui est juste aux yeux de tout le monde. Donc, l’idĂ©e ici est que lorsque vous et moi sommes maltraitĂ©s et que nous rĂ©pondons en choisissant les bons mots et en cherchant constamment le bien de l’autre personne, nous donnons un exemple de caractĂšre du bon chrĂ©tien pour que d’autres personnes suivent. NumĂ©ro trois - Initier la paix Paul dit que si c’est possible, ce qui implique que dans certaines situations ce ne l’est pas, dans la mesure oĂč cela dĂ©pend de vous, ce qui signifie que vous ne pouvez pas contrĂŽler l’autre personne, vivez en paix avec tout le monde. Donc, l’idĂ©e ici est que mĂȘme si la personne avec laquelle vous ĂȘtes en conflit a tort, Dieu nous appelle toujours Ă  ĂȘtre des artisans de paix et Ă  faire tout ce que nous pouvons pour initier et rechercher la paix. Ainsi, si la relation ne fonctionne pas, vous pouvez au moins regarder en arriĂšre et dire Dieu, j’ai tout fait de ma part pour chercher la rĂ©conciliation. » NumĂ©ro quatre - Laisser de la place Ă  Dieu Remarquez que Paul dit ici de ne pas se venger, mais de laisser de la place Ă  la colĂšre de Dieu. Je crois que ce verset implique que chaque fois que nous cherchons Ă  nous venger, Dieu retire ses mains et dit, D’accord, si vous pensez que vous pouvez gĂ©rer cette personne mieux que moi, alors allez-y ! » Au lieu de cela, il nous met au dĂ©fi de se retirer nous-mĂȘme parce qu’Il dit clairement que la vengeance ne t’appartient pas ; elle m’appartient. Ce faisant, nous laissons la place Ă  la colĂšre de Dieu et nous croyons par la foi qu’aucun mauvais traitement et aucune injustice n’échappe Ă  la vue de Dieu et que Dieu peut juger cette personne bien mieux que nous. NumĂ©ro cinq - Faites quelque chose de bien pour eux Paul dit Au contraire, quand ton ennemi a faim, nourris-le ; et en faisant cela, tu amasseras des charbons ardents sur leur tĂȘte. » Lorsque vous faites quelque chose de bien pour quelqu’un qui ne le mĂ©rite pas, souvent vos bonnes actions les feront sentir coupables et honteux parce qu’ils vont naturellement comparer leur maltraitance Ă  vos bonnes actions, les forçant Ă  se tenir face Ă  face avec leur propre comportement. NumĂ©ro six - Ne permettez pas Ă  quelqu’un d’autre de changer votre personnalitĂ© Paul dit Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien » En d’autres termes, faites attention de ne pas laisser l’abus des autres et leur mauvaises attitudes de vous transformer en une mauvaise personne, tout parce que vous voulez vous venger d’eux. En faisant cela, non seulement vous vous baissez Ă  leur niveau et devenez mauvais comme eux, mais vous donnez aussi Ă  quelqu’un d’autre le contrĂŽle de vos propres Ă©motions. Vous pouvez ĂȘtre dans une situation trĂšs difficile en ce moment, au travail, Ă  l’église ou peut-ĂȘtre mĂȘme dans votre propre maison. Je veux vous encourager aujourd’hui Ă  faire systĂ©matiquement ce que Dieu vous demande et Ă  faire confiance Ă  Sa Parole parce qu’elle est authentique et vivante ! Par la foi, rĂ©sistez Ă  l’envie de vous venger, en espĂ©rant que, dans le temps de Dieu, non seulement IL vous bĂ©nira, mais IL jugera aussi la personne qui vous maltraite. UtilisĂ© avec la permission de Global Media Outreach d’Allen Parr. Cet article a d’abord Ă©tĂ© publiĂ© en vidĂ©o sur The Beat.
PuisJĂ©hovah fit mourir tous les rebelles. Par contre, les adorateurs fidĂšles, qui, en s’écartant, avaient renoncĂ© Ă  l’injustice, restĂšrent en vie. 7 JĂ©hovah lit dans les cƓurs. Il perçoit la fidĂ©litĂ© de ceux qui lui appartiennent. Toutefois, ses fidĂšles ont
1 Pierre 2/19 Ă  24 Introduction Aimez-vous recevoir un cadeau? Vous rĂ©pondrez, peut-ĂȘtre....Tout dĂ©pend du cadeau! Il est vrai qu'il y a parfois des cadeaux empoisonnĂ©s, d'autres dĂ©cevants et mĂȘme certains qui sont de mauvais goĂ»t... Dans ce cas une seule pensĂ©e vous apportera le soulagement "c'est l'intention qui compte!" Et vous avez raison! Savez-vous que le mot "grĂące" vient du mot grec "charis" dont la signification est un don immĂ©ritĂ©, un cadeau, une rĂ©compense, une faveur. L'apĂŽtre Pierre dĂ©clare dans le texte que nous avons utilisĂ© en introduction que "c’est une grĂące de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement." Il y a dans ce texte une vĂ©ritĂ© qui est importante Ă  rĂ©aliser, Ă  comprendre et plus encore Ă  vivre. Mais rĂ©pondez-moi sincĂšrement ApprĂ©ciez-vous de souffrir injustement? Ou pour ĂȘtre plus clair quel effet produit en vous l'injustice? 1- Les raisons de l'injustice 1 Samuel 18/ 6 Ă  9 L'injustice est bien souvent ce qui arrive juste aprĂšs une victoire. David venait de remporter un grand combat. Il avait terrassĂ© l'ennemi d'IsraĂ«l qui s'opposait au peuple et Ă  son roi en le dĂ©fiant jour aprĂšs jour. ArmĂ© d'une fronde et de cinq pierres, le jeune David frappa Ă  mort le gĂ©ant Goliath et l'acheva en lui coupant la tĂȘte. Il avait Ă©tĂ© le seul Ă  ne pas reculer devant l'adversitĂ© et il triompha grĂące Ă  sa foi inĂ©branlable dans la personne de Dieu. Mais Ă  peine venait-il de savourer sa victoire que dĂ©jĂ  les premiers nuages d'une nouvelle Ă©preuve s'annonçaient. L'acclamation de la victoire de David entraĂźna une vive rĂ©action dans le cƓur de SaĂŒl. a La jalousie suscite l'injustice. Qu'est-ce que la jalousie? La jalousie est un sentiment de dĂ©pit mĂȘlĂ© d’envie, dĂ» Ă  ce qu’un autre obtient ou possĂšde ce que l’on aurait voulu obtenir ou possĂ©der soi-mĂȘme. La roi SaĂŒl n'apprĂ©ciait pas les ovations de la foule Ă  l'Ă©gard de David. Il aurait aimĂ© que ces louanges lui reviennent mais qu'avait-il fait pour les mĂ©riter? A aucun instant, il n'avait prouvĂ© sa bravoure, devant le gĂ©ant menaçant. Au contraire, il fut effrayĂ© et rempli d'une grande crainte avec le reste du peuple et il resta figĂ© dans l'inaction ne trouvant pas assez de foi en lui pour relever le dĂ©fi du gĂ©ant. A l'exemple de SaĂŒl, beaucoup de personnes sont envieuses de ce que certains croyants peuvent recevoir en rĂ©ponse Ă  leur foi. Elles aimeraient rĂ©colter les bĂ©nĂ©dictions sans avoir eu Ă  combattre, sans s'ĂȘtre consacrĂ©es, sans avoir semĂ© de leurs larmes. Psaumes 126/5, Galates 6/7 Celui qui sĂšme l'injustice moissonne le malheur. Proverbe français La rĂ©ussite suscite souvent la jalousie des personnes mesquines. Et leur jalousie provoque l'injustice les poussant Ă  des paroles et Ă  des actes rĂ©prouvĂ©s. N'avez-vous jamais subi l'injustice d'une personne jalouse de vous? N'avez-vous jamais Ă©tĂ© injuste envers une personne que vous jalousiez? b La peur suscite l'injustice. La peur pousse parfois Ă  rĂ©agir de façon injuste. Le roi SaĂŒl avait peur de David, il le craignait. 1 Samuel 18/12, 1 Samuel 18/15 La peur qui remplissait le cƓur du roi Ă©tait motivĂ©e par le fait que David puisse prendre sa place. SaĂŒl se savait destituĂ© aux yeux de Dieu puisque le prophĂšte Samuel le lui avait annoncĂ© quelques temps auparavant. 1 Samuel 15/28 En voyant le jeune David rĂ©ussir dans tous les domaines, SaĂŒl ressentait qu'il Ă©tait peut-ĂȘtre devant le futur roi d'IsraĂ«l. La peur de perdre sa place, l'orgueil tapi au pied du pouvoir allait le pousser Ă  rĂ©agir avec iniquitĂ© vis-Ă -vis de David. N'avez-vous jamais rĂ©agi injustement poussĂ© par la peur? N'avez-vous jamais Ă©tĂ© pris de panique au point d'agir inconsidĂ©rĂ©ment ? c Le jugement suscite l'injustice. 1 Samuel 18/9 SaĂŒl avait posĂ© son jugement sur David et il le regardait d'un mauvais Ɠil. Tout cela traduisait sa mauvaise disposition de cƓur... Voyait-il en David un opportuniste qui cherchait Ă  s'approprier ses fonctions? Ou discernait-il en lui l'oint de l'Ă©ternel? En rĂ©alitĂ© peu importait, le cƓur du roi Ă©tait Ă  prĂ©sent inclinĂ© dĂ©favorablement envers David. Le regard de SaĂŒl Ă©tait tortueux tout simplement parce que son cƓur l'Ă©tait aussi. Il jugeait David et lui prĂȘtait des intentions qui n'Ă©taient pas les siennes. Parce qu'il ne pouvait plus s'asseoir sur son trĂŽne de souverain, SaĂŒl se plaçait maintenant sur celui du juge! La perte de pouvoir entraĂźne bien souvent les hommes Ă  juger ceux qui potentiellement sont appelĂ©s Ă  leur succĂ©der. Quelle triste rĂ©alitĂ©! Pourtant Dieu seul a le droit de juger car lui seul connaĂźt les intentions et les motivations qui animent chaque personne. Qui peut prĂ©tendre savoir ce qui se trouve dans le cƓur d'un autre homme? Jacques 4/12 N'avez-vous jamais Ă©tĂ© sous le poids d'un jugement injuste? N'avez-vous jamais jugĂ© vous mĂȘme? Votre jugement alors Ă©tait-il rĂ©ellement juste? Matthieu 7/2 "Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez." d La mĂ©chancetĂ© suscite l'injustice. 1 Samuel 18/10&11 Autant David Ă©tait un bon guerrier qu'il Ă©tait un excellent joueur de harpe. Pour son talent, il fut appelĂ© au palais pour apaiser le cƓur du roi par sa musique. Tandis qu'il jouait, SaĂŒl dĂ©cida de le frapper avec sa lance, ayant comme unique intention de lui ĂŽter la vie. N'ayant pas maĂźtrisĂ© ses pensĂ©es de jalousie, de peur et de jugement, le roi SaĂŒl en arriva aux actes! Les pensĂ©es sont toujours Ă  la source de nos actes... La violence et la mĂ©chancetĂ© sont les consĂ©quences de nombreuses pensĂ©es qui n'ont jamais Ă©tĂ© censurĂ©es dans notre cƓur. La mĂ©chancetĂ© n'arrive pas en nous sans qu'on n'y ait auparavant tolĂ©rĂ©, alimentĂ© et fait grandir multiples mauvaises pensĂ©es. La mĂ©chancetĂ© est comme la jalousie, la peur et le jugement, elle est productrice d'injustice. Elle finit mĂȘme par rendre le mal pour le bien. En cela elle atteint son paroxysme. Proverbes 13/6 Avez-vous dĂ©jĂ  eu recours Ă  la mĂ©chancetĂ© pour vous ĂȘtre laissĂ© submerger par vos mauvaises pensĂ©es devenant ainsi injuste? N'avez-vous jamais Ă©tĂ© victime de la mĂ©chancetĂ©? 2- Les manifestations de l'injustice. L'injustice est le propre de l'homme depuis que le pĂ©chĂ© est entrĂ© dans son cƓur. Depuis le jardin d'Eden et la dĂ©sobĂ©issance d'Adam nous pouvons dire que l'injustice rĂšgne au milieu des hommes Romains 3/10 Ă  12, MichĂ©e 7/4 L'injustice est aussi une des caractĂ©ristiques des temps de la fin. Elle va en s'accroissant laissant dans le cƓur de tous ceux qui la confrontent des blessures telles que la dĂ©ception, l'amertume et le dĂ©goĂ»t! Des sentiments difficiles Ă  vaincre et Ă  se dĂ©barrasser! Matthieu 24/12 L'injustice agit dans tous les milieux au sein des familles, Ă  l'Ă©cole, dans la politique, dans les tribunaux et mĂȘme malheureusement au sein de l'Ă©glise parfois. Elle est souvent lĂ  oĂč on ne l'attend pas! C'est Ă  cause de cela qu'elle blesse tant... On la trouve sous diffĂ©rentes formes A travers la violence. Lorsqu'une institutrice subit les reprĂ©sailles injustifiĂ©es d'une bande d'adolescents violents. Lorsqu'une mĂšre de famille est frappĂ©e par un mari alcoolique. Lorsqu'un automobiliste se fait extirper violemment de son vĂ©hicule par un voleur. Lorsqu'une jeune fille finit violĂ©e au milieu d'une cave sordide. Lorsqu'un enfant est abusĂ© par un pĂ©dophile... Violence et injustice vont de pair et les victimes innocentes sont nombreuses. Elles remplissent les colonnes des faits divers de nos journaux. Comment supporter cette injustice croissante et omniprĂ©sente? Certains cherchent le coupable facile en accusant Dieu de tous nos maux! Mais la rĂ©alitĂ© est tout autre... C'est parce que les hommes se sont Ă©loignĂ©s de Dieu que le pĂ©chĂ© augmente et que la sociĂ©tĂ© en subit toutes les consĂ©quences. A travers la Trahison. Lorsqu'une Ă©pouse dĂ©couvre que son mari la trompe. Lorsqu'un associĂ© dĂ©tourne l'argent de sa sociĂ©tĂ© dĂ©pouillant ainsi ses collĂšgues et tous les employĂ©s. Lorsque votre meilleur ami se dĂ©tourne de vous pour fraterniser avec votre ennemi. La trahison est terrible, elle est comme une Ă©pĂ©e qui pĂ©nĂštre votre cƓur laissant derriĂšre elle une blessure qui est longue Ă  guĂ©rir. Elle rompt les alliances, sĂ©pare les amitiĂ©s les plus profondes, ruine les efforts d'unitĂ© et dĂ©racine les semences de confiance. Psaumes 55/13 Ă  15 La trahison et l'injustice sont liĂ©es ensemble, l'une entraĂźne l'autre mais les deux ensembles forment un cocktail amer d'oĂč Ă©manent les querelles, la rupture et la division. A travers la Manipulation. Lorsqu'une personne a du pouvoir et en abuse sans raison. Lorsqu'une personne use de stratagĂšme pour parvenir Ă  ses fins au risque d'Ă©craser ceux qui l'entourent. Lorsqu'une personne en attire une autre et essaie de gagner sa confiance par des mensonges. Lorsqu'on abuse de votre faiblesse pour vous soutirer quelque chose. Ou lorsqu'on fait pression sur vous, employant toute forme d'harcĂšlement... La manipulation est sournoise, elle profite de la candeur, de la naĂŻvetĂ© ou de la faiblesse d'une personne pour en arriver Ă  ses fins. Ceux et celles qui ont Ă©tĂ© manipulĂ©s savent combien il est difficile de s'en relever. Votre confiance est alors bafouĂ©e et vous devenez mĂ©fiant. Comment faire pour s'engager de nouveau, tisser de nouvelles relations quand on a Ă©tĂ© ainsi trompĂ©? A travers la Calomnie. Être victime de la calomnie c'est ĂȘtre accusĂ© par toutes sortes de mensonges dans le but de nuire Ă  votre rĂ©putation. Lorsque l'on vous fait passer pour ce que vous n'ĂȘtes pas. Lorsque l'on vous accuse de choses que vos n'avez jamais faites. Lorsque l'on pense Ă  votre place pour vous prĂȘter des propos que vous n'avez jamais eus. Lorsque l'on porte atteinte Ă  votre intĂ©gritĂ© dans le seul but de vous salir. C'est tout cela la calomnie! EphĂ©siens 4/31 Personne n'est rĂ©ellement Ă  l'abri de toutes ces formes d'injustice. Que l'on soit chrĂ©tien ou non, l'injustice est une des caractĂ©ristiques du monde dans lequel nous vivons. Et plus particuliĂšrement des temps de la fin dans lesquels nous sommes entrĂ©s. 2 TimothĂ©e 3/1 Ă  5 Vivant au milieu de l'injustice nous devons lui faire face et rĂ©agir de la meilleure façon possible. 