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En Touraine, dans le monde, ou en France, petite revue de presse des bonnes nouvelles, dans une pĂ©riode pas franchement trĂšs souriante
 Tours Toukan ToukĂ€n sort un clip participatif et girl power » Et c’est reparti pour un tour avec les Tourangeaux de Toukan ToukĂ€n ! Le duo a sorti un clip participatif et de confinement bien sĂ»r pour leur morceau Take Control. Pour votre dose de girl power » et de pop bien Ă©nergique, c’est Ă  voir ici Le stationnement Ă  Tours gratuit jusqu’à la fin du mois Il Ă©tait gratuit depuis le dĂ©but du confinement. Le stationnement le sera encore tout le mois de mai, comme l’a annoncĂ© le maire de Tours, Christophe Bouchet, dans une vidĂ©o. On va permettre Ă  la vie de se relancer dans la citĂ© », a dĂ©clarĂ© l’édile. En revanche, c’est une mesure provisoire. Le stationnement redeviendra payant dĂšs le mois de juin. Indre-et-Loire baisse du nombre de cas en rĂ©animation A ce jour article rĂ©digĂ© le 30/04, on compte 33 cas en rĂ©animation dans le dĂ©partement. Un chiffre en baisse. Le nombre de personnes guĂ©ries et rentrĂ©es Ă  domicile prĂšs de 200 continue, lui, d’augmenter. CorĂ©e du Sud pour la premiĂšre fois, aucun nouveau cas enregistrĂ© Dans le monde, on retient le cas de la CorĂ©e du Sud qui, ce jeudi, a annoncĂ© n’avoir enregistrĂ© aucun cas de transmission du coronavirus. Et ce, pour la premiĂšre fois, depuis que la maladie est apparue dans ce pays il y a 70 jours. Le Hellfest rĂ©colte plus de 75 000 € pour le CHU de Nantes On vous en parlait il y a quelques jours Ă  lire juste ici, le festival de metal Hellfest a dĂ©cidĂ© d’ouvrir une cagnotte en ligne Ă  destination du Fonds de dotation du CHU de Nantes pour les soutenir. Une vingtaine de jours plus tard, 75 500 € ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s ! Par ailleurs, le Hellfest a Ă©galement lancĂ©, aujourd’hui, la vente de masques barriĂšres aux couleurs du festival. Plus de 10 000 ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© vendus, sachant que le pack de 3 masques coĂ»te 15 €. Les bĂ©nĂ©fices seront reversĂ©s Ă  ce mĂȘme fonds de dotation du CHU. ProtĂšge ton soignant quand les artistes se mobilisent Booba, Orelsan, BigFlo & Oli, Soprano, Vladimir Cauchemar
 La liste des artistes soutenant l’association ProtĂšge ton soignant ne cesse de s’allonger. Le projet consiste Ă  offrir des objets personnels pour une grande tombola Stars Solidaires qui se poursuivra jusqu’au 8 mai. Vous pouvez par exemple remporter une journĂ©e avec le musicien M, un maillot dĂ©dicacĂ© de Zinedine Zidane, une journĂ©e de tournage avec Guillaume Canet, des vĂȘtements signĂ©s de Joey Starr et d’autres lots, tout en faisant une bonne action. > A dĂ©couvrir sur le site Stars Solidaires C’est reparti pour un mois de confinement ! Dans le monde, en France ou en Touraine on se dĂ©tend avec une petite revue de presse des bonnes nouvelles. Partir dans l’espace grĂące Ă  la NASA La Nasa vient de lancer un nouveau portail, Nasa at home, pour faire venir tout l’Univers dans votre maison ». Au menu podcasts, e-books, vidĂ©os ou encore visites virtuelles de notre galaxie et activitĂ©s manuelles. Bref, tout pour explorer le systĂšme solaire sans bouger de son canapĂ© ! Indre-et-Loire le nombre de personnes guĂ©ries progresse Ce 14 avril, le dĂ©partement comptait certes 36 dĂ©cĂšs en hĂŽpital et 15 en Ehpad, mais il est Ă  noter que le nombre de personnes hospitalisĂ©es, notamment les cas graves en rĂ©animation, a amorcĂ© une lĂ©gĂšre baisse ce week-end. Surtout, en Indre-et-Loire, on compte 108 patients guĂ©ris et donc rentrĂ©s chez eux. Ce chiffre est Ă©galement en hausse en RĂ©gion Centre et dans toute la France 27 718 personnes ont Ă©tĂ© guĂ©ries. Le Hellfest rĂ©colte plus de 66 000 € pour le CHU de Nantes On vous en parlait il y a quelques jours sur un article Ă  retrouver ici le Hellfest Ă©tant annulĂ©, l’équipe organisatrice en avait appelĂ© Ă  la solidaritĂ© de ses festivaliers en lançant une cagnotte en ligne pour aider le CHU de Nantes. En 5 jours, les mĂ©talleux ont visiblement eu du cƓur plus de 66 000 € ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s ! [NB Ă  l’heure oĂč nous rĂ©digeons ces lignes, la cagnotte atteint exactement 66 241 € Tours l’Ensemble Parchemins sort son album Vous faites quoi le 17 avril ? Pas grand-chose, on est confinĂ©s, gros malin », me rĂ©pondrez-vous et vous avez raison. Mais sachez que c’est Ă  cette date que les Tourangeaux de l’Ensemble Parchemins sortiront leur nouvel album. Celui-ci sera en Ă©coute libre sur leur site et sur les plateformes de streaming musical Spotify, Deezer, ITunes. Un peu de baroque italien pour Ă©gayer cette pĂ©riode plus que bizarre et plombante ? », s’enthousiasment les musiciens Nathalie et MatĂ©o, dans un message qu’ils nous ont fait parvenir. C’est l’occasion de redĂ©couvrir des piĂšces composĂ©es au XVIIe siĂšcle, mais rejouĂ©es par nos chers Tourangeaux. Qui rappellent d’ailleurs Notre musique est aussi souvent comparĂ©e Ă  un baume, fort utile en ces temps blessĂ©s. » Bonne Ă©coute ! Photo Ensemble Parchemins RĂ©ouverture du marchĂ© des Halles Ă  Tours ce 15 avril C’est l’adjoint au maire Olivier Lebreton qui l’avait annoncĂ© sur sa page Facebook GrĂące Ă  la dĂ©termination de la municipalitĂ©, Tours fait partie des rares grandes villes de France Ă  avoir voulu conserver la majoritĂ© de ses marchĂ©s. Aussi, rĂ©ouverture du marchĂ© des Halles le mercredi Ă  compter du 15 avril. » Le marchĂ© sera plus Ă©talĂ©, sur les deux places, et les gestes-barriĂšres sont Ă©videmment toujours d’actualitĂ© ! En revanche, il est Ă  noter que seul le marchĂ© du mercredi est autorisĂ©. Celui du samedi reste fermĂ©. MardiConseil En accord avec la PrĂ©fecture, le marchĂ© des hallesdetours va reprendre ce mercredi 15 avril Les rĂšgles habituelles pour le stationnement et la circulation s'appliqueront Tours — Tours&moi villedetours April 14, 2020 Amboise des visiĂšres 3D imprimĂ©es pour l’hĂŽpital Le PĂ©pit’Lab d’Amboise a dĂ©cidĂ© d’aider, lui aussi, durant l’épidĂ©mie de coronavirus. Cet espace numĂ©rique fabrique des visiĂšres de protection dĂ©diĂ©es aux soignants, grĂące Ă  des imprimantes 3D. Les premiers modĂšles sont dĂ©jĂ  utilisĂ©s par l’hĂŽpital d’Amboise. Ecole au Sanitas la petite vidĂ©o bonus C’était un dĂ©fi lancĂ© par la directrice Ă©lĂšves et enseignants, confinĂ©s, de l’école Pasteur-Bernard, dans le quartier du Sanitas Ă  Tours ont tournĂ© une vidĂ©o sur les gestes-barriĂšres. Ce devait ĂȘtre le 24 mars, mais sous la pression, Disney lancera sa plateforme de vidĂ©o Ă  la demande Disney+ en France le 7 avril. On a passĂ© un coup de fil Ă  Simon Riaux, rĂ©dacteur en chef d’Ecran Large, pour parler de ce nouveau gĂ©ant face Ă  Netflix
 en pleine pĂ©riode de confinement ! Interview de Simon Riaux, rĂ©dacteur en chef du site internet dĂ©diĂ© au cinĂ©ma Écran Large et chroniqueur sur l’émission de Canal+ Le Cercle. Quelle est la grande force de Disney+ face Ă  ses concurrents, notamment Netflix ? Il y a un truc qu’on oublie souvent, c’est que Disney mĂšne une politique Disney vault », c’est-Ă -dire que le films Disney ne sont jamais tous disponibles en mĂȘme temps. Ils font de l’exceptionnel. [NDLR Le Disney Vault est une technique marketing utilisĂ©e depuis les dĂ©buts oĂč l’on propose de nouvelles projections des films par tranche de dix ans. Bref, des contenus rendus disponibles seulement un temps, puis mis en pause dans un coffre » donc introuvables, puis rééditĂ©s. En salle, en DVD ou en Blu-ray par exemple. ] Disney+ rĂ©volutionne ça, car leur catalogue gĂ©ant sera complet et disponible en permanence. Et c’est pour les familles. LĂ , il te suffira de mettre tes gamins devant Disney+ et hop
 Il y a aussi cette image de marque secure » de Disney, c’est family-friendly. Il n’y a rien Ă  craindre cĂŽtĂ© contenu. The Mandalorian, de l’univers Star Wars, et son fameux baby Yoda seront sur Disney+ photo Disney+ En ayant rachetĂ© par exemple les studios Fox en 2019, Disney possĂšde-t-il une plus grande force de frappe face Ă  Netflix ? C’est dur Ă  dire. Il ne faut pas oublier que Netflix a quand mĂȘme de l’avance et une grosse base clientĂšle. Fox possĂšde l’un des plus gros catalogues d’Hollywood, c’est bourrĂ© de classiques. C’est Ă©norme, il y a Alien, Predator, une quantitĂ© de franchises. Avatar aussi, maintenant, c’est Disney. Sans compter les Simpson, X-Files, Titanic, etc. Disney, en achetant la Fox, ABC, Marvel et compagnie, achĂšte aussi des marques. Disney est un mastodonte qui investit dans les licences, ce qui dope sa force de frappe. Peut-on rĂ©ellement parler de bataille entre les gĂ©ants de la SVOD ? Absolument. Et ça ne fait que commencer. Il y a eu Apple – bon, qui a tout de mĂȘme foirĂ© son lancement – il y a Netflix et Disney+ qui vont se regarder dans le blanc des yeux, il y a HBOMax de la Warner. Ça va ĂȘtre compliquĂ©. Je pense que Disney a un statut lĂ©gĂšrement diffĂ©rent qui fait qu’il n’est pas dans la mĂȘme logique que les autres. Eux se feront la guerre et s’affronteront, Disney produira en interne. Il risque d’y avoir des morts. Les gĂ©ants de la SVOD Photo adobe stock Comment vois-tu l’arrivĂ©e de Disney+ en tant que journaliste cinĂ© et en tant que spectateur ? Je vois Disney+ comme un des seuls Ă  avoir une telle capacitĂ© de communication, de gestion de l’ambition. Disney a fait de Marvel un empire. Et Disney fabrique une image de marque positive, il a la capacitĂ© de se mettre en ordre de marche. Je suis curieux, je pense qu’ils vont nous surprendre. Disney est quand mĂȘme le premier Ă  avoir compris que le public voulait des marques et des licences. Leur offre est trĂšs concurrentielle. Mais il y a un enjeu dont on parle moins l’expĂ©rience utilisateur. Pourquoi Netflix cartonne ? Car leur interface est top, on s’y sent bien, ça ne plante pas, il n’y a pas de bugs, c’est solide. Disney est conscient de ça et ils ont les moyens financiers et techniques pour y parvenir. Le marchĂ© de la SVOD n’est-il finalement pas trop encombrĂ© maintenant ? C’est dur Ă  dire. Ce n’est pas un marchĂ© qui est arrivĂ© Ă  maturitĂ©. Il est trop tĂŽt pour le dire. Ça s’apparenterait Ă  un travail de Nostradamus ! Et lĂ , vu l’actu, le confinement va jouer un rĂŽle hyper important, dans le rĂŽle du marchĂ©, du cinĂ©ma. Mais je pense qu’il y a largement de la place pour Netflix et Disney+ en mĂȘme temps. Fox dĂ©tenait les Simpson. Etant passĂ© dans le giron de Disney, c’est donc dĂ©sormais Disney+ qui pourra diffuser les 30 saisons de la sĂ©rie animĂ©e. On parle souvent de ces plateformes qui, justement, portent un coup dur au cinĂ©ma, voire le tuent. Tu es d’accord avec cette assertion ? Le problĂšme avec cette phrase, c’est que OUI il y a concurrence, mais c’est inquantifiable ». Les plateformes donnent cette impression du moins cher, en offrant un service de qualitĂ©, on ne peut pas dire le contraire. Mais ça ne dĂ©truit pas le cinĂ©ma. Certains films sur Netflix n’auraient jamais eu de public en salle. La VOD fait du mal au cinĂ©ma, certes, mais bien moins que la piraterie. Enfin, derniĂšre question plus personnelle as-tu pu voir The Mandalorian ? Et qu’en as-tu pensĂ© ? Oui ! Bon
 C’est probablement le Star Wars le plus simpliste et le moins audacieux qu’ait produit Disney. C’est trĂšs trĂšs bien fait, Ă©videmment, mais derriĂšre, on a l’impression que les mecs se sont dit Oula, ne tente rien pour ne pas Ă©nerver les fans. » Mais ça illustre parfaitement une chose actuelle, c’est que maintenant, le public veut des choses qu’il connaĂźt, des doudous. Propos recueillis par AurĂ©lien Germain > 26,8 C’est, en millions, le nombre d’abonnĂ©es que revendiquait dĂ©jĂ  Disney+ aux États-Unis, au mois de fĂ©vrier. Soit trois mois seulement aprĂšs son dĂ©marrage. L’entreprise en espĂšre entre 60 et 90 millions d’ici Ă  2024. > 4 Le nombre de flux en simultanĂ© dont disposera Disney+. Sept profils diffĂ©rents pourront ĂȘtre configurĂ©s. Il sera possible de tĂ©lĂ©charger en illimitĂ© sur dix appareils, avec recommandations personnalisĂ©es. Disney+ sera disponible Ă  partir du 7 avril 2020 le lancement devait se faire le 24 mars. Abonnement Ă  partir de 6,99 € par mois. Le 7 juin, on sifflera le coup d’envoi de la Coupe du monde fĂ©minine de foot. Jusqu’au 7 juillet, les joueuses de 24 pays s’affronteront dans diffĂ©rents stades français. En voyant une billetterie qui bat son plein, et un engouement croissant, le Mondial version filles ferait-il enfin bouger les lignes ? Kadidiatou Diani. © Photo archives NR, Julien Pruvost LA BILLETTERIE CARTONNE ExceptĂ©s les couacs de la mi-mai la Fifa ayant dĂ©cidĂ© de dispatcher les places achetĂ©es par des groupes, certaines supporters se retrouvent seules, on peut dire que la vente des billets a explosĂ©. Le 7 mai dernier, Brigitte Henriques, vice-prĂ©sidente du comitĂ© d’organisation, annonçait que 765 000 billets sur les 1,3 million disponibles avaient Ă©tĂ© vendus ! Plusieurs matches affichent complet – notamment celui d’ouverture entre la France et la CorĂ©e du Sud – mais de nombreux autres risquent de l’ĂȘtre Ă©galement d’ici lĂ . Notamment les rencontres avec les États-Unis, les AmĂ©ricaines Ă©tant championnes en titre. ALLEZ LES BLEUES ! Soyons chauvines ! On compte Ă©videmment sur les Bleues pour ramener une aussi jolie coupe que leurs collĂšgues masculins l’étĂ© dernier. Les filles de Corinne Diacre dĂ©buteront la compĂ©tition par un match face Ă  la CorĂ©e du Sud 7 juin, Ă  21 h, sur TF1 et Canal+. Charlotte Bilbault. © Photo NR, Julien Pruvost Des noms se distinguent dĂ©jĂ . Par exemple, Sarah Bouhaddi. La gardienne de but, solide, est une des forces de l’équipe. À Lyon, oĂč elle joue habituellement, on la surnomme mĂȘme Zlatan, puisqu’elle n’hĂ©site pas Ă  jouer en pointe et marquer ! quand il manque une joueuse Ă  l’entraĂźnement. Sakina Karchaoui est Ă©galement attendue au tournant. La dĂ©fenseure montpelliĂ©raine, hyper active sur les rĂ©seaux sociaux, aime gagner les duels et compte dĂ©jĂ  23 sĂ©lections à
 23 ans. EugĂ©nie Le Sommer, quant Ă  elle, a marquĂ© 257 buts en 290 matches avec l’Olympique lyonnais la conquĂ©rante n’a qu’un rĂȘve, gagner un titre avec l’équipe de France ». MĂȘme dĂ©sir pour Amandine Henry, la capitaine, qui possĂšde l’un des plus beaux palmarĂšs du foot français. Elle a Ă©galement sorti un roman illustrĂ© Ă  la mi-mai Croire en ses rĂȘves ! » destinĂ© aux jeunes, oĂč elle raconte aux footballeuses en herbe les obstacles qu’elle a dĂ» franchir pour en arriver lĂ . À QUOI S’ATTENDRE SUR LE TERRAIN ? Les Bleues devront bien sĂ»r tirer leur Ă©pingle du jeu. Un jeu pas facile, puisque certaines Ă©quipes ont faim les Anglaises apparaissent comme des outsiders crĂ©dibles, les Canadiennes sont bien placĂ©es au classement FIFA. Et il y a Ă©videmment les États- Unis, l’ogre de la compĂ©tition. Les AmĂ©ricaines sont la rĂ©fĂ©rence absolue du foot fĂ©minin. De quoi les imaginer loin dans l’aventure, d’autant que leur groupe – sauf surprise – ne devrait pas trop les brusquer Chili, ThaĂŻlande, SuĂšde. Ce Mondial sera Ă©galement l’occasion d’assister aux premiĂšres participations de l’Écosse, de la JamaĂŻque, de l’Afrique du Sud et du Chili. Reste Ă  voir si cette Coupe du monde aura aussi des rĂ©percussions hors du terrain, notamment sur l’économie du sport fĂ©minin en gĂ©nĂ©ral et son traitement mĂ©diatique. Corinne Diacre, la sĂ©lectionneuse des Bleues. IRRÉDUCTIBLES MACHOS ? Il suffit de faire un tour parmi les commentaires de certains articles abordant le sujet pour s’apercevoir qu’il reste encore des mentalitĂ©s Ă  changer Pseudo-engouement », aucun intĂ©rĂȘt », elles ne joueront pas aussi bien que les mecs », pas intĂ©ressant »  Les clichĂ©s ont la vie dure et les remarques sexistes perdurent, tandis que les sponsors ne se bousculent pas au portillon et que les inĂ©galitĂ©s salariales sont toujours criantes. Dans un article de Causette, l’auteur d’Histoire du football fĂ©minin en Europe, Xavier Breuil, dĂ©zinguait les comportements machistes Le foot est, en Europe, le sport le plus populaire qui soit, et donc, par ricochet, un lieu de pouvoir politique. Dans notre inconscient populaire, il est des pratiques rĂ©servĂ©es aux mĂąles. Vous voyez beaucoup de femmes Ă  l’AssemblĂ©e ? Non. Eh bien, sur un terrain de foot, c’est pareil la femme n’y a pas sa place. Elles pourront gagner tout ce qu’elles veulent, elles ne suscitent aucune fiertĂ© nationale. » Et si on changeait en 2019 ? Coupe du monde fĂ©minine de foot, du 7 juin au 7 juillet. Diffusions Ă©galement sur Canal +, TF1, TMC et Canal + sport pour la majeure partie. > Finale le dimanche 7 juillet Ă  Lyon, Ă  17 h. Ă  suivre sur TF1 et Canal +. [NumĂ©ro spĂ©cial annĂ©es ’80] Sport, politique, sociĂ©té  Petite sĂ©lection de quelques Ă©vĂ©nements qui ont marquĂ© l’actualitĂ© de la dĂ©cennie 80
