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Iltravaille avec de nombreux rĂ©alisateurs talentueux et atypiques, tels que Tim Burton (Edward aux mains d'argent en 1991, Ed Wood en 1994, Sleepy Hollow en 1999 et Charlie et la chocolaterie en 2005), Jim Jarmusch (Dead Man, 1995) ou encore Emir Kusturica (Arizona Dream, 1992). Il passe Ă la rĂ©alisation en 1997 avec The Brave, qui ne remporte pasSleepy Hollow est un conte noir et sanglant, librement inspirĂ© de la nouvelle de lâĂ©crivain amĂ©ricain Washington Irving sortie en 1820 et intitulĂ©e The Legend of Sleepy Hollow. Synopsis En 1799, dans une bourgade de La Nouvelle-Angleterre, plusieurs cadavres sont successivement retrouvĂ©s dĂ©capitĂ©s. Les tĂȘtes ont disparu. TerrifiĂ©s, les habitants sont persuadĂ©s que ces meurtres sont commis par un Ă©trange et furieux cavalier, dont la rumeur prĂ©tend quâil est lui-mĂȘme sans tĂȘte. Les autoritĂ©s new-yorkaises envoient alors leur plus fin limier pour Ă©claircir ce mystĂšre. Ichabod Crane Johnny Depp ne croit ni aux lĂ©gendes, ni aux vengeances post-mortem. Mais, Ă peine arrivĂ©, il succombe au charme Ă©trange et vĂ©nĂ©neux de la belle Katrina Van Tassel Christina Ricci. Gros succĂšs commercial auprĂšs des spectateurs, le film obtiendra de multiples rĂ©compenses pour ses effets spĂ©ciaux particuliĂšrement rĂ©ussis et sa direction artistique. Pour Burton, câest la suite dâune carriĂšre fructueuse et lâoccasion de mettre en scĂšne un univers horrifique qui perçait ponctuellement dans ses prĂ©cĂ©dentes Ćuvres aprĂšs la comĂ©die fantastique Mars Attack!, Burton se lance enfin dans une intrigue sombre et sanglante, prĂ©lude Ă lâorgie cannibale de Sweeney Todd. Un univers visuel unique Sleepy Hollow est structurĂ© sur une opposition initiale entre croyance et rationalitĂ© Ichabod Crane, jeune dĂ©tective promoteur des nouvelles techniques de criminologie Ă la toute fin du 18e siĂšcle, se bat contre lâobscurantisme et la barbarie archaĂŻques du systĂšme judiciaire de lâĂ©poque. EnvoyĂ© dans la petite bourgade de Sleepy Hollow par lâeffrayant bourgmestre de New York Christopher Lee, Ichabod va ĂȘtre confrontĂ© Ă des phĂ©nomĂšnes surnaturels quâil tentera par tous les moyens de justifier par des techniques scientifiques farfelues, non sans raison si le cavalier sans tĂȘte est bel et bien une crĂ©ature magique, les meurtres suivent un dessein vĂ©nal qui ne peut ĂȘtre que dâorigine humaine. Afin de mettre en scĂšne cet affrontement du bien et du mal, de la raison et de la magie, Burton sâest entourĂ© dâEmmanuel Lubezki, directeur de la photographie sur Great Expectations 1998 dâAlfunso Cuaron lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente, aujourdâhui oscarisĂ© pour son travail sur Gravity et Birdman. AprĂšs avoir abandonnĂ© lâidĂ©e dâun film en noir et blanc, Burton et Lubezki dĂ©cident dâopter pour une image quasiment monochrome, qui vient renforcer lâambiance surnaturelle anxiogĂšne de ce conte horrifique, utilisant Ă©galement des procĂ©dĂ©s visuels traditionnels pour souligner lâantagonisme des personnages dont la blancheur morbide contraste violemment avec un environnement obscur. Un rĂŽle en or pour Johnny Depp En 1999, Johnny Depp est depuis longtemps devenu lâacteur fĂ©tiche du rĂ©alisateur, endossant des rĂŽles de hĂ©ros fragiles et touchants. Dans Edward aux mains dâargent dĂ©jĂ 1990, premiĂšre collaboration entre les deux artistes, on pouvait admirer les grands yeux innocents et la dĂ©marche mal assurĂ©e de la crĂ©ature aux mains-ciseaux, invention inachevĂ©e dâun Docteur Frankenstein des temps modernes. AprĂšs Ed Wood, oĂč Depp devient le vĂ©ritable alter-ego fictionnel de Burton, câest en dĂ©tective chevronnĂ© et sensible que lâon retrouve lâacteur. Alors que Paramount avait demandĂ© Ă Burton de considĂ©rer dâautres acteurs, au premier rang desquels Brad Pitt, Liam Neeson ou encore lâexcellent Daniel Day-Lewis, le rĂ©alisateur est restĂ©, heureusement, sur son choix initial. Johnny Depp fait lĂ encore un sans faute et signe une interprĂ©tation trĂšs juste de ce personnage torturĂ© et touchant. Voir aussi Sleepy Hollow est donc le premier vrai film dâhorreur dâun Tim Burton qui a longtemps flirtĂ© avec le genre. Le rĂ©alisateur ne cache dâailleurs pas ses rĂ©fĂ©rences, Ă Frankenstein surtout, lors dâune scĂšne finale dans un moulin qui fait furieusement penser Ă celle du film de 