3- Comment supporter l'injustice. On rĂ©agit tous diffĂ©remment devant l'injustice mais il est rare de rencontrer une personne qui vit l'injustice comme une grĂące qui lui est faite! NĂ©anmoins la bible nous appelle Ă  suivre l'exemple de Christ qui a supportĂ© l'injustice dans ce qu'elle contenait de plus terrible. Quelques petits conseils peuvent vous ĂȘtre donnĂ©s pour bien rĂ©agir face Ă  l'injustice Quatre leçons sont importantes Se dĂ©tourner 1Samuel 18/11 Il se dĂ©tourna deux fois de SaĂŒl alors que celui levait sa lance contre lui. Apprenez Ă  ne pas demeurer au milieu des gens injustes et suivez le conseil de Paul Ă  TimothĂ©e "Eloigne-toi de ces hommes-lĂ ". Ne pas se venger David ne renvoya jamais la lance vers SaĂŒl. Il aurait pu se venger et rĂ©torquer en rĂ©pondant au mal par le mal. Mais Ă  aucun moment il ne le fit. Romains 12/21 Pardonner l'offense David excusa l'attitude de SaĂŒl prĂȘt Ă  tout supporter de sa part. En effet, David apprĂ©hendait de tomber entre les mains de SaĂŒl, bien que le jeune berger s’efforçùt de tenir une conduite respectueuse vis-Ă -vis de ce dernier, qui ne cessait de le persĂ©cuter. On ne peut qu’admirer une telle attitude, prudente et rĂ©servĂ©e, malgrĂ© les insultes et les provocations reçues de la part de SaĂŒl! Nous devrions chercher Ă  imiter cette dĂ©marche exemplaire. Notre comportement manifeste-t-il la sagesse, dans tout ce que nous entreprenons? Y a-t-il des "failles" et des Ă©lans inconsidĂ©rĂ©s dans notre conduite, dus au pĂ©chĂ©, rien qui ne soit mauvais? L’opposition et les contrariĂ©tĂ©s que peut nous faire subir notre prochain n’excusent en rien notre mauvaise humeur Ă©ventuelle, mais devraient au contraire accroĂźtre notre dĂ©sir d’accomplir ce que nous recommande la Parole, lĂ  oĂč nous nous trouvons. Si David a ressenti un certain honneur en devenant le gendre du roi, combien devrions-nous avoir le mĂȘme sentiment, Ă©tant les "fils" du Roi des rois! Taire ce qu'il ne faut pas dire et savoir supporter l'injustice, voilĂ  des choses difficiles. Chilon Marcher dans l'amour Matthieu 5/44 Ă  45 Certains trouveront que vos succĂšs sont une menace pour eux, mĂȘme quand vous n'affichez aucune arrogance. Quoique vous fassiez, ils refuseront de se rĂ©jouir avec vous. Ils pensent que vos succĂšs leur arrachent quelque chose et croient que vous leur avez volĂ© leurs bĂ©nĂ©dictions. Aucune parole de diplomatie ne calmera jamais un cƓur rongĂ© par la jalousie, la peur, la mĂ©chancetĂ© et le jugement. Ces personnes ne veulent pas sacrifier ce que vous avez sacrifiĂ© mais ils veulent le succĂšs que vous avez obtenu. Alors que devez vous faire? Marcher dans l'amour et prier que Dieu vous aide Ă  le faire. 4- Conclusion Il y a quelque chose de surnaturel dans le fait de supporter ainsi l'insupportable. Lorsque l'on regarde la façon dont le Seigneur agissait lorsque l'injustice le frappait il est dit dans 1 Pierre 2/23 qu'il "s’en remettait Ă  celui qui juge justement". VoilĂ  une des clefs qui permet de supporter toutes les injustices. Si JĂ©sus se confiait dans le pĂšre et s'en remettait en ce qui concerne la justice, nous aussi nous pouvons et devons le faire. Apocalypse 22/12
BLOGUE L'injustice nous fait parfois dire des bĂȘtises. Heureusement, il y a un moyen subtil de ne plus pĂ©ter une coche.

Toute vie, quelle qu’elle soit, est aimĂ©e de Dieu. SpĂ©cialement dans le regard de JĂ©sus. Dans le rapport Ă  la maladie en gĂ©nĂ©ral et Ă  la maladie mentale aussi, donc, l’Ecriture prĂ©sente une multitudes de situations allant de l’acceptation de la maladie Ă  la guĂ©rison dĂ©finitive de la maladie. Le tourment intĂ©rieur d’un Paul qu’il qualifiait d’écharde dans la chair » a trouvĂ© pour seule rĂ©ponse Ma grĂące te suffit, car ma puissance s’accomplit dans ta faiblesse. » 2Corinthiens 12,9. A contrario, en Marc 5, un homme gravement atteint par la dĂ©monisation, et qui aujourd’hui serait classĂ© dans des catĂ©gories psychiatrique de trouble dissociatif indĂ©terminĂ© », est dĂ©livrĂ© en quelque minutes par JĂ©sus, de tous ses tourments y compris de ses comportements d’auto-destruction. Ce qu’il faut donc chercher c’est la proposition de vie que Dieu propose. Et c’est forcĂ©ment au cas par cas. Nous aimerions que tous guĂ©rissent, mais ce n’est pas le cas. Les guĂ©risons des uns doivent-elles provoquer la colĂšre des autres ou la reconnaissance ? Chacun fait comme il peut pour y rĂ©agir. Du point de vue du malade, je vais vivre au jour le jour, oscillant de l’espĂ©rance Ă  la dĂ©sespĂ©rance. N’est-ce pas dans ces moments, en plus de tous les accompagnements, mĂ©dicaux, familiaux, amicaux, qu’il faut chercher Le compagnon suprĂȘme Quand je traverserais la sombre vallĂ©e de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi. » Psaume 23,4. Navigation de l’article

Ildemande la justice de Dieu. Ils sont contre Dieu et il a peut-ĂȘtre l’impression que Dieu n’agit pas alors qu’il est un grand Dieu tel qu’il n’en existe pas de plus grand. L’auteur ne venge pas Dieu mais il demande Ă  Dieu de faire venir sa justice, de faire stopper l’injustice. L’auteur demande Ă  Dieu de le sonder et de le ï»żPsaumes 371 David. Ne t’irrite pas contre les mĂ©chants, n’envie pas ceux qui font le mal, 2 car ils sont fauchĂ©s aussi vite que l’herbe, et ils se flĂ©trissent comme le gazon vert. 3 Confie-toi en l’Eternel et fais le bien, aie le pays pour demeure, et que la fidĂ©litĂ© soit ta nourriture! 4 Fais de l’Eternel tes dĂ©lices, et il te donnera ce que ton coeur dĂ©sire. 5 Recommande ton sort Ă  l’Eternel, mets ta confiance en lui, et il agira 6 il fera paraĂźtre ta justice comme la lumiĂšre, et ton droit comme le soleil en plein midi. 7 Garde le silence devant l’Eternel et espĂšre en lui, ne t’irrite pas contre celui qui rĂ©ussit dans ses entreprises, contre l’homme qui rĂ©alise ses mĂ©chants projets! 8 Laisse la colĂšre, abandonne la fureur, ne t’irrite pas ce serait mal faire, 9 car les mĂ©chants seront exterminĂ©s, mais ceux qui espĂšrent en l’Eternel possĂšdent le pays. 10 Encore un peu de temps, et le mĂ©chant n’existe plus; tu regardes l’endroit oĂč il Ă©tait, et il a disparu. Face aux injustices de ce monde oĂč des mĂ©chants rĂ©alisent leurs projets, il n’y a pas de paroles pour faire ce que seul le Saint-Esprit consolateur peut faire. Il nous rappelle que le succĂšs des mĂ©chants est bien Ă©phĂ©mĂšre tandis que la bĂ©nĂ©diction du juste qui tarde souvent durera elle, Ă©ternellement. Je sais que le Dieu des misĂ©ricordes et le PĂšre des compassions ne vous reprochera pas de ne pas avoir fait de lui vos dĂ©lices pour expliquer le fait que le dĂ©sir de votre coeur n’est pas rencontrĂ©. Ce sont des paroles de condamnation qui mettent le blĂąme sur vous pour votre Ă©tat. Nous sommes sous la grĂące qui nous traite mieux qu’on le mĂ©rite et non sous la loi qui condamne de ne jamais en faire assez. La justice n’est pas de ce monde, il y a des gens qui ne veulent pas d’enfants et qui dĂ©cident de les faire tuer tandis que d’autres en dĂ©sirent le plus au monde et restent stĂ©riles. Cela m’a fait rĂ©flĂ©chir beaucoup sur la question. Voici ce que j’en ai ressorti. Ce qui peut ĂȘtre choquant pour ceux qui sont lĂ©sĂ©s, c’est que JĂ©sus n’est pas venu amener la justice sur terre, on se serait attendu Ă  autre chose de lui qui est si bon et compatissant, mais il l’a fait remarquer dans le passage suivant. Luc 1412 Quelqu’un dit Ă  JĂ©sus, du milieu de la foule MaĂźtre, dis Ă  mon frĂšre de partager avec moi notre hĂ©ritage. 14 JĂ©sus lui rĂ©pondit O homme, qui m’a Ă©tabli pour ĂȘtre votre juge, ou pour faire vos partages? 15 Puis il leur dit Gardez-vous avec soin de toute avarice; car la vie d’un homme ne dĂ©pend pas de ses biens, fĂ»t-il dans l’abondance. La plus grande des injustices sur terre, c’est JĂ©sus qui l’a subi pendant son ministĂšre alors qu’il a Ă©tĂ© calomniĂ©, battu et crucifiĂ©. Le meilleur des hommes a pĂ©ri comme le pire des bandits, comme ceux qui Ă©taient chaque cĂŽtĂ© de lui. JĂ©sus dit que le serviteur n’est pas plus grand que son maĂźtre, tout disciple sera comme son maĂźtre Jean 1520, Luc 640. Cela veut dire qu’en ce bas monde, nous allons subir des injustices comme JĂ©sus et JĂ©sus nous demande de rester avec un coeur humble dans la foi. C’est dans le royaume de Dieu qu’il faut chercher sa justice, pas sur la terre Matthieu 633. Parfois nous aurons la grĂące de voir des injustices corrigĂ©es, mais parfois non. Plusieurs femmes stĂ©riles ont eu des enfants sur le tard et ils sont devenus de grands hommes de Dieu Isaac, Jacob, Samson, Samuel, Jean-Baptiste et j’en passe, nous, on s’encourage avec cette pensĂ©e. C’est le mĂȘme principe pour les cĂ©libataires, plusieurs vont rencontrer la personne qui fera leur bonheur Ă  un Ăąge oĂč on ne s’y attendait plus vraiment tandis que d’autres seront appelĂ©s Ă  honorer Dieu en demeurant dans la joie que procure la foi mĂȘme en l’absence de leur dĂ©sir le plus cher. En ce qui concerne le mariage, il ne faut pas oublier qu’il y a deux personnes d’impliquĂ©es, parfois Dieu peut avoir prĂ©parĂ© une personne pour le mariage mais celle-ci s’est dĂ©sistĂ©e, ce qui laisse en plan l’autre personne prĂȘte Ă  se marier. On vit dans une sociĂ©tĂ© oĂč beaucoup d’hommes prĂ©fĂšrent la vie de cĂ©libataire pour toutes sortes de raisons, dont plusieurs Ă©gocentriques. On ne sait juste pas de quoi l’avenir sera fait, Dieu nous demande de briller par la joie du Saint-Esprit et Ă  s’attendre au meilleur. Et si ce qu’on considĂšre ĂȘtre comme le meilleur se fait attendre dans ce siĂšcle, ce qui est vraiment le meilleur sera assurĂ©ment prĂ©sent dans l’ùre Ă  venir parce que JĂ©sus l’a promis et qu’il sera sur tere avec nous pour rĂ©gner pendant 1000 ans et s’assurer qu’il en soit ainsi ! Honorons Dieu devant ses anges en persĂ©vĂ©rant dans la foi, et une belle couronne nous attend ! PrĂ©c. Suivant LaBible donne ce sage conseil : “ Une rĂ©ponse, lorsqu’elle est douce, dĂ©tourne la fureur, mais une parole qui cause de la douleur fait monter la colĂšre. ” ( Proverbes 15:1 ). En effet, rĂ©pondre Ă  la colĂšre par “ une parole qui cause de la douleur ” ne fait qu’aggraver la situation. Par contre, une rĂ©ponse douce arrive L’injustice Introduction Le sentiment d’injustice est un phenomene a prendre en consideration car c’est par lui que nous decouvrons la necessite de son contraire. En effet lorsque la justice regne, il n’y pas lieu de se plaindre. La decouverte de l’injustice nous sensibilise a l’importance de la justice en introduisant en nous le desir d’un ordre conforme au droit. Quelle portee doit-on cependant accorder a cette experience ? La conviction intime d’assister ou d’etre victime d’un scandale conduit a reagir. Autorise-t-elle pour autant a s’affran- chir des lois etablies ? Ce pas parait legitime, mais il pose une double difficulte. Le sentiment est-il un guide sur ? En second lieu, transgresser les lois, n’est-ce pas toujours commettre a son tour une injustice ? Il faut donc evaluer ce sentiment dans ses rapports avec la legalite. 