UnrĂątelier est aussi utile pour ranger Ă la verticale les grands outils de jardinage ou les balais afin dâĂ©viter que ces derniers ne tombent les uns sur les autres tels des dominos. Afin de gagner de la place au sol, les crochets, les patĂšres ou les grilles verticales peuvent aussi servir Ă accrocher diffĂ©rents outils, mais aussi des paniers, un vĂ©lo ou le tablier de jardin.Vues 217 CHIFFRE DâAFFAIRE 24,699 Milliards dâ âŹuros + 1,2% Ă pĂ©rimĂštre et change constants. RĂSULTATS DâEXPLOITATION 892 Millions dâ âŹuros - 12,2 % Ă pĂ©rimĂštre et change constants RĂSULTAT NET 798 Millions dâ âŹuros - 4,2 Ă pĂ©rimĂštre et change constants. Câest la prĂ©sentation des rĂ©sultats financiers qui a Ă©tĂ© faite au Conseil dâAdministration du Groupe La Poste le 21 fĂ©vrier 2019. Lire â> CommuniquĂ© CGT FAPT â RĂ©sultats Poste 2018 Sur le mĂȘme thĂšme Secteur postal Poste un 22 septembre d'ampleur. Vues 88 Incontestablement, le 22 septembre a Ă©tĂ© une nouvelle Ă©tape dâampleur contre la privatisation de La Poste et pour un service public postal moderne et rĂ©novĂ©. Nous comptabilisons au niveau national de 35 [âŠ] Cadres / Commerciaux Poste / tĂ©lĂ©coms Flash Cadres N°773 Vues 100 Retrouvez en un clic le Flash Cadres N°773, production de notre Union FĂ©dĂ©rale des Cadres UFC de la CGT FAPT, publications de notre fĂ©dĂ©ration Ă destination des cadres et cadres supĂ©rieurs. Cadres, restez informĂ©s en continu en [âŠ] Soyez le premier Ă commenter Laisser un commentaire SituĂ©eĂ Petigny, la cabane de Jeanne possĂšde un bar, un jardin et une terrasse. Vous sĂ©journerez Ă 47 km de Bouillon et bĂ©nĂ©ficierez d'un parking privĂ© gratuit. Les serviettes et le linge de lit sont fournis. Un petit-dĂ©jeuner Ă la carte est servi tous les matins sur place. Vous sĂ©journerez Ă 35 km de Dinant et Ă 41 km de Charleroi. Câest une chose entendue, les Français seront nombreux devant leur poste pour cette Coupe du monde de rugby⊠Mais le problĂšme câest quâils ne sây connaissent pas tous. A notre modeste niveau, voici donc quelques clĂ©s, dont un certain nombre dâAlbaladĂ©jades» pour briller au pub, au moins pour faire illusion. Si lâon prononce le mot rugby rubi» en roulant le r, câest encore mieux. La liste nâest pas exhaustive, loin de lĂ . A vous de la complĂ©ter⊠La Cabane est tombĂ©e sur le chien⊠Se dit gĂ©nĂ©ralement aprĂšs un Ă©niĂšme essai dâune des deux Ă©quipes, synonyme de victoire assurĂ©e pour elle et dâabandon de tout espoir pour lâautre.⊠Mais le chien nâest pas mort Toutefois, lâexpression peut se complĂ©ter, en cas de retour immĂ©diat et imprĂ©vu au score de lâĂ©quipe laminĂ©e. On peut alors Ă©voquer aussi Ă ce moment le second souffle» ou la meilleure prĂ©paration physique» du XV mouches ont changĂ© dâĂąne Sâemploie quand le cours du score sâinverse et quâune Ă©quipe dominĂ©e reprend le cochon est dans le maĂŻs Sâutilise quand la dĂ©bandade sâannonce pour lâune des deux Ă©quipes, gĂ©nĂ©ralement celle que lâon supporte. Peut sâaccompagner dâun bruyant On met les barbelĂ©s, les Bleus!»Il sâest trouĂ© La prĂ©sence de cette expression dans ce lexique est due aux interrogations de la gent fĂ©minine de la rĂ©daction Ă chaque fois quâest employĂ©e cette expression. En gros, synonyme de bĂ©vue dâun dĂ©fenseur, une chandelle mal rĂ©ceptionnĂ©e, un plaquage manquĂ©, un ballon tombĂ©-en avant⊠Si vous nâavez rien compris aux trois derniĂšres expressions, cliquez ici.Quel beau cad-debâ!» Expression familiĂšre du cadrage dĂ©bordement, soit la percĂ©e dâun attaquant en zig-zag, voire