1931. DistribuĂ© par les studios Paramount et produit par Francis Ford Coppola, Sleepy Hollow devait ĂȘtre un succĂšs et le sera avec plus de 100 millions de dollars de recettes rien quâaux USA. Sleepy Hollow-Bande-annonce Sleepy Hollow, La lĂ©gende du Cavalier Sans TĂȘte Fiche technique Titre original Sleepy Hollow AnnĂ©e 1999 DurĂ©e 105 minutes Genre Fantastique, Ă©pouvante-horreur, thriller RĂ©alisation Tim Burton Casting Johnny Depp, Christina Ricci, Miranda Richardson, Michael Gambon, Christopher Walken, Ray Park, Christopher Lee ScĂ©nario Kevin Yagher, Tom Stoppard et Andrew Kevin Walker, basĂ© sur la nouvelle de Washington Irving Musique Danny Elfman SociĂ©tĂ© de production et de distribution Paramount Pictures USA, PathĂ© Distribution France Directeur de la photographie Emmanuel Lubezki
SleepyHollow - La lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte (Sleepy Hollow) est un film rĂ©alisĂ© par Tim Burton sorti en 1999. Il s'agit d'une adaptation cinĂ©matographique de la nouvelle La LĂ©gende de Sleepy Hollow de Washington Irving. Search. Library. Log in. Sign up. Watch fullscreen . 14 years ago. Sleepy Hollow; making of part 2. Fuzz59. Follow. 14 years ago. La
CinĂ©ma par Service CinĂ©ma PubliĂ© le 3 dĂ©cembre 2017 Ă 17h24 Mis Ă jour le 3 dĂ©cembre 2017 Ă 17h24 Ajouter Partager Partager Envoyer Envoyer COPIER CopiĂ© Plus Ce dimanche 3 dĂ©cembre Ă 20h55, Arte diffuse Sleepy Hollow, le conte gothique culte rĂ©alisĂ© par Tim Burton en 1999 et sorti en 2000. Câest lâoccasion de revoir ce classique, adaptĂ© du conte fondateur de lâimaginaire amĂ©ricain, La LĂ©gende de Sleepy Hollow. On y retrouve Johnny Depp dans le rĂŽle du policier qui traque le dĂ©mon sans tĂȘte et sans scrupule qui sĂšme la mort en Nouvelle-Angleterre. Ă lire aussi Service CinĂ©ma CinĂ©ma âUn Ă©tĂ© comme çaâ, âSundownâ, âMi Iubita mon amourâ les films de la semaine Les plus lus Actu 1. Câest quoi, le âquiet quittingâ ? AbonnĂ© SĂ©ries 2. Paloma âĂa me plaĂźt de me dire que si je suis connu, je ne le suis pas en tant que figure masculine toxiqueâ AbonnĂ© Livres 3. Virginie Despentes nous dĂ©voile ses titres du moment SĂ©ries 4. âHouse of the Dragonâ mieux comprendre lâarbre gĂ©nĂ©alogique de la famille Targaryen AbonnĂ© Livres 5. La RentrĂ©e littĂ©raire, câest parti ! Au rayon frais CinĂ©ma [Trailer] Les frĂšres Dardenne reviennent avec âTori et Lokitaâ Les frĂšres Dardenne Luc et Jean-Pierre Dardenne Tori et Lokita A lire sur Musique Clara Luciani reverse les bĂ©nĂ©fices de âCĆurâ Ă la Maison des Femmes de Marseille Clara Luciani A lire sur CinĂ©ma Tarantino qualifie Truffaut âdâamateur trĂšs passionnĂ©, mais empotĂ©â Once Upon a Time ⊠in Hollywood Tarantino Truffaut A lire sur Actu Marc Rebillet insulte Macron pendant son concert au Touquet les organisateurs lui demandent de rembourser son cachet Marc Rebillet A lire sur Livres AbonnĂ© Câest quoi, une Ă©criture rĂ©ac ? Essai Michel Houellebecq A lire sur Musique LCD Soundsystem va signer son premier titre en cinq ans pour la bande originale dâun film LCD Soundsystem A lire sur Recevoir lâagenda de la semaine. Dernier numĂ©ro Ă lire aussi
Celafait dĂ©jĂ 23 ans que Sleepy Hollow: La LĂ©gende du cavalier sans tĂȘte, rĂ©alisĂ© par Tim Burton, est sorti au cinĂ©ma. En 1999, ce film fantastique adaptĂ© dâune nouvelle de Washington Irving Ă©tait interdit aux moins de 12 ans en salles et en a fait cauchemarder plus dâun.
0 Ă 20 sur 20 PubliĂ© le 4 mars 2010 081218 Je pense que ça explique aussi pourquoi je ne vais plus les voir. greuh Je ne vais pas cliquer sur ton lien suis au boulot... mais je commence Ă de moins en moins apprĂ©cier Helena Bonham Carter, qui joue toujours le mĂȘme genre de rĂŽle. Il aime faire jouer sa femme, mais Ă la longue, ça se voit trop. greuhPubliĂ© le 4 mars 2010 141037 lABCdaire ditJe ne vais pas cliquer sur ton lien suis au boulot... mais je commence Ă de moins en moins apprĂ©cier Helena Bonham Carter, qui joue toujours le mĂȘme genre de rĂŽle. Il aime faire jouer sa femme, mais Ă la longue, ça se voit trop. HBC fait toujours la mĂȘme chose, Jhonny Depp aussi, Tim Burton aussi, Elfman aussi, les maquilleurs, les dĂ©corateurs et les costumiers aussi... En fait, lequel des films de ce mec n'Ă©tait pas Ă l'identique de Jhonny Silverhand ? greuh DncanPubliĂ© le 4 mars 2010 144248 greuh ditEn fait, lequel des films de ce mec n'Ă©tait pas Ă l'identique de Jhonny Silverhand ? La planĂšte des singes DeckardPubliĂ© le 4 mars 2010 144702 lien pour mobiles cliquez lĂ Nous attendons nous avec impatience la possibilitĂ© d'aller voir Alice... Tous les films que j'ai vu de lui m'ont plu 1988 Beetlejuice j'Ă©tais jeune 1989 Batman 1990 Edward aux mains d'argent un peu moins 1992 Batman, le dĂ©fi Batman Returns 1996 Mars Attacks! 