1. Nature et interet du sentiment A. La plainte Le sentiment d’injustice est une donnee importante de l’experience humaine. Il s’exprime dans des textes tres anciens. Les Travaux et les Jours d’Hesiode, au VIIe siecle avant Jesus-Christ, expriment la plainte de l’homme victime des rois corrompus, mangeurs de presents », qui rendent des jugements iniques. Dans la Bible, des prophetes juifs clament leur colere en voyant les riches mepriser les pauvres et les puissants ecraser les faibles. La plainte de la conscience blessee par le spectacle de l’injustice a une double valeur. Elle exprime une souffrance et elle accuse en son nom. Le droit en a conserve la trace. Nous portons plainte quand nous estimons subir un dommage. Les tribunaux prennent alors notre cas en charge, mais la naissance du processus n’est pas juridique. Il provient d’un sentiment d’indignation et de revolte. B. Les situations injustes La perception de l’injustice est celle d’un inegalite criante. Toute inegalite n’est pas injuste. Certaines obeissent a une regle de proportionnalite. Nous ne sommes pas forcement choques que certains aient un salaire superieur a d’autres, mais le cas des parachutes dores » nous indigne. L’injustice est donc synonyme de disproportion ou d’une difference que rien ne vient fonder. On parle alors de discrimination. Lorsqu’un emploi est refuse a une personne sur la seule base de son accent ou de son nom de famille, nous percevons nettement l’existence d’une injustice quelles que soient nos connaissances en matiere juridique. Le cas recurrent des personnes sans abri montre bien que les moyens d’acceder a un logement decent ne sont pas repartis de facon suffisamment egale. Ces situations ont ete resumees et eclairees par Paul Ric? ur, qui distingue trois cas fondamentaux les partages inegaux que nous jugeons inaccepta- bles, les punitions ou les recompenses excessives ; et les promesses non tenues. Dans le premier cas, l’injustice concerne un mode de distribution ou de repartition ; dans le deuxieme, la retribution ; et dans le troisieme cas elle surgit avec la trahison de la confiance accordee par autrui, car une societe ne peut exister sans un minimum de confiance partagee. Ric? ur decele dans ces trois cas les premices du droit penal la sanction et du droit des contrats qui regle les echanges de biens et de services. [Transition] Cette derniere remarque est importante car elle donne une legitimite au sentiment d’injustice. Il semble etre a l’origine du besoin du droit. Mais qu’est-ce que la legalite ? . La raison d’un conflit A. La justice legale L’intitule du sujet nous en avertit. Le sentiment d’injustice peut entrer en conflit avec l’ordre legal. Comment cela est-il possible puisque la legalite passe souvent pour la definition de la justice ? Dans nos societes la justice legale se presente sous une forme juridique – un corps de lois ecrites –, et judiciaire – des tribunaux pour regler les conflits. Pour que la sentence soit juste, il faut qu’elle ait ete precedee par un echange de discours ou chaque camp expose ses arguments et ses griefs. On le voit, la justice legale n’a pas la rapidite d’un entiment. Elle est plus reflechie et plus rationnelle. Elle est cette voie longue » ou procedurale alors que le sentiment s’enflamme vite a la vue de l’injustice. Toutefois cette organisation est rendue necessaire par la fonction du droit. Celui-ci se definit par l’ensemble des lois positives, c’est-a-dire des mesures ou des dispositions generales qu’un Etat impose pour faire regner un ordre commun. Le droit est dit alors objectif car il apparait dans sa dimension contraignante a l’egard des desirs individuels. Les lois expriment dans une forme ecrite l’ensemble de ce qui obligatoire, interdit et autorise. Elles constituent un systeme articule dans des codes qui essaient de faire preva- loir des valeurs de justice, d’egalite. La complexite des rapports sociaux fait que l’elaboration des regles juridiques est un travail tres specialise. B. Raison juridique et sentiment moral La definition d’un tel ordre ne peut prendre pour principe le sentiment car c’est une donnee bien trop subjective et aleatoire. Un sentiment peut varier alors que les lois ont pour but de stabiliser les rapports entre les personnes. Le point de vue legal peut reprocher au sentiment de ne pas prendre le recul necessaire par rapport a l’etendue des cas a traiter. L’indignation est l’expression d’un seul point de vue sur le sujet. Ainsi, dans le cas du loge- ment, la justice legale doit aussi prendre en compte le droit du proprietaire dont les locaux sont occupes. Le droit reconnait la propriete privee comme etant une manifestation de la liberte de la volonte. Legaliser une occupation reviendrait a dire que cet acte a une portee generale, donc qu’il peut etre repete au meme titre qu’on acquiert un logement par l’achat. N’est-ce pas commettre une injustice envers ceux qui ont acquis leur bien par le travail et par contrat ? En meme temps, nous voyons que des lois permettent des situations intolerables. La distribution des biens ou des chances d’y acceder est injuste quand elle porte atteinte a la dignite humaine. Mais s’indigner est-il en soi une justification pour violer les lois ? [Transition] Devons-nous en rester au face-a-face de la plainte et de la loi ? C’est en approfondissant leurs rapports que nous pourrons depasser la simple confrontation. 3. Le legal, le juste et le bon A. L’ambiguite du c? ur Cette difficulte est mise en evidence par les debats relatifs a la place du c? ur. Ce terme designe, en philosophie, le principe du sentiment. Il a en sa faveur d’etre sincere. Dans le Discours sur l’origine et les fondements de ’inegalite, Rousseau fait l’eloge de la pitie, seule vertu naturelle » qui pousse chacun a ne pas nuire a autrui et a lui venir spontanement en aide. La sensibilite a l’injustice trouve ici un de ses arguments les plus puissants. Devant une agression, notre c? ur nous pousse a intervenir et c’est, selon Rousseau, notre raison qui nous en detourne en nous faisant reflechir aux consequences possibles. La raison viendrait donc corrompre la bonte du c? ur en lui apprenant a refrener son indignation. Cependant, ressentir l’injustice et y reagir peut conduire a une negation globale de la justice. Kleist l’illustre de facon romanesque dans Michel Kohlhaas, l’histoire d’un petit proprietaire qui met l’Allemagne a feu et a sang pour se venger du dommage qu’un seigneur lui a cause. La violence de son sentiment le conduit a causer des injustices bien plus grandes que celle qu’il a subie. La victime devient criminelle en cedant au desir de vengeance. Elle bafoue le droit et la morale en se faisant justice a soi-meme. Nul ne doit etre juge et partie, car l’evaluation du tort ne saurait etre objective ni rencontrer l’accord de l’autre personne. B. La reflexion du droit sur lui-meme Si M. Kohlhaas n’aurait pas du agir ainsi, il reste qu’il devint violent car le droit feodal ne voulut pas reconnaitre le bien-fonde reel de sa plainte. Sa prise en compte aurait permis une amelioration du droit. Alain declare en ce sens que la justice est le doute sur le droit qui sauve le droit ». Il faut que les legislateurs et les gouvernants sachent s’interroger sur la justice qu’ils definissent. En depit de ses abus possibles, la force du sentiment d’injustice vient donc du fait qu’il conduit a questionner la justice de la loi etablie. Apres tout, les lois positives sont des creations humaines. Pensons au cas exemplaire de ceux que l’on nomme les Justes et que la Republique a honores au Pantheon en janvier 2007. Ces personnes doivent ce titre glorieux au fait d’avoir sauve des Juifs alors que les lois de Vichy exigeaient qu’ils soient livres. Cela montre que la legalite n’est pas forcement identique a la legitimite. Les Justes ont agi au nom de valeurs universelles que l’ordre legal de l’epoque bafouait, et il est frappant de constater que les motifs de leur action furent frequemment inspires par le sentiment simple mais invincible d’une injustice commise a l’egard des persecutes. La voix de leur conscience leur a fait penser que les lois de Vichy ne devaient pas etre suivies. Les Justes eurent entierement raison de s’autoriser des actes illegaux, car en agissant ainsi ils sauvaient le sens meme de l’idee d’humanite. En les honorant, la Republique affirme l’unite indispensable du legal et du legitime. La justice apparait ainsi comme une vertu situee entre le legal et le bon » selon le mot de Ric? ur. Elle appartient au double registre de la legalite et de la moralite, ce qui la rend parfois difficile a definir. Un esprit trop legaliste ne voit pas que certains cas d’urgence autorisent une transgression de la loi. Inversement, un esprit qui ne jure que par le sentiment ne comprend pas que son desir de justice doit se concretiser legalement pour etre effectif, ce qui implique la prise en compte de la complexite juridique des situations. Conclusion Nous avons vu que la difficulte de ce sujet tient au fait que la notion de justice inclut la dimension du sentiment, tout en entretenant a son egard une suspicion ou une critique car sa subjectivite peut le conduire a provo- quer des injustices superieures a celles qu’il entend corriger. Toutefois, comme les lois sont parfois violemment injustes ou en tout cas perfectibles, le droit s’honore en reflechissant a sa propre amelioration. Ce point peut aller jusqu’a l’introduction de nouveaux droits. Des debats recents le mon- trent bien. Un droit au logement opposable devrait etre reconnu a ceux dont les conditions de vie bafouent la dignite humaine. Le recours a l’illegalite n’est legitime qu’en tant qu’il est le dernier recours » pour faire progresser le droit. Sa raison d’etre est donc de cesser d’etre des que le tort est repare. Quelpeut ĂȘtre l'Ă©clairage de la Bible ? Mars 2007, le 16/03/2007 Ă  13:48; ModifiĂ© le 11 /09/2012 Ă  19:05; Lecture en 4 min. qui nous a rĂ©pĂ©tĂ© qu'elle mettrait un terme Ă  ses jours si un signalement Ă©tait fait Face Ă  la complexitĂ© de la situation, face Ă  la prĂ©caritĂ©, il a d'abord fallu ĂȘtre Ă  l'Ă©coute de la souffrance. Une Ă©coute attentive et informĂ©e. mais ne suffi Bonjour Bernard et Gabriel, Bernard, tu Ă©cris "beaucoup de bonheur = beaucoup d'Ă©motions, beaucoup d'Ă©motions = difficultĂ© Ă  gĂ©rer toutes ces sensations Ă©motionnelles." J'ai beaucoup de doutes sur la deuxiĂšme moitiĂ© de ta proposition. La spĂ©cialitĂ© d'un 4, c'est l'Ă©motionnel intĂ©rieur. A priori, il n'a pas une difficultĂ© particuliĂšre Ă  "gĂ©rer" le mot n'est certainement pas appropriĂ© beaucoup d'Ă©motions, pas plus que le 7, spĂ©cialiste du mental intĂ©rieur, n'a de mal Ă  gĂ©rer beaucoup d'idĂ©es. Je crois donc qu'il ne s'agit pas exactement de la croyance du 4 Ă  ce moment-lĂ  ou que, mĂȘme s'il la formulait ainsi, ce ne soit pas la vĂ©ritable et la plus profonde croyance sur le sujet. Ce serait intĂ©ressant de trouver cette derniĂšre qui est celle qui doit ĂȘtre adressĂ©e. D'ailleurs, tu Ă©cris Ă  ce propos "J'ai le sentiment qu'il?" Ne s'agirait-il pas d'une projection de ta propre difficultĂ© Ă  "gĂ©rer" les Ă©motions ? Quand bien mĂȘme me tromperais-je, tu es gĂȘnĂ© que ta 4 ne puisse pas supporter trop de sensations et Ă©motions plaisantes, alors que toi tu ne peux pas supporter le trop de sensations et Ă©motions dĂ©plaisantes par lesquelles elle rĂ©agit. Joli miroir, non ? De toute façon, quand on manifeste notre ego, les gens les gens normaux, pas les saints rĂ©agissent avec leur ego. Et nous voyons lĂ  un bel enchaĂźnement - Tu essayes de lui faire vivre trop de choses plaisantes [ego de 7 passion d'intempĂ©rance], - alors elle se "rĂ©tracte et se dĂ©sengage" [ego de 4 fixation de mĂ©lancolie et mĂ©canisme d'attention sur ce qui ne va pas], - donc tu sens frustrĂ© et tu "expliques et argumentes" [ego de 7 mĂ©canisme de dĂ©fense de rationalisation], - ce qui fait qu'elle sent rejetĂ©e [ego de 4], - etc., etc., etc. aussi longtemps qu'on veut ! Le seul moyen d'en sortir est