en angle droit, qui contourne le dĂ©fenseur le plus proche.Un Deux contre un dâĂ©cole» Phase dâattaque classique, mais pas Ă©vidente Ă jouer, consistant Ă passer la balle au bon moment, aprĂšs avoir fixé» le dĂ©fenseur, sans que ce dernier nâintercepte. Peut sâaccompagner de la dĂ©finition prĂ©alablement apprise par cĆur, quâen donne lâexcellent Serge Simon Situation de jeu diabolique qui peut entraĂźner de graves troubles neurologiques chez les avants». in On est pas lĂ pour ĂȘtre ici», dictionnaire absurde du rugby âEditions Prolongations Le Crunch Surnom dâun match entre la France et lâAngleterre. Sorry good game» A nâemployer que si on a un Anglais assis Ă cĂŽtĂ© de soi et que la France vient de battre lâAngleterre. Il sâagit dâune allusion Ă la sentence prononcĂ©e par lâhorrible Will Carling, capitaine du XV de la Rose, Ă la fin de chaque Crunch perdu par les Bleus. Si vous ĂȘtes normalement constituĂ©, vous devez essayer de le faire sĂ©rieusement, avant dâexploser dâun rire encore plus mĂ©prisant que ne pouvait lâĂȘtre Carling Ă lâencontre des Nom donnĂ© par les rugbyphiles au ballon. Sâemploie notamment dans lâexpression il faut faire chanter le cuir», soit jouer un rugby dâattaque, en multipliant les passes. On peut aussi dire lâovale ou lâovoĂŻde, la bĂ©chigue ou la rogneâŠOh ! la belle GĂ©nĂ©rale» Le moment rĂ©jouissant pour qui nâaime pas le politiquement correct. Quand la bagarre gĂ©nĂ©rale se dĂ©clenche souvent aprĂšs quâune mĂȘlĂ©e se soit relevĂ©e, ne pas hĂ©siter Ă crier Mailloche!» ou, si lâon est dâun caractĂšre plus flegmatique ou avec des gens mesurĂ©s, prononcer calmement on a ouvert la boĂźte Ă gifle».Y a hors-jeu, lĂ !» Sâemploie gĂ©nĂ©ralement quand on nâa pas compris quelle faute vient de siffler lâarbitre. Une fois sur deux, ça marche. Et si ça ne marche pas, il suffit dâattendre que le juge lĂšve son bras et dâobserver la position de celui-ci, aprĂšs avoir prĂ©alablement consultĂ© les rĂšgles en cliquant ici. Latte Sâutilise pour qualifier le deuxiĂšme ou troisiĂšme ligne numĂ©ros 4 et 5, ou 6,7,8. On dit alors le deuxiĂšme latte» ou le troisiĂšme latte». Ăa veut pas dire grand chose, mais ça fait genreâŠUne 89 Tactique qui paraĂźt compliquĂ©e mais qui est en fait trĂšs simple. En mĂȘlĂ©e, le troisiĂšme latte centre le n°8 sâempare du ballon et, avant de percuter le dĂ©fenseur adverse, passe la balle au demi-de-mĂȘlĂ©e le n°9. Il existe aussi la tactique 98. Si vous ne la trouvez pas toute seule, vous pouvez abandonner la lecture de ce Quand un maul, câest-Ă -dire une mĂȘlĂ©e ouverte, câest-Ă -dire un gros paquet de mecs collĂ© Ă un gros paquet dâadversaires, progresse de plusieurs mĂštres. On peut alors dire quelle belle cocotte» ou quelle belle tortue». Si lâon est dâhumeur chantante, on peut entonner Allez-y, pousser, pousser, les avants de Bayonne». Mais il faut dâabord sâassurer que lâassistance est aussi alcoolisĂ©e que Sâemploie au moment oĂč le premier trois-quart centre le n°12 sâempare du ballon aprĂšs deux passes, puis quâil met un grand coup de tatane dedans et quâil trouve une belle touche. AprĂšs avoir laissĂ© le bar lĂącher son ouuuuuuh, la belle touche», il suffit de dĂ©clarer câest une bonne idĂ©e dâavoir fait jouer machin en 5/8e». Pour la petite histoire, câest le terme employĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande pour qualifier celui qui se trouve entre le œ et le Ÿ, donc le premier magique Sâutilise quand un joueur reste au sol. Durant cette phase de jeu, on peut dire ça doit ĂȘtre