 L’ÈRE COLUCHE Dans les annĂ©es 80, Coluche est partout, sur tous les fronts. À l’affiche de films, raflant aussi un cĂ©sar, l’humoriste s’illustre surtout en se prĂ©sentant Ă  la prĂ©sidentielle de 1981 avant de retirer sa candidature suite aux menaces et en crĂ©ant les Restos du coeur en 1985, malheureusement toujours d’actualitĂ© en 2019. Il meurt en 1986 dans un accident de la route. MORT DE JOHN LENNON 8 dĂ©cembre 1980. 22 h 52. John Lennon rentre de studio avec son Ă©pouse Yoko Ono. Mark David Chapman, un fan obsĂ©dĂ© des Beatles, tire 4 balles sur le musicien. L’assassin purge aujourd’hui une peine de prison et demande rĂ©guliĂšrement une remise en libertĂ©. Toutes ont Ă©tĂ© refusĂ©es. TCHERNOBYL C’est le plus grave accident nuclĂ©aire jamais rĂ©pertoriĂ©. Le 26 avril 1986, Ă  1 h 24, le rĂ©acteur n°4 de la centrale nuclĂ©aire LĂ©nine explose. L’incident est classĂ© au niveau 7, le plus haut qui soit. Devenue ville fantĂŽme, Tchernobyl est paradoxalement devenue une attraction touristique
 En 2017, 50 000 personnes s’y sont rendues. LE SACRE YANNICK NOAH Cela faisait 37 ans qu’un Français n’avait pas remportĂ© par Roland-Garros. En 1983, Yannick Noah, 23 ans, affronte Mats Wilander devant 17 000 personnes. Et en sort vainqueur
 devenant ainsi le chouchou national. MARIAGE ROYAL 750 millions, c’est le nombre de tĂ©lĂ©spectateurs qui ont assistĂ© devant leur tĂ©lĂ©viseur Ă  la diffusion du mariage de la famille royale entre Diana Spencer et le prince Charles, le 29 juillet 1981. PEINE DE MORT LE DISCOURS DE BADINTER Le discours est restĂ© dans les mĂ©moires. L’homme aussi. Le 17 septembre 1981, Robert Badinter, Garde des Sceaux, prĂ©sente le projet de loi pour l’abolition de la peine de mort en France. Le lendemain, elle est votĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e nationale. SIDA LA PANDÉMIE En janvier 1983, les chercheurs français Françoise BarrĂ©-Sinoussi et Jean- Claude Chermann, sous la direction de Luc Montagnier, isolent un nouveau virus de l’immunodĂ©ficience humaine VIH, responsable du sida. GUERRES ET TRAGÉDIES Car il n’y a pas une dĂ©cennie sans conflits, les 80’s ont aussi connu leur lot. De 1980 Ă  1988, guerre Iran-Irak ; guerre des Malouines en 1982 ; attentats en Ulster ; ou encore fin de la guerre du Liban
 En 1984, l’Ethiopie se meurt en raison de la famine 400 000 victimes. Quant Ă  la RĂ©publique populaire de Chine, elle devient tristement cĂ©lĂšbre pour sa vague de rĂ©pressions place Tian’anmen en 89. Dans un mois, on commĂ©morera les 30 ans de ce massacre. La Chine a donc dĂ©cidĂ© de bloquer l’accĂšs Ă  WikipĂ©dia
 MITTERRAND ÉLU Il est le premier socialiste Ă  occuper le siĂšge prĂ©sidentiel sous la Ve RĂ©publique. En 1981, François Mitterrand devient le chef de l’État. En 86, c’est la premiĂšre cohabitation. Il nomme Jacques Chirac Premier ministre. Deux ans plus tard, Mitterrand sera réélu face à
 Jacques Chirac. Vous connaissez la suite
 LIBÉREZ LES ONDES ! Le dĂ©but des annĂ©es 80 est synonyme de libĂ©ration radiophonique et tĂ©lĂ©visuelle. Des chaĂźnes TV privĂ©es apparaissent coucou TF1 et en face, c’est l’explosion des radios libres au hasard, Baudecroux qui fonde Nouvelle Radio des Jeunes », soit
 NRJ !. Les radios pirates sont lĂ©galisĂ©es et vont transformer le paysage. ET LE MUR TOMBA Les photos sont dans toutes les tĂȘtes le 9 novembre 1989, c’est la chute du mur de Berlin, celui-lĂ  mĂȘme qui avait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© une nuit d’aoĂ»t 1961. Un symbole de la Guerre Froide s’écroule. Photo NR archives Patrick Lavaud Vendredi, le TVB a dĂ©crochĂ© son 8e titre de champion de France face Ă  Chaumont. C’était aussi le dernier match pour Hubert Henno. Une soirĂ©e historique, donc. Vous l’avez ratĂ©e ? Pas grave, on rembobine et on y retourne. Photo Julien Pruvost Une heure avant le coup d’envoi, c’est dĂ©jĂ  bouillant. Seules les deux tribunes de placement libre sont bien pleines premiers arrivĂ©s, premiers servis ! », comme le dit une supporter juste derriĂšre moi, mais ça gronde quand mĂȘme dans les gradins. Et quand les Intenables, dans la tribune opposĂ©e, tentent un petit Allez, TVB ! » histoire de se mettre en train, c’est une voix profonde et puissante qui rĂ©pond, un Ă©cho multipliĂ© par 100 Alleeeez TVB ! ». Sur le parquet, des types grands comme des allumettes russes s’échauffent et font des trucs incroyables avec leur corps. Tu savais qu’on pouvait envoyer son pied au-dessus de sa tĂȘte comme ça, toi ? ». J’sais pas. Jamais essayĂ©. » AprĂšs, ils se mettent Ă  jouer au ballon, mais au pied. Dans les gradins, ça balance C’est eux qu’on aurait prendre au TFC, on s’rait peut-ĂȘtre un peu moins dans la mouise ! » Les minutes s’égrainent, la pression monte. Les journalistes commencent Ă  arriver sur les pupitres rĂ©servĂ©s, les photographes claquent leurs premiĂšres images. Ils s’échauffent un peu, eux-aussi. Quelques minutes avant le coup d’envoi, ce sont les partenaires qui s’installent dans les tribunes latĂ©rales, en provenance du pot d’accueil offert par le club. Puis monsieur le maire, costard sombre et cravate rouge, qui prend sa place. Tout le monde est lĂ , la tĂ©lĂ© a ouvert les vannes le show peut commencer. La star Hubert Henno Les applaudissements sont nourris pour accueillir l’équipe de Chaumont. D’un geste de la main, les joueurs saluent la trentaine de supporters qui ont fait le dĂ©placement de la Marne, tout de rouge vĂȘtus. Mais quand le premier joueur tourangeau revient sur le terrain, c’est un tonnerre, c’est un rugissement, c’est une explosion. On se dit que plus, ce n’est pas possible, mais le deuxiĂšme joueur qui arrive, c’est Hubert Henno, figure mythique du club, seul rescapĂ© de l’équipe championne d’Europe en 2006 et qui joue, ce soir, son ultime match, Ă  Tours. Photo Julien Pruvost Et lĂ , en plus du bruit, c’est un cri scandĂ© qui descend des tribunes Hubert ! Hubert ! Hubert ! ». Émouvant. Vient ensuite une Marseillaise intense, qui se termine a cappella. Puis le jeu. TrĂšs vite, le TVB fait comprendre Ă  tout le monde qu’il n’y aura pas de suspense, ce soir. La domination est totale. Sur chaque service qui claque dans le camp de Chaumont une explosion de joie, sur chaque smash, un hurlement, sur chaque block, un soupir admiratif. Les points dĂ©filent. Monsieur le maire tombe la veste. La sueur coule, les voix se perdent. Les challenges vidĂ©o n’y changent rien. Pour conclure les sets, la salle entiĂšre est debout, tapant en rythme, comme un seul cƓur, jusqu’au point final. La balle de match se joue en rĂ©ception. C’est, peut-ĂȘtre, le dernier point d’Hubert. Le chant rien que pour lui, reprend. Il touche la balle. Clameur. Le point est perdu mais le match est dĂ©jĂ  gagnĂ©. 10 points d’avance, tout le monde le sait depuis un moment. Ensuite, il y a la coupe qui passe de mains en mains, Hubert qui valse dans l’air puis qui enlace monsieur le maire, dĂ©finitivement passĂ© au tee-shirt blanc et bleu. Il y a le champagne dont on s’arrose, les mines dĂ©pitĂ©es des joueurs en noir et les sourires lumineux des supporters qui croisent ceux des joueurs. Merci TVB ! BD et roman seront rĂ©compensĂ©s le 22 juin par Le Prix Maya, rĂ©compense littĂ©raire animaliste. Une premiĂšre Ă  Tours
 et ailleurs ! Photo Facebook Prix Maya C’est une premiĂšre en France et elle aura lieu Ă  Tours. Le Prix Maya sera la premiĂšre rĂ©compense littĂ©raire animaliste du pays qui rĂ©compensera des ouvrages servant et faisant avancer la cause animale. Ce prix est dĂ©diĂ© Ă  l’élĂ©phant Maya, libĂ©rĂ©e en juillet 2018 de l’univers des cirques par la mobilisation citoyenne et associative », prĂ©cise, dans un communiquĂ©, l’équipe organisatrice Ă©galement aux manettes de la Vegan Place de Tours. Au menu du Prix Maya ? Une sĂ©lection de romans et de bandes-dessinĂ©es avec un jury triĂ© sur le volet et, bien sĂ»r, engagĂ© dans la cause animale Isabelle Attard docteure en archĂ©ozoologie et ancienne dĂ©putĂ©e, Yolaine de la Bigne journaliste et fondatrice de l’UniversitĂ© d’étĂ© de l’animal, Laurent Baheux photographe animalier, Audrey Jougla de l’association Animal Testing et Sarah Merlo association One Voice. Soutenu par L214, Utopia 37 et L’Association vĂ©gĂ©tarienne de France, le Prix Maya aura lieu le 22 juin, lors de la Vegan Place. > ou L’annĂ©e 2018 s’achĂšve bientĂŽt. Petit coup d’Ɠil dans le rĂ©tro
 L’annĂ©e se termine bientĂŽt. À tmv, on a voulu vous proposer une petite rĂ©trospective 2018 de faits notoires dans le monde, en France, en Touraine et
 Ă  la rĂ©dac’ ! N’hĂ©sitez pas Ă  partager, sur notre page Facebook ou en commentaire, les faits qui vous ont marquĂ©s. Cette rĂ©trospective se retrouve dans notre numĂ©ro 318, disponible partout en ville ou Ă  tĂ©lĂ©charger en version PDF juste ici ! Il est vert, poilu, grognon, grincheux et dĂ©teste NoĂ«l
 » Qui ? Le Grinch bien sĂ»r. La bestiole qui veut dĂ©truire les fĂȘtes de fin d’annĂ©e revient au cinĂ© dans une version animĂ©e. On avait laissĂ© notre grincheux tout vert et tout poilu avec la version live en 2000, incarnĂ©e par Jim Carrey Le Grinch, de Ron Howard. Cette fois, c’est adaptĂ©e en animation que dĂ©barque la relecture du cĂ©lĂšbre conte Ă©ponyme Ă©crit par Dr Seuss en 1957. Les rĂ©alisateurs Yarrow Cheney et Scott Mosier le premier a fait ses armes sur Comme des bĂȘtes ; le second est un transfuge du cinĂ©ma classique relatent de nouveau l’histoire de cette bestiole misanthrope et grognonne, vivant seule dans une grotte, dĂ©testant tant la fĂȘte de NoĂ«l qu’elle dĂ©cide de la voler. Parfaite entrĂ©e en matiĂšre pour quiconque ne connaĂźtrait pas l’histoire, The Grinch possĂšde Ă©galement d’indĂ©niables qualitĂ©s visuelles. On pense souvent Ă  un Moi, moche & mĂ©chant de NoĂ«l c’est d’ailleurs la mĂȘme sociĂ©tĂ© de production, Illumination, aux manettes, l’animation est fluide, le graphisme colorĂ© et les sĂ©quences bien rythmĂ©es. Suffisamment drĂŽle pour les enfants et assez plaisant pour les adultes, n’oubliant pas sa petite morale choupinette mais simpliste, The Grinch emmĂšne avec lui un large public jusqu’à son happy-end convenu. Toutefois, en conduisant deux intrigues parallĂšles le Grinch qui Ă©labore un plan pour gĂącher NoĂ«l VS une petite fille qui cherche le PĂšre NoĂ«l pour aider sa mĂšre, le rĂ©cit tend au remplissage. Il faut en effet patienter un bon bout de temps avant de voir Le Grinch – qu’on aurait d’ailleurs aimĂ© plus renfrognĂ© – se mettre Ă  l’oeuvre. CĂŽtĂ© doublage, la version française laisse la place Ă  Laurent Lafitte et Nicolas MariĂ©, tandis que la version originale est bien plus succulente, avec Benedict Cumberbatch pour la voix du Grinch et Pharrell Williams comme narrateur. Et ça, c’est vraiment cadeau. > Film d’animation de Yarrow Cheney et Scott Mosier USA. DurĂ©e 1 h 26. Voix françaises Laurent Lafitte, Lior Chabbat, Nicolas Marié  > NOTE 3/5 Ce mercredi 3 octobre, le nouveau cinĂ©ma, CinĂ©-Loire, ouvre ses portes. Avec lui, sa technologie IMAX, unique Ă  Tours. L’occasion de faire le point sur les technologies pensĂ©es pour rendre les sĂ©ances toujours plus spectaculaires. L’avenir du cinĂ©ma ? Ecran IMAX Photo d’illustration Salle 1. InclinĂ©e. Un Ă©cran incurvĂ© haut comme un immeuble de quatre Ă©tages. 20 mĂštres de long, 10 de haut. Poids 700 kg. Des projecteurs 4K. Un systĂšme sonore latĂ©ral et au plafond. Et 400 siĂšges rĂ©glables. DerriĂšre ces termes techniques et ces chiffres qui donnent le tournis, un nom, une marque, un argument de vente IMAX. C’est dans cet Ă©quipement qu’a investi le nouveau multiplexe de Tours Nord. CinĂ©-Loire, son petit nom, ouvre ses portes ce mercredi 3 octobre. Et compte bien jouer sur cette technologie derniĂšre gĂ©nĂ©ration pour rameuter les spectateurs [CinĂ©-Loire comptera Ă©galement huit autres salles normales » – NDLR]. L’IMAX peut ĂȘtre un pari risquĂ©. En premier lieu parce que les tarifs pour un ticket sont un peu plus Ă©levĂ©s. À l’heure oĂč la population prĂ©fĂšre investir dans des plateformes de streaming lĂ©gales ou se goinfrer de films tĂ©lĂ©chargĂ©s – donc gratuits – Ă  tout va, d’aucuns ne sont pas forcĂ©ment partants pour lĂącher quelques euros de plus. Pourtant, il est Ă©vident que les films en IMAX constituent une expĂ©rience folle en soi. Outre l’aspect visuel les images sont d’une nettetĂ© imparable et les contrastes de noirs et blancs sublimes, la possibilitĂ© immersive offerte est extrĂȘmement apprĂ©ciĂ©e par les fans ou les curieux. Une nouvelle façon d’aller au cinĂ©ma ; une nouvelle façon de consommer les films. Romain Davoine, l’un des reprĂ©sentants de CinĂ©-Loire, l’expliquait encore rĂ©cemment Ă  nos confrĂšres d’ Pour l’Imax, certains spectateurs peuvent faire une heure de route. » Une des salles du nouveau CinĂ©-Loire photo RAMENER LES GENS AU CINÉMA Car c’est lĂ  tout l’enjeu en France comme ailleurs, face aux Ă©crans Ă  la maison qui se multiplient, les multiplexes se tirent la bourre. Une guerre sans merci pour proposer un vrai spectacle cinĂ©matographique, le plus dingue possible et attirer d’autres publics. DerriĂšre tout ça se cache l’avenir du cinĂ©ma en salle, toujours soucieux de se renouveler et surtout de ne pas perdre sa clientĂšle. Et ce n’est pas nouveau. Dans les annĂ©es 50, outre-Atlantique, la tĂ©lĂ© arrive dans les salons. Les familles dĂ©laissent les salles obscures. Les AmĂ©ricains prĂ©fĂšrent regarder les films hollywoodiens en noir et blanc et au format rĂ©duit Ă  la maison. On est bien mieux chez soi
 Face Ă  cette concurrence du petit Ă©cran, il faut
 un Ă©cran large ! La 20th Century Fox dĂ©cide alors d’adopter le format CinemaScope. FondĂ© sur un procĂ©dĂ© optique ancien, l’anamorphose, il comprime l’image dans le sens vertical et la restitue ensuite dans sa largeur normale, dĂ©crypte Victor Bachy, professeur Ă  l’UniversitĂ© de Louvain et auteur d’ouvrages sur le cinĂ©ma. L’exploitation de l’anamorphose au cinĂ©ma Ă  partir de 1953 sous le nom de CinĂ©maScope lança la mode de l’écran large. » Ramener le public vers le vrai » cinĂ©ma en offrant ce que ne peut apporter le petit Ă©cran ? La combine fonctionne Ă  merveille. La 20th Century Fox propose son premier film sous ce format, La Tunique, d’Henry Koster. C’est un succĂšs. Tout le monde suivra. Les gens retournent au cinĂ©ma
 FAIS PÉTER LES WATTS ! Aujourd’hui, la tĂ©lĂ© a Ă©tĂ© remplacĂ©e par de nombreux autres acteurs. Avec un monstre sacrĂ© Netflix. Alors les multiplexes, dĂ©sormais totalement ancrĂ©s dans le numĂ©rique les cinĂ©mas UGC ont lĂąchĂ© les bobines en 2011, redoublent d’inventivitĂ© pour ramener les spectateurs chez eux. Et les garder. Il y a eu les arguments sonores avec par exemple l’arrivĂ©e du Dolby Atmos. Mais aussi la rĂ©volution 3D Ă  l’époque, dopĂ©e par le mastodonte Avatar. On ne va pas se mentir, l’effet de mode est toutefois un peu passĂ©. Certaines critiques ont Ă©tĂ© Ă©mises maux de crĂąne, inconfort des lunettes ou parfois argument marketing bidon certains films n’offraient aucun intĂ©rĂȘt en 3D
 Le soufflĂ© est retombĂ©. Si au dĂ©part, on gavait le spectateur avec cette rĂ©volution visuelle tout en lui imposant le relief sur les gros blockbusters, dĂ©sormais la majoritĂ© des circuits de salles laissent le choix en proposant sĂ©ances 2D et 3D. D’autres complexes vont plus loin et offrent, Ă  l’instar de l’IMAX, une rĂ©elle volontĂ© d’expĂ©rience immersive. DĂ©veloppĂ©e en 2009, la technique de 4DX a Ă©tĂ© adoptĂ©e par certains cinĂ©mas on est ici Ă  la limite de l’attraction, puisque le public se retrouve avec des mouvements de siĂšges qui vibrent !, des sensations olfactives, de l’eau vaporisĂ©e sur le visage ou des chatouilles aux jambes, le tout tartinĂ© de 3D. Un dispositif qui ferait presque croire Ă  un manĂšge au Futuroscope plutĂŽt qu’à un film de cinĂ©ma. Si les jeunes et les ados – le public visĂ© – sont aussi rĂ©ceptifs qu’enthousiastes, d’autres spectateurs indiquent cependant ĂȘtre lessivĂ©s aprĂšs une sĂ©ance de deux heures, comme lors de Kong Skull Island. En France, une trentaine de salles en sont Ă©quipĂ©es. Toujours dans cette volontĂ© d’ĂȘtre au coeur de l’action, les cinĂ©mas CGR ont fait le pari du concept ICE. QuĂ©sako ? Projection laser 4K, son Dolby Atmos, fauteuils inclinables et plus larges, et, surtout, la technologie Light Vibes. QualifiĂ© de rĂ©volutionnaire » par le groupe CGR, ce concept instaure des effets lumineux subtils diffusĂ©s sur les panneaux latĂ©raux et Ă  l’éclairage gĂ©nĂ©rĂ© par des projecteurs dĂ©diĂ©s. Les Ă©crans disposĂ©s de part et d’autre de la salle crĂ©ent un ambiance visuelle unique au travers de couleurs et de formes dynamiques ». RĂ©cemment, le CGR des Deux-Lions, Ă  Tours, a sautĂ© le pas. Le multiplexe, qui fait partie des cinq plus frĂ©quentĂ©s du groupe en France, a ouvert sa 13e salle et celle-ci bĂ©nĂ©ficie donc de cette technique ICE qu’on verra notamment sur Venom et Bohemian Rhapsody. Une volontĂ© de toucher un public aussi bien attirĂ© par le confort que par l’expĂ©rience technologique. À Tours comme ailleurs en France et dans le monde, le cinĂ©ma n’a pas fini de s’adapter et de proposer de nouvelles expĂ©riences. À peine 2 % des rues françaises portent le nom d’une femme. À La Ville-aux-Dames, Ă  quelques minutes de Tours, la proportion atteint quasiment 100 %. Petite virĂ©e dans cette commune d’un peu plus de 5 000 Ăąmes, histoire de rendre hommage Ă  ces dames