1999 Sleepy Hollow un peu moins 2001 La PlanĂšte des singes L'histoire y est pour beaucoup 2005 Charlie et la chocolaterie Charlie and the Chocolate Factory 2005 Les Noces funĂšbres Corpse Bride corĂ©alisateur avec Mike Johnson J'aimerai bien voir Big Fish 2003 un jour peut ĂȘtre?? Je trouve une saveur commune Ă ses films, Ă©videmment. Il nous propose ses variations sur une mĂȘme couleur, on retrouve des artistes dans tous les arts qui font cela, Ă diffĂ©rentes Ă©poques. il manque quand mĂȘme l'Ă©trange noĂ«l de mister jack qui fait que du coup les noces funĂšbres c'est moins bien. DYcePubliĂ© le 5 mars 2010 070058 Il n'a pas rĂ©alisĂ© l'Etrange Noel de Mr Jack, juste Ă©crit le scenar !! greuhPubliĂ© le 5 mars 2010 084512 Dyce ditIl n'a pas rĂ©alisĂ© l'Etrange Noel de Mr Jack, juste Ă©crit le scenar !! Il a pas Ă©crit le scĂ©nar, il a juste Ă©crit un synopsis et conçu le premier jet des personnages "based on a story and characters by". Et sinon, il est l'un des producteurs mais pas le seul. Le _rĂ©alisateur_ de Jack, Henry Selick, a aussi fait le rĂ©cent Coraline. Tim Burton est Ă Selick ce que Elvis fut Ă Carl Perkins. greuh, don't thread on his blue suede shoes. vikingPubliĂ© le 5 mars 2010 085425 J'ai beau trouver la video bien drĂŽle, je marche Ă chaque fois dans les films de Burton. A part peut-ĂȘtre Sleepy Hollow. Et sinon, je te conseille Big Fish qui n'a finalement pas grand chose Ă voir avec johnny Silverhand. Et qui n'est pas un chef d'oeuvre. Mais qui est bien plaisant. Et pi y'a pas johnny depp. DncanPubliĂ© le 5 mars 2010 110516 tehemPubliĂ© le 5 mars 2010 122144 Dyce ditIl n'a pas rĂ©alisĂ© l'Etrange Noel de Mr Jack, juste Ă©crit le scenar !!greuh ditIl a pas Ă©crit le scĂ©nar, il a juste Ă©crit un synopsis et conçu le premier jet des personnages "based on a story and characters by". Et sinon, il est l'un des producteurs mais pas le seul. Burton n'a pas rĂ©alisĂ© Etrange Noel de Mr Jack mais - il a Ă©crit le poĂšme initial et le synopsis - il est crĂ©ditĂ© en deuxiĂšme position pour le scĂ©nario - il y est producteur exĂ©cutif - il y est directeur artistique - il a Ă©crit les paroles des chansons avec Danny Elfman Sans compter que les thĂ©matiques et les rĂ©fĂ©rences de ce film sont rĂ©currentes dans les films de burton... Je pense qu'on peut dire que Burton Ă proprement diriger Selick sur ce coup et qu'il s'agit bien de SON film dar darPubliĂ© le 5 mars 2010 124635 ed wood et big fish sont pour moi ses 2 meilleurs films. Et je ne trouve pas qu'elfman fait toujours la mĂȘme chose. Il a une "filmographie" trĂšs variĂ©e Ă mon goĂ»t...et déçoit quand mĂȘme trĂšs rarement. FlubuhPubliĂ© le 5 mars 2010 140417 Plus facile de lui taper dessus que de taper sur Tim Burton, c'est vrai, mais ça me rappelle ceci sur Luc Besson. DodPubliĂ© le 5 mars 2010 204624 MrGirafe ditJ'aimerai bien voir Big Fish 2003 un jour peut ĂȘtre?? A voir avant de passer de vie Ă trĂ©pas. Onirique Ă souhait. Vraiment Ă part. InĂ©narrable. Dod ditTout pareil, avec une grosse prĂ©fĂ©rence pour Big Fish qui est pour moi un chef-d'Ćuvre et dans le top 5 de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s The Big Fish et effectivement un pur chef d'oeuvre... aussi l'un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s... J'ai hĂ©sitĂ© l'autre fois Ă acheter le DVD de Big Fish, la prochaine fois, je n'hĂ©siterai pas !!! vikingPubliĂ© le 6 mars 2010 200451 je trouve edward aux mains d'argent bien meilleur que Big fish. Je pense que si on demande Ă Burton, c'est celui-lĂ son chef d'oeuvre Vu que tout le monde dit "L'Empire contre-attaque" de Georges Lucas, je me permets de citer "L'Ă©trange noĂ«l de Mr Jack" quand on me parle des films de Burton, je pense pas vraiment que ce soit le sujet. Ma rĂ©flexion concernait plus la proximitĂ© entre l'Ă©trange noĂ«l et les noces funĂšbres et que le premier Ă©tait bien meilleur que le second, amha. RMF4PTJT â Johnny Depp / Sleepy Hollow / 1999 rĂ©alisĂ© par Tim Burton [Paramount Pictures] RM 2D48B3D â L'acteur Johnny Depp