sĂ©rieux, on est pas au foot!» ou on lui a Ă©teint la lumiĂšre!» Une fois que le soigneur a accouru auprĂšs du bois mort, on peut alors se fendre dâun allez, un coup dâĂ©ponge magique et ça repart!»CathĂ©drale Sorte de plaquage impressionnant, qui voit le plaquĂ© soulevĂ© par le plaqueur et retomber lourdement. On peut alors hurler CATHEDRAAAAAAALE!» et enchaĂźner par un il lui a fait voir les Alpes !» ou les PyrĂ©nĂ©es !» selon dâoĂč on vient et de qui vous entoure. Quand le joueur ne dĂ©colle pas les pieds du sol, il faut alors crier Ouh le beau bouchon!» Marche aussi avec tampon ou ramponneau. Si le plaquĂ© arrive lancĂ© et est arrĂȘtĂ© net, on peut vocifĂ©rer ArrĂȘt-Buffet!!!»Porte de saloon En sens inverse, quand un plaqueur se fait balayĂ© en essayant de plaquer un attaquant lancĂ©. On peut lancer un judicieux et imagĂ© il lâa transformĂ© en porte de saloon!»Oh la belle marguerite» Surnom dâune belle poire ou mandale envoyĂ©e sous la mĂȘlĂ©e. La marguerite sort de terre et on ne la voit gĂ©nĂ©ralement pas Ă©clore.A Sochaux, Ă Sochaux!» Ne sâemploie que si lâon regarde le match avec des personnes ĂągĂ©es, car lâexpression date un peu, au moment oĂč un joueur dĂ©cide de poursuivre une action au pied, Ă la maniĂšre dâun footballeur. Pourquoi Sochaux? Peut-ĂȘtre car on est vraiment sĂ»r que le professionnalisme nâamĂšnera jamais le rugby dans le DoubsâŠAller Ă Dame Quand un joueur file dans lâen-but adverse» et quâil marque un essai, on dit quâil va Ă Dame». On peut Ă©galement la jouer plus christique, en sâexclamant il va en terre promise!»Pilard Comme pour les deuxiĂšme et troisiĂšme latte», plutĂŽt que ligne», on prĂ©fĂšrera lâusage du mot pilard» pour parler des piliers. On peut aussi dire quelle belle pile!»Pizza Il ne sâagit pas du met prĂ©fĂ©rĂ© des aficionados de rugby on nâest pas au foot, on prĂ©fĂšre le confit ou le cassoulet. Mais plutĂŽt dâun mauvais lancer en touche de la part du talonneur. On sâexprime Ă ce moment-lĂ mais quel pizzaĂŻolo ce talon! Il a encore envoyĂ© une Royale». Marche aussi avec parpaing». La liste nâest pas exhaustive, loin de lĂ . A vous de la complĂ©ter ci-dessous⊠RĂ©sistant depuis 120 ans, aux outrages du temps, elle fait partie du patrimoine familial. CouturiĂšre, nĂ©e en 1934 Ă ChĂąteau-Thierry, Simone est tombĂ©e sous le charme de son futur Ă©poux Câest un infarctus antero-septo apical vu tardivement, revascularisĂ© par stent sur lâIVA, compte tenu du jeune age du patient et de la dysfonction VG. Voici lâĂ©cho, faite au retour de la salle de KT, au lit du patient, avec un appareil portable et compressĂ©e Ă 3 reprises par des lecteurs de plus en plus cheap non, je ne cherche pas dâexcuse! Vous connaissez peut-ĂȘtre ma petite marotte qui consiste Ă enregistrer le flux dans lâIVA lorsquâil existe des troubles de cinĂ©tique segmentaire, voici donc lâaspect couleur Et lâaspect Doppler, lorsque on tire en pulsĂ© Post navigation
LPVSuisse Romande : La cabane est-elle tombée sur le chien ? a été créé par chrisdu74. Je ne sais pas mais en tout cas, le chien n'est pas mort, il frétille encore !!! Accaparé durant