 qui le mĂ©ritent bien ! UN PEU D’HISTOIRE Mercredi, 10 h du matin. Le thermomĂštre peine Ă  afficher son petit degrĂ© au-dessus de zĂ©ro. À l’arrĂȘt de bus Colette, deux jeunes ados, emmitouflĂ©es, tapent le pied de grue. Pourquoi tous les noms de rue sont fĂ©minins ? », demande-t-on naĂŻvement. Leurs yeux grandissent. Ouaaah, j’avais jamais tiltĂ© ! », s’exclame l’une d’elle, hilare et honteuse. Bienvenue Ă  La Ville-aux-Dames oĂč – eh oui – tout le monde ne connaĂźt pas encore le pourquoi du comment. Retour quelques siĂšcles en arriĂšre, en l’an 790. Hildegarde, une noble, Ă©difie une abbaye de femmes Ă  Saint-Loup, les religieuses Ă©tant nombreuses Ă  l’époque parmi la population. Le nom ? Villa Dominarium, qui deviendra ensuite La Ville-aux- Dames la commune sera d’ailleurs renommĂ©e Les Sables, pendant la RĂ©volution. Mais ce n’est qu’en 1974 – le 13 mars exactement – que la ville verra ses rues baptisĂ©es en l’honneur des femmes. Le maire de l’époque, Lionel Delaunay, dĂ©cide de donner des noms de femmes plus ou moins cĂ©lĂšbres aux rues. Unique en France. Notre GPS n’aura jamais vu autant de dames ! DE TOUS LES DOMAINES CinĂ©ma, santĂ©, Histoire et bien d’autres
 Du square Mary Queen of Scotts Ă  la rue Anne Frank, les femmes mises en valeur par les plaques de rue se sont illustrĂ©es dans bien des domaines. En errant un peu au hasard, on tombe sur la rue Lucie Coutaz Repland. Qui n’est autre que la cofondatrice d’EmmaĂŒs, systĂ©matiquement associĂ© Ă  l’AbbĂ© Pierre, mais dont on oublie trop souvent Ă  quel point Lucie Coutaz a fait part intĂ©grante du projet. GuĂ©rie d’une paralysie Ă  Lourdes en 1921, elle deviendra secrĂ©taire de l’AbbĂ© Pierre qui, lui-mĂȘme, la contactera directement pour crĂ©er la fondation EmmaĂŒs. En remontant la rue, on tombe sur l’avenue Jeanne d’Arc. Un dĂ©tour par la rue Louise Weiss femme de lettres, journaliste, femme politique et fĂ©ministe, rien que ça, puis l’on atterrit sur l’avenue non pas Pierre mais Marie Curie. DĂ©solĂ© Pierrot, mais ici, on se rappelle que madame a obtenu deux prix Nobel. En s’égarant un peu, on finit mĂȘme dans un quartier sympathique et tout propret. Un panneau indique le croisement de la rue Marie Laurencin, artiste peintre proche de Picasso, et celle de Raymonde Meunier. NĂ©e Ă  JouĂ©-lĂšs- Tours, cette rĂ©sistante est connue ou pas pour son rĂŽle d’agent du rĂ©seau CND-Castille dans la rĂ©gion de Tours dans les annĂ©es 40. Trop d’HonorĂ© de Balzac tue l’HonorĂ©. Ici, on met Ă  l’honneur sasoeur. Laure de Balzac possĂšde une autre rue, Ă  Paris, appelĂ©erue Laure-Surville, son nom de femme mariĂ©e. LES BÂTIMENTS AUSSI L’oeil fouineur remarquera que le gymnase porte le nom de Lionel Delaunay, tandis que le boulodrome s’appelle Vincent Masanet. Mais pour le reste, en majoritĂ©, la municipalitĂ© a choisi de donner Ă  ses bĂątiments et Ă©difices des noms de femmes cĂ©lĂšbres. En tĂ©moignent l’accueil de loisirs Françoise Dolto psychanalyste française, la rĂ©sidence pour personnes ĂągĂ©es Jeanne Jugan religieuse et fondatrice des Petites SƓurs des Pauvres ou encore la salle de spectacles Maria Callas, du nom de la cantatrice. Les Ă©difices municipaux ont aussi droit de rendre hommage aux femmes ! OH, L’INTRUS ! Une toponymie rĂȘvĂ©e, un nom d’impasse qui en jette La Dame Noire. Oui mais non. Il s’agit en fait du nom de code de
 JĂ©rĂŽme Besnard, curĂ© de La Ville-aux-Dames, figure de la rĂ©sistance tourangelle, dans le rĂ©seau Marco Polo. Aux cĂŽtĂ©s de la place du 11-Novembre, par exemple, elle fait partie des rares rues Ă  ne pas ĂȘtre fĂ©minine. La seule voie de la commune dĂ©diĂ©e Ă  un homme. JĂ©rĂŽme Besnard Ă©tait un prĂȘtre et rĂ©sistant tourangeau. > À noter que tmv est dĂ©sormais disponible dans 4 nouveaux endroits Ă  La Ville-aux-Dames Karamel KafĂ©, Concept Immo 37, Le Concorde et La Cale SĂšche. Next week, c’est toute l’actu de la semaine Ă  venir, que ce soit en Touraine, en France ou dans le monde. JEUDI Tours. AprĂšs son annulation l’an dernier, suite aux attentats, l’évĂ©nement Les Salons de Choiseul est de retour. Les 17 et 18 novembre, place Ă  58 confĂ©rences, une expo et des tables rondes, le tout sous le thĂšme MobilitĂ©s ». Tmv y consacrera une double page spĂ©ciale dans son numĂ©ro du 16 novembre. En attendant, vous pouvez dĂ©jĂ  vous inscrire aux confĂ©rences sur le site des Salons. Attention, les places partent comme des petits pains ! > Primaires. Les candidats des RĂ©publicains s’affronteront lors d’un troisiĂšme dĂ©bat le 17 novembre, sur France 2 et Europe 1. Le scrutin, lui, se tiendra le 20 novembre
 avec Ă©ventuellement un second tour une semaine plus tard. TĂ©lĂ©vision. Retour de l’émission/documentaire La Rue des allocs, jeudi 17, sur M6. ControversĂ©s lors de la premiĂšre diffusion, les deux premiers Ă©pisodes avaient suscitĂ© la polĂ©mique dĂ©but septembre. Saisi, le CSA avait dĂ©plorĂ© le titre pĂ©joratif », mais relevĂ© aucun manquement de M6 Ă  ses obligations ». VENDREDI Culture. Du nouveau Ă  Ballan-MirĂ© ! La ParenthĂšse, nouvel espace culturel, sera inaugurĂ© officiellement le 18 novembre. Ce complexe sera dĂ©diĂ© Ă  l’art au sens large du terme spectacle vivant, audio, cinĂ©ma, gaming, vidĂ©o, numĂ©rique, mĂ©diathĂšque, salle de spectacle, etc. Un week-end de portes ouvertes suivra les 19 et 20 novembre, avant l’ouverture le mardi 22 novembre. SAMEDI RĂ©orientation. Le 19 novembre, Ă  Tours, le Salon Studyrama se tiendra au Vinci. Pour cette 15e Ă©dition, les visiteurs pourront se renseigner sur plus de 400 formations, en initial ou en alternance, de bac Ă  bac +5. Ce salon des Ă©tudes supĂ©rieures aura lieu de 9 h 30 Ă  17 h 30. DIMANCHE HaĂŻti. C’est le 20 novembre que doit se tenir le premier tour des Ă©lections prĂ©sidentielles en HaĂŻti. Suite Ă  l’ouragan Matthews, qui a tuĂ© plus de 450 personnes dĂ©but octobre, le conseil Ă©lectoral provisoire avait fixĂ© de nouvelles dates. Le second tour est prĂ©vu pour le 29 janvier 2017. LUNDI Paris. Les Champs-ÉlysĂ©es s’illumineront Ă  partir du 21 novembre. Cette annĂ©e, c’est le judoka Teddy Riner qui dĂ©clenchera les 800 000 LEDs installĂ©es sur les 400 arbres de l’avenue parisienne. Sur YouTube, ses vidĂ©os qui racontent l’Histoire de façon divertissante cartonnent. L’autodidacte Benjamin Brillaud, tĂȘte pensante de Nota Bene, passe au papier le Tourangeau vient de publier son premier livre, Les pires batailles de l’Histoire. Benjamin Brillaud, de Nota Bene, et son joli tshirt chaton Photo tmv En septembre 2015, vous disiez dans tmv que la meilleure façon d’intĂ©resser les gens Ă  l’Histoire, ce n’était pas en les Ă©crasant de dates mais en racontant histoires et anecdotes. Vous ĂȘtes toujours sur la mĂȘme ligne ? Oui mais cela se fait toujours en contextualisant. C’est la technique de la carotte c’est une mĂ©thode, mais j’insiste sur le contenu. L’anecdote attrape et emmĂšne l’internaute ou le lecteur vers un horizon plus large. J’ai rĂ©cemment fait un Ă©pisode sur Marignan. Marignan, 1515, oui bon d’accord. Mais quel est le contexte, et contre qui a eu lieu la bataille ? Vous avez lancĂ© Nota Bene en 2014. Deux ans aprĂšs, voilĂ  un livre. Un passage obligĂ© pour les youtubeurs ? Non
 J’ai Ă©crit ce livre car des Ă©diteurs sont venus me voir. J’ai eu de la chance, car quatre ou cinq se sont montrĂ©s intĂ©ressĂ©s. C’est une chance. Surtout quand on voit Ă  quel point il est difficile de se faire Ă©diter. Cela aurait Ă©tĂ© bĂȘte de laisser passer ça. Et puis c’était un rĂȘve de gosse de faire un bouquin ! LĂ , c’est un dĂ©fi. C’est tellement diffĂ©rent d’une vidĂ©o. Quatre ou cinq Ă©diteurs, c’est bien ! Il ne faut pas se leurrer. Comme je l’ai dit dans une interview Ă  TĂ©lĂ©rama, ils ont aussi vu le potentiel commercial. Mon dĂ©fi, c’était de faire le meilleur ouvrage qui soit. Je me suis Ă©normĂ©ment concentrĂ© sur ce livre. J’en suis sorti Ă©puisĂ© ! Dans chaque chapitre, il y a plusieurs parties
 Je voulais dynamiser l’ensemble. Il y a les faits, mais il y a aussi un bout de fiction historique. Un petit passage concret pour nous plonger dans la bataille. On peut greffer ça Ă  l’histoire principale. Il y a aussi Pendant ce temps-lĂ , dans le monde » lĂ , j’ai essayĂ© de m’ouvrir. J’ai d’ailleurs trouvĂ© ça trĂšs intĂ©ressant. Vous y abordez tout ce qu’il s’est passĂ© dans le monde pendant ce temps. Pourquoi cette rĂ©flexion ? L’Histoire, ce n’est pas que la France. J’avais envie de ça dĂšs le dĂ©but. D’explorer ! Quand je parle de la bataille Ă  Azincourt oui, okay, mais
 ailleurs ? Qu’est-ce qu’il se passait ? Les batailles sont des carottes », il faut comprendre ce qu’il se passe avant. Par exemple, concernant la Baie des Cochons, il faut aborder les relations passĂ©es entre États- Unis et Cuba. Pourquoi ce thĂšme des pires batailles » ? Au dĂ©but, il y avait plusieurs projets. Mais celui-lĂ  s’inscrivait le mieux en livre. Bon, ça reste un titre, hein
 sourire Des batailles qui ont mal tournĂ©, il y en a partout, sur tous les continents, sur toutes les pĂ©riodes. Ce sont des situations dramatiques et parfois rigolotes » qui peuvent intĂ©resser les gens. Le livre semble bien plus sĂ©rieux que les vidĂ©os YouTube
 Oui. Je n’ai pas voulu faire de la blague pour faire de la blague. Je voulais plus de sĂ©rieux et parfois, des situations plus lĂ©gĂšres quand on les analyse avec le recul. Voir que, derriĂšre ça, il y a du concret, des hommes, une histoire politique, Ă©conomique
 On peut penser aux chapitres du siĂšge de Courtrai ou du Port de Helder notamment, mais dans tout le livre, vous vous attachez Ă  des faits pas si connus que ça. Oui, il fallait un mix de batailles connues comme Azincourt ou Marathon et de faits moins connus du public. Je vise un large public. L’ouvrage est lĂ©ger sur la forme. Les abonnĂ©s YouTube vont apprĂ©cier, mais les autres aussi. Je ne suis pas historien. J’ai envie de toucher tous les publics et je suis demandeur des retours. Tout ça, c’est un bĂ©bĂ© de 10 mois de travail ! Je ne veux pas dĂ©cevoir, c’est un exercice nouveau pour moi. En parlant d’historiens, comment rĂ©agissent-ils face Ă  l’autodidacte que vous ĂȘtes ? TrĂšs bien, gĂ©nĂ©ralement. Ils savent que ce ne sont pas des cours, mais que l’objectif est de faire s’intĂ©resser Ă  l’Histoire. Que les gens s’ouvrent
 La force de Nota Bene, justement, c’est que je ne suis pas historien. Le choix des batailles a-t-il Ă©tĂ© difficile ? Oh oui. Il y en avait tellement
 Et il me fallait beaucoup de sources. J’ai notamment voulu parler de la Bataille de la Falaise rouge, mais il n’y avait pas assez de sources occidentales. Et je ne parle pas vraiment chinois ! rires Au dĂ©part, il y avait 20 batailles, mais j’en ai gardĂ© 15 pour mieux les dĂ©velopper. Ah, un volume 2 alors ? Pourquoi pas ? LĂ , je vais plutĂŽt me reconcentrer sur mes vidĂ©os, sur Nota Bene. J’en suis Ă  418 000 abonnĂ©s, ça a beaucoup augmentĂ©. Certains formats de vidĂ©os engrangent 200 Ă  300 000 vues. L’an dernier, vous disiez que Nota Bene, c’était votre bĂ©bĂ©, votre vie, votre mĂ©tier ». Vous en vivez ? Oui. GrĂące Ă  la pub, mais aussi au financement participatif et surtout, je dĂ©veloppe des relations avec les institutions pour des partenariats. Vous allez participer aux Salons de Choiseul bientĂŽt. Qu’est-ce qui nous attend ? Euuuh rires
 J’ai tellement de choses en ce moment ! il fouille son portable Ah oui, c’est le vendredi 18 ! Je vais parler de Youtube et l’essor de la culture populaire auprĂšs des jeunes. Il y a de plus en plus de jeunes sur la crĂ©ation de programmes. De nos jours, beaucoup d’entre eux se disent que la physique ou l’Histoire, c’est cool, ils se dĂ©placent aux confĂ©rences, etc. Il y a un renouveau de la culture populaire sur le web. L’accĂšs Ă  la culture est hyper important. Nota Bene, un livre, le succĂšs
Et maintenant ? Mon planning est bouclĂ© jusqu’à l’an prochain, je souhaite que ça continue. Il y aura aussi le festival d’Histoire Ă  Montbazon que j’organise les 22 et 23 juillet. J’adore ça. Il y a de gros projets de web documentaire en cours, d’ici mi-2017. J’ai hĂąte ! > Rencontre et dĂ©dicace Ă  La BoĂźte Ă  livres le 14 novembre, Ă  19 h 30. > ConfĂ©rence aux Salons de Choiseul, le 18 novembre Ă  14 h 30 inscriptions sur > La chronique du livre Les Pires batailles de l’Histoire, Ă  retrouver ICI. [youtube] Le saviez-vous ? La formation officielle aux gestes de premiers secours est ouverte Ă  partir de
 10 ans ! Trop souvent nĂ©gligĂ©e dans l’Hexagone, la formation aux premiers secours est obligatoire pour les futurs automobilistes allemands
 Mais les Français semblent vouloir rattraper leur retard. En 2015, les trois organismes principaux que sont les sapeurs-pompiers de France, la Croix- Rouge française et la Protection civile ont enregistrĂ© une augmentation des demandes de formations. Car savoir faire le bon geste, au bon moment, ça s’apprend. Et ça s’apprend jeune ! DĂšs 10 ans, les jeunes ont accĂšs Ă  la mĂȘme formation officielle que les adultes, la PSC1 prĂ©vention et secours civiques de niveau 1. À travers des mises en situation dĂ©dramatisĂ©es mais rĂ©alistes, avec utilisation de faux sang et jeux de rĂŽles, les apprenants mĂ©morisent les gestes simples Ă  effectuer avant l’arrivĂ©e des secours en cas d’étouffement, d’hĂ©morragie, de malaise, d’arrĂȘt cardiaque, etc. AnxiogĂšne ? Apparemment non. Les enfants se passionneraient mĂȘme pour le sujet. Seulement 15 % des Français sont formĂ©s. C’est trop peu, affirme Nicole Papin, formatrice bĂ©nĂ©vole de la Croix-Rouge. L’idĂ©al serait que tous les Ă©lĂšves sortent de 6e avec une initiation aux premiers secours et Ă  la rĂ©duction des risques. » ConformĂ©ment Ă  la loi de 2004 qui contraint le ministĂšre de l’Éducation nationale d’introduire dans les enseignements un apprentissage de ces gestes. L’association a d’ailleurs choisi, contrairement aux autres organismes, d’aller plus loin en s’adressant aux plus jeunes, de 3 Ă  10 ans, avec un panel d’initiations courtes, tournĂ©es essentiellement sur la prĂ©vention aux accidents domestiques. Jeanne Beutter Pour en savoir plus sur la PSC1 Pour les formations aux plus jeunes en Indre-et-Loire La Croix Rouge – BenoĂźt Garcia – 06 16 45 41 71. Toute l’actu de la semaine prochaine, Ă  Tours, en France et ailleurs, c’est maintenant. MERCREDI JUSTICE. C’est le 6 juillet qu’Oscar Pistorius connaĂźtra sa sentence. AccusĂ© du meurtre de sa petite amie, Reeva Steenkamp, le champion paralympique sud-africain a dĂ©jĂ  Ă©puisĂ© tous les recours judiciaires. Photo Trevor Christopher/ JEUDI TROP KAWAÏ ! DĂ©but de la Japan Expo ce 7 juillet ! Jusqu’au 10, le plus grand festival europĂ©en dĂ©diĂ© Ă  la culture et aux loisirs japonais investira le Parc des expositions Ă  Paris. Pour cette 17e Ă©dition, des invitĂ©s de prestige seront prĂ©sents au milieu des 125 000 mÂČ d’expos. Jeux vidĂ©o, musique, tourisme, arts martiaux, mode, gastronomie
 Il y a de quoi faire ! Programme en dĂ©tail et tarifs sur japan-expoparis. com VENDREDI MUSIQUE. Du 8 au 10 juillet, le domaine de CandĂ© va vibrer au son de Terres du son. L’un des festivals incontournables de l’étĂ© revient avec, cĂŽtĂ© programmation, Oxmo Puccino, Mr Oizo, Lilly Wood & the prick, Hyphen Hyphen ou encore Jain. À Monts. Tarifs de 69 Ă  73 € pour les pass 3 jours ; comptez une trentaine d’euros pour un pass une journĂ©e. TÉLÉ. Vendredi 8 juillet, TF1 diffusera pour la premiĂšre fois Ninja Warrior. L’émission survendue par la Une on attend de voir