et la chanteuse-actrice française Vanessa Paradis sont les nouveaux parents d'un bĂ©bĂ©, nĂ© le 9 avril Ă Paris, une porte-parole a dĂ©clarĂ© le 17 avril 2002.Tim Burton Le troubadour, conteur et crĂ©ateur dâunivers Johnny Depp dĂ©finit Tim Burton comme un artiste, un gĂ©nie, un excentrique, un fou, et ami brillant, courageux, drĂŽle jusquâĂ lâhystĂ©rie, loyal, non conformiste et franc du collier.» Ce quâil possĂšde en lui, câest un don peu commun. Dire de lui que câest un rĂ©alisateur ne suffit pas. Le titre exceptionnel de gĂ©nie » lui sied mieux, car il nâexcelle pas seulement dans le cinĂ©ma mais aussi dans le dessin, dans la photographie, dans le domaine des idĂ©es, de la pensĂ©e, de la perspicacitĂ©. » En effet, Tim Burton est un Personnage, un Auteur, un toon en lui-mĂȘme. Cette maniĂšre dâĂȘtre Ă la fois fou et hypersensible, furieux et mĂ©lancolique, macabre et vivant, sombre et enfantin, dâ ĂȘtre prĂ©sent par absence ou absent par prĂ©sence », Tim Burton la porte sur son visage pĂąle, dans sa chevelure en bataille, son Ă©locution hasardeuse, ses gestes mal assurĂ©s, son goĂ»t pour les tenues noires ou blanches, et ses yeux Ă©carquillĂ©s, toujours curieux, cachĂ©s derriĂšre dâĂ©normes lunettes bleues ou jaunes. Son cinĂ©ma transpire sa personnalitĂ© et parle bien mieux de lui que lâhomme lui-mĂȘme. Donnant le sentiment pĂ©renne de sortir dâune soirĂ©e de dĂ©bauche, Tim Burton est lâun des rares rĂ©alisateurs de la planĂšte Ă avoir le statut de rock star, Ă pouvoir concilier tous les publics, des adolescents Ă la critique, des movies fans aux artistes les plus conceptuels. Mais qui aurait pu prĂ©dire que le jeune dessinateur de chez Disney allait devenir un rĂ©alisateur majeur, ancrĂ© dans la culture pop amĂ©ricaine pour son univers baroque et gothique ? Premiers pas au cinĂ©ma la pĂ©riode Disney AĂźnĂ© des deux fils de Jean et Bill Burton, Timothy Walter Burton, dit Tim, naĂźt en 1958 Ă Burbank, dans la banlieue de Los Angeles. Câest dans ce cadre Ă priori idyllique, parfaite reprĂ©sentation de lâAmerican Way of Life dĂ©crit dans les films de Spielberg, que le jeune homme dĂ©veloppe sa future vision morose de la banlieue amĂ©ricaine. Le jeune Tim se sent mal dans sa peau et passe lâessentiel de son enfance en solitaire, Ă©prouvant des difficultĂ©s autant Ă la maison quâĂ lâĂ©cole. Quand je tombe sur une photo de moi enfant, je ne vois que mes dents⊠Elles Ă©taient Ă©normes, dĂ©mesurĂ©es, elles avaient grandi trop vite et le reste du corps nâa rĂ©cupĂ©rĂ© son retard que des annĂ©es plus tard. Je ressemblais Ă un cheval, ça a durĂ© pendant quinze ans, et Ă lâĂ©poque ça me rendait effroyablement triste. Mais ces dents honteuses et ma timiditĂ© maladive, mâisolant comme un forcenĂ©, mâont transformĂ© en ce que je suis.» A lâĂ©cole, jâĂ©tais un cancre. DĂšs quâon voulait mâinculquer quelque chose, je faisais la sourde oreille. Par pure rĂ©action. Je ne sais pas dâoĂč ça vient. Je me protĂšge certainement. A lâĂ©cole, je ne retenais rien. Tout ce qui mâen reste, ce sont les noms de certains nuages.» Au soleil de la Californie, le jeune Tim prĂ©fĂšre les salles obscures et la tĂ©lĂ©, oĂč il voit et revoit les films de monstres comme Godzilla dâInoshiro Honda, Frankenstein de James Whales, King Kong de Merian Caldwell Cooper, The Creature from the Black Lagoon de Jack Arnold, Dracula de Tod Browning, et les films de la Hammer⊠Il dĂ©couvre Vincent Price et lâexcentricitĂ© du rĂ©alisateur Ed Wood. Il apprĂ©cie les livres pour enfants du Dr Seuss, dont le cĂ©lĂšbre The Cat In The Hat et The Grinch That Stole Christmas, dont il sâest inspirĂ© pour crĂ©er The Nightmare Before Christmas LâĂtrange NoĂ«l de monsieur Jack. Des histoires simples en apparence, mais dâune grande complexitĂ© symbolique. Il dĂ©vore Ă©galement les contes pour enfants, son favori restant La Belle et la BĂȘte le conte, surtout pas la version Disney!. Le jeune Tim se distingue trĂšs tĂŽt par son originalitĂ© et son goĂ»t pour les plaisanteries Ă tendance macabres, ce qui lui vaut parfois des ennuis. Il se rĂ©vĂšle Ă©galement trĂšs douĂ© pour le dessin, qui reprĂ©sente pour lui autant un Ă©chappatoire du monde rĂ©el quâun langage Ă part entiĂšre. Une passion qui ne quittera plus. Je ne parle pas beaucoup, ni trĂšs bien. Dessiner a Ă©tĂ© un moyen de mâexprimer sans parler. Transformer ses Ă©motions en crĂ©ation est important pour tout