que l'un des deux interrompe le mĂ©canisme. Parce que tu connais l'EnnĂ©agramme, ce sera toi ! Pourquoi ne pas savoir toi-mĂȘme t'arrĂȘter Ă  temps ? Tu connaĂźtrais la merveilleuse vertu de tempĂ©rance et tu sauverais son Ăąme en lui Ă©vitant de se plonger dans son propre ego ! VoilĂ  une belle mission pour Lucky Luke, voire pour Zorro, le pote Ă  Bernardo ! *-*-* Gabriel, ce que tu dis montre bien aussi un enchaĂźnement d'ego. Le 4 perçoit la superficialitĂ© Ă©gotique du 7 et croit vouloir une relation "profonde et authentique". J'ai soulignĂ© le mot "croit". En effet, parce qu'il privilĂ©gie l'Ă©motionnel intĂ©rieur et que donc cette fonction est pour lui plus importante que l'Ă©motionnel extĂ©rieur, la relation que veut le 4 n'est pas rĂ©ellement symĂ©trique. Le 4 s'intĂ©resse plus Ă  ses Ă©motions qu'Ă  celles de son interlocuteur. Le 7 le sent bien, et Ă  son tour fait un peu plus d'ego. Parce qu'il s'agit de deux personnalitĂ©s orientĂ©es vers l'intĂ©rieur, le 4 et le 7 ont en fait le mĂȘme problĂšme ils s'intĂ©ressent un peu plus Ă  eux-mĂȘmes qu'aux autres. Quand il y a entre eux incomprĂ©hension mutuelle, cela vient de lĂ , autant que de la prĂ©fĂ©rence de l'un pour l'Ă©motionnel ou de l'autre pour le mental. Cela me fait penser Ă  une petite blague. Qu'est-ce qu'un individu narcissique ? C'est un sale Ă©goĂŻste qui s'intĂ©resse avant tout Ă  lui, plutĂŽt que de s'intĂ©resser Ă  MOI. TrĂšs cordialement, Fabien 7 Gabriel, tu le sais sans doute dĂ©jĂ  mais les autres lecteurs peut-ĂȘtre pas, mais il y a eu une trĂšs belle et trĂšs courageuse discussion sur le thĂšme "Respect de 4". Si tu dĂ©sires approfondir ce thĂšme, elle est encore ouverte? Lepremier verset de l’Évangile selon Marc ( Marc 1.1) est l’un des plus difficiles Ă  interprĂ©ter de toute l’Ɠuvre de Marc. D’une part, il faut connaĂźtre toute la suite pour bien le saisir. Par exemple, les titres « Messie » et « Fils de Dieu » ne seront prĂ©cisĂ©s qu’ultĂ©rieurement. D’autre
Bonjour [subscriberfirstname defaultBien aimĂ©e], As-tu dĂ©jĂ  eu Ă  faire face Ă  une adversitĂ© venant d’une autoritĂ© Ă©tablie au-dessus de toi ? Il peut s’agir de ton/ta patronne, de ton supĂ©rieur hiĂ©rarchique, de ton pasteur ou de ton berger, de ton leader, d’une autoritĂ© administrative de ton pays prĂ©sident, ministre, maire, prĂ©fet, etc., ou encore de tes parents ou de ton mari, si tu es une femme mariĂ©e, etc. Personnellement, j’ai dĂ©jĂ  connu cela avec mon pasteur de l’époque et mĂȘme avec mon pĂšre biologique. Si, pour mon pasteur, j’avais bien rĂ©agi, ma mauvaise rĂ©action suite aux remarques de mon pĂšre avait entrainĂ© des blocages dans ma vie au plan professionnel, jusqu’à ce que je demande pardon Ă  Papa et que je l’honore. L’adversitĂ© issue de l’autoritĂ© augure une Ă©lĂ©vation proche. Dans la Bible, plusieurs ont eu Ă  faire face Ă  une telle adversitĂ©. David, destinĂ© Ă  devenir roi, a Ă©tĂ© attaquĂ© plusieurs fois par Saul, son roi, son beau-pĂšre, son mentor. MĂ©content d’entendre des femmes chanter les louanges de David 1 Samuel 18 7-8, Saul a cherchĂ© Ă  le tuer. L’apparition de l’étoile du Seigneur JĂ©sus, Ă  Sa naissance, a suscitĂ© le courroux du roi HĂ©rode qui a cherchĂ© Ă  mettre fin Ă  Sa vie Matthieu 2 1-14. Joseph, attaquĂ© par l’esprit de sĂ©duction qui se cachait derriĂšre la femme de Potiphar pour le faire chuter, s’est retrouvĂ© en prison pour avoir refusĂ© les avances de l’épouse de son patron. Bien-aimĂ©e, il faut d’abord que tu comprennes que lorsque tu subis une attaque du diable, de dĂ©mons, ceux-ci ne t’affrontent pas directement car les esprits ne peuvent interagir avec la matiĂšre. Ils se servent d’ĂȘtres humains, d’animaux, d’organismes vivants et les utilisent comme un avatar pour t’atteindre l’avatar Ă©tant une apparence qu’un ĂȘtre utilise pour fonctionner dans une rĂ©alitĂ© Ă  laquelle il n’a pas accĂšs, dans sa forme originelle. Ne confonds donc pas l’esprit mauvais et l’avatar utilisĂ© pour t’attaquer. Lorsque l’ennemi utilise justement comme avatar pour t’atteindre, une autoritĂ© Ă©tablie sur ta vie, tu ne dois jamais chercher Ă  contrer l’adversitĂ© venant d’elle comme tu combattrais une attaque du type Goliath, mĂȘme si tu subis une injustice, mĂȘme si l’autoritĂ© en question est manifestement dans les Ɠuvres de la sorcellerie ou de l’occultisme. Combattre frontalement une autoritĂ©, revient Ă  combattre les principes de Dieu. Si tu le fais, sache que ton combat sera vouĂ© Ă  l’échec car toute autoritĂ© vient de Dieu, quelle qu’elle soit Romains 13 1. L’ennemi cherche Ă  attirer un jugement sur toi, alors, ne tombe pas dans son piĂšge. Comment alors contrer l’adversitĂ© issue d’une autoritĂ© ? Il faut faire preuve de beaucoup de sagesse. L’Eternel combattra pour vous, et vous, gardez le silence », a dit MoĂŻse au peuple d’IsraĂ«l qui faisait face Ă  l’adversitĂ© de l’autoritĂ© Ă© Ă©gyptienne Exode 14 14. Oui, c’est Dieu Lui-mĂȘme qui te donnera la victoire dans ce type de combat. Si l’esprit de celui qui domine s’élĂšve contre toi, ne quitte point ta place ; car le calme prĂ©vient de grands pĂ©chĂ©s », recommande vivement EcclĂ©siaste 10 4. Reste Ă  ta place, Bien-aimĂ©e, et garde le silence. Ne cherche pas Ă  dĂ©missionner de ton poste, ne cherche pas Ă  quitter ton mari, femme. Respecte l’autoritĂ© et continue de faire avec bontĂ© et fidĂ©litĂ©, ce que tu faisais avant qu’elle ne se dresse contre toi, fais surtout preuve d’humilitĂ©. Ne critique pas, ne murmure pas, ne te mets pas en colĂšre, ne maudis pas. Honore l’autoritĂ©, respecte-la. Si ton intĂ©gritĂ© physique est en danger comme cela Ă©tait le cas pour David face Ă  Saul, ou JĂ©sus, Joseph et Marie face Ă  HĂ©rode, ou encore comme c’est le cas lorsqu’il y a violence conjugale, fuis pour te mettre Ă  l’abri ! Tout en honorant et respectant l’autoritĂ© dans le monde physique, dresse-toi spirituellement contre les dĂ©mons qui se cachent derriĂšre l’avatar ’autorité’’ EphĂ©siens 6 12. LĂšve-toi tĂŽt le matin et dans la priĂšre, combats contre les esprits qui manipulent l’autoritĂ© Ă©tablie sur ta vie. Quant Ă  l’autoritĂ© elle-mĂȘme, prie pour elle, bĂ©nis-la. Demande Ă  Dieu de bĂ©nir ton chef, ton mari, ton prĂ©sident, ton pasteur, etc. que l’ennemi veut utiliser contre toi. David a eu Saul Ă  sa portĂ©e mais il ne lui a point fait mal 1 Samuel 24 17. MĂȘme lorsque tu auras l’occasion de faire un mauvais rapport sur l’autoritĂ© ou de la dĂ©truire, ne le fais pas. Rends le mal par le bien 1 Pierre 3 9. Adore ensuite ton Dieu en l’élevant au-dessus de toute adversitĂ©. Tu ne peux L’élever plus haut qu’Il ne l’est dĂ©jĂ . Humilie-toi donc devant ton Dieu, jette ta couronne, considĂšre-toi comme esclave du PĂšre, comme Christ l’a fait, et Dieu L’a souverainement Ă©levĂ© et Il lui a donnĂ© tout pouvoir Philippiens 2 5-11. En agissant ainsi, Dieu t’élĂšvera au-dessus de tes ennemis et t’accordera Lui-mĂȘme la victoire. Une grande bĂ©nĂ©diction t’attend Ă  l’issue de cette adversitĂ©. Que Dieu te bĂ©nisse !
Nousperdons lors de ces moments notre libertĂ© d’agir. La rĂ©action est avant tout une façon de faire cĂ©der le sentiment dĂ©sagrĂ©able au fond de nos entrailles. C’est une forme d’évitement, une vaine lutte. Une façon de mieux tolĂ©rer l’injustice est alors de se libĂ©rer de cette rĂ©action automatique et (auto) pĂ©nalisable.

Des semaines ou des mois, voire des annĂ©es Ă  se frĂ©quenter, Ă  s’aimer, puis, plus rien. L’autre fait le mort, ou bien le fantĂŽme, justement. Le ghosting, de l’anglais ghost fantĂŽme est une maniĂšre cruelle de rompre avec quelqu’un, en disparaissant complĂštement, du jour au lendemain de sa vie, sans aucune explication ni lettre. La personne dite ghostĂ©e », face Ă  un mur de silence et Ă  l’incomprĂ©hension, peut facilement plonger dans l’angoisse voire la dĂ©pression. Comment rĂ©agir et se sortir d’un ghosting ?Le ghosting, cruautĂ© moderneCette maniĂšre de rompre sans aucune explication est une nouvelle forme de violence relationnelle de notre Ă©poque, qui cependant existe depuis plusieurs dĂ©cennies, lorsque l’on sortait acheter des cigarettes », sans revenir. Cependant, cette pratique semble s’ĂȘtre amplifier avec l’attitude de consumĂ©risme relationnel de notre Ă©poque, avec les applications de rencontres proposant une multitude de partenaires CĂ©cile GuĂ©rĂȘt, psycho-praticienne et autrice d’ Aimer c’est prendre le risque de la surprise » Albin Michel, 2020 C’est une rupture radicale qui tĂ©moigne d’un rapport consumĂ©riste et utilitariste dans le rapport Ă  l’autre, comme on le voit dans d’autres relations sociales, comme par exemple dans le travail avec des licenciements brutaux ou des usines dĂ©mĂ©nagĂ©es dans la nuit sans prĂ©venir les ouvriers ».Mais avant de conclure Ă  un ghosting, la disparition de la personne peut d’abord faire penser Ă  un accident on fait d’abord face Ă  une grande angoisse, puisque l’autre fait le mort », littĂ©ralement. La personne ghostĂ©e est en proie Ă  d’interminables questions sans rĂ©ponses, une grande incertitude, et une confusion entre le rĂ©el et l’ de rejet, abandon, perte d’estime de soi et de confiance, frustration, culpabilisation excessive, honte voici un petit Ă©chantillon de ce que peut ressentir la personne victime d’un d’abord, dĂšs qu’on rĂ©alise qu’on est victime d’un ghosting, il faut Ă  tout prix couper toute communication et Ă©teindre toute envie de demander des explications. Il peut ĂȘtre bon d’extĂ©rioriser et d’écrire ce qu’on aurait voulu dire Ă  l’autre, mais sans envoyer le message. Une solution est de partager ses pensĂ©es et ses Ă©motions avec des amis proches, ou un thĂ©rapeute, afin de verbaliser les choses, sans rester dans la frustration. Plus on tentera de vouloir rentrer en contact avec le ghosteur », puis notre souffrance empirera, en l'absence de rĂ©ponse de sa effet, on fait face ici Ă  une personne qui n’est pas capable de prendre ses responsabilitĂ©s, et en toute lĂąchetĂ©, ne rĂ©pondra jamais du moins avec authenticitĂ© Ă  nos demandes. Le ghosteur refuse par son geste de nous considĂ©rer comme un ĂȘtre humain digne d’intĂ©rĂȘt, il a rendu objet l’autre. La seule Ă©chappatoire est de ne plus le considĂ©rer en retour, et mĂȘme de le bloquer sur les rĂ©seaux sociaux et tĂ©lĂ©phone, mail, cette fin de relationAprĂšs la sidĂ©ration du dĂ©part de l’autre sans autre signe annonciateur, aprĂšs les Ă©motions liĂ©es au sentiment d’abandon, il convient de s’interroger. Cette situation s’est-elle dĂ©jĂ  produite ? Pouviez-vous l’anticiper d’une maniĂšre ou d’une autre ? Y avait-il un dĂ©sĂ©quilibre au sein de la relation ? Si on a permis Ă  l’autre de toujours prendre le pas sur la relation, de prendre les dĂ©cisions, de le laisser gĂ©rer notre vie, il se peut que la personne qui nous ait quittĂ© de cette maniĂšre ait perdu le respect qu’il avait pour nous, nous ayant objetisĂ©. Si l’on faisait tout pour que la relation marche, en se soumettant aux dĂ©sirs de l’autre, en oubliant notre identitĂ©, c’est sans doute Ă  l’origine de l’attitude du ghosteur, mĂȘme si rien ne l’ confiance en ses relations futuresAntoine de Saint-ExupĂ©ry Ă©crivait C’est une folie de haĂŻr toutes les roses parce que une Ă©pine vous a piquĂ©, d’abandonner tous les rĂȘves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas rĂ©alisĂ©, de renoncer Ă  toutes les tentatives parce qu’on a Ă©choué  ».Bien entendu, il faudra un temps de reconstruction aprĂšs un Ă©pisode de ghosting, qui reste trĂšs traumatisant et destructeur chez de nombreuses personnes. AprĂšs un temps nĂ©cessaire de rĂ©mission, on aura sans doute encore peur de se lancer dans une nouvelle expĂ©rience amoureuse, avec Ă  la clĂ© le besoin de tout contrĂŽler, de rester sur ses gardes. On pourra avoir du mal Ă  accorder son entiĂšre confiance et Ă  s’ouvrir pleinement Ă  l’autre. Pour autant, il ne faudra pas s’enfermer avec le temps dans un cynisme et une mĂ©fiance gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  l’égard des autres, et particuliĂšrement dans ses relations amoureuses. Avec le temps, on apprendra Ă  lĂącher prise Ă  nouveau et Ă  se faire surprendre de maniĂšre positive par l’autre dans la Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi

BLOGUE L’injustice. Comment y faire face? Par un coup de sang? Ou bien en pliant stratĂ©giquement l'Ă©chine?