 se prĂ©sente sous la forme d’épreuves sportives, dans lesquelles des candidat es devront franchir une trentaine d’obstacles sur un parcours de 7 000 mÂČ. Un nouveau format inspirĂ© d’un jeu tĂ©lĂ© créé au Japon il y a 19 ans. C’est aussi le 8 juillet qu’est fixĂ©e la date limite pour Arthur l’animateur a jusqu’à cette date pour revoir sa copie concernant son show Cinq Ă  sept en raison des baisses d’audiences. SAMEDI TOURS. Samedi 9 juillet, le Collectif cycliste 37 CC37 organisera sa 2e Ă©dition de la balade des lucioles. En rĂ©sumĂ©, une promenade festive, nocturne et familiale Ă  travers la ville et sur des vĂ©los illuminĂ©s. Le parcours passera par le centre-ville et les bords de Loire. À 21 h 30, parvis de la gare de Tours cĂŽtĂ© tramway. DurĂ©e estimĂ©e 2 h. Tarifs 3 € pour les non-adhĂ©rents gratuit pour les adhĂ©rents du CC37, les demandeurs d’emploi et les moins de 18 ans. Toute l’actu Ă  suivre de la semaine du 27 au 30 avril, c’est par lĂ  ! JEUDI LOI TRAVAIL. La mobilisation contre le projet de loi travail continue. Au dĂ©but du mois, sept organisations ont appelĂ© Ă  une nouvelle journĂ©e d’action qui devrait avoir lieu ce 28 avril, afin de rĂ©clamer le retrait du texte. À Tours aussi, un appel Ă  manifester a Ă©tĂ© lancĂ© Ă  cette date, Ă  14 h 30, place de la LibertĂ©. Deux jours avant, le 26 avril, un dĂ©bat public doit se tenir Ă  20 h au foyer des cheminots, rue Blaise- Pascal. SAMEDI JOUÉ-LÈS-TOURS. Samedi 30 avril, le Temps Machine fĂȘtera ses 5 ans ! De 11 h 55 Ă  2 h 55 du matin, ce sera la fĂȘte, avec un tas d’évĂ©nements gratuits sur lesquels on reviendra dans notre prochaine Ă©dition. En attendant, sachez qu’il y aura de quoi s’occuper, entre les concerts, les expos, mais aussi des performances et des installations rĂ©crĂ©atives. Cinq temps, cinq actes pour cinq bougies Ă  souffler. Happy birthday en avance ! > RĂ©sas sur TOURS. FĂȘte toujours, au Bar Bidule qui ouvrira ses portes le 30 avril Ă  l’asso Free’Sons pour la journĂ©e de l’asso Bidulbuk. Au programme, animations enfants et tout public dĂšs 15 h jeux, initiation au cirque, maquillage, etc., puis une soirĂ©e concerts dĂšs 19 h, avec Swans on the groove, Laherse et Haka Chic. > Maison du bar Bidule, quai Paul-Bert. EntrĂ©e prix libre. Contact assobidulbuk LUNDI SOCIÉTÉ. Le 2 mai entrera en vigueur la rĂ©forme du Code de la route. De nouvelles questions – prĂ©sentĂ©es comme plus difficiles – et des sĂ©quences vidĂ©os que redoutent les futurs candidats pour l’épreuve du jour J, les poussant Ă  s’inscrire en masse avant la nouvelle Ă©preuve. Un examen qui, dĂ©sormais, fera aussi la part belle Ă  de nouveaux thĂšmes, comme l’éco-conduite, les nouvelles technologies et la circulation inter-files des motards. MARDI TÉLÉVISION. Ce mardi 3 mai, place Ă  la finale de La Nouvelle Star sur D8. L’émission n’aura durĂ© que 12 Ă©pisodes et 5 prime en direct, soit 3 de moins que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. On saura alors qui succĂ©dera Ă  Emji, laurĂ©ate de l’édition 2015. DĂ©but du show Ă  21 h soit, dans le langage tĂ©lĂ©visuel de D8, 21 h 20, vu qu’Hanouna squattera l’antenne juste avant. Trois minutes dans un caisson Ă  – 140°C, ça vous dit ? On a testĂ© l’expĂ©rience Ă  Tours et libĂ©rĂ© nos endorphines, pour se sentir bieeeen
 Je vais me faire cryothĂ©rapiser ! » À l’énoncĂ© de cette phrase, mes collĂšgues et mes amis voyaient surtout le potentiel pique-toi-la-honte » des photos que j’allais ramener de moi. La cryothĂ©rapie, c’est le traitement par le froid dans un gros caisson. Une douzaine de centres en France et un seul dans notre rĂ©gion Cryo-one, Ă  Tours. L’idĂ©e vient de JĂ©rĂ©my Ouanna, Tourangeau d’origine, qui m’accueille ce jour-lĂ  avec un sourire qui file dĂ©jĂ  la patate. À 34 ans, l’homme, plusieurs fois champion en boxe française et anglaise, est aussi passĂ© par la case pompiers de Paris. De quoi 1 rassurer en cas de pĂ©pin de santĂ© ; 2 ne pas Ă©crire d’article qui pourrait le vexer gentil boxeur, gentil. DSK avec des Crocs JĂ©rĂ©my, rejoint par Coralie, rĂ©cupĂšre la fiche mĂ©dicale remplie par mon mĂ©decin. À 28 ans, je n’ai ni pacemaker, ni asthme, ni antĂ©cĂ©dent cardio-vasculaire. Ma pression artĂ©rielle est OK JĂ©rĂ©my la vĂ©rifie. Je peux donc offrir mon corps d’Apollon non, je rigole Ă  Mme CryothĂ©rapie. Une fois en maillot de bain, j’enfile les gants et chaussettes obligatoires. Au top du style, je n’oublie pas les Crocs que l’on m’a donnĂ©s. Je ressemble Ă  un touriste allemand. Il est l’heure d’enlever mon peignoir — mon cĂŽtĂ© DSK – et pĂ©nĂ©trer dans THE machine. Murs blancs, tableaux de l’artiste Xav, gentillesse des hĂŽtes tout est fait pour dĂ©stresser. Posey, Ă  me faire cryothĂ©rapisey – 156°C ! JĂ©rĂ©my est hyper Ă  l’écoute et attentif. Me demande si j’ai des douleurs aprĂšs mon running je ne fais pas que boire de la biĂšre, je cours aussi. Ma tĂȘte est Ă  l’extĂ©rieur du caisson, mais mon corps tout entier baigne dans la fumĂ©e d’azote. GNIH ! La tempĂ©rature chute ! L’écran indique – 130 puis – 140°C. Je ressens de lĂ©gers picotements. Mais c’est trĂšs agrĂ©able. Le froid enveloppe mon corps, mes muscles se relĂąchent. En fait, je ne me sens mĂȘme plus. L’impression de flotter. Un air glacĂ© chatouille mes narines. Des frissons me parcourent, mais il ne fait pas si froid. C’est parce qu’il n’y a aucune humiditĂ©, contrairement Ă  l’extĂ©rieur », souligne JĂ©rĂ©my. J’en suis Ă  2 minutes. La tempĂ©rature baisse Ă  – 156°C. Je repense au SMS de mon pĂšre, la veille, qui me disait protĂšge bien la zigounette haha » oui, mon papa est trĂšs bienveillant. Mince, – 150°C, c’est pire que sortir de l’eau de la piscine, non ? spoiler en fait non, mĂȘme pas ! Ouf Pas qu’aux sportifs 3 minutes ! Je ressors. Mes poils ont quadruplĂ© de taille et sont tout blancs. En enfilant de nouveau le peignoir, les sensations sont dĂ©cuplĂ©es. Je me sens dĂ©tendu comme jamais. Tes jambes vont paraĂźtre plus lĂ©gĂšres quand tu iras courir. » Mais pas de mĂ©prise la cryo est loin de n’ĂȘtre destinĂ©e qu’aux sportifs. Surtout pas ! Je reçois beaucoup de clients qui ont entre 40 et 50 ans. Certains ont de l’arthrose et ça leur fait vraiment du bien. » Les intĂ©ressĂ©es viennent aussi lors de douleurs musculaires, de problĂšmes de peau eczĂ©ma, psoriasis ou encore d’insomnies. La cryothĂ©rapie Ă©limine les toxines. » Pour remettre le corps en route, je monte sur le vĂ©lo d’intĂ©rieur. Toujours zen, quel pied. Seule ma tension a augmentĂ© d’un poil. Rien de plus normal aprĂšs une sĂ©ance. En sortant, je me prends une bourrasque de vent et la pluie. Fait froid ! Je jette un oeil Ă  la tempĂ©rature extĂ©rieure 8°C. Pfeuh, p’tit joueur. Coralie et JĂ©rĂ©my, de Cryo-One, deux hĂŽtes chaleureux. > 156 rue Giraudeau Ă  Tours. ou sur Facebook. RĂ©servations au 06 19 24 39 35. > Tarifs 39 € la sĂ©ance 35 € pour un sportif licenciĂ©. 32 €/personne pour une sĂ©ance en duo. > PossibilitĂ© d’analyses corporelles et coaching sportif + salle de boxe. ComitĂ©s d’entreprise bienvenus. Toute l’actualitĂ© en France et Ă  Tours de la semaine prochaine, Ă  partir du 16 mars. C’est Ă  surveiller d’un Ɠil et mĂȘme des deux !. MERCREDI JEU VIDÉO. Dungeon of the endless sortira sur Xbox One le 16 mars. TrĂšs attendu, le jeu vidĂ©o a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Amplitude Studios, crĂ©ateur indĂ©pendant plusieurs fois rĂ©compensĂ©. C’est leur premier titre sur Xbox One. L’équipe a prĂ©cisĂ© avoir voulu prĂ©server le cĂŽtĂ© addictif qui a fait son succĂšs sur PC ». En 2014, Dungeon of the endless a Ă©tĂ© un carton sur ordinateur. SANTÉ. Ce sera la Semaine du rein. Le FNAIR Centre Val-de-Loire et le CHRU de Tours en profitent pour se joindre Ă  la Ville pour une journĂ©e spĂ©ciale Ă  la mairie, le 16 mars, de 10 h Ă  17 h. Au programme informations auprĂšs de nĂ©phrologues, questionnaires, stands, confĂ©rence ou encore possibilitĂ© de mesurer gratuitement sa pression artĂ©rielle. SAINT-MARTIN. Cinq Ă©tudiantes en communication de l’IUT de Tours prennent part aux festivitĂ©s du 1 700e anniversaire de Saint-Martin, en organisant la Saint- Martin de printemps. La matinĂ©e du 16 mars, elles organiseront une randonnĂ©e entre l’abbaye de Marmoutier et la Tour Charlemagne, ponctuĂ©e d’énigmes et de dĂ©monstrations de batelleries sur la Loire. > Inscriptions Ă  2 € qui seront reversĂ©s Ă  la restauration du dĂŽme de la basilique Saint-Martin. RDV devant l’entrĂ©e de l’institution de Marmoutier Ă  9 h 30. JEUDI FOOTBALL. Le sĂ©lectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, devrait annoncer, le 17 mars, la liste des joueurs retenus pour les matchs amicaux contre les Pays-Bas 25/03 et la Russie 29/03. SAMEDI MUSIQUE. C’est le 19 mars que Canal + diffusera le concert des Eagles of death metal, donnĂ© le 16 fĂ©vrier Ă  l’Olympia, le groupe Ă©tant revenu sur Paris quelques mois aprĂšs le terrible attentat du Bataclan. 100 % hommage et 200 % rock’n’roll. > Sur Canal +, Ă  23 h. LUNDI HIGH-TECH. ConfĂ©rence de presse d’Apple le 21 mars. D’aprĂšs le site d’informations amĂ©ricain Buzzfeed, c’est Ă  cette date que la firme prĂ©senterait le nouvel Iphone SE, ainsi qu’un nouvel Ipad et de nouveaux accessoires pour la Watch. Cette confĂ©rence se tiendrait donc un jour avant l’audience d’Apple devant la cour de justice en Californie, concernant l’affaire du dĂ©blocage de leurs tĂ©lĂ©phones rĂ©clamĂ© par le FBI aprĂšs la tuerie de San Bernardino. Parce qu’ils sentaient une certaine dĂ©fiance des citoyens vis-Ă -vis de la presse, ces journalistes ont voulu innover et bousculer les choses. À l’occasion des Assises du journalisme*, zoom sur certains mĂ©dias qui ont dĂ©cidĂ© de traiter l’actu locale diffĂ©remment, Ă  Tours et ailleurs. Cliquez sur la photo pour l’agrandir. LE RAVI PACA Leur derniĂšre Une annonce la couleur. Le titre ? Quand le FN prend le pouvoir ». L’illustration ? Un dessin fendard oĂč un cafetier demande Un p’tit noir ? Un gros rouge ? Un jaune ? » devant un Ă©lu FN surexcitĂ© qui hurle Un grand blanc sec !! » Le Ravi, c’est ça ça pique et ça arrache. Une presse poil Ă  gratter et irrĂ©vĂ©rencieuse, oĂč on se tient Ă  distance des pouvoirs Ă©conomique, politique et spirituel », prĂ©sente Michel Gairaud, le rĂ©dacteur en chef. Ce mensuel aux 13 annĂ©es d’existence tirant Ă  5 000 exemplaires fonctionne sur les enquĂȘtes et la satire. Si la porte est fermĂ©e, on passe par la fenĂȘtre », thĂ©orise-t-il. Leurs dessins de presse agissent comme un pansement qu’on arrache d’une zone poilue. Leurs reportages font grincer des dents notamment sur les conseils municipaux. On nous compare Ă  un amour incestueux entre Mediapart et le Canard enchaĂźnĂ© », dit Michel Gairaud. Avant de lancer Le Ravi, c’est le canard qui ne baisse jamais les bras. » > 37° TOURS Aucun mĂ©dia tourangeau n’avait pris le pari du 100 % web et aucun n’avait tentĂ© le cĂŽtĂ© “ journalisme simple ” comme on parle Ă  son voisin », explique Mathieu Giua, la tĂȘte pensante du pure-player 37°. Le constat est toujours le mĂȘme Il y a une dĂ©fiance face Ă  la presse. » Alors l’aventure 37° est lancĂ©e. Immanquable dans le paysage de l’info locale, le site se veut ĂȘtre un magazine socioculturel. On fait beaucoup de politique, de faits sociĂ©taux et culturels. Il y a des sujets de fond et parfois de la lĂ©gĂšretĂ©. On ne s’interdit rien, mais on est pĂ©dagogues on donne des clĂ©s au lecteur », prĂ©cise Mathieu Giua. Lui qui pense qu’il n’y a jamais trop de presse », regrette tout de mĂȘme qu’il n’y ait pas assez de pluralitĂ© dans la façon de faire ». 37°, aprĂšs avoir rempli son objectif de devenir un mĂ©dia crĂ©dible, souhaite voir plus loin. Il va donc lancer une web TV pour servir les acteurs locaux » et ressusciter un gros dĂ©lire, en relançant Le sujet dĂ©calĂ© LSD. De quoi satisfaire les 50 000 visiteurs uniques par mois de 37°. > MARSACTU MARSEILLE ET ENVIRONS Le conseil gĂ©nĂ©ral des Bouches-du-RhĂŽne l’a souvent dans le collimateur. Et pour cause MarsActu s’est intĂ©ressĂ© au clientĂ©lisme qui y rĂšgne et aux affaires touchant son prĂ©sident Jean-NoĂ«l GuĂ©rini. Lequel a d’ailleurs qualifiĂ© les journalistes de connards », aprĂšs quelques questions gĂȘnantes. MarsActu est comme ça il grattouille lĂ  oĂč ça picote. Créé en 2010, ce pure-player s’intĂ©resse Ă  Marseille et sa rĂ©gion, Ă  coup d’enquĂȘtes et reportages, du scandale des diplĂŽmes bidons Ă  Science Po aux petites affaires bizarroĂŻdes du monde de la culture. À l’automne 2015, ses journalistes ont relancĂ© la publication en rachetant la sociĂ©tĂ© Ă©ditrice qui venait de faire faillite. ÉpaulĂ© par Mediapart, MarsActu n’a donc pas fini de se proclamer fiĂšrement journal indĂ©pendant de Marseille ». Ce sont les politiques qui vont ĂȘtre contents. > NB la semaine derniĂšre, le journal a Ă©tĂ© cambriolĂ© Ă  deux reprises en Ă  peine sept jours. LE MAP NANTES Son petit nom, c’est le Magazine des autres possibles. Le Map. Projet courageux d’une journaliste de 28 ans, Jeanne La Prairie. EntourĂ©e de Marie Bertin une ancienne de l’EPJT, l’Ecole de journalisme de Tours et de jeunes Nantais qui ont la gnaque comme elle, cette ex de tmv eh ouais ! a créé ce mensuel qui veut traiter des sujets de sociĂ©tĂ© Ă  travers le prisme des nouvelles solutions, de l’innovation sociale locale Ă©conomie sociale et solidaire, dĂ©veloppement durable, numĂ©rique social
 ». Nantes verra ce nouveau journal dĂ©barquer dĂ©but avril pour son numĂ©ro zĂ©ro, avant le n°1 en septembre. Le Map aura beau tenir dans la poche format carte routiĂšre dĂ©pliable en huit, il proposera enquĂȘte au long, articles, grand portrait, le tout sur un thĂšme choisi. On va chercher les interlocuteurs qui prennent peu la parole. Il faut donner envie d’agir en expliquant ce qu’il se passe Ă  cĂŽtĂ© de chez nous. » Le journal laissera aussi la place aux artistes locaux. En ciblant les 25-45 ans, Le Map souhaite avoir sa place sur Nantes Il y a quelque chose Ă  faire, car les gens veulent retrouver la transparence dans la presse. Il leur faut une info utile et optimiste, sans ĂȘtre moralisateur ou chiant. » Fonctionnant sans pub, Ă  2 € le numĂ©ro, on leur souhaite que le meilleur. > LA ROTATIVE TOURS & ENVIRONS Pas d’annonceurs, pas d’abonnements, pas de subventions. À la Rotative, tout est assurĂ© complĂštement bĂ©nĂ©volement. Ce qui nous garantit une complĂšte indĂ©pendance », tient Ă  prĂ©ciser ce site collaboratif d’informations locales qui ne passe pas inaperçu Ă  Tours. La Rota » n’est pas franchement fan des mĂ©dias de la ville. En vrai, il y a surtout un Ă©norme conformisme de tous les acteurs mĂ©diatiques tourangeaux qui dĂ©pendent, pour vivre, des annonceurs et des bonnes relations avec les institutions. Et on est trĂšs critiques de la maniĂšre dont ces mĂ©dias traitent des luttes sociales. » RĂ©guliĂšrement, une petite Ă©quipe de contributeurs-trices – individus ou collectifs – assure le traitement de l’info tourangelle et des environs. N’hĂ©site pas Ă  dĂ©gainer contre les mĂ©dias du coin la NR, info-tours et nous y compris, dĂ©fendre les Ă©galitĂ©s hommes-femmes, interpeller sur les travers de la politique et surtout offrir un espace d’expression Ă  celles et ceux qui sont de l’autre cĂŽtĂ© du manche ». En rĂ©sumĂ© ? On oscille entre luttes sociales et critique des mĂ©dias. » > DAILYNORD NORD PAS DE CALAIS L’information pas ou peu exploitĂ©e ailleurs, c’est le credo de Dailynord. L’autre information du Nord », comme on dit lĂ -haut. Pour Nicolas Montard, le cofondateur de ce magazine en ligne, le mĂ©dia ch’ti propose un regard honnĂȘte sur l’info locale ni brĂ»lot, ni consensuel, ni franc-tireur, ni partisan. » LancĂ© en 2009 par des journalistes indĂ©pendants pensant qu’il y avait un crĂ©neau pour renouveler le ton de l’information en rĂ©gion », Dailynord enquille maintenant les reportages au format long – son gros plaisir – mais aussi de l’analyse et des rebonds dĂ©calĂ©s sur l’actu ». RĂ©cemment, les Nordistes ont choisi de passer au format payant. Dans ce contexte plus que compliquĂ©, seule solution Ă  notre sens pour nous financer », comme le rappelle Nicolas Montard
 > MAIS AUSSI On aurait pu parler de Fakir Amiens, journal local jusqu’en 2009, lancĂ© en rĂ©action au Journal des AmiĂ©nois, l’hebdo municipal, qui titrait sur le carnaval alors que les fermetures d’usine se multipliaient », comme le rappelle Baptiste Lefevre, du journal dĂ©sormais portĂ© par des bĂ©nĂ©voles. Il y aurait aussi Polenta !, le journal qui ne rend pas i-diot », comme le souligne son site et traitant l’actu de ChambĂ©ry et des alentours, avec enquĂȘtes, poĂ©sie, reportage et théùtre. Ainsi que La Voix des allobroges, mĂȘme si son Ă©quipe avoue ĂȘtre en quasi sommeil », n’arrivant pas bien vivre ». Ce canard savoyard qui ouvre son bec » a squattĂ© les kiosques pendant 4 ans, avant de tenter l’aventure web. Mais les temps sont durs
 * Les Assises du journalisme se dĂ©rouleront du 9 au 11 mars, au Vinci. Infos et inscriptions sur Direct Ă  suivre sur BONUS 3 +1 bonnes raisons d’ĂȘtre journaliste et dĂ©pressif Personne ne vous aime
 On le voit chaque annĂ©e lors du classement des pires mĂ©tiers et des professions les plus dĂ©testĂ©es des Français le mĂ©tier de journaliste est constamment sur le podium. Le plus haĂŻ aux cĂŽtĂ©s de politique et le pire Ă  exercer ex aequo avec bĂ»cheron. Google aussi se fiche de vous
 En tapant le dĂ©but de phrase pourquoi les journalistes » dans la barre de recherche Google, voilĂ  les rĂ©sultats automatiques qui sont proposĂ©s Pourquoi les journalistes sont-ils de gauche / parlent comme ça / mentent ». MĂ©chant moteur de recherche. 
 et mĂȘme MĂ©lenchon. Ses Ă©changes houleux avec les journalistes font le bonheur du Petit journal sur Canal. Jean-Luc MĂ©lenchon adooore insulter et secouer les journalistes. Mais les exĂšcre tant, qu’il adooore aussi passer Ă  la tĂ©lĂ© et apparaĂźtre rĂ©guliĂšrement dans les mĂ©dias. 