le monde.» Une passion qui se double dâun goĂ»t prononcĂ© pour la rĂ©alisation cinĂ©matographique. DotĂ© dâune camĂ©ra Super 8, il rĂ©alise avec quelques amis de petits court mĂ©trages, mĂȘlant souvent animation en stop-motion et prises de vues rĂ©elles. En 1976, alors ĂągĂ© de 18 ans, Tim est repĂ©rĂ© par des cadres de Disney et obtient une bourse pour intĂ©grer CalArts California Institute of Arts, une Ă©cole fondĂ©e par le studio pour constituer un ârĂ©servoirâ de talents. Il passe Ă Calarts trois annĂ©es difficiles, incapable dâintĂ©grer les âcodesâ formatĂ©s, de supporter lâenseignement âmilitaireâ, refusant de faire des concessions sur ses opinions artistiques et comprenant mal quâon exige de lui dâĂȘtre Ă la fois un artiste et un zombie Ćuvrant sans personnalitĂ©. Il faut ĂȘtre quelquâun dâunique pour pouvoir faire coexister ces deux Ă©tats dans un mĂȘme cerveau.» EmbauchĂ© par Disney, Burton ne parvient pas Ă dessiner ce que le studio dĂ©sire. Son travail en tant quâanimateur sur Rox et Rouky se rĂ©vĂ©lera laborieux. Je nâarrivais mĂȘme pas Ă imiter le style Disney. Les miens [renards] ressemblaient Ă une route dĂ©foncĂ©e.⊠Jâavais lâimpression de subir le supplice de la goutte dâeau. ⊠Je nâavais pas la force dâendurer cela, câĂ©tait au-dessus de mes forces.» Le manichĂ©isme de Disney nâexiste pas chez Tim Burton, qui prĂ©fĂšre mettre en scĂšne des personnages Ă la psychologie plus complexe, qui ne sont ni tout Ă fait bons, ni tout Ă fait mĂ©chants. AprĂšs cette pĂ©riode difficile et un essai toujours infructueux en tant quâartiste-concepteur sur Taram et le Chaudron Magique, il reçoit 60 000 $ pour rĂ©aliser en 1982, Ă partir du scĂ©nario quâil a rĂ©digĂ©, son premier court-mĂ©trage 5 min 52 secondes, un petit bijou dâanimation largement autobiographique et Ă la tonalitĂ© expressionniste, Vincent. Le film en stop-motion met en scĂšne un enfant, Vincent Malloy, dont le rĂȘve est dâĂȘtre Vincent Price, acteur Ă la voix tĂ©nĂ©breuse coutumier des films dâĂ©pouvante, et surtout idole de Tim Burton. Une voix off, celle de lâacteur lui-mĂȘme, rĂ©cite sur les images le poĂšme Ă©crit par Tim sur un ton proche des textes dâEdgar Allan Poe, et clĂŽture le court-mĂ©trage sur une citation du poĂšme Le corbeau. Disney est effrayĂ© par la noirceur de ce court-mĂ©trage et le met au placard. Il ne sortira quâen supplĂ©ment dans le DVD Ă©dition spĂ©ciale de LâĂtrange NoĂ«l de monsieur Jack en 1993. MalgrĂ© tout, Burton est choisi pour mettre en scĂšne un court mĂ©trage un peu plus long, 29 minutes, son premier film avec des acteurs et des dĂ©cors rĂ©els, Frankenweenie, un hommage aux films dâhorreur des annĂ©es 1930. Ce moyen-mĂ©trage est une variation du film Frankenstein oĂč un enfant joue les apprentis sorciers en faisant ressusciter son chien Sparky, aprĂšs que celui-ci se soit fait renverser par une voiture. Il dirige Shelley Duvall Shining et la toute jeune Sofia Coppola dans un rĂŽle secondaire. On y retrouve une bonne part de fantastique, un soupçon dâhorreur et une grosse dose de comique. Tim Burton claque finalement la porte des studios Disney en 1984. Sâil garde un souvenir amer de la maison aux grandes oreilles, cette pĂ©riode reste pour lui une Ă©poque dâĂ©bullition crĂ©ative. Son style se dĂ©finit, et de nombreux projets naissent dans son esprit. La naissance de lâauteur Il ne lui faudra pas longtemps pour se voir offrir sa chance. GrĂące Ă Paul Reubens, tout dâabord. Lâidole des enfants amĂ©ricains vient trouver Burton pour rĂ©aliser une adaptation de son Pee Wee Herman Show » sur HBO. Câest la premiĂšre fois que le jeune rĂ©alisateur a affaire Ă un gros studio hollywoodien, la Warner Bros. Bien que le film soit tournĂ© en moins dâun mois avec un faible budget,le jeune rĂ©alisateur parvient Ă insuffler sa touche personnelle Ă ce road trip burlesque et colorĂ© Ă travers les Etat-Unis. Pour la musique du film, il fait appel au chanteur du groupe Oingo Boingo, Danny Elfman, une rencontre qui sâavĂ©rera dĂ©cisive. Le succĂšs du film lui permettra de mettre en scĂšne Beetlejuice en 1988, lâoccasion pour Burton de sâaffranchir un peu de la surveillance permanente des studios et de se distinguer par la force graphique qui se dĂ©gage, dĂ©finissant une vĂ©ritable identitĂ© visuelle. On me demande souvent mais quand vas-tu enfin tourner un film avec des personnes rĂ©elles? Comme je ne sais pas trĂšs bien