A tĂ©lĂ©charger ici >>> Rencontre RĂ©gionale CMDF Dourdan- 10 Mars 2018 Comment faire peuple dans une sociĂ©tĂ© d’individus ? Intervention de Marie-AgnĂšs Fontanier et Jean-Christophe Houot Introduction Nous avons choisi ce thĂšme car notre sociĂ©tĂ© nous interroge. Comment faire peuple dans notre sociĂ©tĂ© d’individus. Sommes-nous dans une sociĂ©tĂ© soi-disant Ă©mancipĂ©e encore faut-il dĂ©finir le contenu de cette Ă©mancipation jouissance, puissance, intĂ©rĂȘts ? Ou bien sommes-nous dans une sociĂ©tĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©ment fragmentĂ©e, impossible Ă  rĂ©concilier au point de vouloir faire marche arriĂšre
 et retrouver nos vieux principes de la famille et de la patrie
 ? Comment faire peuple dans une sociĂ©tĂ© d’individus ? Pas facile comme question
 Mais en tant que chrĂ©tiens, il est difficile de fuir la question surtout quand la sociĂ©tĂ© parle de peuple
 Évidemment, nous prendrons le mot peuple » au sens noble et courant du terme. Quand on dit peuple », il s’agit d’un ensemble d’individus
 un ensemble constituant une unitĂ© fondamentale capable de dĂ©passer les intĂ©rĂȘts particuliers. L’homme est-il capable de faire peuple ? Lui qui est un homme de raison ? Entendons-nous bien, sa raison peut ĂȘtre de l’ordre du calcul, des connaissances, du savoir, de la connaissance des causes produisant tels effets. Mais sa raison peut ĂȘtre aussi de l’ordre du raisonnable, de la liberté  Une vie peut ĂȘtre raisonnable quand elle est sensĂ©e, quand elle a un but, une raison d’agir ainsi et pas autrement. Pour rĂ©sumer l’homme a une raison qui procure du savoir qu’il a appris ou calculĂ© selon ses neurones. Et il a une raison qui lui procure un sens et qu’il a lui-mĂȘme choisi, dĂ©cidĂ© selon sa propre volontĂ©. Exemple, le nuclĂ©aire
 tout ce qui est bien calculĂ© ou su n’est pas forcĂ©ment bon Ă  faire. Sans entrer dans le dĂ©bat
 nous connaissons tous la formule pour faire du nuclĂ©aire ne me la demandez pas!, mais malgrĂ© cette connaissance, est-il bon pour l’homme d’avoir des armes nuclĂ©aires ? Sujet Ă  dĂ©battre et impossible Ă  dĂ©cider par un calcul
 Par consĂ©quent, toutes les vĂ©ritĂ©s ne sont pas forcĂ©ment bonnes Ă  dire ou Ă  faire. La vĂ©ritĂ© peut ĂȘtre blessante
 Et rĂ©ciproquement, tout ce qui serait bon Ă  faire n’est pas forcĂ©ment rĂ©alisable
 D’oĂč la problĂ©matique comment concilier le juste et l’efficace ? Tout ce qui est juste n’est pas forcĂ©ment efficace. Tout ce qui est efficace n’est pas forcĂ©ment juste. Question sans rĂ©ponse préétablie, mais toujours Ă  Ă©tablir, Ă  Ă©laborer
 ensemble
 Et cela est d’autant plus difficile que nous sommes confrontĂ©s en permanence Ă  diffĂ©rents types de violences qui nous empĂȘchent de vivre ensemble bien. Ces violences peuvent s’exprimer par des dĂ©cisions arbitraires, sans Ă©coute de l’autre, croyant avoir la vĂ©ritĂ©. On fait de notre propre vĂ©ritĂ© la vĂ©ritĂ© de tous. On impose sa vĂ©ritĂ©. Les violences peuvent ĂȘtre aussi trĂšs rationnelles, trĂšs calculĂ©es. Par le calcul on croit possĂ©der l’irrĂ©futabilité  au risque d’oublier ce qui fait l’humanitĂ© de l’homme. Or, comme on l’a vu, la libertĂ© ne se calcule pas. L’histoire d’un homme ne se rĂ©sume pas Ă  sa biologie, Ă  sa logique de vie. L’homme est aussi une biographie, un rĂ©cit de vie, faisant de cette suite d’évĂ©nements vĂ©cus une vie sensĂ©e. Ainsi, prenant conscience de ces violences, nous saisissons que l’homme est un ĂȘtre de raison, mais qu’il n’en est que capable
 ! Son humanitĂ© reste Ă  faire ! En tant que chrĂ©tien, quelle sera notre maniĂšre d’ĂȘtre en sociĂ©tĂ© pour aider Ă  faire peuple, faire humanitĂ© les uns avec les autres ? Plan Nous avons choisi d’aborder quatre tensions que nous pouvons vivre lĂ  oĂč nous vivons et au sein desquelles nous sommes envoyĂ©s pour faire peuple. Il s’agit de 1 le droit Ă  » versus le bien commun » ; 2 les rĂ©seaux sociaux » versus l’émancipation de l’individu » ; 3 Comment voulez-vous gouverner un pays oĂč il existe plus de 300 sortes de fromages ? », 4 Les pĂ©riphĂ©ries » versus les centres de dĂ©cisions ». À travers ces 4 axes de rĂ©flexion, ces 4 tensions qu’on vous propose et qu’on espĂšre crĂ©atrices, on vous invite Ă  rĂ©flĂ©chir ensemble Ă  la question comment faire concrĂštement » du commun et oĂč personne ne serait en option
 ? 1er Axe le droit Ă  » versus le bien commun » Il est vrai que le progrĂšs politique, c’est le respect de la libertĂ©. Mais la rĂ©gression politique, c’est l’absence de rĂ©flexion sur le contenu de cette libertĂ©. Est-ce que la libertĂ© est tout est permis », c’est ma cause Ă  moi d’abord et le reste je m’en moque » ? La difficulté  J’ai le droit »  cette phrase peut ĂȘtre dangereuse quand elle rĂ©cuse la lĂ©gitimitĂ© du bien commun et place l’intĂ©rĂȘt particulier au-dessus de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Sans noircir la situation, l’individualisme de nos sociĂ©tĂ©s a créé une confrontation entre les droits de » qui sont des libertĂ©s fondamentales, et les droits Ă  ». Les premiers sont inaliĂ©nables et doivent ĂȘtre garantis par l’État. Les seconds sont des projets sociaux Ă  rĂ©aliser, des buts concrets dans la vie. Le problĂšme surgit quand la sociĂ©tĂ© multiplie ses revendications. Il ne s’agit pas d’ĂȘtre contre l’émancipation de l’individu. Mais pour vivre ensemble, il est essentiel d’accepter une limite Ă  ses droits. Il serait dommage de transformer les droits Ă  » en des biens de consommation s’insĂ©rant sur le marchĂ©, selon la loi du marchĂ©, la loi du plus offrant, la loi du plaisir, de l’agrĂ©able, toujours trĂšs bien calculĂ©e
 au bĂ©nĂ©fice de certains et au dĂ©triment d’autres
 Les droits de l’homme
 qu’est-ce que c’est ? C’est dĂ©clarer que les individus naissent libres et Ă©gaux en droit
 en droit » seulement
 Or, de fait », les hommes naissent inĂ©gaux et dĂ©pendants contrairement Ă  ce qu’énonce la dĂ©claration. Autrement dit, les droits de l’homme fournissent une inspiration, mais elle est totalement insuffisante par elle-mĂȘme. Il faut la complĂ©ter par le rĂ©alisme politique, c’est-Ă -dire la connaissance approfondie du terrain sur lequel on se mouille. C’est pourquoi, vient ensuite avec la rĂ©volution industrielle et l’émergence du mouvement ouvrier, la revendication des droits sociaux » comme le droit au » travail, le droit Ă  l’éducation et bien d’autres qui seront au centre de la scĂšne politique et syndicale des annĂ©es 1880 aux annĂ©es 70. Le but est bien de complĂ©ter les droits de » l’homme. Ces droits sociaux, ces droits Ă  » ont pour but d’aller vers l’égalitĂ© rĂ©elle, et non formelle, des conditions de vie santĂ©, travail, Ă©ducation. Peut-on rester zen quand la rĂ©paration de la chasse d’eau se fait attendre 9 mois chez une dame de 81 ans, handicapĂ©e et soulevant difficilement ses seaux d’eau ? Peut-on rester zen quand des enfants Roms ne peuvent ĂȘtre scolarisĂ©s alors que l’instruction est obligatoire pour les enfants de 6 Ă  16 ans ? Peut-on rester zen quand des gens renoncent aux soins parce qu’ils ne trouvent pas de mĂ©decin acceptant la CMU ? Il ne s’agit plus de se limiter Ă  l’égalitĂ© juridique. Nous sommes tous Ă©gaux juridiquement. Aujourd’hui, il s’agit de se battre contre les inĂ©galitĂ©s sociales et Ă©conomiques rĂ©elles ». Mais aujourd’hui, nous sommes arrivĂ©s Ă  une troisiĂšme Ă©tape de la dĂ©finition de ces droits. Ces droits deviennent des droits personnels, des droits individuels. Ex le droit Ă  l’enfant
 Le droit Ă  une santĂ© de luxe
 Le droit Ă  la meilleure Ă©ducation pour mes enfants, le droit Ă  grandir avec ceux qui lui ressemblent pour lui garantir une plus grande autonomie Ă  venir quitte Ă  Ă©carter du systĂšme d’autres enfants diffĂ©rents
 Autre exemple, le communautarisme
 le droit Ă  fixer ses propres lois, contraires Ă  la dĂ©claration des droits de l’homme, sous prĂ©texte du droit Ă  la diffĂ©rence
 Ce droit Ă  la diffĂ©rence peut nous conduire Ă  une diffĂ©rence de droits
 Par consĂ©quent, les droits Ă  » peuvent s’opposer les uns aux autres et crĂ©er de la violence entre groupes sociaux
 Et chacun croit de plus en plus avoir le droit Ă  tout, tout de suite. Que faire ? Comment alors trouver des crans d’arrĂȘt Ă  la dĂ©composition du tissu social ? Comment freiner cette atomisation et favoriser l’avancĂ©e ensemble, favoriser l’élaboration du collectif
 et cela tout en favorisant l’émancipation de chacun
 ? Est-ce que ces accomplissements personnels ne s’éloignent pas des projets collectifs, d’un avenir pensĂ© ensemble, qui intĂ©grerait tout le monde, essayant de concilier le juste et l’efficace ? Comment faire pour que la protection de plus en plus mĂ©ticuleuse des droits individuels ne se fasse pas au dĂ©triment du bien commun ? Écoute de la Parole Luc 15, 15-16 le fils alla se mettre au service d’un des citoyens de ce pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait » Un homme avait deux fils. L’un d’eux veut prendre sa part. Le pĂšre lui donne les moyens » de vivre. Puis il part. Or, lui qui voulait vivre sa vraie autonomie, sa vraie libertĂ©, s’est retrouvĂ© Ă  vivre au niveau des cochons
 Il a mĂȘme voulu manger ce qu’ils mangeaient
 des gousses
 Dans la version grecque keration, des petites cornes. La corne dans la bible, c’est la puissance. Il a voulu manger des petites puissances, celles qui nous font croire qu’on est tout puissant, qu’on est le meilleur, qu’on n’a besoin de personne. Alors on va fouiner comme des cochons, on va tout faire pour en trouver, tout faire pour se nourrir de ces gousses de puissance, quitte Ă  se rouler dans la boue, quitte Ă  se dĂ©visager et dĂ©visager notre humanité  Et le fils aĂźné  Il ne sait rien de la grĂące d’ĂȘtre au bercail, de la libertĂ© rĂ©elle qui est la sienne en tant que fils le pĂšre lui dit tout ce qui est Ă  moi est Ă  toi ». Mais il est aveugle devant les possibles qui lui sont dĂ©jĂ  offerts
 il est aveugle devant cette vie qui lui est offerte gratuitement. Le fils aĂźnĂ© ne veut pas recevoir cette vie. Il veut la mĂ©riter, la gagner, la possĂ©der, se l’accaparer. Il est accaparĂ© par sa volontĂ© d’accaparer
 il est comme un animal de ferme, comme un animal en ferme, enfermĂ©. Finalement comme son frĂšre, non Ă  l’état de citoyen, mais comme un cochon
 D’ailleurs, je dis son frĂšre », alors qu’il n’a mĂȘme pas reconnu son frĂšre
 commun ». Il dit Ă  son pĂšre ton fils que voilĂ  » Luc 15,30 
 ton fils
 » et non mon frĂšre
 ». Il n’a pas Ă©tĂ© lui-mĂȘme frĂšre
 il n’a pas Ă©tĂ© au plus profond de lui-mĂȘme. JĂ©sus aussi disait Ă©loigne de moi cette coupe » 
 qui Ă©tait pourtant pour la multitude » 
 Partager la coupe, partager nos droits, nos possibles sera toujours une exigence
 Questions pour approfondir Comment considĂ©rons-nous nos droits ? Puissance ou possibilitĂ© ? Quelles sont les exigences du cĂŽtĂ© du droit qui apparaissent aujourd’hui dans notre sociĂ©tĂ© pour viser le bien commun ? Est-ce qu’elles gĂ©nĂšrent de l’épuisement ou de l’énergie ? Du dĂ©sengagement ou de la foi en la vie ? Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien », p. 114 Comme les invitĂ©s au festin de la parabole Luc 14,15-24 nous sommes conviĂ©s Ă  participer Ă  quelque chose de plus grand que nous – et ce quelque chose » qui est en cours, attend notre implication gĂ©nĂ©reuse pour grandir et se ramifier encore. 2e Axe les rĂ©seaux sociaux » versus l’émancipation de l’individu » Aujourd’hui, on peut s’interroger sur l’utilisation des nouvelles technologies et l’émancipation des individus, l’émancipation de leur humanitĂ©, de leur connaissance, de leur libertĂ© qu’elles sont censĂ©es amĂ©liorer
 La situation Il ne s’agit pas de s’opposer Ă  ces nouvelles technologies. Internet, rĂ©seaux sociaux, intelligence artificielle
 personne ne peut y Ă©chapper ! Ce serait un dĂ©ni de la rĂ©alitĂ©. De plus, heureusement qu’elles sont lĂ  ! Exemples En transmettant rapidement les informations, elles nous aident Ă  lutter contre certaines maladies. Elles nous aident Ă  dĂ©noncer rapidement et efficacement les violations des droits de l’homme Amnesty ou d’autres peuvent se mobiliser en faveur d’un homme menacĂ© ou d’une cause. L’affaire Weinstein et les rĂ©seaux sociaux ont libĂ©rĂ© la parole des femmes sur le harcĂšlement. Ils ont contribuĂ© Ă  favoriser le droit des femmes Ă  ĂȘtre respectĂ©es, Ă  ĂȘtre protĂ©gĂ©es contre les prĂ©dateurs. Ces nouvelles technologies nous aident Ă  organiser une mobilisation pour renverser une dictature elles ont bien servi lors des rĂ©volutions arabes. Et Ă©videmment, au quotidien, elles nous aident Ă  garder le contact avec des personnes Ă©loignĂ©es