 Mais pas vos parents ! Consolation papa maman vous aiment. Et sont fiers que vous soyez journaliste. Sans comprendre pourquoi vous stagnez en CDD depuis des lustres, et n’ĂȘtes ni au JT de TF1, ni sur le terrain en Syrie. Vous direz que c’est la faute de MĂ©lenchon et de Google. Na ! La COP21, c’est fini. Accord, il y a eu. Pour certains, il est historique, pour d’autres, il passe totalement Ă  cĂŽtĂ© des enjeux. Quel est donc le vrai bilan de ce rendez-vous mondial ? Du point de vue des pays, qui se rĂ©unissent chaque annĂ©e depuis 21 ans et dont les nĂ©gociations ont souvent Ă©chouĂ©, comme lors de la COP15 Ă  Copenhague, il est vrai que c’est historique. 195 pays qui s’accordent sur 29 articles, aprĂšs un marathon de 2 500 rĂ©unions en 13 jours et 13 nuits, aprĂšs avoir mangĂ© 7 000 pommes apparemment pas bio mais Ă  l’effigie de la COP21, aprĂšs avoir bu plus de 70 000 cafĂ©s dans 25 000 Ă©cocups, aprĂšs avoir gĂ©nĂ©rĂ© 20 tonnes de biodĂ©chets et entraĂźnĂ© probablement l’émission de 300 000 tonnes d’équivalent CO2, on peut dire que c’est historique. Et il ne fallait probablement pas attendre d’avantage d’une telle rencontre. Plus sĂ©rieusement, du point de vue purement politique et diplomatique, il faut reconnaĂźtre l’avancĂ©e. Les pays les plus pollueurs comme les États- Unis et la Chine et ceux qui avaient quittĂ© le protocole de Kyoto comme le Canada ont acceptĂ© l’accord de Paris. Par lĂ , ils reconnaissent, au moins en thĂ©orie, leur responsabilitĂ© dans le rĂ©chauffement climatique. Cette simple prise de conscience peut ĂȘtre vue comme historique et mĂȘme indispensable ! L’heure est maintenant Ă  la ratification. Car oui, les 195 pays ont adoptĂ© le texte mais, pour entrer en vigueur en 2020, ce dernier devra ĂȘtre ratifiĂ© par au moins 55 pays, reprĂ©sentant au minimum 55 % des Ă©missions mondiales de gaz Ă  effet de serre. Rappelons que selon les mĂȘmes conditions, le protocole de Kyoto Ă©tait entrĂ© en vigueur huit ans aprĂšs sa signature
 Si les scientifiques comme les ONG saluent en grande majoritĂ© l’adoption d’un accord international, la plupart d’entre eux le juge tout de mĂȘme insuffisant. Le GIEC disait pas plus de 2°C d’ici la fin du siĂšcle. MĂȘme pas peur ! L’accord de Paris va plus loin et appelle les signataires Ă  limiter la hausse des tempĂ©ratures Ă  1,5° C. Comment ? On verra plus tard. Pour le moment, l’ensemble de leurs engagements de rĂ©duction de gaz Ă  effet de serre nous emmĂšne vers un rĂ©chauffement de plus de 3° C
 C’est l’ampleur de la fumisterie qui est historique », rĂ©agit Jean-Marie Bonnet, membre d’Attac et de la Coalition Climat Touraine. Les procĂ©dures contraignantes envahissent les accords de libre-Ă©change mais dans l’accord de Paris, il n’y a rien
 Les petits États insulaires vont disparaĂźtre sous l’eau mais aucun pays riche ne prend d’engagement clair ni pour arrĂȘter ça ni pour financer les dĂ©gĂąts. » Autrement dit, si un pays ne remplit pas les objectifs annoncĂ©s, ou pire, si ses Ă©missions de gaz Ă  effet de serre augmentent, aucune sanction ne sera prise contre lui. Donc historique Ă  certains Ă©gards, admettons ! Indispensable, probablement ! Mais au-delĂ  de la conclusion de l’accord lui-mĂȘme, l’enjeu de cette COP21 Ă©tait aussi de mettre en mouvement l’humanitĂ© entiĂšre. Si un accord entre les États fixe rĂšgles et objectifs, l’accomplissement revient concrĂštement aux territoires oĂč agissent citoyens, entreprises locales, associations et institutions. Sur ce plan-lĂ  et malgrĂ© l’état d’urgence, la COP21 pourrait bien marquer un tournant historique. Pendant prĂšs de 15 jours, les mĂ©dias ont largement parlĂ© environnement, des problĂšmes et des solutions ; les citoyens et militants se sont mobilisĂ©s 2 300 marches pour le climat ont Ă©tĂ© organisĂ©es Ă  travers le monde, selon le site Novethic. Et la vingtaine de Coalition climat qui s’est constituĂ©e Ă  cette occasion devrait porter ses fruits. En Touraine, les nombreuses associations rĂ©unies dans ce collectif se rĂ©uniront en janvier pour dĂ©cider des actions Ă  mener. Urgence Ă  suivre
 De Jeanne Beutter EPJTMV Vous ne savez pas comment appeler vos futurs enfants ? Faites comme tout le monde prenez le prĂ©nom de votre star prĂ©fĂ©rĂ©e ou suivez la mode ! Lucas, Nathan et Enzo sont les prĂ©noms les plus utilisĂ©s pour les garçons. Photo Florian Gautier Jean et Marie en 1950, Nicolas et CĂ©line en 1980, Lucas et Emma en 2010 ce sont les prĂ©noms les plus rĂ©pandus sur trois gĂ©nĂ©rations dans la rĂ©gion Centre. Depuis cinq ans, l’Indre-et-Loire, le Cher, le Loire-et-Cher, le Loiret, l’Eure-et-Loire et l’Indre voient naĂźtre beaucoup de Lucas, de Nathan et d’Enzo pour les garçons ; d’Emma, de Manon et de Lola pour les filles. Non, vous n’ĂȘtes pas les seuls Ă  appeler vos enfants ainsi. Sur toute la France, le trio de tĂȘte chez les garçons ne varie pas – hormis l’ordre – et seule ChloĂ© chez les filles grimpe sur le podium dĂ©trĂŽnant ainsi Manon. A Tours, vous avez une prĂ©fĂ©rence pour Lucas et Emma. Comme quoi, tout arrive. Les prĂ©noms sont les tĂ©moins des gĂ©nĂ©rations. Sans le savoir, ils se posent en souvenir de dĂ©cennies tirant leur source de stars ou d’icĂŽnes. Jean Ferrat, Michel Serrault, Alain Delon, Martine Sarcey, Françoise Sagan Ă  partir de 1950 ; Nicolas Sirkis, Julien Clerc, CĂ©line Dion, Ă  partir des annĂ©es 1980
 Aucun prĂ©nom ne revient trente ou soixante ans plus tard. Le changement est perpĂ©tuel. Et cela concerne aussi la longueur du prĂ©nom. Plus l’on s’inscrit dans le prĂ©sent, plus les prĂ©noms sont courts. Vous ne nous croyez pas ? Dans le Top 10 se trouvent Lucas, Enzo, Jules, Tom, Louis, LĂ©o, Ethan, Hugo, Emma, LĂ©a, Lola, InĂšs, Lilou, ChloĂ©, Jade
 Les prĂ©noms composĂ©s sont bel et bien abandonnĂ©s. Mais qui ĂȘtes-vous sans nom de famille ? Personne. En Indre-et-Loire, il est de coutume de s’appeler Martin, Moreau, Mercier, Rousseau ou Simon. Il ne sera donc pas rare pour vous de tomber sur des Lucas Moreau, des Emma Simon, des Nathan Mercier ou des Manon Martin. Bienvenue dans le Centre ! Source INSEE et Journal des femmes Florian Gautier Au programme de nos chroniques, deux CDs avec Lockdown et Grand Corps Malade, ainsi qu’un compte twitter parodique rigolo, de la BD mais aussi un Benjamin Castaldi en mode clash
 LA BD CHER PAYS DE NOTRE ENFANCE Album aprĂšs album, Étienne Davodeau dessine un portrait de la France contemporaine qui fait de lui un des auteurs les plus sensibles et attachants du 9e art. En se plongeant dans la France des annĂ©es 70, en compagnie du journaliste BenoĂźt Collombat, il offre un portrait saisissant de ces annĂ©es de plomb. De la mort du juge Renaud et de celle de Robert Boulin, en passant par le gang des Lyonnais et les exactions du c’est un travail d’historiens et de journalisme, une lutte de la mĂ©moire contre l’oubli », selon les mots de Milan Kundera. Un des cinq meilleurs ouvrages de l’annĂ©e. HervĂ© Bourit LE DVD LES MINIONS AprĂšs en avoir mangĂ© tout l’étĂ© jusqu’à l’indigestion, revoilĂ  les Minions pour une sortie DVD. SignĂ© du gĂ©ant de l’animation Pierre Coffin, le film est une petite pĂ©pite d’humour enveloppĂ© dans une BO gĂ©niale Ă  coup de The Who et des Kinks
, bourrĂ© de rĂ©fĂ©rences, ce road-trip dĂ©lirant voit son Ă©dition Blu-ray dotĂ©e de trois mini-films bonus, ainsi qu’une carte interactive et d’un docu sur les Minions en supplĂ©ments. Reste un bonus moins indispensable le Jingle Bells » façon
 Minions. LES CD GRAND CORPS MALADE – IL NOUS RESTERA ÇA Joli concept que cette nouvelle offrande de Grand Corps malade qui a en effet proposĂ© Ă  dix auteurs d’insĂ©rer la phrase il nous restera ça » dans des textes inĂ©dits. Au total, 14 titres aĂ©rĂ©s par des interludes du slameur. L’écriture ne déçoit jamais les Ă©crits, sublimes, sont d’une poĂ©sie incroyable, les plumes s’entrechoquent, mais les interprĂ©tations sont parfois inĂ©gales. Ben MazuĂ© charme, la voix de velours de Jeanne Cherhal ensorcelle, Aznavour et ThiĂ©faine restent trop timides et Luciole est magique. Sans oublier un Renaud Ă  la voix d’outre-tombe, apparition captivante mais ĂŽ combien effrayante
 LOCKDOWN La grosse surprise du mois vient de Lockdown, combo venu tout droit des entrailles de la Lorraine. Pour ce premier EP, le jeune groupe balance cinq titres survitaminĂ©s, trempĂ©s dans le gros rock testostĂ©ronĂ©, le heavy metal et le prog’. En rĂ©sulte une pure rĂ©ussite l’ouverture Fallin’ avec ses modulations de voix maĂźtrisĂ©es Ă  la perfection, ou encore l’envoĂ»tant morceau Ă  tiroir Greed et sa batterie tentaculaire qui se fend de quelques roulements jubilatoires
 On reste Ă©tonnĂ©s de voir un Ă©quilibre si habile entre structures complexes et parties simples mais accrocheuses. Seul bĂ©mol un interlude d’une minute au milieu d’un EP malheureusement trop court on en redemande ! Infos sur LEUR FACEBOOK 1 C’est, en milliard !, le nombre de personnes qui se connectent sur Facebook
 tous les jours ! Parmi eux, 900 millions consultent le rĂ©seau social depuis un smartphone ou une tablette une hausse de 27 % en un an. Profits dĂ©gagĂ©s par Facebook ? Entre 2,5 et 2,7 milliards de dollars. TENDANCE WEB LUCETTE ET SON TWITTER Visiblement, le coup de com’ rigolo pardon, la isite surprise » de Hollande chez Lucette, une habitante en Lorraine, a donnĂ© des idĂ©es Ă  un petit rigolo. Il a donc crĂ©e le compte parodique Lucette_ sur Twitter. Au menu, des tweets racontant cette journĂ©e, comme Le ptit Gaspard
 j’en aurais bien fait mon 4 h » ou encore Merci Ă  Hollande pour le mĂ©nage chez moi et pour le café  WhatElse ». QUAND CASTALDI CLASHE Certains avaient imaginĂ© de faire avaler une pilule abortive Ă  une candidate enceinte, d’ailleurs sĂ©lectionnĂ©e pour cette raison. » Boum. L’une des phrases-choc que l’on peut trouver dans l’autobiographie de l’animateur Benjamin Castaldi, intitulĂ©e Pour l’instant tout va bien. Il y Ă©voque notamment les coulisses de la tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, balance sur Secret Story et toutes les Ă©missions qui atrophient le bulbe. Castaldi dĂ©nonce un sacrĂ© paquet de magouilles et de trucages votes tĂ©lĂ©phoniques trafiquĂ©s pour Loft Story, dĂ©parts orchestrĂ©s, mise en scĂšne
 PRISON ET FOUET POUR UN DOCU Je ne comprends pas trop ce qui m’arrive
 » Keywan Karimi, cinĂ©aste iranien, s’attend Ă  tout, comme il l’a confiĂ© au journal Le Monde. Il a Ă©tĂ© condamnĂ©, mi-octobre, Ă  6 ans de prison et 223 coups de fouet pour la scĂšne d’un baiser qu’il n’a pas mĂȘme pas tournĂ©e l’actrice n’a pas acceptĂ© » et accusĂ© de propagande » pour son Writing on the city, un documentaire sur les graffitis Ă  TĂ©hĂ©ran. Le jeune rĂ©alisateur parle, Ă  raison, d’une histoire kafkaĂŻenne » et souhaite que [son] film soit vu dans un festival, afin d’apporter un soutien ». RĂ©cemment, une pĂ©tition des eurodĂ©putĂ©s a Ă©tĂ© lancĂ©e. La mode et la beautĂ©, futiles ? Pour les personnes handicapĂ©es, elle est surtout difficilement accessible. À Tours, VĂ©ronique Barreau forme les professionnels de la mode Ă  s’adapter aux besoins liĂ©s au handicap. Une pĂ©dagogie unique en France. Le braille dans les ascenseurs, c’est bien, mais qui a pensĂ© Ă  en mettre sur les rouges Ă  lĂšvres ? Le sujet semble secondaire, pour Manuella, il ne l’est pas J’étais commerciale et j’en ai eu marre des rapports centrĂ©s sur l’argent. Je me sens bien moins superficielle en aidant les autres Ă  ĂȘtre Ă  l’aise avec leur corps. » Avec Sandrine, Lorraine-Marie, Mareva et Guylaine, conseillĂšres en style ou socio-esthĂ©ticiennes, elle est venue de Paris pour suivre cette formation professionnelle de 15 jours unique en France. Dans une sociĂ©tĂ© obsĂ©dĂ©e par l’image, avoir un handicap crĂ©e souvent une double peine la fracture de la beautĂ© ». La formation de J’avais pas vu est basĂ©e sur l’empathie. En utilisant un fauteuil ou en se bandant les yeux, stagiaires de J’avais pas vu rĂ©alisent les difficultĂ©s que les hommes et les femmes handicapĂ©s surmontent chaque matin pour se coiffer ou s’habiller. Au-delĂ  des techniques du relooking, on apprend Ă  faire attention Ă  l’autre », rĂ©sume Sandrine. Cette premiĂšre semaine de formation est consacrĂ©e Ă  la prise en compte des handicaps physiques et mentaux, la deuxiĂšme Ă  celle des difficultĂ©s sociales. ÉpaulĂ©e par sa collĂšgue Maria et des intervenants extĂ©rieurs, VĂ©ronique Barreau alterne prĂ©sentations thĂ©oriques et exercices pratiques. Le centre de formation J’avais pas vu a dĂ©veloppĂ© une ligne de cosmĂ©tiques dont la texture et la pigmentation permettent aux personnes aveugles ou voyant mal de s’approprier facilement le maquillage. Styliste, elle-mĂȘme en fauteuil, SolĂšne est venu prĂ©senter sa collection de vĂȘtements pour les personnes dont la mobilitĂ© est rĂ©duite. Ils sont faciles Ă  enfiler mais aussi confortables, un critĂšre essentiel pour une personne assise toute la journĂ©e dans un fauteuil. Textes Elisabeth Segard Photos Thomas Chatriot >>En savoir plus J’avais pas vu, centre de formation mode et handicap, 21 rue Édouard-Vaillant, Ă  Tours. Site Savez-vous planter les choux Ă  la mode d’Anne-Marie Nageleisen ? Cette jardiniĂšre chevronnĂ©e est l’inventrice du potager en carrĂ©s Ă  la française. À la recherche d’un endroit oĂč installer son Ă©cole du jardinage, elle a posĂ© rĂąteaux et arrosoirs Ă  Azay-le-Rideau. Tmv est allĂ© la rencontrer. DES LIGNES AUX CARRÉS, CHANGEZ DE FORMAT Pour Anne-Marie Nageleisen, un potager traditionnel est plein de dĂ©fauts La plantation en ligne laisse beaucoup d’espace libre, propice Ă  la pousse des herbes. On passe son temps Ă  dĂ©sherber. En plus, on ne peut pas s’y installer confortablement pour travailler. Et les planches en bois que l’on pose entre les rangs tassent la terre. » Alors qu’avec un potager en carrĂ©s, on ne piĂ©tine jamais le sol cultivĂ©. Le principe ? Des petits carrĂ©s de 40 centimĂštres de cĂŽtĂ© que l’on peut agencer comme on veut. En gĂ©nĂ©ral, on les regroupe par neuf pour former un grand carrĂ© de 1,20 mĂštre de cĂŽtĂ©. Si bien que l’on peut accĂ©der Ă  tous les carrĂ©s, mĂȘme celui du milieu en tendant un peu le bras », prĂ©cise la jardiniĂšre. Carotte, poireau, laitue, tomate
 À chaque carrĂ© sa plantation On resserre au maximum les distances entre lĂ©gumes pour minimiser les herbes indĂ©sirables. » POURQUOI C’EST CARRÉMENT UNE BONNE IDÉE – Fini les week-end Ă  quatre pattes, passĂ©s Ă  dĂ©sherber son potager. – L’espace est optimisĂ© on peut cultiver neuf lĂ©gumes diffĂ©rents sur Ă  peine 1,5 mĂštre carrĂ©s. – Pas besoin de faire une cure de choux tout l’hiver le potager en carrĂ©s permet de cultiver en juste quantitĂ©. – Pas de produits chimiques au jardin, c’est Ă©cologique. À L’ÉCOLE DU JARDINAGE EN CARRÉS Anne-Marie souhaite transmettre son savoir Ă  travers ses livres et des formations. Au printemps, elle a créé le premier potager en carrĂ©s Ă  la française ouvert au public en France, Ă  Azay-le-Rideau. Support d’une Ă©cole du jardinage, il permettra Ă  des stagiaires de pratiquer concrĂštement le jardinage en carrĂ©s et au naturel, et de suivre l’évolution et les rĂ©coltes sur toute une saison. OUI, MAIS
 À tmv, on est pas des pros du jardinage. Voici les rĂ©ponses d’Anne-Marie Ă  nos rĂ©serves. Tmv J’ai un tout petit jardin. Vraiment, je n’ai pas la place. AM Pour deux personnes, il suffit de huit carrĂ©s de 1,2 mĂštres de cĂŽtĂ© pour ĂȘtre autonome en lĂ©gumes. Ça reprĂ©sente 42 mĂštres carrĂ©s. Tmv Je n’ai pas le temps. AM Pour huit carrĂ©s, une bonne demi-heure consacrĂ©e au potager suffit chaque jour. Sur une semaine, il faut prĂ©voir en moyenne 4 h 30 de travail. Tmv J’ai mal au dos. AM Avec le systĂšme des carrĂ©s, on est bien installĂ© pour travailler. On peut mĂȘme crĂ©er un potager avec des bacs surĂ©levĂ©s. Tmv En Ă©tĂ©, au moment oĂč la production est au top, je pars en vacances. AM C’est un problĂšme, surtout si l’on n’a personne pour prendre le relais. Il faudrait que je rĂ©flĂ©chisse Ă  un systĂšme spĂ©cial vacancier, avec des plantations qui donnent leur maximum dĂ©but septembre par exemple. Tmv Le jardinage, je n’y connais rien. AM C’est vrai que les trentenaires, souvent, personne ne leur a transmis les bases du jardinage
 D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de venir Ă  l’école du potager en carrĂ©s. Alors, on jardine ? EN AUTOMNE, AU REPOS ! Le petit conseil d’Anne-Marie si vous souhaitez vous lancer ça tombe bien, ça commence en douceur Fin octobre, c’est le moment oĂč le jardin a donnĂ© son maximum. On rĂ©colte les derniers lĂ©gumes. La terre doit se reposer et se rĂ©gĂ©nĂ©rer pour la saison suivante. Il faut l’amender avec du compost, puis la couvrir avec du paillage. N’hĂ©sitez pas Ă  utiliser les derniĂšres tontes de pelouse, c’est un excellent paillage. Si vous taillez des haies ou ramassez des feuilles mortes, vous pouvez aussi utiliser leur broyĂąt en guise de paillage. MĂȘme en ville, on peut toujours trouver sur place de quoi enrichir son jardin. » ENVIE D’ALLER PLUS LOIN ? L’école du jardinage se repose elle-aussi et prĂ©pare ses stages pour la nouvelle saison. En attendant qu’elle rouvre ses portes Ă  la fin de l’hiver, vous pouvez dĂ©jĂ  commencer Ă  vous prĂ©parer. À vos rĂšgles et crayons de papier dessinez votre futur jardin en vous inspirant, par exemple, du carrĂ© reprĂ©sentĂ© ici. Une seule consigne indispensable mĂ©langer toutes les familles botaniques entre elles dans chaque grand carrĂ©. Si vous prĂ©voyez plusieurs carrĂ©s de 1,2 mĂštre de cĂŽtĂ©, pensez Ă  prĂ©voir des allĂ©es de 80 centimĂštres de large entre chaque, pour passer la tondeuse. Vous pouvez Ă©galement prĂ©parer vos bordures elles ne sont pas indispensables mais permettent de dĂ©limiter l’espace. Choisissez des planches en bois non traitĂ© de 15 centimĂštres de haut. Il suffira de les poser sur le sol. Et si vous avez encore un peu de place, un espace de prairies fleuries, mĂȘme d’un ou deux mĂštres carrĂ©s seulement, sera toujours le bienvenu Plus on prĂ©serve les Ă©quilibres naturels, plus on rĂ©colte de la simplicitĂ© Ă  jardiner. » École du jardinage en carrĂ©s Route des Granges Ă  Azay-le-Rideau Facebook Le potager en carrĂ©s Ă  la française contact Une campagne de financement participatif a Ă©tĂ© lancĂ©e pour raccorder le jardin au rĂ©seau d’eau et d’électricitĂ© et installer un point d’accueil jardinage-en-carres Texte Nathalie Picard Fin novembre, la COP21 rĂ©unira États, ONG, scientifiques, militants, lobbyistes