ce que signifient des mots comme normal » ou rĂ©el », je rĂ©ponds quâest-ce que la rĂ©alitĂ©? » ou quâest-ce que la normalitĂ©?» La Warner qui a acquis, en 1979, les droits dâadaptation du comics de Bob Kane, Batman 1939, propose alors Ă Tim Burton de porter le projet sur grand Ă©cran. Depuis toujours, le jeune homme est sĂ©duit par la face cachĂ©e, la double personnalitĂ© de lâhomme chauve-souris. Pour lui, Batman nâest pourtant pas un super-hĂ©ros au sens propre du terme possĂ©dant des super-pouvoirs, mais un homme ordinaire qui endosse un costume de justicier. Il nâhĂ©site donc pas Ă rĂ©inventer le genre, en proposant un personnage sombre et tourmentĂ©, beaucoup plus proche du comics original et surtout des travaux de Frank Miller et Alan Moore des annĂ©es 80. La Warner est inondĂ©e de plus de cinquante mille lettres de protestations de fans mĂ©contents. Ce qui nâempĂȘchera pas Burton de rĂ©aliser la suite, Batman Le DĂ©fi, en 1992. Encore plus noir, macabre et torturĂ© que le premier, ce nouvel opus prend des allures de conte gothique et de carnaval inquiĂ©tant. La place prĂ©pondĂ©rante accordĂ©e aux mĂ©chants dans ces deux films lui vaut la colĂšre des fans, ce qui nâempĂȘchent pas les films de cartonner au box-office. On mâa souvent dit que je mâĂ©tais dĂ©sintĂ©ressĂ© de Batman pour mettre en avant le Joker; pareil dans Batman, le dĂ©fi, au sujet du Pingouin et de Catwoman. Câest faux. Tous les personnages mâintĂ©ressent, leur dualitĂ© mâintĂ©resse. Batman est un homme de lâombre, et il dĂ©sire y rester. Je me dois de respecter cette convention. »Voir aussi Entre ces deux super-productions, Burton rĂ©alise un manifeste dâamour Ă un cinĂ©ma dĂ©calĂ©, proche de Fellini ou de Tati Edward aux mains dâargent. Lâoccasion pour lui de souffler un peu, mais aussi de montrer sa vision trĂšs personnelle de sa jeunesse et des traumatismes quâelle a pu engendrer.. Le parcours dâEdward ressemble en effet Ă celui du jeune Burton dans la banlieue de Burbank oĂč il a grandi Edward a beaucoup Ă voir avec mes souvenirs dâenfance Ă Burbank, lâune des banlieues de Los Angeles oĂč la population est blanche et trĂšs classe moyenne. Pendant toute mon enfance, je me suis senti bizarre. Il y avait quelque chose dâĂ©trange qui planait dans cette ville. Les gens y Ă©taient artificiellement amicaux.» De lâartiste branchĂ© au roi du box-office VidĂ© par le tournage de Batman, Le DĂ©fi, Burton traverse au dĂ©but des annĂ©es 90 une phase de dĂ©pression, et songe mĂȘme Ă arrĂȘter le cinĂ©ma. Il y a [dans lâindustrie du cinĂ©ma] tellement de forces qui peuvent te dĂ©molir â les critiques, le box-office et le film lui-mĂȘme â que ça tâoblige Ă garder une certaine humilitĂ©, Ă garder les pieds sur terre.» La cruautĂ© fait partie du cinĂ©ma, elle en est mĂȘme fondatrice.» MalgrĂ© tout, il enchaĂźne coup sur coup trois nouveaux films, au rythme de un tous les deux ans. Câest dâabord LâEtrange NoĂ«l de Mr Jack, inspirĂ© dâun poĂšme quâil a lui-mĂȘme Ă©crit, et dont Disney dĂ©tient les droits. Les producteurs en confieront la rĂ©alisation Ă Henry Selick, mais ce petit bijour dâanimation en stop motion reste son projet, avec son histoire, ses personnages et son univers visuel. En 1994, Burton met en scĂšne Ed Wood, rĂ©cit de la vie farfelue dâEdward Davis Wood Junior, rĂ©alisateur affublĂ© de façon posthume du titre de plus mauvais rĂ©alisateur de lâhistoire ». Le film est un biopic autant quâun hommage. Burton devait dans un premier temps seulement le produire mais, sĂ©duit, il dĂ©cide rapidement dâen assumer la rĂ©alisation. Il est trĂšs probable que lâintĂ©rĂȘt du rĂ©alisateur pour ce film et sa mise en avant de la relation Wood/Lugosi ait un rapport avec son histoire personnelle avec Vincent Price, mort peu auparavant. Le film offre un aperçu de la polyvalence de Tim Burton que lâon croit souvent -Ă tort- incapable de faire autre chose que des films gothiques ». Câest un succĂšs critique mais un Ă©chec commercial, seul film de Tim Burton Ă avoir fait un chiffre dâaffaire infĂ©rieur Ă son budget de dĂ©part. En 1996, il signe Mars Attacks !, inspirĂ© dâun jeu de cartes Ă collectionner lancĂ© par une marque de chewimg-gum. Le rĂ©alisateur se pose Ă lâĂ©poque beaucoup de questions sur lâĂ©volution politique du monde et en particulier de lâAmĂ©rique, et aime la dimension critique que le film peut apporter Ă cet Ă©gard. MalgrĂ© une