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Ah le maudit samedi, enterrement du quinze de FranceAstĂ©rix Ă©tait vĂȘtu de noir catapultant les centurions gauloisSacrĂ©e gueule de bois pour nous ce Dimanche,Cardiff rime avec Waterloo , nos joueurs aux laissez moi sortir du livre de mes souvenirsLes fantĂŽmes d'autrefois qui nous faisaient sourire ,Reviennent sur le gazon tous ces forts garçonsQui chantaient l'Ovalie, guerriers et frĂšres Spanghero ouvrent le dĂ©filĂ©Arrivent derriere eux les piliers de BĂ©ziers,Aguirre et Blanco arriĂšres lumineuxSuivent les costauds tous grand Joinel accompagne Rodriguez,La montagne Benazzi chante la Marseillaise ,Dintrans sonne la charge des avants,Paparemborde est toujours et Berbizier dirigent la manoeuvre ,Cordorniou petit gĂ©nie sĂšme sa folie,Lagisquet , N'tamak, Esteve filent vers la ligne,L'essai pour tous est dans leurs retrouve ton gĂ©nie,Laissez ceux qui parlent de combat,D'ĂȘtre mĂ©chants, de faire mal,Retrouvez du Rugby le gĂ©nie ,Le plaisir du jeu la joie des enfants.Ilen existe beaucoup dâautres mais, dĂ©solĂ© les Kids, la cabane est tombĂ©e sur le chien ! Partager la publication "Les phrases cultes du rugby !" Twitter; Facebook; Franck 2
Auplus prĂšs des animaux : c'est mieux la nuit ! Nous sommes Ă 1 800 mĂštres dâaltitude. Il faut encore grimper. Mais grĂące Ă la force de traction des chiens de traĂźneau, la marche est deux
T'as une gueule Ă faire de la radio et une voix Ă faire de la presse Ă©crite », le charriait Jean-Marc L'hĂ©noret, rĂ©alisateur fou de rugby. Pierre Salviac est arrivĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision sur le service public en 1976, recrutĂ© par Robert Chapatte pour tenter de gĂ©rer une bande de types ingĂ©rables » prenant le studio de Stade 2 pour le cafĂ© des sports Roger Couderc, Thierry Roland, Richard Diot, Bernard PĂšre... Face Ă ces monstres sacrĂ©s, il a vite rendu son tablier d'adjoint pour se consacrer au grand reportage, puis aux commentaires de rugby de 1983 Ă 2005, succĂ©dant Ă l'icĂŽne Couderc. Aboyeur » Pierre Fulla, Fouquier-Tinville » GĂ©rard Holtz, Pierre Salviac a, aux cĂŽtĂ©s du grand Pierre Albaladejo, marquĂ© les derniĂšres heures du rugby amateur avec ses formules animaliĂšres le cochon est dans le maĂŻs ».... Il restera la voix des trublions du Racing, de l'essai du bout du monde » Ă Auckland 1994 ou de la victoire de Brive en coupe d'Europe Ă l'Arms Park de Cardiff 1997. Pour Le Point, le journaliste se souvient des annĂ©es Chapatte et, pessimiste, craint que la cabane ne tombe bientĂŽt sur le chien en matiĂšre de sport sur le service public... Lire aussi TĂ©lĂ©vision les dieux du Stade 2 » Le Point Vous avez Ă©tĂ© recrutĂ© en 1976 par Robert Chapatte comme adjoint chargĂ© de mettre un peu d'ordre dans le service des sports. Comment Ă©tait l'ambiance ? Pierre Salviac Chapatte m'avait recrutĂ© parce qu'il avait lu des articles que je signais dans France Soir et Le Point. Et lui qui Ă©tait un produit de l'audiovisuel, il Ă©tait impressionnĂ© par les journalistes de la presse Ă©crite. Il m'avait recrutĂ© pour succĂ©der Ă Couderc, dont la retraite Ă©tait programmĂ©e sept ans plus tard. C'est Jean-Pierre Elkabbach, alors directeur de l'information d'Antenne 2, qui m'avait imposĂ© comme adjoint de Chapatte pour mettre au service du journal tĂ©lĂ©visĂ© la compĂ©tence des stars du service des sports. Je me suis vite rendu compte que c'Ă©tait un cadeau empoisonnĂ© et que je n'arriverai pas Ă mettre sur le tableau de service des Roland, Leulliot, Marquet, Choupin auquel je demandais de poser leur voix sur un rĂ©sumĂ© d'une minute de sport dans le JT alors que leur habitude Ă©tait de commenter des directs d'au moins une heure et demie. Quand j'ai compris que j'allais me battre contre des moulins Ă vent et que j'Ă©tais trop jeune pour me fĂącher avec des confrĂšres que je badais du temps de la tĂ©lĂ© en noir et blanc, j'ai rendu mon tablier de