 Au total, 40 000 personnes attendues et des marches pacifiques organisĂ©es dans le monde entier, notamment les 28 et 29 novembre. Explications chiffrĂ©es de ce qui nous attend. 21 La 21e COnfĂ©rence des Parties d’oĂč son nom COP21 ! se dĂ©roulera du 30 novembre au 11 dĂ©cembre prochain Ă  Paris. Il s’agit d’une confĂ©rence mondiale sur le climat, organisĂ©e chaque annĂ©e pour mettre Ă  jour la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, signĂ©e par les pays membres de l’ONU en 1992 au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro BrĂ©sil. La premiĂšre ConfĂ©rence des Parties s’est tenue en 1995 Ă  Berlin. 195 Le nombre de pays engagĂ©s. Ils devront s’entendre sur un accord global les engageant Ă  rĂ©duire leurs Ă©missions de gaz Ă  effet de serre GES pour enrayer le rĂ©chauffement climatique, d’un part et instaurer une solidaritĂ© envers les populations les plus vulnĂ©rables d’autre part. Car les consĂ©quences des changements climatiques, dus Ă  95 % aux activitĂ©s humaines, se font dĂ©jĂ  ressentir partout dans le monde. 100 En milliards de dollars, la somme que les pays riches s’étaient engagĂ©s Ă  rĂ©unir par an et dĂšs 2020 pour aider les pays en dĂ©veloppement. Lors de la COP21, ils devront montrer comment sera rĂ©ellement mobilisĂ© cet argent. C’est un point clĂ© de cette rencontre. Les pays en dĂ©veloppement, dont la Chine et l’Inde, jouent le jeu et se sont fixĂ©s, pour la plupart, des objectifs de rĂ©duction de GES ambitieux. Mais il est clair que leurs efforts et donc leur accord dĂ©pendront de la mise en place de cette aide financiĂšre, encore un peu floue
 2°C La limite de la hausse des tempĂ©ratures d’ici la fin du siĂšcle. C’est l’objectif. Et aussi le seuil au-delĂ  duquel, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat GIEC, les consĂ©quences seraient irrĂ©versibles. Entre 1980 et 2012, la tempĂ©rature moyenne mondiale a dĂ©jĂ  augmentĂ© de 0,85°C. 7 % Le rĂ©trĂ©cissement de la surface maximale des terres gelĂ©es pendant la saison hiver/printemps dans l’hĂ©misphĂšre Nord depuis 1900. Sur tous les continents, le processus est enclenchĂ© les glaciers de montagne fondent, la couverture neigeuse diminue, la banquise arctique Ă©galement. 19 CM L’élĂ©vation du niveau de la mer entre 1901 et 2010. Si le rĂ©chauffement se poursuit au rythme actuel, l’augmentation pourrait atteindre 1 mĂštre d’ici 2100. Pourtant, 400 millions de personnes habitent aujourd’hui Ă  moins d’un mĂštre au-dessus du niveau marin Bengladesh, Ăźles, New York, Miami, Shanghai, etc.. 40 Ă  70 % La rĂ©duction des Ă©missions mondiales de gaz Ă  effet de serre, l’objectif fixĂ© par le GIEC d’ici Ă  2050. Pour le moment, Ă  cinq semaines de la confĂ©rence de Paris, les contributions annoncĂ©es des 195 pays ne semblent pas suffisantes et mĂšneraient la planĂšte vers un rĂ©chauffement de 3°C. L’impact ? Diminution accrue de la biodiversitĂ©, dĂ©placement de population, difficultĂ© voire disparition de certaines activitĂ©s agricoles, touristiques le domaine skiable français est clairement menacĂ©, etc. En France, les Ă©pisodes de canicules ou de fortes pluies deviendraient plus frĂ©quents entraĂźnant entre autres des consĂ©quences sanitaires graves. >> Chaque semaine, retrouvez les initiatives locales pour la COP21 Ă  Tours et ses environs ! Jeanne Beutter [youtube] Le classement des meilleurs hĂŽpitaux publics de France, rĂ©alisĂ© par le magazine Le Point, est sorti. Tours s’en sort trĂšs bien. Comme chaque annĂ©e, nos confrĂšres du Point rĂ©alisent un classement des hĂŽpitaux publics français. Pour le palmarĂšs 2015, le CHU de Tours arrive Ă  la septiĂšme place pour la qualitĂ© de ses spĂ©cialitĂ©s mĂ©dicales et/ou chirurgicales. C’est le CHU de Lille qui obtient la premiĂšre place, et celui de Toulouse la seconde. Dans le reste du classement, on note le CHU de Bordeaux 3e, les hĂŽpitaux universitaires de Strasbourg 4e, l’hĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre de Paris 5e, les CHU de Montpellier 6e, Nantes 8e, Rennes 9e et Nancy 10e. Le magazine prĂ©cise que pour figurer au classement final de ce palmarĂšs indĂ©pendant, un Ă©tablissement doit fournir un service mĂ©dical et chirurgical complet. Les Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s en sont donc Ă©cartĂ©s, mais apparaissent dans les classements spĂ©cifiques cancers, maladies infantiles
 ». Comme l’an dernier, tmv a fait son petit tour au Hellfest, l’un des plus grands festivals de France et LE passage obligĂ© pour tout bon mĂ©talleux qui se respecte. Reportage et photos du samedi 20 juin, entre avalanche de dĂ©cibels, hectolitres de biĂšre, gros barbus, maxi riffs, gens en string ou dĂ©guisĂ©s et bonne humeur. L’entrĂ©e du Hellfest a Ă©tĂ© repensĂ©e. Photo tmv Reportage Samedi 20 juin. Le soleil inonde Clisson, petit village prĂšs de Nantes. L’air est dĂ©jĂ  chaud, mais pas autant que les milliers de mĂ©talleux qui se baladent dans les rues. La plupart ont un pack de 6 ou 12 ou 24 ou 666 sous le bras, histoire de s’hydrater avant une journĂ©e brĂ»lante dans l’Enfer du Hellfest. On laisse la voiture sur un petit parking de la gare Euh, excusez-moi, mais c’est gratuit pour stationner ? » Une Clissonnaise, la soixantaine, se marre Oh bah oui, tout est gratuit ici, ne vous inquiĂ©tez pas ! Bon festival ! » Sac Ă  dos + casquette + tee-shirt Necrophagist un groupe plein de romantisme et d’amour, et c’est parti. Comme l’an dernier, tmv vous fait redĂ©couvrir le Hellfest. A POIIIIIL ! » C’est marrant, il n’est mĂȘme pas 11 h et pourtant, sur le site, une fille est Ă©talĂ©e par terre, en mode flaque. Elle dort paisiblement au milieu du chemin. Ses potes sont super sympas ils lui ont dessinĂ© une grosse barbe au feutre noir. C’est ça, l’amitiĂ©. Le temps de faire deux, trois photos, c’est parti pour le concert des BUTCHER BABIES. Les chanteuses font l’effet d’une bombe leurs poitrines gĂ©nĂ©reuses dĂ©clenchent quelques rĂ©actions de mĂąle en quĂȘte d’amour Ă  poiiiiiil », hurle mon voisin. N’empĂȘche que leur gros rock qui tabasse laisse des traces c’est ultra-simple, mais bien fichu. Efficace et idĂ©al pour se mettre en jambes. D’habitude, les demoiselles font dans la provoc’ en dĂ©voilant leurs seins entre deux riffs de guitare ; ce coup-ci et n’en dĂ©plaise Ă  mon voisin, elles resteront dans le soft. NoĂ«l Mammaire likes this. D’ailleurs, il est toujours aussi agrĂ©able de voir la place de plus en plus importante qu’occupent les femmes dans le metal et au Hellfest jetez un oeil au reportage de nos confrĂšres de France 3 ICI. Prostitute Disfigurement une ode Ă  la poĂ©sie. Pour rester dans la poĂ©sie, direction la scĂšne Altar pour causer amour avec PROSTITUTE DISFIGUREMENT on vous laisse traduire. Pour les connaisseurs, c’est du gros death de bourrin, limite grind. Pour les amateurs, imaginez un rouleau compresseur qui vous passe dessus. En sortant de lĂ , on a dĂ©jĂ  la patate. Pour cette dixiĂšme Ă©dition, le Hellfest a vu les choses en grand. Les scĂšnes Temple, Altar et Valley sont carrĂ©ment plus grandes que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Du luxe, vu qu’habituellement, elles rameutaient tellement de monde qu’on Ă©tait davantage comme des sardines Patrick SĂ©bastien, si tu nous lis, tous collĂ©s les uns aux autres pleins de sueur c’est ça, la fraternitĂ©. SerrĂ©s, on l’est aussi devant les Mainstage. Les scĂšnes principales ont Ă©tĂ© totalement relookĂ©es une immense façade avec un poulpe encadre un des Ă©crans gĂ©ants, tout est dans un style old-school. Non seulement c’est magnifique, mais ça permet aussi de se faire une petite dose de vintage avec THE ANSWER. Groupe de hard rock d’Irlande du Nord ça s’entend, ils sont influencĂ©s par Led Zep et AC/DC ça s’entend aussi. Grosse ambiance, gros son, gros solos. Mince, je viens de perdre 10 litres de sueur. Vite, biĂšre. Eh oui, la biĂšre permet de tenir, de vivre. De survivre mĂȘme. Kronenbourg, fidĂšle au Hellfest depuis des annĂ©es, y balance environ 900 000 biĂšres. Il y a quelque temps, Christine Boutin, pas vraiment amie-amie du festival, avait Ă©crit au PDG de la cĂ©lĂšbre marque de biĂšre pour lui demander expressĂ©ment de boycotter le Hellfest. On ne comprend toujours pas pourquoi c’est restĂ© lettre morte
 DU LIBAN A CLISSON AprĂšs la pause, on se nettoie les esgourdes avec THE WOUNDED KINGS. C’est doom comprenez trÚÚÚs lent, ça vous Ă©crase doucement mais sĂ»rement. On regrettera le peu de variation dans la voix, mais les Anglais savent y faire le public les acclame, ravi. Tandis qu’ACE FREHLEY connu pour sa place au sein de Kiss, dĂ©coche son hard rock old-school, nos yeux vagabondent sur l’immense espace du Hellfest. Parfois moquĂ© et appelĂ© le Disneyland du mĂ©talleux », force est de constater que les dĂ©cors sont de nouveau sublimes cette annĂ©e. Et qu’il n’existe aucun Ă©quivalent en France le Hellfest peut d’ailleurs se targuer d’avoir Ă©tĂ© Ă©lu meilleur festival en France, devant les Vieilles Charrues. Sur l’herbe qui, ĂŽ miracle, est toujours lĂ , d’immenses os qui servent de bancs. Des crĂąnes, une main gĂ©ante faisant le signe du metal, un skatepark !, une grande roue !!, une cathĂ©drale dĂ©corĂ©e façon Hellfest pour l’entrĂ©e du festival !!!
 Tout est pensĂ©, stylisĂ© Ă  l’extrĂȘme comme en 2014, il y a une ville dans le Hellfest. Un coin calquĂ© sur le Camden de Londres, oĂč on rivalise Ă  coup de tatouages, de karaokĂ©-bourrĂ© ou encore de fringues, vĂ©ritable paradis pour refaire sa garde-robe ça tombe bien, il me manquait un slip Cannibal Corpse. Dans ce vĂ©ritable petit monde, les allĂ©es vomissent des hordes de mĂ©talleux. Tout le monde a le sourire, la pĂȘche, la banane ou n’importe quel fruit. On discute avec un Libanais, un Canadien et mĂȘme un BrĂ©silien. Ils ont fait le dĂ©placement exprĂšs, quitte Ă  tuer toutes leurs Ă©conomies. But hey man, it’s Hellfest ! », qu’il nous lance. Pas faux. AprĂšs avoir regardĂ© quelques minutes les excellents ONSLAUGHT dix fois plus brutal que sur album, place Ă  AIRBOURNE. On vous explique la bĂȘte le groupe australien est une copie plus jeune et encore plus Ă©nergique d’AC/DC. VĂ©ritable bulldozer scĂ©nique, leur rĂ©putation n’est plus Ă  faire. Et ça se voit
 le site est noir de monde, impossible de s’approcher, la masse est grouillante. Mini-crise lorsque le son pĂšte
 Argh, instant gĂȘnant oĂč Joel O’Keefe, le chanteur survoltĂ© en gĂ©nĂ©ral, il escalade les Ă©chafaudages des scĂšnes et tape un solo Ă  10 m de hauteur, martyrise sa guitare et son micro et s’éclate une biĂšre sur le crĂąne
 sans s’apercevoir que le son a sautĂ©. Rock’n’roll ! Pas de problĂšme cĂŽtĂ© sono, en revanche, pour AHAB. Musique pachydermique, broyant vos os, vos cervicales la rythmique est une chape de plomb, s’abattant et plongeant la fosse dans les tĂ©nĂšbres, dans une transe hallucinante. Passant d’une voix gutturale, du fin fond des entrailles de l’Enfer, Ă  des envolĂ©es douces et planantes, Daniel Drost nous fait partir dans un voyage terrible, magnifique, terrifiant, mais beau. Le public sort de lĂ , sonnĂ©. Wow
 Retour sous le soleil avec SLASH. Balançant quelques missiles pas forcĂ©ment explosifs de son dernier album, le guitariste haut-de-forme n’est jamais aussi plaisant que quand il retourne dans le passé  en jouant ses tubes accouchĂ©s lors de la pĂ©riode Guns n’ Roses. Autant vous dire qu’un Sweet child o’mine ou Paradise City ont le don de filer une sacrĂ©e chair de poule. CARESSE-MOI LA BARBE ZZ Top la barbe leur va si bien. Pendant qu’on frĂŽle l’émeute Ă  BODY COUNT le groupe de rap un peu rock, ou rock un peu rap qui a le New York unitĂ© spĂ©ciale » Ice-T comme leader, en raison d’un ratio 100000 personnes pour 2 mĂštres carrĂ©s, KILLING JOKE ratatine la scĂšne principale. Les pionniers de la vague post-punk/new wave enchaĂźnent les hymnes dĂ©vastateurs. Une claque. À croire que les vĂ©tĂ©rans ont la cote, c’est une foule immense qui se presse devant ZZ TOP. Les cĂ©lĂšbres barbus, annoncĂ©s Ă  l’aide d’une cloche et d’un here comes ZZ Top from Texas », se voient submergĂ©s par le public qui chante comme un seul homme un Gimme all your lovin’ d’anthologie {Instant savoir pour briller en sociĂ©tĂ© le batteur du groupe est le seul Ă  ne pas ĂȘtre barbu. Pourtant, son nom de famille est Beard », soit barbe » en anglais. Bisous} La transition est Ă©trange mais jouissive, avec ORANGE GOBLIN. Les Anglais, vĂ©ritables stars du festival devant leur mur d’amplis Marshall et Orange, sont d’une sincĂ©ritĂ© dĂ©sarmante. Sous la tente, on sue Ă  grosses gouttes en s’explosant les cervicales sur leur gros stoner dĂ©goulinant de riffs dĂ©licieux. Le gĂ©ant Ben Ward et ses 2 mĂštres attire tous les regards, ne cesse d’enquiller les biĂšres et d’en cracher en l’air petite douche gratos, qui s’en plaindrait ?. Un vĂ©ritable passage dans la machine Ă  laver, programme essorage ultra-rapide-dans-ta-face. pour info, une petite vidĂ©o du groupe cette annĂ©e ICI METAL ET BISOUNOURS Lectrice, lecteur, ne nous leurrons pas le mĂ©talleux est un Bisounours. C’est moi qui vous le dis. Pourtant, je suis moi-mĂȘme un adepte de Satan et des sacrifices de chauve-souris les soirs de pleine lune en buvant du sang de vierge quoi ? Les clichĂ©s ont la peau dure malheureusement dans le metal. Bref, le mĂ©talleux n’est qu’une gentille petite bĂȘte pleine de poils, hyper respectueuse il n’y a jamais d’incidents au festival ou mĂȘme Ă  Clisson, qui rote trĂšs fort mais adore verser sa petite larmichette. C’est ce qui est arrivĂ© Ă  23 h
 Quand le Hellfest, pour fĂȘter ses 10 ans, a fait pĂ©ter un feu d’artifice tout simplement magique. Durant un quart d’heure. Avec un final interminable et incroyable zieute donc la vidĂ©o ci-dessous, si tu l’oses. Et que dire quand 50 000 mĂ©talleux lĂšvent leurs biĂšres devant ce feu d’artifices grandiose et chantent en choeur, d’une seule et mĂȘme voix, le Bohemian Rhapsody » de Queen que le festival a dĂ©cidĂ© de faire cracher volume 666 ? Nous, on a failli verser une larme. C’était une larme de biĂšre, mais mĂȘme. [dailymotion] Instant Ă©motion, toujours, quand SCORPIONS envoie un Wings of change de toute beautĂ©. Certains pleurent, d’autres se prennent dans les bras. Orgie de cĂąlins aussi, durant un Stiiiill looooviiiin’ youuuu repris par toute la foule, tandis que d’autres feux d’artifices illuminent le ciel. On ne misait pas un kopek sur les Teutons, mais la bande Ă  Klaus Meine nous a piquĂ©s sĂ©vĂšre. Pour finir un samedi en Enfer, quoi de mieux que rencontrer l’auto-proclamĂ© AntĂ©christ ? Sieur MARILYN MANSON clĂŽt la journĂ©e, grosse guitare en avant, façon mur du son. Le m’sieur a beau ĂȘtre un chouĂŻa dĂ©sintĂ©ressĂ© les pauses entre les morceaux s’éternisent, voire peut-ĂȘtre un peu imbibĂ©, il reste magnĂ©tique, charismatique au possible. Tandis que les notes rĂ©sonnent encore, nos jambes poilues ne tiennent plus toutes seules. La nuit est tombĂ©e. Une fois de plus, le Hellfest a tenu ses promesses et apportĂ© une bouffĂ©e d’air frais et de la bonne humeur comme personne. Une fois de plus, le Hellfest Ă©tait en fait le Paradis. NOTRE GALERIE PHOTOS >>Retrouvez le diaporama photos des groupes du samedi, par Eric Pollet La Nouvelle RĂ©publique >>Pour plus de photos, un tour sur le Facebook officiel du Hellfest. >>Remerciements Ă  Ben Barbaud, Roger, aux 3 000 bĂ©nĂ©voles du Hellfest, mais aussi Ă  TOUS les Clissonnaises ! Xavier Greffe, professeur de sciences Ă©conomiques Ă  la Sorbonne, est l’auteur de La Politique culturelle en France 2009. Xavier Greffe est l’auteur de La Politique culturelle en France 2009. On parle souvent de politique culturelle en France. Mais est-elle encore un modĂšle, voire d’actualitĂ© ? Oui et non. Par rapport Ă  d’autres pays, la part de l’Etat et des collectivitĂ©s locales est trĂšs forte. C’est incontestable. Encore aujourd’hui, le systĂšme de la culture en France est un systĂšme drivĂ© » par les pouvoirs publics. Mais il y a un autre aspect, plus surprenant la France devrait faire attention Ă  des pays comme le Japon ou l’Angleterre, qui ont autant d’actions culturelles, mĂȘme s’il y a moins de gratuitĂ©. Depuis 2008 et 2012, en France, il y a une inversion sensible des tendances budgĂ©taires. Pour les collectivitĂ©s locales surtout les communes, c’est 80 % des dĂ©penses culturelles, contrairement au dĂ©partement ou Ă  la rĂ©gion qui dĂ©pense beaucoup moins en matiĂšre de culture. Les communes dĂ©pensent autant que l’Etat. Pour l’Etat, justement, ça a baissĂ©. La prĂ©sentation budgĂ©taire a changĂ©. Ce qui continue d’augmenter, ce sont les taxes par exemple, sur l’audiovisuel. Est-ce Ă  cause des tendances conjoncturelles ? C’est probable
 L’autre dĂ©bat, c’est l’efficacitĂ© de ces dĂ©penses ! La consommation culturelle reste une consommation sĂ©lective. En France, c’est traditionnel, on s’occupe peu des industries crĂ©atives. Comme si la culture Ă©tait sanctuarisĂ©e. Plus elle est pure, mieux c’est
 On parle aussi d’exception culturelle
 Oui, mais c’est de plus en plus partagĂ©, y compris dans d’autres pays. Dans les sommets, on cite de moins en moins la France. D’autres s’y intĂ©ressent aussi ! Pensez-vous que l’on soit dans une impasse, au niveau des subventions culturelles ? Il y a une grosse difficultĂ© dans la collectivitĂ© on se dit, c’est le musĂ©e ou l’hĂŽpital ? » Et ça ne peut ĂȘtre que l’hĂŽpital. Pour l’Etat, c’est diffĂ©rent. Il peut dire je dois protĂ©ger les collections ». L’Etat a un peu de marge. Il y a aussi deux aspects Ă  retenir d’abord, la possibilitĂ© de faire financer les autres, par exemple le crowdfunding. Cela peut marcher dans le patrimoine, mĂȘme si je ne pense pas que ce soit durable. Et ensuite, les apports privĂ©s, mais c’est ambigu et le gouvernement n’ose pas aller trop loin. Mais il y a une baisse des subventions, c’est clair ! MĂȘme pour le Louvre qui voit ses subventions baisser et les prix d’entrĂ©e augmenter. Ceci dit, je suis inquiet pour les collectivitĂ©s locales. Ce serait un drame. Par exemple, pour les subventions aux Centres dramatiques nationaux elles sont plafonnĂ©es. On est dĂ©jĂ  de l’autre cĂŽtĂ© de la montagne
 C’est un tableau peu reluisant
 Disons que c’est un tableau plus compliquĂ© qu’il n’en a l’air. Est-ce que l’on ne devrait pas, Ă  l’échelle nationale, renouveler notre politique culturelle ? Je pense, oui. On doit sortir la culture de son ghetto. Les effets potentiels de la culture sur le dĂ©veloppement sont considĂ©rables. Il y a un domaine oĂč c’est trop ratĂ© le lien culture/Ă©ducation. On dit toujours qu’on doit amener les enfants au musĂ©e. Mais si les enfants font des ateliers rĂ©guliers dans les musĂ©es, ça va dĂ©velopper ses capacitĂ©s crĂ©atives. Par exemple, au Louvre Lens il ne s’agit pas que d’un musĂ©e pour que les touristes s’y arrĂȘtent ! Il faut crĂ©er des ateliers design, profiter de l’occasion, ou pour reprendre l’expression anglo-saxonne out reaching » sortir des murs, NDLR. Le problĂšme, c’est qu’on ne voit pas le musĂ©e comme une source de crĂ©ation pour le territoire. Le dĂ©bat financier pourrait changer de nature. Si la population sent que c’est un chantre de vie, on va voir le musĂ©e ou le théùtre sous un angle diffĂ©rent. Les milieux culturels et les artistes sont trĂšs conservateurs