plĂ©iade de stars le film, qui sort en 1996, est trĂšs mal accueilli par une AmĂ©rique souvent trop patriotique et pudique. Il nâemballe ni la critique, ni le public qui lui prĂ©fĂšre Independence Day, film traitant du mĂȘme sujet mais sur un ton plus dramatique, et Ă grands coups dâeffets spĂ©ciaux. MalgrĂ© tout, le film est un succĂšs en Europe, oĂč la critique dĂ©calĂ©e du rĂ©alisateur Ă lâĂ©gard de son propre pays amuse beaucoup. Câest donc avec un statut paradoxal que Tim Burton revient Ă ses premiers amours avec le conte gothique en mettant en scĂšne une nouvelle de Washington Irving, Sleepy Hollow. FraĂźchement dĂ©boutĂ© de Superman Lives, celui-ci accueille le projet comme une bouffĂ©e dâair frais, motivĂ© par le fait quâil nâavait encore jamais rĂ©alisĂ© de films dâĂ©pouvante, le genre quâil affectionne pourtant le plus. Burton renoue dĂšs lors avec le succĂšs critique et commercial, malgrĂ© la classification R interdit aux moins de 17 ans non accompagnĂ©s dâun adulte aux Ătats-Unis. Il dĂ©clare Ă ce propos en tournant Sleepy Hollow, jâai pensĂ© Ă mes rĂ©actions de spectateur enfant je dĂ©testais que lâon me mĂ©nage, je voulais ĂȘtre confrontĂ© aux images, si dures soient-elles. Je me souviens de mes cris lorsque jâai vu Le Masque du dĂ©mon de Mario Bava. Crier Ă©tait pourtant une des maniĂšres les plus rassurantes dâavoir peur puisque le film Ă©tait une fantaisie». Ce succĂšs lui permet de sâattaquer Ă un autre gros projet de la Fox un remake de La PlanĂštes des Singes, le film culte de 1968. En projet depuis plus de dix ans, cette nouvelle adaptation du roman de Pierre Boulle obtient de bons rĂ©sultats, atteignant les cent soixante-treize millions de dollars de bĂ©nĂ©fices sur le sol amĂ©ricain. Câest au tour de la Columbia de faire les yeux doux Ă Burton, en lui proposant lâhistoire de Big Fish, celle dâun homme qui va devenir pĂšre mais qui va Ă©galement perdre le sien dans un scĂ©nario faisant lâĂ©loge de lâimaginaire face Ă la platitude du monde rĂ©e. Tim Burton ne peut que se retrouver dans cette histoire dont les Ă©vĂ©nements sont trĂšs synchrones avec sa vie. Le style du cinĂ©aste change dâorientation, mais sa griffe demeure visible dans lâunivers fantastique quâil dĂ©roule. La thĂ©matique de la paternitĂ© se retrouve aussi dans son film suivant, Charlie et la Chocolaterie. Adaptation dâun livre pour enfants de Roald Dahl, le sujet central de lâĆuvre est avant tout lâĂ©ducation. Burton nouveau pĂšre ne peut donc y ĂȘtre que sensible. En mettant en scĂšne les enfants terribles gĂątĂ©s par une Ă©ducation moderne, Burton traduit ses inquiĂ©tudes⊠Et confirme une vision assez traditionnelle de la cellule familiale comme base solide de lâĂ©panouissement. Quatre mois plus tard, retour Ă lâanimation. En 2005, Tim Burton revient Ă ses premiers amours avec Les Noces FunĂšbres, intĂ©gralement tournĂ© en stop-motion. Les scĂšnes ainsi que les personnages ont Ă©tĂ© dessinĂ©s par le cinĂ©aste lui-mĂȘme. Tourbillon perpĂ©tuel dâĂ©motions, ce dessin animĂ© Ă lâesthĂ©tique gothique la plus pure est animĂ© par une magie rare pour un film dâanimation. Ce thĂšme du monde des vivants paraissant plus mort que celui des morts, je lâai en moi depuis longtemps.» Un thĂšme quâil explore de nouveau dans une moindre mesure avec Sweeney Todd, sa premiĂšre comĂ©die musicale en prise de vue rĂ©elle. On est pourtant loin de la magie et de lâunivers enchantĂ© de LâĂtrange NoĂ«l de Monsieur Jack, dans ce conte morbide et sanglant aux tons presque noirs et blancs. Les rĂ©sultats au box-office confirment le plus grand aura de Burton outre-Atlantique, oĂč le film rapporte le double de la somme engrangĂ©e aux Ătats-Unis. La sensation arrive en 2010, lorsquâil se voit confier lâadaptation en prises de vues rĂ©elles dâAlice au Pays des Merveilles par Disney. Sâil ne sâest jamais senti particuliĂšrement touchĂ© par le rĂ©cit imaginĂ© par Lewis Caroll, Burton accepte le challenge, contre la possibilitĂ© de refaire son premier court-mĂ©trage sous forme de long. Bien lui en a pris, au final, puisque le film sera son plus gros succĂšs, et lâun des records de lâannĂ©e, franchissant allĂšgrement la barre du milliard de dollars de recettes. Burton reviendra ensuite Ă des scores plus modestes avec Dark Shadows en 2012, lâadaptation une nouvelle fois du soap opĂ©ra Ă©ponyme diffusĂ© dans les annĂ©es 1960. Ce poĂšte aux multiples facettes, cet amoureux des images, valait bien que lâon se penche plus en dĂ©tails sur sa filmographie. CinĂ©sĂ©ries-Mag vous propose donc un retour sur ses films, Ă lâoccasion de la sortie de Big Eyes, son nouveau projet. Sans oublier de saluer au passage lâartiste visionnaire et le dessinateur de gĂ©nie, dont voici quelques croquis Filmographie sĂ©lective Tim Burton 1985 Pee-Wee Big Adventure 1988 Beetlejuice 1989 Batman 1990 Edward aux mains dâargent 1992 Batman Le DĂ©fi Batman Returns 1994 Ed Wood 1996 Mars Attacks! 