rĂ©dacteur en chef du service des sports pour les travaux forcĂ©s » du JT et je suis rentrĂ© dans le rang pour reprendre mon statut de grand reporter Ă Stade 2 pour lequel j'avais Ă©tĂ© recrutĂ©. Vous racontez que dans les annĂ©es 1980, le tandem Pierre Desgraupes-Joseph Pasteur trouvait Stade 2 trop beauf », alors que c'Ă©tait l'Ă©mission la plus populaire de la chaĂźne... C'est vrai que le tandem Pierre Desgraupes-Joseph Pasteur n'avait pas d'estime pour l'Ă©quipe de Stade 2 qui Ă©tait pourtant trĂšs populaire. Ils reprochaient Ă Chapatte de laisser l'Ă©mission dĂ©river vers une ambiance franchouillarde. Ils se laissaient influencer par des producteurs-animateurs qui avaient tout intĂ©rĂȘt Ă tuer cette Ă©mission si populaire pour s'approprier la tranche horaire. Ils n'ont pas rĂ©ussi Ă nous tuer parce que les audiences Ă©taient bonnes. Votre meilleur souvenir de Stade 2 ? Chaque Ă©mission est un bon souvenir. Quand on se trouvait Ă la table de Stade 2 entourĂ© de personnages comme Chapatte, Couderc, Roland, Janin et Cazal par exemple pour la gĂ©nĂ©ration d'aprĂšs, c'Ă©tait troisiĂšme mi-temps tous les dimanches soir. Nous n'Ă©tions que des passeurs de bonne humeur. Nous transmettions notre amour du sport avec passion. Le public Ă©tait attachĂ© Ă notre façon de raconter l'actualitĂ© sportive. On a souvent prĂ©sentĂ© Canal+ comme ayant rĂ©volutionnĂ© le sport Ă la tĂ©lĂ©vision française, en opposition Ă un service public jugĂ© franchouillard, alors que c'est vous qui avez par exemple introduit les statistiques dans les commentaires. N'avez-vous pas de rancĆur par rapport à ça ? J'ai un profond respect professionnel pour Charles Bietry qui a fait bouger les lignes en ce qui concerne le journalisme sportif Ă la tĂ©lĂ©. Avec la complicitĂ© du journal L'Ăquipe, il a fait croire que Canal+ inventait tout. Mais le service des sports de France TĂ©lĂ©visions n'a jamais Ă©tĂ© en reste s'agissant des innovations. Le problĂšme, c'est que la tĂ©lĂ©vision française savait faire et Canal+ savait faire savoir. La grosse diffĂ©rence, c'est qu'Antenne 2 cultivait l'esprit troisiĂšme mi-temps hĂ©ritĂ© des allez, les petits » de Roger Couderc parce qu'elle s'adressait Ă un public gĂ©nĂ©raliste et que Canal+ optait pour plus de rigueur parce que cette chaĂźne s'adressait Ă un public d'abonnĂ©s connaisseurs du sport. Vous n'ĂȘtes pas tendre avec la nouvelle gĂ©nĂ©ration de journalistes sportifs. La nouvelle vague est plus prĂ©occupĂ©e de prendre que d'apprendre » dites-vous... Je n'ai jamais Ă©tĂ© tendre avec des prĂ©tendus journalistes qui n'avaient comme obsession que de montrer leur gueule de faux emploi » Ă la tĂ©lĂ©, mais qui n'en avaient rien Ă foutre du respect des fondamentaux du mĂ©tier. Et j'en ai connu beaucoup trop pendant ma carriĂšre. Ă tel point que je me suis souvent dit Je ne suis peut-ĂȘtre pas fait pour ce mĂ©tier, en tout cas certainement pas pour ce milieu », que j'ai quittĂ© sans nostalgie. Pourquoi ĂȘtre si dur envers Nelson Montfort, qualifiĂ© d' imposture » dans vos MĂ©moires, Merci pour ces moments Talent Sport ? C'est vrai que dans mes MĂ©moires, je cite Nelson Montfort comme exemple Ă ne pas suivre. Quand j'Ă©tais Ă la direction des sports, je lui imposais de faire des reportages parce que les traductions occasionnelles ne justifiaient pas un CDI de journaliste. Je n'arrivais pas Ă en programmer un Ă l'antenne tellement c'Ă©tait mauvais. Il n'avait qu'une obsession se servir de toutes les expositions que lui offraient toutes les Ă©missions de