 Attention Ă  ne pas dĂ©culturaliser la culture. En France, il y a un dĂ©calage entre art et culture. On dit culture, mais on ne fait que de l’art. C’est l’art qui doit irriguer la culture. Les choses changent ? La France est Ă  un tournant culturel. Elle a fait quelque chose d’exceptionnel, mais aujourd’hui, c’est trĂšs fragile. Mais les villes y sont sensibles Nantes, Bordeaux, Nancy
 Il faut sortir de la dimension purement artistique. Vous avez une vision plutĂŽt pessimiste, non ? Non, ouverte ! rires C’est vrai qu’il y a une exception française, mais l’erreur est de croire que les autres pays ne sont rien Ă  cĂŽtĂ© de nous. À votre avis, quel Ă©tait selon vous le meilleur » ministre de la Culture ? longue hĂ©sitation Difficile de rĂ©pondre
 Je dirais Lang et Malraux, ou d’autres comme Duhamel, car il a rĂ©solu des problĂšmes. Je n’ai pas beaucoup d’admiration pour les derniers, Ă  part Filippetti. Maintenant, ce ne sont plus des ministres, mais des directeurs d’administration centrale liĂ©s Ă  un prĂ©sident. Ils n’ont pas de projet. Lang a ouvert des portes extraordinaires, Malraux aussi. D’ailleurs, il n’existait aucun ministĂšre de la Culture avant lui ailleurs. Mais il avait aussi beaucoup d’argent dans son budget
 Propos recueillis par AurĂ©lien Germain L’ouvrage de Xavier Greffe Ă  dĂ©couvrir ICI À un mois du bac, les rĂ©visions s’accĂ©lĂšrent et le stress s’accumule. Pour comprendre ce qui se passe dans la tĂȘte d’un lycĂ©en, un de nos journalistes est allĂ© repasser son bac
 Enfin juste l’épreuve de maths. Photos tmv Jeudi dernier. 13 h. AprĂšs avoir rapidement dĂ©jeunĂ©, je prĂ©pare mon sac. Aujourd’hui, je passe mon bac. Feuilles de brouillon, trousse complĂšte, bouteille d’eau. Je suis fin prĂȘt. Direction le lycĂ©e Sainte-Ursule, dans le centre-ville de Tours, oĂč se dĂ©roule l’épreuve. Dans le bus, je regarde mes pieds et tente de me remĂ©morer une derniĂšre fois les points clĂ©s du programme. Une fois arrivĂ© au lycĂ©e, je suis accueilli par un membre de l’équipe enseignante qui me conduit Ă  la salle d’examen. La traversĂ©e de la grande cour du lycĂ©e me paraĂźt interminable. Des lycĂ©ens discutent Ă  cĂŽtĂ© de la grille, d’autres sortent du bĂątiment principal pour rejoindre le rĂ©fectoire. Je fuis les regards et m’efforce de rester concentrĂ©. J’arrive dans la salle du 2e Ă©tage, la boule au ventre. Les rangĂ©es de tables scolaires en PVC se succĂšdent jusqu’au grand tableau noir. Pas d’horloge, aucune inscription sur les murs, pas un bruit, un brin austĂšre. Je m’installe, seul, dans cette grande salle de classe vide. Vous avez trois heures ». 14 h. Le coup d’envoi de l’épreuve de mathĂ©matiques est donnĂ©. Les mains tremblantes, je m’empare du sujet posĂ© par l’enseignant sur le coin de mon bureau. Je le parcours du regard, Ă  la recherche de l’exercice le plus facile pour me lancer. AprĂšs plusieurs lectures des cinq pages du sujet, je me fais Ă  l’idĂ©e que mes rĂ©visions n’auront pas Ă©tĂ© suffisantes. J’ai 23 ans et le bac depuis six ans. Pourtant je me sens soudain pris d’un lĂ©ger sentiment d’angoisse, qui me rappelle mes annĂ©es lycĂ©e. Pause nostalgique. Je reprends mes esprits et plonge dans le sujet, stylo dans la main droite, calculatrice dans la gauche. Les rĂ©flexes du presque bon scientifique que je fus, reviennent au fur et Ă  mesure. Pour ne pas me ridiculiser, j’ai optĂ© pour le sujet de terminale ES, lĂ©gĂšrement plus simple que l’épreuve de S. Les questions faciles dĂ©filent et, soudain, plus rien. On rentre dans le vif du sujet. Une Ă©quation Ă  rallonge me nargue avec insolence, me poussant Ă  laisser tomber la question, visiblement trop compliquĂ©e pour mes connaissances sur le dĂ©clin. Je m’étais fait une joie d’ĂȘtre le cobaye tmv quand les collĂšgues de bureau ont Ă©noncĂ© l’idĂ©e de repasser le bac. PeutĂȘtre trop serein au dĂ©part, je me rends rapidement compte que je ne suis plus Ă  la hauteur. Et que la mĂ©moire n’est pas Ă©ternelle. J’avais pourtant bien prĂ©parĂ© cette Ă©preuve blanche en relisant les programmes, en enquĂȘtant auprĂšs de jeunes bacheliers et en me remĂ©morant ma propre expĂ©rience du baccalaurĂ©at. L’aprĂšs-midi s’annonce bien long. Il doit ĂȘtre 15 h. L’heure tourne. Pour Ă©viter de la regarder toutes les cinq minutes, je n’ai pas pris ma montre. Bien mal m’en a pris, il n’y a pas d’horloge dans la salle de classe et je n’ai pas de voisin Ă  dĂ©ranger, Ă©tant seul dans cette immense piĂšce vide. Qu’à cela ne tienne, je sais qu’il faut passer Ă  la vitesse supĂ©rieure. Lois binomiales, fonctions dĂ©rivĂ©es, primitives, exponentielles
 Le vocabulaire m’est familier mais chaque question me demande de fouiller ma mĂ©moire de fond en comble pour me rappeler comment rĂ©soudre les problĂšmes posĂ©s. Les deux premiers exercices terminĂ©s, je m’attĂšle aux deux suivants, visiblement plus complexes. LĂ  encore, je prends le temps de lire l’ensemble des questions, histoire de bien structurer mon propos. L’épreuve de mathĂ©matiques ne demande pas seulement de savoir bien compter. La rĂ©daction et le dĂ©tail des explications font partie de la note finale. Pour l’heure, je prĂ©fĂšre ne pas y songer et poursuis ma tĂąche, avec rigueur et concentration. Les rĂ©flexes de calcul reviennent, je gagne en confiance. Tout est finalement question d’entraĂźnement. Je me rends compte qu’un lycĂ©en arrivant Ă  l’épreuve sans suffisamment de pratique doit se sentir bien seul devant sa copie. MĂȘme si les mathĂ©matiques restent faciles d’accĂšs pour les personnes dotĂ©es d’un bon esprit de logique, les formules et les thĂ©orĂšmes ne s’inventent pas. Au bout de deux heures d’épreuve, je boucle le troisiĂšme exercice. 16 h, d’aprĂšs moi. Pas le temps de souffler, j’enchaĂźne en me disant que le temps restant au terme de l’épreuve sera prĂ©cieux pour me permettre de bien relire ma copie. DĂšs la premiĂšre question, je sĂšche. Mon smartphone posĂ© sur la table me fait de l’Ɠil. Va donc retrouver cette formule sur internet », me dis-je. Un moment tentĂ© par l’idĂ©e, je me ravise en m’efforçant de jouer le jeu jusqu’au bout. Pendant l’épreuve officielle, toute tentative de triche est punie d’une interdiction de prĂ©senter un examen national pendant cinq ans. Imaginez un peu pas de bac, pas de permis de conduire, pas d’études supĂ©rieures pendant cinq ans. On a rarement connu pire situation pour se lancer dans la vie d’adulte. TrĂšs souvent, dans les Ă©preuves scientifiques, les questions sont indĂ©pendantes ; il ne faut donc pas s’attarder sur une difficultĂ©, mais plutĂŽt passer Ă  la suite. 16 h 55. Question 5 de l’exercice 4 bouclĂ©e. Partie terminĂ©e. Je suis assez content de moi. Je profite des cinq minutes qu’il me reste pour relire rapidement ma copie, Ă  la recherche de fautes d’étourderie. L’étape est cruciale, deux ou trois points peuvent vite ĂȘtre perdus. La porte de la classe s’ouvre. Alors, ça a Ă©tĂ© ? » À question bateau, rĂ©ponse bateau Bof, on verra. » Le lycĂ©en est modeste, voire dĂ©faitiste. Je joue mon rĂŽle Ă  fond. L’enseignant rĂ©cupĂšre ma copie et me raccompagne Ă  la sortie. Épilogue d’un aprĂšs-midi mouvementĂ©. Le lendemain, 17 h. Non content d’avoir retrouvĂ© mon statut de journaliste, je n’en suis pas moins pressĂ© de connaĂźtre ma note. Le tĂ©lĂ©phone sonne, ma copie a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e Ă  l’accueil de la rĂ©daction. Tel un jeune premier de la classe, j’accours dans le hall pour dĂ©couvrir ma sentence. Stress. Joie. 16/20, je ne suis finalement pas si rouillĂ© que ça. L’apprĂ©ciation souligne de bonnes qualitĂ©s rĂ©dactionnelles, mais quelques oublis. Le bonheur m’emplit, je pense mĂȘme appeler ma mĂšre pour lui dire que je suis reçu. DeuxiĂšme sĂ©quence nostalgique. Je me rappelle ce jour de juillet 2008 oĂč j’ai vu mon nom Ă©crit en lettres capitales sur le tableau des rĂ©sultats du baccalaurĂ©at, mes parents me fĂ©licitant, mes amis me proposant d’aller fĂȘter ça, mes professeurs n’en revenant pas et moi, juste fier du travail accompli. Tours compterait presque 51 % de personnes en surpoids. Elle se retrouve cinquiĂšme du classement
 Tours, citĂ© de la gastronomie
 et de l’obĂ©sitĂ© ? La ville se retrouve en effet Ă  la cinquiĂšme place du tout premier palmarĂšs des villes qui comptent le plus d’habitants en surpoids 50, 38 % des Tourangeaux et un taux d’obĂ©sitĂ© de 15 % !. [VOIR LES RÉSULTATS ICI] Ce palmarĂšs a Ă©tĂ© publiĂ© et rĂ©alisĂ© par la sociĂ©tĂ© Withings qui vend des pĂšse-personnes connectĂ©s, Ă  l’aide de donnĂ©es de 20 178 clients, dans une trentaine de villes de plus de 100 000 habitants. Si l’on prend le taux d’obĂ©sitĂ© et le surpoids, voilĂ  un aperçu du classement 1. Argenteuil 2. Le Havre 3. OrlĂ©ans 4. Metz 5. Tours 6. Amiens 7. Strasbourg 8. Toulon Si on peut vous rassurer ou vous dĂ©culpabiliser, voici un lien utile qui permet de calculer votre IMC indice de masse corporelle et savoir si vous ĂȘtes de corpulence normale, en surpoids, ou obĂšse Et messieurs, rassurez-vous, paraĂźt-il que les hommes qui ont du ventre sont meilleurs au lit Regardez ici ! Ouf, sauvĂ©s ! Tours se retrouve parmi les villes de France les plus en surpoids. Photo DR Cannabis/ AprĂšs l’ouverture de coffee-shops dans le Colorado et sa lĂ©galisation en Uruguay, tmv s’intĂ©resse Ă  l’éventualitĂ© d’une telle rĂ©volution » en France. DĂ©bat avec Dominique Broc et Dr Costentin. Du pour
et du contre ! Et vous, votre avis ? Le 1er janvier, le Colorado États-Unis a surpris son monde en ouvrant les premiers coffee-shops. Les consommateurs peuvent dĂ©sormais acheter lĂ©galement du cannabis, Ă  condition d’avoir au moins 21 ans et se limiter Ă  28 grammes par visite. Le tout, sans mĂȘme besoin de prescription mĂ©dicale. En dĂ©cembre dernier, en Uruguay, les sĂ©nateurs ont carrĂ©ment approuvĂ© la loi permettant Ă  l’État de contrĂŽler la production et la vente de cannabis, afin de lutter contre le narcotrafic. Une premiĂšre mondiale. En France, le pays le plus rĂ©pressif d’Europe, le dĂ©bat est loin d’ĂȘtre terminĂ©. Tmv a interrogĂ© Dominique Broc, initiateur et porte-parole des Cannabis social club et Jean Costentin, mĂ©decin et professeur au CNRS. POUR Dominique Broc, initiateur et porte-parole des Cannabis social club. Dominique Broc Photo DR Les politiques Le Tourangeau qui ironise sur la guerre aux droguĂ©s » a toujours la dent dure contre les gouvernements Les chefs d’État ont reconnu l’échec de la prohibition politique mise en place depuis 40 ans. Celle-ci a Ă©tĂ© inefficace, mĂȘme au niveau social. » Bien pour l’économie Ces coffee-shops amĂ©ricains, c’est bien et pas bien en mĂȘme temps. On ne voit que le cĂŽtĂ© Ă©conomique, car AmĂ©rique Ă©gale fric. C’est quand mĂȘme tant mieux pour eux, car l’argent ne tombe pas dans les poches des mafias ». Pour lui, la dĂ©cision de l’Uruguay est dĂ©jĂ  mieux ». Conso et pas schizo Pour le porte-parole, le cannabis n’est pas responsable de la schizophrĂ©nie. La consommation a Ă©tĂ© multipliĂ©e par dix. Ce n’est pas pour autant que le samedi soir, il y a une file d’attente devant l’hĂŽpital psychiatrique ! », indique-t-il en rappelant que des Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© qu’il n’y avait pas de lien entre schizophrĂ©nie et consommation de cannabis ». Un rĂ©veil en France En France, ce n’est pas peine perdue. On assiste Ă  un rĂ©veil. De plus en plus de gens soutiennent la rĂ©gulation, alors qu’ils ne consomment mĂȘme pas ! Par exemple, Daniel Vaillant du Parti socialiste, il appelait Ă  une rĂ©gulation contrĂŽlĂ©e du cannabis, NDLR mais qui n’est pas Ă©coutĂ©. » Dominique Broc souhaite que l’on aille plus loin il faut ĂȘtre responsable et assumer qu’il y a 10 % de consommateurs quotidiens en France. Pourtant, on est toujours considĂ©rĂ©s comme des criminels
 » Attention aux jeunes Adolescent, on n’a pas Ă  acheter de la drogue aux dealers ! Si la politique de prĂ©vention avait Ă©tĂ© bien faite, il n’y aurait pas ça », rĂ©pĂšte Dominique Broc. On aurait pu expliquer, ĂȘtre sĂ©rieux, dire que le cerveau se forme en dernier
 » Le souci, c’est donc du cĂŽtĂ© de la jeunesse selon lui. Les gamins consomment trop tĂŽt et ne sont pas informĂ©s. Le cannabis est dangereux pour un ado. Les problĂšmes d’addiction commencent trĂšs tĂŽt. » Cannabistrot Coffee-shops ou pas, alors ? Dominique Broc propose des cannabistrots » Des points de vente, rĂ©servĂ©s, encadrĂ©s, avec gestion des membres et une production française ». Il propose qu’on prenne ces petites mains qui bossent illĂ©galement pour un vrai travail dans des cannabistrots. Cela libĂ©rerait du temps pour la police face aux vrais trafiquants et aux vrais criminels
 » De toute maniĂšre, il estime impossible l’ouverture de coffee-shops en France. Les Français ne sont pas informĂ©s. Ils en auraient une autre vision, sinon
 » Avant de conclure Il y a beaucoup de consommateurs mais on laisse le marchĂ© aux mafias. Est-ce responsable ? » √ Retrouvez nos archives web sur Dominique Broc et son Cannabis social club ici. CONTRE Jean Costentin, professeur de pharmacologie CNRS et facultĂ© de mĂ©decine de Rouen. Jean Costentin Photo DR Son avis sur l’actu Concernant l’Uruguay, c’est une dĂ©cision lĂ©gislative, mais les sondages ont montrĂ© que la population Ă©tait en majoritĂ© opposĂ©e ! Dans le Colorado, c’est une votation citoyenne », rappelle Jean Constentin, tout en admettant les premiers effets Ă©conomiques ». Les coffee-shops Pour les coffee-shops nĂ©erlandais, il pense que ces lieux sont lĂ  pour attirer le »frenchie », le Luxembourgeois, le Belge
 On y a fait des fouilles et ceux qui venaient chercher du cannabis avaient aussi de la cocaĂŻne etc. » Jusqu’à 8 semaines dans les urines Mon problĂšme – car je suis mĂ©decin – c’est qu’on avait Ă  l’époque des prĂ©somptions sur les effets du cannabis. Mais le travail neurobiologique a vĂ©rifiĂ© ces suspicions. » Le professeur rappelle alors que c’est un produit accrocheur, mĂȘme si c’est une drogue douce comme le tabac ». On a 1,5 million d’usagers rĂ©guliers qui bravent la loi pour satisfaire leur appĂ©tit. De toutes les drogues, le THC le tĂ©trahydrocannabinol, la molĂ©cule contenue dans le cannabis, NDLR est le seul Ă  se stocker durablement dans l’organisme, car il est soluble dans la graisse. Or le cerveau est riche en lipides. C’est lĂ  oĂč se stocke le joint. Un joint Ă©gal une semaine dans la tĂȘte ! » Il rappelle alors que les consommateurs rĂ©guliers qui arrĂȘtent du jour au lendemain auront encore des traces de cannabinoĂŻde dans leur urine pendant huit semaines ». Les effets du cannabis sur l’organisme CĂŽtĂ© effets, Jean Costentin est Ă  l’opposĂ© de Dominique Broc. Il cite notamment les effets aigus, le sournois, comme les perturbations de la mĂ©moire un effet dĂ©sastreux pour notre pays et l’Éducation nationale. Le THC perturbe la mĂ©moire de travail, par exemple le fait de terminer une phrase qu’on a commencĂ©e. » Il parle aussi des troubles amotivationnels, l’effet ȍa plane pour moi » », mais aussi l’effet anxiolytique chez les sujets anxieux. Il va en abuser, ça ne fera plus rien sur l’anxiĂ©tĂ©, mais ça sera dix fois pire plus tard. » Le docteur s’agace de l’effet pseudo anti-dĂ©presseur » du cannabis et parle de risque de suicide accru, puisqu’il y a une corrĂ©lation entre suicidalitĂ© et consommation ». Attention aux ados Le seul rapprochement Ă  effectuer entre nos deux interlocuteurs concerne le cannabis chez les jeunes. Plus tĂŽt l’essayer, c’est plus tĂŽt l’adopter et plus vite se dĂ©tĂ©riorer. Car le cerveau de l’ado est en maturation », insiste le docteur, prĂ©cisant que fumer va agir intensĂ©ment sur les grands axes neuronaux et les synapses. Cannabis = schizophrĂ©nie Pour le mĂ©decin, le rapport entre cannabis et schizophrĂ©nie est avĂ©rĂ©. Il cite ainsi diverses Ă©tudes, notamment celle rĂ©alisĂ©e en SuĂšde dans les annĂ©es 70, Ă©poque oĂč le pays Ă©tait laxiste en la matiĂšre. Une Ă©tude gigantesque qui a suivi 50 000 appelĂ©s aux armĂ©es et vus par des psys » et a prouvĂ© qu’avoir fumĂ© plus de 50 joints avant ses 18 ans multipliait par six le risque d’ĂȘtre schizophrĂšne ». DĂ©sormais, le pays a changĂ© toute sa lĂ©gislation et l’explicite depuis la maternelle, avec 40 h de cours. Le pays a maintenant la plus faible incidence des toxicomanies ». Dosage ? Jean Costentin fustige les coffee-shops, dans lesquels le cannabis n’est pas du tout moins dosĂ© qu’ailleurs ! » Il parle de manipulation et sĂ©lections gĂ©nĂ©tiques » et rappelle que la demande du consommateur est un dosage plus fort, car de fait plus accrocheur. Le fait de rĂ©glementer ne raisonnera pas les gens. » Cannabis, tabac, alcool Le cannabis Ă©tant mĂ©langĂ© avec du tabac pour rouler un joint, le Dr Costentin rappelle que ce mĂ©lange multiplie par 6 Ă  8 le facteur de goudron cancĂ©rigĂšne et de 200°C la tempĂ©rature de combustion. Il y a 73 000 morts par an Ă  cause du tabac. En 2030, il y en aura 90 000, sachez-le
 » Enfin, il prĂ©cise que cannabis + alcool font trĂšs mauvais mĂ©nage. Notre pays macĂšre dans l’alcool, c’est une folie supplĂ©mentaire. Il y a une dĂ©magogie dans tout ça
 » Une folie » Ce dĂ©bat ? Une folie », pour le mĂ©decin qui se dit hors de lui » et parle en tant que professionnel, docteur, pĂšre et grand-pĂšre ». Avant de conclure Touche pas Ă  nos mĂŽmes ! » √ rrĂȘt sur images Cannabis, et si on parlait santĂ© ? » avec J. Costentin [dailymotion] Propos recueillis par AurĂ©lien GERMAIN Vous voulez tenter le naturisme ? Avant tout, lisez ces quatre points clĂ©s avant de vous lancer. – En chiffres Chaque Ă©tĂ©, deux millions de naturistes, dont 600 000 Français, sont prĂ©sents sur le territoire. Un chiffre qui fait de notre pays la premiĂšre destination mondiale des adeptes de cette pratique. Selon la FĂ©dĂ©ration française de naturisme FFN, 11 millions de Français seraient tentĂ©s par une telle expĂ©rience. Elle recense 116 plages naturistes et 39 campings associatifs. – Comment pratiquer ? Il est nĂ©cessaire de possĂ©der une licence pour entrer dans un camping naturiste. Par exemple, la dĂ©couverte » permet d’essayer pendant trois jours. IdĂ©al pour les dĂ©butants. Son prix varie selon les campings. À ClĂ©rĂ©les- Pins, elle coĂ»te 8 euros. Une licence Ă  l’annĂ©e peut ĂȘtre demandĂ©e auprĂšs de la FFN ou des associations, au prix de 25 euros. – Les sports Les deux activitĂ©s favorites des naturistes sont le volleyball et la pĂ©tanque », explique avec joie Alain Asselinne. Pour pratiquer le premier sport, les brassiĂšres sont autorisĂ©es pour les femmes. Au camping de ClĂ©rĂ©-les-Pins, on compte Ă©galement des terrains de badminton, un mini-golf, un trampoline et une piscine. – La randonnue Une nouvelle pratique se dĂ©veloppe depuis quelques annĂ©es la randonnue. Comme son nom l’indique, il s’agit de se balader en forĂȘt tout nu. Mais hors des sentiers rĂ©servĂ©s aux naturistes. Alain Asselinne reste sceptique sur ce phĂ©nomĂšne. Il faut surtout ne rien imposer aux “ textiles ”», dit-il. Se balader tout nu en dehors des endroits rĂ©servĂ©s n’est plus condamnĂ© en pratique, tant que la nuditĂ© ne rentre pas dans le cadre d’une exhibition sexuelle ».