1999 Sleepy Hollow 2001 La PlanĂšte des singes 2003 Big Fish 2005 Charlie et la Chocolaterie 2005 Les Noces funĂšbres 2008 Sweeney Todd 2010 Alice au pays des merveilles 2012 Dark Shadows 2012 Frankenweenie 2014 Big Eyes Dans les films de Tim Burton, la musique est un personnage Ă part entiĂšre. Nous achĂšverons cette rĂ©trospective par une mise en lumiĂšre de sa formidable collaboration avec son compositeur fĂ©tiche Danny Elfman.
Biographie Tim Burton est un rĂ©alisateur amĂ©ricain, nĂ© le 25 aoĂ»t 1958 Ă Burbank en Californie. Il est l'un des rĂ©alisateurs les plus influents et les plus respectĂ©s dans le domaine duTim Burton Tim Burton en 2012. Nom Tim Burton Date de naissance 25 aoĂ»t 1958 Lieu de naissance Burbank, Californie NationalitĂ© AmĂ©ricain Profession ProducteurRĂ©alisateurScĂ©nariste Modifier voir modĂšle âą modifier Timothy William Burton, couramment appelĂ© Tim Burton, est un rĂ©alisateur, producteur et scĂ©nariste amĂ©ricain nĂ© le 25 aoĂ»t 1958 dans la ville de Burbank, en Californie. Il a rĂ©alisĂ© de nombreux films. Souvent, il aborde le thĂšme de la mort dans une atmosphĂšre macabre mais empreinte d'humour. Cependant, dans ses films, la mort n'est pas toujours une chose triste. Nombreux sont ceux qui apprĂ©cient ses films pour leur beautĂ© et leur poĂ©sie. Ils mettent la plupart du temps en scĂšne un individu excentrique, mis de cĂŽtĂ© par d'autres personnes normales ». Biographie[modifier modifier le wikicode] AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© au California Institute of Arts », Tim Burton est engagĂ© en 1979 comme dessinateur par les studios Disney. Mais l'univers de Disney Ă©tant trĂšs Ă©loignĂ© de son propre univers, il les quitte en 1984. Pendant cette pĂ©riode, il rĂ©alise plusieurs courts mĂ©trages. Il tourne ensuite son premier long mĂ©trage en 1985 ; son second film, Beetlejuice, rencontre un grand succĂšs en 1988. Depuis, il a notamment rĂ©alisĂ© Batman, Edward aux mains d'argent, Mars Attacks!, La PlanĂšte des singes, Charlie et la Chocolaterie, Alice au pays des merveilles et bien d'autres films. Tim Burton est influencĂ© par l'Ă©crivain Edgar Allan Poe dont il est un grand admirateur. Son acteur fĂ©tiche » est Johnny Depp ils ont tournĂ© huit films ensemble ; l'actrice Helena Bonham Carter son ancienne compagne avec laquelle il a eu deux enfants a aussi jouĂ© dans plusieurs de ses films. Johnny Depp. Helena Bonham Carter. Filmographie[modifier modifier le wikicode] 1985 Pee-Wee Big Aventure 1988 Beetlejuice 1989 Batman 1990 Edward aux mains d'argent Edward Scissorhands 1992 Batman Le DĂ©fi Batman Returns 1993 L'Ătrange NoĂ«l de monsieur Jack uniquement comme scĂ©nariste et producteur 1994 Ed Wood 1996 Mars Attacks! 1999 Sleepy Hollow La LĂ©gende du cavalier sans tĂȘte 2001 La PlanĂšte des singes Planet of the Apes 2003 Big Fish 2005 Charlie et la Chocolaterie Charlie and the Chocolate Factory 2005 Les Noces funĂšbres Corpse Bride 2008 Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street The Demon Barber of Fleet Street 2010 Alice au pays des merveilles Alice in Wonderland 2012 Dark Shadows 2012 Frankenweenie 2014 Big Eyes 2016 Miss Peregrine et les Enfants particuliers film 2019 Dumbo Liens externes[modifier modifier le wikicode] Filmographie dĂ©taillĂ©e et images Exposition Tim Burton Ă la CinĂ©mathĂšque française en 2012. Site officiel Source cette page a Ă©tĂ© partiellement adaptĂ©e de la page Tim Burton de WikipĂ©dia.
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Nousnous pencherons avec plus d'attention sur le premier film de Tim Burton qui le rattache, bien que tardivement, au courant expressionniste allemand : son court métrage "Vincent", réalisé en 1982. Nous verrons qu'avec ce premier film, il a réussi à créer un véritable style burtonien, s'imposant alors comme une figure incontournable du cinéma hollywoodien.