 A l’inverse, nous pouvons questionner l’usage de ces nouvelles technologies si efficaces ». Favorisent-elles l’émancipation de l’individu quand on apprend que les analyses marketing nous poussent Ă  ne frĂ©quenter que ceux qui nous ressemblent, que ceux que l’on a envie de rencontrer, ceux qui pensent et vivent comme nous
 Est-ce que Internet n’est pas en train d’associer l’universalitĂ© des liens avec l’indĂ©pendance complĂšte des acteurs ? Est-ce compatible ? Ces nouvelles technologies favorisent-elles l’émancipation de l’individu quand elles nous poussent Ă  consommer, quand elles crĂ©ent en nous de la dĂ©pendance et non de l’autonomie ? Lorsque des grandes firmes contrĂŽlent ces nouvelles technologies et ont le monopole » du marchĂ©, sont-elles encore respectueuses d’une politique de libre !!! » Ă©change ? Lorsque ces grandes firmes nous mettent au cƓur de la sociĂ©tĂ© par leurs rĂ©seaux sociaux, ne sommes-nous pas devenus les play-mobiles, les jouets de leur jeu, autrement dit
 hors-jeu de la sociĂ©tĂ© ? De plus, ces nouvelles technologies ne respectent pas l’environnement. Leur fabrication nĂ©cessite une consommation exponentielle de mĂ©taux prĂ©cieux au prix de la vie d’enfants ou d’adultes exposĂ©s Ă  des substances nocives
 D’ailleurs, 95 % des territoires oĂč se logent ces matĂ©riaux prĂ©cieux sont maintenant dĂ©tenus par la Chine qui n’a pas la mĂȘme notion que nous des droits de l’homme
 Si ces nouvelles technologies nous permettent de communiquer avec ceux qui sont loin, respectent-elles pour autant Ă  la fois les populations lointaines, et les impĂ©ratifs Ă©cologiques ? Nous pouvons aussi parler de la gouvernance par les nombres
 qui soumet les lois Ă  un calcul d’utilitĂ© chiffrĂ© et qui structure dĂ©sormais notre vision du monde dĂ©ficit budgĂ©taire, ratio d’endettement, taux de croissance sont devenus l’horizon privilĂ©giĂ© du politique, fidĂšle au rĂȘve de l’harmonie par le calcul » nous rappelle Alain Supiot, dans La gouvernance par les nombres, Paris, Fayard, 2015. Il n’y aurait plus d’orientations majeures prises par des gouvernements politiques mais simplement des mĂ©canismes d’ajustement en fonction d’indicateurs qui dĂ©terminent par des algorithmes la marche Ă  suivre. voir Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien, p. 8. On ne serait plus dans la dĂ©mocratie mais dans l’algo-cratie, le pouvoir des algorithmes. Deux interrogations
 Interrogation sur la possibilitĂ© dĂ©laborer une pensĂ©e avec ces nouvelles technologies
 est-ce qu’elles nous aident Ă  Ă©laborer une intelligence collective ? Est-ce que les rĂ©seaux sociaux nous aident Ă  penser, ou bien ne sont-ils que le reflet d’une Ă©motion collective ? Avons-nous encore de vĂ©ritables espaces publics, de vĂ©ritables lieux pour penser, dĂ©velopper, argumenter une rĂ©flexion et la rendre ainsi acceptable par tous ? Avons-nous encore des espaces, non pour rĂ©agir immĂ©diatement, mais pour agir en Ă©laborant une pensĂ©e, pour prendre de la distance par rapport aux faits bruts que nous diffusent les mĂ©dias ? Quels sont nos vĂ©ritables espaces de mĂ©diation, d’élaboration, d’élargissement du regard, nĂ©cessaires Ă  tout choix qui se voudrait raisonnable ? Interrogation aussi sur les sommes de donnĂ©es accessibles Ă  tous
 À croire qu’elles nous sont donnĂ©es pour qu’on n’ait plus besoin de choisir. Tout est donnĂ©, tout nous est calculĂ©, tout est dĂ©cidĂ© ! Enfin, nous sommes libĂ©rĂ©s de la lourdeur de dĂ©cider ! Quel bonheur, quel confort ! Plus besoin de dĂ©cider
 Ce progrĂšs de l’accessibilitĂ© des donnĂ©es permet-il l’émancipation de l’homme ? Est-ce que la libertĂ© de devoir toujours tout choisir sa religion, son sexe, ses enfants n’est pas trop lourde Ă  supporter, d’oĂč la mise en place de multiples calculs nous Ă©vitant ainsi de devoir choisir, dĂ©cider
 Avant, nous Ă©tions confrontĂ©s Ă  lautomatisme de la tradition, de la culture. Tout Ă©tait dĂ©cidĂ© Ă  l’avance. Maintenant, avec les nouvelles technologies, on croit avoir dĂ©passĂ© ça
 Mais, en fait, on se laisse guider, souvent inconsciemment, par l’automatisme des nouvelles technologies. Nous sommes passĂ©s de l’automatisme de la tradition Ă  l’automatisme de la technologie. Celle-ci calcule et prend des dĂ©cisions fondĂ©es sur des thĂ©ories mathĂ©matiques de probabilitĂ©, de statistiques appliquĂ©es Ă  la prĂ©voyance sociale pour Ă©valuer les risques
 comme le font les assurances ou les banques
. Tout est calculĂ© pour gagner de l’argent et du temps
 au risque de dĂ©cider de ne rien vivre
 A croire que le quantitatif pourrait un jour remplacer le qualitatif
 A croire que la joie se calcule
 A croire que la tĂąche du dialogue collectif n’apporte aucune joie
 A croire qu’il faut se libĂ©rer de ce qui pourrait faire toute notre humanité  Face Ă  l’injonction ou l’illusion du dĂ©cider tout seul », qui peut conduire Ă  des rĂ©actions violentes, votes extrĂȘmes ou autres, quels sont les espaces de prise de distance et d’élaboration collective pour exercer une libertĂ© de choix qui soit informĂ©e, nourrie, mĂ»rie par l’échange avec d’autres, qui fait prendre du recul et permet d’exercer notre raison ? Écoute de la Parole Actes 2,6 ils Ă©taient tous profondĂ©ment surpris, car chacun d’eux entendait les croyants parler dans sa propre langue. Ils Ă©taient remplis d’étonnement et d’admiration, et disaient ces gens qui parlent, ne sont-ils pas tous galilĂ©ens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entendent parler dans sa langue maternelle ». Peu importe les moyens qu’on utilise
, Luc semble nous inviter Ă  parler une langue maternelle. Avoir une langue maternelle, c’est peut-ĂȘtre avoir une langue de douceur, une langue qui donne naissance, une langue qui pourra faire naĂźtre de l’humanité  Avoir une langue maternelle, c’est peut-ĂȘtre avoir une langue qui tĂątonne, qui frĂŽle et qui va toucher presque » des vĂ©ritĂ©s profondes en l’autre
 sans les saisir, sans les abĂźmer. Avoir une langue maternelle, c’est peut-ĂȘtre avoir une langue qui donne Ă  chacun la possibilitĂ© d’ĂȘtre lĂ , parmi nous. C’est peut-ĂȘtre avoir une langue qui ne prend pas la parole, mais qui fait passer la parole, qui offre la parole. Avoir une langue maternelle, c’est peut-ĂȘtre parler en silence
 un silence qui pourra accueillir toute foi, toute foi en la vie ; 
 c’est peut-ĂȘtre dĂ©poser un silence qui permettra aux personnes de retrouver au fond d’elles-mĂȘmes la Parole qui les a faites
 Questions pour approfondir Avec qui choisissons-nous de nous relier ? Qui nous relie ? Comment sommes-nous reliĂ©s ? Pourquoi nous relier ? Comment faire de la mĂ©diation ? Comment Ă©laborer des choix ensemble ? Qu’est-ce que cette expĂ©rience de mĂ©diation fait naĂźtre en nous et autour de nous ? Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien », p. 76 Si la foi, tout comme la raison, se communique et cherche Ă  se transmettre, elle a besoin de la mĂ©diation du langage, un langage qui se partage et Ă©volue relativement » Ă  ceux Ă  qui l’on s’adresse. » 3e Axe Comment voulez-vous gouverner un pays oĂč il existe plus de 300 sortes de fromages ? » C’est le problĂšme de la dĂ©mocratie !! Tout le monde la rĂ©clame, mais personne ne sait vraiment comment la faire fonctionner
 Comment gouverner 300 sortes de fromages ? Comment associer le chĂšvre chaud comme le corse !
 avec un fromage froid comme le bleu d’Auvergne, avec au milieu de la cancoillotte dĂ©goulinante, Ă  croire qu’elle est multiculturelle ? On ne parlera pas du babybel sans goĂ»t ! La difficultĂ© est de rĂ©intĂ©grer les questions particuliĂšres dans un cadre d’ensemble, de les hiĂ©rarchiser, de les articuler, de dĂ©finir des compromis acceptables entre des exigences contradictoires avec divers modes de dĂ©cisions
 Cela suppose un travail de remontĂ©e remonter Ă  la source de ces questions. L’intĂ©rĂȘt personnel ou l’intĂ©rĂȘt de tous ? L’efficacité  ou la reconnaissance de chacun ? Une rentabilitĂ© sans justice ou une idĂ©ologie sans faisabilitĂ© ? Comment dĂ©cider du collectif Ă  partir de volontĂ©s particuliĂšres ? À l’ñge prĂ©-dĂ©mocratique, il s’agissait de protester depuis la place publique et de laisser les gouvernants trouver les rĂ©ponses au palais
 Aujourd’hui, en dĂ©mocratie, c’est le pouvoir du peuple, on fait peuple quand on est Ă  la fois du cĂŽtĂ© de la protestation, Ă  la fois du cĂŽtĂ© de la dĂ©cision au nom du peuple tout entier. Agir au nom du peuple, c’est agir au nom de tous et de chacun
 Pas seulement de tous, de la majoritĂ©, sinon on dĂ©truit le chacun, certaine minorité  Et pas seulement au nom de chacun, sinon c’est la loi de la jungle. Comment alors gouverner ? Observons
 Premier moyen uniquement par le gouvernement en place, par l’exĂ©cutif
 Or, pour gouverner, il faut le trĂ©pied pouvoir/autoritĂ©/force militaire et Ă©conomique. Hollande avait le pouvoir, mais pas d’autoritĂ©. Le Pape François a de l’autoritĂ© mais pas de force militaire ou Ă©conomique
 DeuxiĂšme moyen pour gouverner
 les experts
 qui ont les donnĂ©es et peuvent tout calculer
 Or, le rĂ©el ne se limite pas aux chiffres. On ne gouverne pas un pays comme une entreprise. Un pays a une culture, une tradition, des mƓurs
 le rĂ©el est plus complexe que des chiffres. Un pays a une histoire, un sens
 or, le sens n’est jamais prĂ©dĂ©terminĂ©, calculable Ă  l’avance. Le sens, l’orientation sont dĂ©cidĂ©s et pas seulement calculĂ©s. La cohĂ©rence logique qui peut se calculer ne peut remplacer la cohĂ©rence narrative qui se veut sensĂ©e. Le sens de tous et de chacun dĂ©passe les calculs. Comme la dignitĂ© de l’homme, elle n’a pas Ă  ĂȘtre justifiĂ©e. L’homme n’est pas un moyen mais une fin en soi. TroisiĂšme moyen par la rue, les syndicats
 Or, la dĂ©mocratie c’est le pouvoir du peuple. Ce n’est ni le pouvoir de la rue, ni le pouvoir de la majoritĂ©. Victor Hugo disait souvent la foule trahit le peuple ». Tocqueville, qui admirait la dĂ©mocratie, le meilleur rĂ©gime, nous avertissait en se mĂ©fiant de la tyrannie de la majoritĂ©. La majoritĂ© ne respecte pas forcĂ©ment les minoritĂ©s. Cependant, et heureusement, la sociĂ©tĂ© a le droit de se faire entendre ! Nous sommes dans un État de droit ! On a la libertĂ© d’expression ! Mais les individus sont tellement isolĂ©s les uns des autres
 comment les entendre ? QuatriĂšme moyen la participation politique locale. Dans des collectifs, des conseils de quartiers, des instances de mĂ©diation, ces lieux de participation prennent de l’ampleur et permettent une Ă©laboration plus collective de rĂ©flexions. Il s’agit d’élaborer un point de vue gĂ©nĂ©ral et non individuel. C’est un niveau intermĂ©diaire entre le gouvernement et chaque individu. La politique ne se joue pas qu’au niveau national. Elle se bĂątit aussi au plus petit niveau, sur des questions qui ne sont pas forcĂ©ment dans le dĂ©bat public. Pourtant ces questions influencent les votes
 Les votes extrĂ©mistes s’arriment Ă  des frustrations d’habitants qui se retrouvent seuls dans une situation difficile ex pannes d’ascenseur, prĂ©sence de jeunes dans les halls perçue comme menaçante, voitures brĂ»lĂ©es
. Le dĂ©calage avec les discours politiques tenus par une catĂ©gorie de population qui n’imagine pas ce qu’ils vivent au quotidien leur fait violence. Mais les modalitĂ©s de cette participation sont difficiles Ă  trouver, pour qu’elle soit rĂ©elle et non alibi ». Par consĂ©quent, on peut s’interroger comment contribuer politiquement Ă  l’élaboration de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ? Faut-il faire pression sur nos Ă©lus ? Faut-il pousser les lĂ©gislateurs Ă  produire des lois finalement inapplicables ? Confier les dĂ©cisions aux experts ? Faire que les citoyens deviennent experts ? Y a-t-il d’autres moyens d’élaborer des lois et faire mĂ»rir les orientations Ă  prendre ? Écoute de la Parole Marc 10, 32-45 Jacques et Jean demandent Ă  JĂ©sus d’occuper des places de pouvoir, l’un Ă  sa droite, l’autre Ă  sa gauche
 il est bien question de pouvoir
 ! Mais alors qu’on imaginerait bien et qu’on aimerait bien peut-ĂȘtre ! que JĂ©sus les remette Ă  leur place, il prend au sĂ©rieux leur demande, sans la disqualifier. Pour JĂ©sus, il n’est jamais question de dĂ©faite quand les choses ne coĂŻncident pas vraiment. JĂ©sus commence par les Ă©couter vraiment. Il n’entend pas seulement leur dĂ©sir de pouvoir. Il entend bien plus