tĂ©lĂ© qu'il courtisait pour ne faire que des apparitions fugitives au service des sports qui le nourrissait. Ce qui m'agace dans son cas, c'est qu'il passe pour un mec gentil auprĂšs des tĂ©lĂ©spectateurs, ce qui n'est pas Ă©vident Ă mon avis. Ne regrettez-vous pas le fou rire du match Ăcosse-Japon en 2003 avec Thierry Lacroix ? L'histoire du fou rire lors de Ăcosse-Japon vient du fait qu'Ă©tant voisin des commentateurs japonais qui nous avaient demandĂ© Lacroix et moi de prononcer le nom des joueurs français, dans le mĂȘme souci de rigueur journalistique, j'avais demandĂ© Ă mes confrĂšres japonais comment prononcer le nom des sĂ©lectionnĂ©s de leur pays. Ce que je n'avais pas prĂ©vu, c'est que, dĂšs la premiĂšre minute du direct Thierry Lacroix Ă©claterait de rire en m'entendant prononcer le nom des joueurs Ă la japonaise. Ce rire a entraĂźnĂ© le mien. J'ai eu le tort d'insister, ce qui a provoquĂ© un fou rire et donnĂ© l'impression aux Japonais de France qu'on se foutait de leur gueule. Y a-t-il une aseptisation du commentaire sportif ? C'est curieux, mais quand j'ai importĂ© le commentaire Ă l'anglaise sur la base du descriptif-statistique-anecdotique » pour faire une rupture avec le style Couderc que je ne voulais pas copier, j'ai pris une volĂ©e de critiques de la part d'une presse et d'une audience qui n'Ă©taient pas habituĂ©es Ă ce style. Il me semble que depuis l'avĂšnement des chaĂźnes dĂ©diĂ©es au sport, c'est cette tendance qui a fini par l'emporter. Suis-je fier de cela ? Pas tant que cela parce qu'en mĂȘme temps, je ne sens pas trop de passion dans les commentaires. En tout cas, c'est ce que je ressens souvent maintenant que je suis tĂ©lĂ©spectateur. Aujourd'hui, serait-il encore possible Ă l'antenne d'inventer des sports comme le bar-a-rou » ou de baptiser un soigneur roumain Constantin TĂ©pasdansl'coup », comme vous l'aviez fait avec votre complice Daniel Cazal ? Ces expressions sont nĂ©es de l'envie d'amuser les tĂ©lĂ©spectateurs qui regardent le sport Ă la tĂ©lĂ©. Elles relĂšvent de la mĂȘme logique que la cabane est tombĂ©e sur le chien », le cochon est dans le maĂŻs », la bourrique a tournĂ© le cul au foin », ce n'est pas la queue qui remue le chien ». Il faut croire que ça plaisait puisque les tĂ©lĂ©spectateurs complices alimentaient notre bestiaire en nous envoyant des expressions de chez eux. Aujourd'hui, il me semble que la tendance est plutĂŽt aux jeux de mots. Resteront-ils dans la mĂ©moire aussi longtemps que allez, les petits » ? Je n'en suis pas convaincu. Le sport a-t-il encore un avenir sur le service public ? Quand la tĂ©lĂ© privĂ©e n'avait qu'une chaĂźne de diffusion, certains sports ne pouvaient trouver leur place que sur le rĂ©seau des chaĂźnes publiques. C'est le cas des sports comme le tennis ou le cyclisme qui n'Ă©taient pas rentables. Pour le service des programmes d'une chaĂźne privĂ©e, ce n'Ă©tait pas gĂ©rable compte tenu de la longueur incertaine des Ă©vĂ©nements tĂ©lĂ©visĂ©s de ces sports-lĂ qui surfaient sur le binĂŽme France 2-France 3. Mais maintenant les chaĂźnes privĂ©es ont des petites sĆurs qui peuvent diffuser ce que la chaĂźne premium ne peut pas absorber. Pendant ce temps, France TĂ©lĂ©visions vient de supprimer France 4, qui Ă©tait un refuge pour diffuser les Ă©vĂ©nements sportifs de moindre importance. Dans ces conditions, je ne vois pas beaucoup d'avenir pour le sport gratuit sur le service public. Lire aussi Nelson Monfort La libertĂ© de ton est menacĂ©e par la tyrannie des rĂ©seaux sociaux »
ASsj.