 Il entend ce qu’il y derriĂšre leur cƓur
 il va entendre leur dĂ©sir de proximitĂ©. Il prend au sĂ©rieux leur demande. Et Ă  ce moment-lĂ , le temps s’accomplit, un kairos » s’accomplit. Le temps accompli, c’est un temps oĂč rien est fini, oĂč tout peut commencer, oĂč tout peut recommencer, tout peut ĂȘtre traversĂ©. À partir de cette Ă©coute, JĂ©sus ne va pas leur attribuer une place
 une place Ă  droite ou une place Ă  gauche
 Au contraire, il va les dĂ©placer
 À partir d’une demande qui paraĂźt ĂȘtre du ressort de l’individuel ce que leur reprochent bien les autres disciples !, JĂ©sus va les tirer vers autre chose, vers la coupe pour la multitude. Il les interroge pouvez-vous boire Ă  cette coupe ? Il leur fait confiance oui, vous le pouvez. JĂ©sus croit en eux. Il croit que quelque chose de bon en eux pourra advenir. JĂ©sus a foi en la vie. Il a foi en une Ă©volution, en une crĂ©ation patiente et collective. De mĂȘme pour les dix autres disciples qui se mirent Ă  s’indigner, en sentant cette injustice qui leur est faite. De l’impossible est en eux, de l’impossible les envahit. Quelque chose ne passe pas ! Et pourtant
 JĂ©sus fait une brĂšche dans cette indignation, dans leur impossible. Celui qui veut grandir parmi vous sera votre serviteur ». JĂ©sus fait une brĂšche. JĂ©sus se fait proche de nous pour faire naĂźtre du possible quand les choses nous paraissent impossibles. Questions pour approfondir Quels sont nos lieux de discussion, nos espaces publics pour dialoguer ? Avec qui ? Sont-ils des lieux de confrontation d’intĂ©rĂȘts ? ou des lieux de vĂ©ritĂ©, des moments d’accomplissement, des moments favorables Ă  l’ouverture ? Comment l’Évangile retourne-t-il mon regard ? Comment l’Évangile m’aide-t-il Ă  voir du possible dans ce qui semble impossible, une brĂšche dans ce qui semble dĂ©finitivement fermĂ© ? Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien », p. 93 Ce dĂ©fi requiert d’inventer de nouvelles façons de vivre en commun, susceptibles de dĂ©passer, sans pour autant nier, les diffĂ©rences d’appartenances et de convictions qui caractĂ©risent notre sociĂ©tĂ© plurielle aussi semble-t-il essentiel, pour y parvenir, d’enrayer la spirale d’accĂ©lĂ©ration dans laquelle nous sommes pris, afin de nous dĂ©gager plus d’espace et de temps pour rĂ©flĂ©chir Ă  ce que nous voulons rĂ©ellement faire ensemble, et commencer Ă  le mettre en Ɠuvre » 4e Axe Les pĂ©riphĂ©ries » versus les centres de dĂ©cisions » Nous choisissons ce thĂšme car certains se sentent abandonnĂ©s. Les Ă©lections rĂ©centes au suffrage universel nous l’ont bien montrĂ©. Le FN n’est pas passĂ©. Faut-il pour autant tourner la page ? La difficultĂ© La fracture n’oppose plus la gauche Ă  la droite ou les urbains aux ruraux. La fracture oppose une France d’en haut oĂč tout peut se dĂ©cider
 et une France d’en bas qui n’a pas le choix, qui vit comme elle peut, lĂ  oĂč elle peut. Il y a une France oĂč il est encore possible de choisir son lieu de vie, son emploi, ses loisirs, ses modes d’informations. Et il y a une France d’en bas, contrainte de vivre lĂ  oĂč on lui a enfin attribuĂ© un logement, contrainte d’accepter un travail peu valorisant, loin de chez elle, Ă  des horaires pas faciles pour vivre en famille et oĂč les enfants n’ont Ă©videmment pas le choix de leurs filiĂšres scolaires. Pour les ouvriers, employĂ©s, la mondialisation est bien souvent perçue comme une menace. Pour les cadres, la mondialisation est bien souvent perçue comme une opportunité  Pour certains, la France doit s’ouvrir au monde ! Pour d’autres, elle doit s’en protĂ©ger !!! Que faire quand on voit Ă  la fois des classes dominantes croire Ă  la pertinence du modĂšle Ă©conomique et social mondialisĂ©, mais aussi des classes rester Ă  l’écart de toutes ces zones d’emplois actives, rĂ©pondant au marchĂ© mondial, ayant leur place au sein de la mondialisation ? Que faire quand on voit que la mondialisation fonctionne bien ! Les 2/3 du PIB sont produits dans les grandes villes. Comment ne pas bĂ©nir la mondialisation Ă©conomique et son ouverture aux frontiĂšres ? Les grandes villes se spĂ©cialisent de plus en plus dans les secteurs Ă©conomiques les mieux intĂ©grĂ©s Ă  l’économie mondiale. Elles gagnent alors un contenu dĂ©cisionnel de plus en plus Ă©levĂ©. Cela gĂ©nĂšre le plus souvent l’emploi de personnes trĂšs qualifiĂ©es, mais aussi de nombreux espaces d’inĂ©galitĂ©s. On a beaucoup valorisĂ© l’idĂ©e de crĂ©er sa propre entreprise ou avoir le statut d’auto-entrepreneur
 Souvent, ce sont des personnes au chĂŽmage de longue durĂ©e qui s’y sont rĂ©solues. MaĂźtrisant un savoir-faire, elles doivent aussi assurer la gestion administrative, la prospection commerciale, la relation clientĂšle, sans en avoir l’habitude, ni les compĂ©tences. Elles sont de fait fragilisĂ©es puisqu’on leur demande beaucoup plus qu’aux autres. Mais la rĂ©ussite de quelques-uns, trĂšs mĂ©diatisĂ©e, laisse penser que si on veut, on peut » et accrĂ©dite l’idĂ©e que si les pauvres ne s’en sortent pas, c’est leur responsabilité  De plus, les banlieues ont changĂ© de fonction. Hier dĂ©volus Ă  l’accueil des salariĂ©s et d’ouvriers intĂ©grĂ©s Ă  l’économie locale, ces espaces sont devenus des quartiers de logements sociaux oĂč vivent de nombreuses personnes sans emploi ou en emploi trĂšs fragmentĂ© temps partiel, occasionnel, alĂ©atoire. Certains sont donc devenus de fait » hors sociĂ©tĂ© alors qu’ils font partie de notre sociĂ©tĂ© 
! La question n’est donc pas de savoir si le modĂšle de la centralitĂ©, oĂč tout se dĂ©cide, est pertinent Ă©conomiquement ou non. La question est de savoir si ce modĂšle de la centralitĂ© fait ou non sociĂ©tĂ©. Comment trouver un terrain d’entente entre les catĂ©gories populaires qui supportent le poids du chĂŽmage, la prĂ©caritĂ© sociale, et celles qui au contraire, ont trĂšs bien trouvĂ© leur place dans ce nouveau mode de vie mondialisĂ© ? Est-ce que le rĂŽle de la France d’en haut doit se limiter Ă  redistribuer un minimum de ressources vers des territoires condamnĂ©s, vers les populations inutiles
 Pardon
 vues » comme inutiles ? De mĂȘme sur le plan culturel, l’ouverture Ă  l’autre
 Les couches supĂ©rieures sont celles qui sont les plus ouvertes sur la question de l’immigration. Cela n’est pas surprenant puisque ces catĂ©gories sont celles qui ont les moyens financiers de mettre une frontiĂšre avec l’autre, celles qui peuvent rĂ©aliser des choix rĂ©sidentiels et scolaires qui leur permettent d’échapper au vivre ensemble VĂ©ritablement !!!! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles valorisent l’enrichissement dĂ» Ă  la rencontre de l’autre stages Ă  l’étranger de leurs enfants Ă©tudiants ou vacances dĂ©couvertes passionnantes!. Ces couches supĂ©rieures sont certainement capables de thĂ©oriser la complexitĂ© du rapport Ă  l’autre
Mais la question, quant Ă  l’accueil des rĂ©fugiĂ©s, n’est-elle pas de le vivre ? À l’inverse, les catĂ©gories populaires vivent dĂ©jĂ  depuis longtemps le rapport Ă  l’autre dans le quotidien et sentent trĂšs bien qu’il est ambivalent
 Il peut ĂȘtre fraternel comme il peut ĂȘtre conflictuel
 On peut ĂȘtre raciste le matin et fraternel l’aprĂšs-midi au bistro. Le rapport Ă  l’autre est d’autant plus difficile qu’il apparaĂźt comme une menace Ils vont prendre nos emplois, nos logements
 ». L’arrivĂ©e de l’autre est d’autant plus menaçante quand on se sent en minorité  Alors quand on a les moyens de l’évitement scolaire, rĂ©sidentiel
, peut-on accuser, ceux qui n’ont pas les moyens, de repli, de fermeture ? Dans ce monde de l’hyper-mobilitĂ©, de l’hyper-flexibilitĂ©, qui exige de suivre les emplois oĂč ils se trouvent, comment entendre ceux qui n’ont pas assez d’autres sĂ©curitĂ©s pour quitter maison et environnements sociaux et familiaux stabilisants ? Saurons-nous plutĂŽt traduire tous ces ressentiments et ces cris d’injustice, non pas en idĂ©ologie violente, mais en volontĂ© politique, en demande de justice ? Saurons-nous apprendre Ă  dĂ©cider ensemble avec les talents de tous et de chacun, et comme le dit Etienne Grieu, sans rĂ©duire l’espace du dĂ©bat Ă  ceux qui savent dĂ©fendre leur point de vue » ? Écoute de la Parole Marc 4, 35 JĂ©sus leur dit passons sur l’autre rive » Quittant la foule, ils emmĂšnent JĂ©sus dans la barque oĂč il se trouvait et il y avait d’autres barques avec lui. » JĂ©sus passe sur l’autre rive, il va traverser les tourbillons de vent, apaiser les rĂ©voltes, libĂ©rer ceux qui se sentent prisonniers, rejoindre les lieux oĂč la vie ne semble plus ĂȘtre lĂ . Comme le dit saint Paul, il va aller faire exister ce qui n’existe pas encore ». Peut-ĂȘtre qu’il nous appelle Ă  ĂȘtre proches des bontĂ©s infinies qui semblent malheureusement Ă©teintes. Elles sont souvent Ă©teintes car nous avons les yeux fermĂ©s. Elles ne sont pas Ă©coutĂ©es souvent parce que non calculables
 Partir Ă  l’écoute de ce qui fait l’authenticitĂ© des gens c’est aller Ă  la rencontre de l’autre, c’est partager ce que chacun, l’un et l’autre, vit, sait, et espĂšre. Certes, partir c’est se livrer Ă  l’inconnu, Ă  l’imprĂ©vu
 mais surtout Ă  l’infinitĂ© des possibles. Passer sur l’autre rive, s’ouvrir Ă  l’autre, c’est se laisser bousculer par toute l’étrangetĂ© de l’autre, celle qu’on n’a pas choisie, celle dont on n’a pas du tout envie. L’ouverture Ă  l’autre n’est jamais une donnĂ©e spontanĂ©e, naturelle, comme dĂ©sirer une place au soleil. L’ouverture Ă  autrui ne relĂšve pas de l’élĂ©mentaire, mais de l’humanitĂ©, d’une humanitĂ© encore et toujours Ă  crĂ©er, si nous la voulons
 comme notre PĂšre. Passer sur l’autre rive, c’est aussi un appel Ă  faire alliance. L’alliance dans la bible est un principe de vie. C’est la non possibilitĂ© d’indiffĂ©rence » 
 on ne peut pas ĂȘtre chrĂ©tien par politesse. Cette alliance, cette non possibilitĂ© d’indiffĂ©rence » est principe de vie, principe d’humanitĂ©. Car l’humanitĂ© ne se trouve ni chez l’un, ni chez l’autre, mais bien entre » les uns et les autres. L’humanitĂ© n’appartient Ă  personne. Elle n’est pas l’ un », mais le commun », l’ un Ă  plusieurs ». Questions pour approfondir PĂ©riphĂ©rie, centralitĂ© comment nous situons-nous ? Comment sommes-nous pris dans ce mouvement ? Percevons-nous la clameur des gens Ă  la pĂ©riphĂ©rie ? Que nous rĂ©vĂšle-t-elle de leur authenticitĂ© et de notre commune humanitĂ© ? À son Ă©coute, y trouvons-nous un appel Ă  faire peuple » de maniĂšre innovante ? Un extrait de Grieu, Projet, fĂ©vrier 2015 Redonner leur place aux oubliĂ©s, l’expĂ©rience de Diaconia Au total, ce souci prioritaire des membres oubliĂ©s redonne vigueur au jeu dĂ©mocratique. Il le rouvre contre la tentation – constante – de rĂ©duire l’espace du dĂ©bat Ă  ceux qui savent dĂ©fendre leur point de vue. Il le conforte, parce que celui-ci ne peut que gagner Ă  voir davantage d’acteurs entrer dans le jeu. » Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien », p. 103 le scandale du Dieu crucifiĂ© continue d’avoir lieu dans l’indiffĂ©rence quasi gĂ©nĂ©rale que suscitent la clameur des plus pauvres et celle de ces ĂȘtres vivants qui atteignent chaque jour silencieusement les rives de l’extinction. »
luttentcontre les injustices. ‱ Ensuite, sur base de ce que tu as appris, rĂ©flĂ©chis Ă  ce que tu pourrais faire pour pratiquer cette justice (dans ta famille, Ă  l'Ă©cole, en faisant des projets,.). Explique en quoi ces actions seraient justes. Personnes ou associations luttant contre l'injustice Injustice(s) combattue(s)
Comment rĂ©agir face Ă  l’injustice ? Psaumes 371 David. Ne t’irrite pas contre les mĂ©chants, n’envie pas ceux qui font le mal, 2 car ils sont fauchĂ©s aussi vite que l’herbe, et ils se flĂ©trissent comme le gazon vert. 3 Confie-toi en l’Eternel et fais le bien, aie le pays pour demeure, et que la fidĂ©litĂ© soit ta nourriture! 4 Fais [
] Lire la suite Comment rĂ©agir face Ă  l’injustice ? Qui m’a Ă©tabli pour ĂȘtre votre juge ou pour faire vos partages? On ne doit pas s’attendre que cela fasse partie du mandat de JĂ©sus de rĂ©parer toutes les injustices sur la terre. On risque d’ĂȘtre bien déçu. JĂ©sus est bien clair lĂ -dessus, ça ne fait pas son mandat. Luc 1213 Du milieu de la foule, quelqu’un dit Ă  JĂ©sus MaĂźtre, dis Ă  mon frĂšre de partager [
] Lire la suite Qui m’a Ă©tabli pour ĂȘtre votre juge ou pour faire vos partages?

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Voici Comment Faire Face au MĂ©pris des Gens avec Calme et Adopter la bonne aptitude contre les provocations ? La sagesse venue d’extrĂȘme orient nous rappelle les attitudes justes pour faire parfois face aux mĂ©pris de gens » Parfois, nous sommes confrontĂ©s Ă  la mĂ©disance, le mĂ©pris de certaine personnes. Toute la difficultĂ© est d’apprendre Ă  gĂ©rer ces situations qui peuvent ĂȘtre douloureusement vĂ©cues. La voie des arts martiaux est aussi une porte » ouverte vers une meilleure adaptation des principes pour apprendre Ă  gĂ©rer » les conflits dans la vie. Ces disciplines sont aussi des voies Do en Japonais de dĂ©veloppement personnel qu’il est intĂ©ressant d’étudier. Des histoires d’enseignement de la maĂźtrise de soi, des attitudes mentales Ă  acquĂ©rir, nous ouvrent » des champs de perspectives pour mieux traverser les situations conflictuelles de notre vie contemporaine. Lisez cette histoire qui rĂ©vĂšle comment faire face au mĂ©pris de certains individus PrĂšs de Tokyo vivait un grand samouraĂŻ, dĂ©jĂ  ĂągĂ©, qui se consacrait dĂ©sormais Ă  enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes.. MalgrĂ© son Ăąge, on murmurait qu’il Ă©tait encore capable d’affronter n’importe quel adversaire. Un jour arriva un guerrier rĂ©putĂ© pour son manque total de scrupules. Il Ă©tait cĂ©lĂšbre pour sa technique de provocation Il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement. DouĂ© d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapiditĂ© de l’éclair. Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la rĂ©putation du samouraĂŻ, il Ă©tait venu pour le vaincre et accroĂźtre sa gloire. Tous les Ă©tudiants Ă©taient opposĂ©s Ă  cette idĂ©e, mais le vieux MaĂźtre accepta le dĂ©fi. Il se rĂ©unirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença Ă  insulter le vieux MaĂźtre ». Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues – y compris Ă  ses ancĂȘtres. Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. À la tombĂ©e de la nuit, se sentant Ă©puisĂ© et humiliĂ©, l’impĂ©tueux guerrier se retira. DĂ©pitĂ©s d’avoir vu le MaĂźtre accepter autant d’insultes et de provocations, les Ă©lĂšves questionnĂšrent le MaĂźtre – Comment avez-vous pu supporter une telle indignitĂ© et faire face au mĂ©pris de cet individu abjecte ? » – Pourquoi ne vous ĂȘtes-vous pas servi de votre sabre, mĂȘme sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lĂąchetĂ© devant nous tous ? » – Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, Ă  qui appartient le cadeau ? Demanda le samouraĂŻ. » => A celui qui a essayĂ© de le donner », rĂ©pondit un des disciples. => Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes », dit le MaĂźtre. => Lorsqu’elles ne sont pas acceptĂ©es, elles appartiennent toujours Ă  celui qui les porte dans son cƓur. » Avis Didier PĂ©nissard Coach Quand on vous injurie, on vous agresse verbalement, on vous mĂ©prise, la meilleure arme est d’ignorer comme si vous n’entendez rien, ne voyez rien de son auteur. Celui qui vous injurie ou essaie de vous dĂ©stabiliser par son mĂ©pris espĂšre » une rĂ©action de votre part. Comprenez que s’il obtient de votre part un fort mĂ©contentement visible, alors il a gagnĂ© la partie. En revanche, si vous faites mine de n’ĂȘtre en aucune maniĂšre dĂ©stabilisĂ© par son comportement mĂ©prisant Ă  votre Ă©gare, vous lui enlever son principal support. Il perd son point d’appui qui lui est indispensable pour poursuivre son oeuvre. Il sera ainsi dĂ©stabilisĂ© et recevra comme un boomerang » ses paroles en plein figure. La rĂšgle du vieux maĂźtre » est d’une grande sagesse et d’une efficacitĂ© lĂ©gendaire. Il n’y a pas que le mĂ©pris, mais la provocation est aussi une attitude Ă  gĂ©rer. Voici quelques conseils de Didier PĂ©nissard Nous sommes tous un jour au l’autre confrontĂ© Ă  une situation d’un individu qui cherche Ă  vous provoquer. Alors comment y faire face ? 1. La provocation est une dĂ©marche qui cherche de la part de son auteur une rĂ©ponse ». Il attend que vous rĂ©agissiez Ă  sa provocation. S’il obtient votre rĂ©action, il a gagnĂ© et vous avez perdu. 2. Deux cas de figures se prĂ©sentent Ă  vous dans ce cas A ] vous rĂ©pondez. Mais vous entrez alors dans le jeu du provocateur. Ce qui signifie que vous avez Ă©tĂ© manipulĂ© par son auteur. Donc, vous ĂȘtes sous sa coupe en faisant ce qu’il attend de vous. B ] Vous ne rĂ©agissez absolument pas ! Ce qui signifie que votre attitude fait plonger dans un puits sans fond son intention de vous provoquer. En clair, vous ne tombez pas dans son piĂšge. La seconde option B est donc la bonne. Pour y parvenir, vous devez apprendre chaque jour Ă  rester IMPASSIBLE, calme et invisible de vos intentions, imperturbable de votre attitude. Sachez que toute provocation perd sa force face Ă  l’impassibilitĂ© d’un individu qui fait face. DĂ©veloppez cette aptitude de l’impassibilitĂ© dans les situations qui peuvent vous faire perdre votre sang-froid ou vos nerfs. Bref apprenez les techniques de la maĂźtrise de soi et du calme puissance. Didier Penissard coach est un expert reconnu en productivitĂ© et en time management Didier PĂ©nissard Auteur du Best Seller Comment GĂ©rer les Personnes Difficiles et vous Faire Respecter ? » Le point secondaire et tout aussi important quand il s’agit de faire face au mĂ©pris des gens consiste Ă  garder son calme en face de ces individus. Plus vous vous Ă©nervĂ©s et plus vous leur donnez matiĂšre Ă  poursuivre leur dĂ©marche toxique. Plus vous restez maĂźtreesse de vous-mĂȘme, et plus ils se sentent fragilisĂ©s. Apprenez donc Ă  ne pas montrer que vous vous sentez affectĂ© par ses attaques mĂ©prisantes. Au contraire et cela s’apprend progressivement, cherchez Ă  vous montrer imperturbable, sereine. N’oubliez pas cet adage du MaĂźtre Yoritomo, un samouraĂŻ qui disait La colĂšre est une force, le calme est une force supĂ©rieure ». c Didier PĂ©nissard Coach Programme en 12 Leçons pour AcquĂ©rir le calme Puissance » >>> Faites-vous INITIER par un vĂ©ritable MaĂźtre du Calme et de la ma^trise de vous-mĂȘme Cliquez ici . Comment Faire face et gĂ©rer les personnes toxiques => ICI . Plan du site Page d’accueil Boutique du club C’est ICI et Gratuit !

LaNouvelle Bible CommentĂ©e a vocation Ă  fournir au public francophone un outil fiable et solide pour approfondir les Écritures sous la forme d’une Bible annotĂ©e. S’il est un livre qui mĂ©rite d’ĂȘtre compris et vĂ©cu, c’est bien le Livre des livres : la Bible. Livre d’amos Le prophĂšte Amos dĂ©nonce un monde qui se caractĂ©rise par l’inĂ©galitĂ©, l’oppression, la violence, l

Il existe diverses raisons au refus d’une demande de promotion d’un employĂ©, en voici quelques-unes. 1. La gestion du temps Un employĂ© qui s’accorde du temps et qui est toujours en retard au travail ne pourra pas obtenir une promotion. Il ne sait pas gĂ©rer son temps. Une personne qui veut vraiment avoir une promotion doit travailler au moins pendant les heures de travail recommandĂ©es. Un employĂ© qui travaille dur, mais qui ne sait pas gĂ©rer son temps ne sera jamais nommĂ© Ă  un poste supĂ©rieur. 2. Les compĂ©tences Un employĂ© ayant une compĂ©tence et une habilitĂ© moyen n’aura jamais une promotion. Un poste supĂ©rieur requiert plus de responsabilitĂ©s. Ainsi, un salariĂ© qui n’arrive mĂȘme pas Ă  comprendre les exigences de son poste actuel n’atteindra jamais ses objectifs. En somme, avoir une meilleure compĂ©tence et une capacitĂ© managĂ©riale est essentiel si on souhaite avoir une promotion. 3. La performance Un salariĂ© ayant une faible performance ne pourra jamais ĂȘtre promu Ă  un poste supĂ©rieur. Pour avoir une promotion, il faut travailler trĂšs dur tout en assumant ses responsabilitĂ©s et ses devoirs. Si un employĂ© ne parvient pas Ă  atteindre les objectifs qualitĂ© et quantitĂ©s fixĂ©s dans son travail, il perd sa chance d’ĂȘtre nominĂ© Ă  un poste supĂ©rieur et d’avoir une revalorisation salariale. 4. L’attitude L’insouciance au travail constitue Ă©galement une raison du refus d’une demande de promotion. Adopter une bonne attitude montre que l’on porte de l’attention Ă  son travail. Cela peut augmenter la chance d’une personne d’ĂȘtre promue Ă  un poste supĂ©rieur. 5. Le comportement Le comportement au travail compte beaucoup si on veut avoir une promotion. Un employĂ© ayant un mauvais comportement vis-Ă -vis de ses collĂšgues de travail ne sera jamais nominĂ© Ă  un poste supĂ©rieur, il n’aura mĂȘme pas la chance de pouvoir en faire une demande. 6. La communication Une personne qui travaille jour et nuit sans relĂąche, et qui consacre sa vie Ă  son travail mĂ©riterait d’obtenir une promotion. NĂ©anmoins, si cet employĂ© chevronnĂ© nĂ©glige la communication avec son employeur ou son supĂ©rieur, sa demande de promotion pourrait ĂȘtre refusĂ©e. 7. Il n’y a pas de miracle pour le succĂšs Un employĂ© qui nĂ©glige son travail peut voir sa demande de promotion refusĂ©e. Cette personne pense qu’elle a besoin d’une bonne motivation pour atteindre les objectifs fixĂ©s. Ainsi, certains employĂ©s font leurs possibles pour motiver leurs salariĂ©s. Toutefois, pour des raisons inconnues, il y a toujours des employĂ©s qui ne se donnent pas encore Ă  100 % dans leur travail. 8. L’engagement Il est Ă©vident que si un salariĂ© ne s’investit pas pleinement dans son travail, il ne peut pas s’attendre Ă  des rĂ©sultats positifs. Si une personne est prĂȘte Ă  travailler dur pour obtenir une promotion, eh bien, le rĂ©sultat d’un tel effort sera la nomination Ă  un poste supĂ©rieur. 9. Un mauvais joueur d’équipe Le travail d’équipe est important dans une sociĂ©tĂ©. Toutefois, dans une telle circonstance, il y a parfois une personne qui n’est pas d’accord avec la dĂ©cision que son Ă©quipe a prise. Par consĂ©quent, ce genre de mĂ©sentente peut conduire la sociĂ©tĂ© Ă  la perte. La principale chose qu’on doit retenir lorsqu’on fait un travail d’équipe c’est qu’il faut penser ensemble pour le bien du groupe et on doit apprendre Ă  calmer ses Ă©gos. Pour terminer, si une personne n’a pas eu de chance d’obtenir une promotion, cela ne signifie pas qu’elle ne l’aura plus dans le futur. Un jour viendra oĂč elle sera promue Ă  un poste supĂ©rieur. Toutefois, un employĂ© qui s’attend Ă  ce genre de rĂ©compense doit donner le meilleur de lui-mĂȘme dans son travail. Par ailleurs, au lieu d’ĂȘtre nĂ©gatif et de vous comporter de façon irrespectueuse vis-Ă -vis de la personne qui a refusĂ© votre demande de promotion, vous devez rester calme et mener la situation Ă  votre avantage. Si vous adoptez un mauvais comportement, car on a rejetĂ© votre promotion, vous allez dĂ©finitivement perdre votre chance d’ĂȘtre promu dans le futur et vous risquerez mĂȘme d’ĂȘtre renvoyĂ©.
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ConsidĂ©rĂ© comme une urgence, le syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« demande une prise en charge rapide. L’asthme est une maladie qui cause des troubles respiratoires mais actuellement c’est l’épidĂ©mie de coronavirus qui fait grimper le nombre de patients concernĂ©s et les formes et symptĂŽmes de la dĂ©tresse respiratoireLe syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ«, aussi nommĂ© SDRA, est une forme sĂ©vĂšre d’insuffisance respiratoire. Les principaux symptĂŽmes, chez l’adulte et chez l’enfant, sont DifficultĂ© Ă  respirer dyspnĂ©e ;Respiration flottante ;Crainte, angoisse ou panique ; syndrome nĂ©cessite une prise en charge thĂ©rapeutique immĂ©diate, pour Ă©viter le dĂ©cĂšs. L’état de santĂ© initial du malade influe beaucoup sur le pronostic du syndrome de dĂ©tresse respiratoire. Cependant, pour la plupart des patients, il peut amener des sĂ©quelles Ă  long de la dĂ©tresse respiratoireCette rĂ©action inflammatoire possĂšde diffĂ©rentes causes Les plus frĂ©quentes sont la pneumonie, inhalation de liquide gastrique ;Les moins frĂ©quentes sont l’inhalation de gaz toxique ou de fumĂ©es d’incendie, une contusion pulmonaire, la noyade, une embolie graisseuse, une pancrĂ©atite, la transfusions de sang les autres facteurs connus dans la dĂ©tresse respiratoire, il y a l’alcoolisme, le tabagisme, ou encore les pathologies pulmonaires chroniques, l’acidose et les prĂ©dispositions l’indique le CollĂšge des enseignants de mĂ©decine intensive en rĂ©animation, le syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« est l'expression d'une agression de la membrane alvĂ©olo-capillaire qui peut ĂȘtre directe 
 ou indirecte ».DifficultĂ© Ă  respirer et coronavirusSouvent asymptomatiques, les personnes portant le Covid-19 ne prĂ©sentent pas systĂ©matiquement de symptĂŽmes. Cependant, une forte fiĂšvre et une toux persistante peuvent apparaitre dans ce cas contactez votre mĂ©decin traitant, restez confinĂ© chez vous, pendant au minimum 15 jours et Ă©vitez tous les contacts avec les personnes partageant votre revanche, si vos symptĂŽmes s’apparentent Ă  une grippe sĂ©vĂšre, que vous vous sentez fatiguĂ© et ressentez un besoin d’oxygĂšne contactez le Samu au 15. Les formes sĂ©vĂšres du coronavirus Covid-19 reprĂ©sentent 5 Ă  10% des cas. Les populations les plus Ă  risques face au Covid-19 sont les personnes ĂągĂ©es et les patients immunodĂ©primĂ©s. Les jeunes personnes en bonne santĂ© peuvent aussi ĂȘtre concernĂ©es. Notons que les personnes asthmatiques reprĂ©sentent seulement 2% des cas dans les formes sĂ©vĂšres du coronavirus lorsque leur traitement de fond est bien suivi. Enfin, le diabĂšte, l’hypertension et le tabagisme pourraient ĂȘtre des facteurs aggravant du de la dĂ©tresse respiratoireLorsque vous ĂȘtes face Ă  une personne prĂ©sentant des symptĂŽmes d’une dĂ©tresse respiratoire - Installez la victime confortablement position semi-assise et desserrez ses vĂȘtements ; - Conseillez-lui de se pencher lĂ©gĂšrement vers l'avant, cela l'aidera Ă  mieux respirer ; - Demandez Ă  la victime si elle a des mĂ©dicaments et aidez-la Ă  les prendre ; - Si la crise d'asthme s'amplifie et ne cesse pas, appelez les secours pourront alors rĂ©aliser une oxygĂ©nation en rĂ©animation grĂące Ă  une ventilation un autre symptĂŽmeL'hyperventilation est un Ă©tat de dĂ©tresse respiratoire qui diminue le niveau de dioxyde de carbone dans le et symptĂŽmes - Respiration rapide et sensation de suffocation ; - Panique ou confusion ; - Étourdissement, faiblesse et nausĂ©es ; - Engourdissement des mains, des pieds et autour de la bouche ; - Perte de - RĂ©confortez la victime et gardez votre calme ; - Conseillez-lui de respirer en contractant ses lĂšvres et de prendre des respirations de plus en plus lentes et profondes ; - Si la crise ne s'arrĂȘte pas, appelez les article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi
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