Accueil» Sanitas » Manuel d'instructions du thermomÚtre Sanitas SFT 40 » Manuel Sanitas-SFT40. Manuel Sanitas-SFT40 . 14 avril 2020 Laisser un commentaire sur Sanitas-SFT40-Manual. Message de navigation. Publié dans Manuel d'instructions du thermomÚtre Sanitas SFT 40. Poser une question . Annuler la réponse. Votre adresse email n'apparaitra pas. Commentaire. Nom.

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Version en italien de notre article de ce jour Ă  l’attention de tous nos amis de Suisse Italienne / Tessin et de toute notre Italie bien aimĂ©e Avremmo potuto fare il titolo Big Pharma al lavoro il Consiglio federale svizzero si scioglie. Ma siamo ottimisti e chiediamoci se la Svizzera che conosciamo molto bene e che ci Ăš molto cara puĂČ essere sommersa da Big Pharma o no? Una breve storia politico-sanitaria 1. Primavera 2020 da una poltrona, e non senza mostrare la piccola discrezione di chi sa di essere leggermente migliore degli altri, la Svizzera presenta un lusinghiero bilancio della prima ondata poche incidenze e un’economia piĂč o meno sicura, nonostante o grazie a 
 ?! una politica di chiusura molto meno stupida di quella della Francia o dell’Italia. È bastato questo perchĂ© il serissimo professore ginevrino Didier Pittet, che aveva ottenuto questo certificato di buona salute, andasse a consigliare il nostro povero governo francese, invischiato nel suo stesso casino, con il pretesto di una missione di valutazione. 2. Autunno 2020 e inverno 2021 cambio di tariffa e pista di ghiaccio obbligatoria la Svizzera Ăš colpita dalla seconda ondata e cede in preda al panico ai predicatori del confino. Gli epidemiologi da salotto esultano nonostante le misure un po’ meno dirigiste dei loro vicini francesi, la Svizzera si rimpinza di un regime di semiconfinamento altrettanto stupido. Big Pharma ha ristabilito la situazione questa volta il Consiglio federale ha avuto davvero paura Bingo! Soprattutto, Big Pharma ha assimilato il modo di lavorare svizzero non c’ù bisogno di coinvolgere eccessivamente i medici sul campo, che sono strutturalmente troppo lontani dalla decisione politica federale. D’altra parte, i direttori cantonali della sanitĂ  e la loro “Conferenza svizzera dei direttori della sanità” sono un obiettivo ideale, che riunisce prima di tutto i politici Ăš cosĂŹ che si accentra localmente e poi si spinge in alto lo spauracchio giusto, quello che, come in Francia, suona con pugno di ferro il falso tocsin delle cifre catastrofiche, e con l’altro l’indecente campana a morto della non-cura. 3. Estate 2021 come altrove, il fatto nuovo Ăš il “vaccino” RNA che si cerca di imporre con ogni mezzo. Le menti politiche sono mature e formattate a forza di sostenere per 18 mesi che non esiste nessuna cura, a forza di far tremare i politici come foglie davanti alla minaccia di una distruzione perpetua dell’economia e quindi della societĂ , Big Pharma Ăš riuscita ad ancorare nella testa dei decisori che il vaccino RNA Ăš la sola e unica soluzione, e che quindi deve essere imposto, direttamente o con la forza. Ovviamente, il certificato sanitario, concepito come un autentico confino individuale, Ăš lo strumento ideale per questo vuoi vivere, fatti iniettare! Se rifiuti le nostre siringhe, non vivrai piĂč. Purtroppo, la debolezza concettuale dei nostri dirigenti non solo la Svizzera, ovviamente li rende eccessivamente permeabili a questo ricatto, e tanto piĂč che ora possono scaricarsi a cuor leggero sui riluttanti il colpevole non Ăš piĂč lo Stato che rinchiude ma il cittadino che rifiuta la libertĂ  condizionata! Per la comunicazione, basta ripetere le frasi vuote concordate, fornite dai produttori, cosĂŹ ben farcite che anche un uomo della rettitudine e della serietĂ  del consigliere federale Alain Berset riesce a ripeterle senza ridere “Non mi piace il certificato sanitario“, ha concordato, dicendo che sperava di non doverlo imporre. Tuttavia, ha detto che con l’arrivo della variante Delta, “non c’ù alternativa” per “garantire che non ci sia un sovraccarico del sistema ospedaliero”. Per quanto riguarda l’utilitĂ  reale di questa generalizzazione dell’obbligo di certificato, Alain Berset nota che Ăš una misura “meno efficace delle chiusure, ma Ăš una restrizione molto meno grave della libertà“. Di fronte al tasso di vaccinazione relativamente basso della popolazione svizzera rispetto ai suoi vicini, rifiuta di parlare di “fallimento”, ma evoca “una delusione“, mentre incoraggia coloro che stavano ancora aspettando di essere vaccinati “ù il momento giusto”. “Dobbiamo fare un salto adesso se vogliamo evitare un inverno difficile. Il vaccino e solo il vaccino? Oh sĂŹ! Stai parlando di un coltellino svizzero! Tanto piĂč ridicolo che nĂ© il vaccino nĂ© il pass ha il minimo effetto sulla circolazione del virus! Ma le autoritĂ  dei nostri paesi non vogliono nemmeno pensarci Big Phrama ha formalmente vietato loro di trattare il vaccino Ăš o-bli-ga-torio! I nostri leader hanno quindi intrapreso un percorso pericoloso iniettare forzatamente la loro popolazione per non scontentare un consorzio di multinazionali schiaccianti. Tuttavia, i nostri dirigenti non vedono molto lontano, perchĂ© in veritĂ , gli unici due esiti di queste ingiunzioni suicide sono piĂč che chiaramente preclusi ed entrambi terribilmente violenti la dittatura sanitaria integrale quindi la dittatura e poi la rivoluzione o la rivolta popolare contro l’oppressione quindi anche la rivoluzione. Entrambi sono distruttivi per le societĂ  e le economie, che Ăš precisamente ciĂČ che i nostri leader, giurando fedeltĂ  a Big Pharma, immaginano ingenuamente di poter evitare. Peggio una volta che questa opzione del vaccino tutto RNA Ăš stata messa in moto, non c’ù nessun percorso intermedio in particolare, l’idea sciocca ribadita con compiacenza da un mucchio di stupidi media che si potrebbe “vivere con il virus” al costo esorbitante di infinite iniezioni sperimentali Ăš la schizofrenia voluta dall’oppressore mai curare, sempre iniettare. Grazie per il regalo a cosa serve una forca consensuale e dorata se viene usata per impiccarci? 4. C’ù perĂČ una piccola speranza, ed Ăš qui che la Svizzera, gli svizzeri stessi, possono ribaltare la situazione. Il basso tasso di vaccinazione in Svizzera puĂČ essere attribuito non a una reticenza di principio come il signor Berset finge di credere ma all’intelligenza collettiva di una popolazione che, grazie a strutture molto democratiche, non Ăš stata ancora spinta al limite e continua a riflettere. Che la popolazione si rifiuti di essere vaccinata forzatamente, Che la popolazione si rifiuti di cedere al ricatto di Big Pharma, Che gli svizzeri costringano i loro dirigenti a tornare indietro e ad ammettere ai laboratori che no, il passo non si farĂ  assolutamente! Gli eredi di Guglielmo Tell avranno respinto il giogo di questi moderni Asburgo al di lĂ  delle montagne! Coraggio Amici della Svizzera la vostra democrazia, la vostra capacitĂ  di riflessione serena rimane intatta. Ci uniremo a voi, galvanizzati dal vostro esempio!

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Stefan Michalski Table des matiĂšres Le dilemme bien voir les objets tout en les protĂ©geant de la lumiĂšre La mesure quantitative de la lumiĂšre et des rayonnements UV et IR Quel Ă©clairement lumineux est nĂ©cessaire pour bien voir les objets? Les sources de lumiĂšre et de rayonnements UV et IR La dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre, l'UV et l'IR Mesures permettant de rĂ©duire les effets de la lumiĂšre visible et des rayonnements UV et IR Conclusions Vignettes Vignette 1. Utilisation d'un puits de fenĂȘtre dans une maison historique Ă  des fins d'exposition Vignette 2. Utilisation de rails d'Ă©clairage de base dans une galerie rĂ©gionale Bibliographie Documents clĂ©s Glossaire Le dilemme bien voir les objets tout en les protĂ©geant de la lumiĂšre Pour bien voir les objets des collections, il faut de la lumiĂšre, laquelle endommage toutefois ces mĂȘmes objets. En ce qui a trait aux compromis possibles dans la gestion des risques, il nous faut prendre une dĂ©cision qui permet de rĂ©duire au minimum la perte de valeur associĂ©e Ă  une piĂštre visibilitĂ© et celle associĂ©e aux dommages permanents subis. En matiĂšre d'Ă©thique et de facilitĂ© d'observation des collections, il nous faut atteindre un Ă©quilibre entre les droits de notre propre gĂ©nĂ©ration et ceux des gĂ©nĂ©rations futures. Au chapitre de l'aspect pratique de la question, il nous faut gĂ©nĂ©raliser pour l'ensemble des nombreuses dĂ©cisions de ce type, car les objets diffĂšrent par leur sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre et par leur visibilitĂ©. En outre, les aires d'exposition de nombreux musĂ©es prĂ©sentent des conditions d'Ă©clairage trĂšs variables et des dispositifs de rĂ©gulation mĂ©diocres. La prĂ©sente section offre un examen des composants de ces dĂ©cisions ainsi que certaines directives sommaires. Le dilemme, quant Ă  lui, subsiste...comment concilier les mesures actuelles visant Ă  assurer la bonne visibilitĂ© des collections et celles permettant de bien les prĂ©server afin qu'elles soient encore bien visibles » dans un avenir trĂšs Ă©loignĂ©? La mesure quantitative de la lumiĂšre et des rayonnements UV et IR La lumiĂšre ne comprend » pas les rayonnements ultraviolet et infrarouge Dans le domaine musĂ©al, on entend souvent dire que la lumiĂšre comprend les rayonnements ultraviolet et infrarouge ». Cette fausse affirmation peut crĂ©er une confusion inutile lors de discussions sur l'Ă©clairage dans les musĂ©es. La lumiĂšre, par dĂ©finition, constitue la bande de longueurs d'onde du rayonnement qui peut impressionner l'Ɠil. Les rayonnements ultraviolet UV et infrarouge IR ne constituent pas un rayonnement visible. Ce sont des bandes de longueurs d'onde situĂ©es de part et d'autre de la bande du visible selon les prĂ©fixes latins ultra [au-delĂ ] et infra [en-dessous]. Le terme rayonnement est parfois omis, Ă  des fins de simplifications, et on parle alors de l'UV et des UV et de l'IR et des IR. Les rayonnements ultraviolet et infrarouge ne sont pas nĂ©cessaires Ă  la vue ou Ă  la capacitĂ© de rendre les objets visibles sauf dans les rares cas de couleurs visibles par fluorescence UV. Ils ne font donc pas partie intĂ©grante du dilemme de la visibilitĂ© des objets et des dommages qu'ils peuvent subir; ce sont essentiellement des agents de dĂ©tĂ©rioration qui peuvent endommager les collections. Il est toutefois exact d'affirmer que certaines sources de lumiĂšre Ă©mettent des rayonnements ultraviolet et infrarouge ou que l'Ă©clairage dans les musĂ©es peut entraĂźner la dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par les UV et les IR. Le spectre du rayonnement La figure 1 illustre les bandes adjacentes correspondant au rayonnement UV, Ă  la lumiĂšre et au rayonnement IR, en fonction de l'Ă©chelle classique des longueurs d'onde exprimĂ©es en nanomĂštres ou nm. L'Ă©chelle rĂ©ciproque correspondant Ă  l'Ă©nergie des photons exprimĂ©e en Ă©lectronvolts ou eV est aussi indiquĂ©e, afin de dĂ©montrer la hausse rapide de cette Ă©nergie lorsqu'il y a dĂ©placement de la longueur d'onde vers la bande de l'UV. Figure 1. Rayonnement Ă©mis par diverses sources lumineuses et bandes bloquĂ©es par divers filtres UV. Les bandes des rayonnements Ă©mis par diverses sources de lumiĂšre sont illustrĂ©es par des encadrĂ©s gris clair. Celles qui sont arrĂȘtĂ©es par certains filtres sont illustrĂ©es par des encadrĂ©s gris foncĂ©. Selon les usages, la limite entre l'UV et le visible est fixĂ©e Ă  400 nm, mais une lĂ©gĂšre perception de la lumiĂšre peut commencer Ă  380 nm. Cette limite de 380 nm est souvent utilisĂ©e par l'industrie de fabrication des fenĂȘtres pour classer les caractĂ©ristiques UV des vitrages. Les diffĂ©rents types de dommages habituellement causĂ©s par l'UV, l'IR et le rayonnement visible sont directement fonction de l'Ă©nergie des photons qui leur est propre. Les processus photochimiques sur lesquels sont fondĂ©es, en grande partie, la dĂ©sintĂ©gration des matĂ©riaux et la production de sous-produits de couleur jaune qui dĂ©coulent habituellement de l'exposition aux UV, exigent des Ă©nergies supĂ©rieures Ă  quelque 3 eV, tandis que ceux gĂ©nĂ©ralement associĂ©s Ă  la dĂ©coloration, qui font aussi partie des mĂ©canismes de fonctionnement de la rĂ©tine de l'Ɠil, correspondent Ă  un intervalle d'Ă©nergies se situant entre 2 et 3 eV. En fait, si on tient compte de la relation entre ces processus photochimiques, les ĂȘtres humains sont astreints Ă  voir les objets dans la mĂȘme bande spectrale que celle pour laquelle les rayonnements causent la dĂ©coloration des pigments et des autres colorants. L'Ă©nergie des photons du rayonnement IR n'est pas assez Ă©levĂ©e pour amorcer les processus photochimiques provoquĂ©s par l'UV et la lumiĂšre visible, et elle entraĂźne simplement un rĂ©chauffement des surfaces qui absorbent ces photons. La mesure de la lumiĂšre et de l'exposition Ă  celle-ci Le terme technique dĂ©signant la quantitĂ© de lumiĂšre Ă  laquelle est exposĂ©e une surface est l'Ă©clairement lumineux » ou simplement l'Ă©clairement », mais on retrouve aussi, dans les publications et documents du domaine musĂ©al, les expressions familiĂšres intensitĂ© lumineuse » et, parfois, niveau delux », lelux Ă©tant l'unitĂ© d'Ă©clairement du SI. Certains anciens photomĂštres donnent les mesures en unitĂ©s anglo-saxonnes, soit le pied-bougie ou le lumen par pied carrĂ©. Ces lectures peuvent ĂȘtre converties enlux en les multipliant par 10 ou par 10,76, pour ĂȘtre plus prĂ©cis. De nombreuses entreprises fabriquent divers types de photomĂštres, qui sont maintenant appelĂ©s luxmĂštres. Certains sont spĂ©cialement conçus pour les mesures effectuĂ©es dans les musĂ©es et permettent aussi de mesurer le rayonnement UV, l'humiditĂ© relative HR et la tempĂ©rature. La figure 2 prĂ©sente un graphique de diverses situations et de l'Ă©clairement lumineux correspondant enlux, pour la vaste gamme de rayonnements perceptibles par l'Ɠil humain, de la lumiĂšre de la lune Ă  celle du soleil. Figure 2. DiffĂ©rentes situations de l’éclairement lumineux et transition de la vision des couleurs Ă  la vision nocturne, tracĂ©e sur l'Ă©chelle deslux. L'Ɠil s'adapte, passant de la vision nocturne scotopique Ă  la vision complĂšte des couleurs photopique, en passant par la vision intermĂ©diaire mĂ©sopique. La vitesse de la dĂ©gradation causĂ©e par la lumiĂšre croĂźt proportionnellement Ă  l'intensitĂ© de cette derniĂšre; elle augmente donc par un facteur de 10 millions, lorsque l'Ă©clairement passe de la lumiĂšre de la lune Ă  celle du soleil, et par un facteur de 1000, de l'Ă©clairage dans les musĂ©es Ă  la lumiĂšre du soleil. L'exposition totale Ă  la lumiĂšre parfois appelĂ©e dose de lumiĂšre d'une surface correspond au produit de l'Ă©clairement lumineux enlux et de la durĂ©e d'exposition en heures. Dans le domaine musĂ©al, l'unitĂ© utilisĂ©e en pratique est le million delux heure Mlx h, qui peut ĂȘtre prononcĂ©e mĂ©galux heure ». La mesure du rayonnement UV et de l'exposition Ă  celui-ci Les spĂ©cialistes des mesures effectuĂ©es dans les musĂ©es s'accordent sur un point plutĂŽt que de mesurer directement l'intensitĂ© du rayonnement UV, on mesure sa puissance relative par rapport Ă  l'intensitĂ© de la lumiĂšre, un rapport exprimĂ© en microwatts du rayonnement UV par lumen de la lumiĂšre, soit ”W/lm. Ce rapport est beaucoup plus utile que la mesure directe du rayonnement UV lorsqu'il faut caractĂ©riser les sources de lumiĂšre dans les musĂ©es et les avantages reliĂ©s Ă  l'utilisation de filtres UV sur ces sources. Il existe diverses sociĂ©tĂ©s qui fabriquent des instruments de mesure de rayonnement UV Ă  ces fins. Il n'est pas courant de mesurer l'exposition aux UV dans les musĂ©es, quoique certains auteurs recommandent de le faire. On peut, au besoin, l'exprimer en combinant l'exposition Ă  la lumiĂšre, exprimĂ©e en Mlx h, et le rapport UV », exprimĂ© en ”W/lm, ce qui est le cas du tableau 5 SensibilitĂ© aux UV, dans une section ci-aprĂšs. La mesure du rayonnement IR Il n'existe pas de pratiques courantes employĂ©es dans les musĂ©es pour mesurer le rayonnement IR, ni d'instruments disponibles sur le marchĂ©, car ce rayonnement est beaucoup moins important que l'UV et la lumiĂšre visible, en matiĂšre de dommages subis par les collections. Voici le moyen de fabriquer un instrument simple permettant de mesurer la puissance calorifique des IR issus d'une source lumineuse enduire de peinture noire mate le rĂ©servoir d'un thermomĂštre en verre ordinaire, employĂ© Ă  l'extĂ©rieur. Placer le rĂ©servoir dans le faisceau de lumiĂšre, prĂšs de l'objet, et attendre que la tempĂ©rature devienne stable ce qui peut prendre plusieurs minutes. Pour dĂ©terminer si la hausse de tempĂ©rature constitue un problĂšme, consulter la section TempĂ©rature inadĂ©quate. Une autre mĂ©thode d'estimation, basĂ©e sur le sens commun, consiste Ă  placer la main dans le faisceau de lumiĂšre Ă  l'endroit oĂč ce dernier toucherait l'objet et, au moyen d'un morceau de carton, Ă  Ă©clairer et ombrager successivement la paume. Si la paume ressent un Ă©chauffement perceptible causĂ© par la lumiĂšre, ces conditions constituent un risque pour les objets faisant partie de la catĂ©gorie des objets sensibles aux tempĂ©ratures trop Ă©levĂ©es » et identifiĂ©s dans la section TempĂ©rature inadĂ©quate. Quel Ă©clairement lumineux est nĂ©cessaire pour bien voir les objets? La valeur de rĂ©fĂ©rence 50lux Lors des premiĂšres Ă©tudes visant Ă  Ă©laborer des directives relatives Ă  l'Ă©clairage dans les musĂ©es, il y a de cela 60 ans, les principes de la science des couleurs Ă©tablissaient qu'un Ă©clairement de 50lux Ă©tait suffisant pour que l'Ɠil humain puisse bien distinguer les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la vision complĂšte des couleurs voir la figure 2; les intervenants du domaine de la conservation ont donc adoptĂ© cette quantitĂ© comme valeur de rĂ©fĂ©rence pour les musĂ©es. Depuis lors, le public s'est toutefois souvent plaint du faible Ă©clairage dans les musĂ©es. Bien que notre responsabilitĂ© envers le futur public des musĂ©es nous contraint Ă  utiliser de faibles intensitĂ©s lumineuses, dans le cas de certains objets, il nous faut aussi bien saisir la pertinence des affirmations telles que Je ne parviens pas Ă  bien voir les objets de musĂ©e ». Dans les annĂ©es 1980, on a vu apparaĂźtre une description plus dĂ©taillĂ©e de notre facultĂ© de voir les objets sous un Ă©clairement de 50lux, laquelle ne portait pas uniquement sur la capacitĂ© de distinguer diffĂ©rentes plages de couleurs, mais aussi sur celle de bien discerner les minuscules dĂ©tails d'un objet. Il ressort des Ă©tudes pertinentes qu'une jeune personne 25 ans qui observe un objet de couleur moyennement claire prĂ©sentant un nombre moyen de dĂ©tails qui forment un motif moyennement complexe, peut, aprĂšs une pĂ©riode acceptable, discerner tous les dĂ©tails, et ce, presque aussi bien Ă  50lux qu'Ă  la lumiĂšre du soleil. Ce ne sera malheureusement pas le cas si l'objet est de couleur foncĂ©e, si les dĂ©tails sont trĂšs fins ou si le motif au sein des dĂ©tails est complexe, et si la pĂ©riode d'examen est limitĂ©e. Et, ce qui est encore plus malheureux, il faudra une intensitĂ© lumineuse plusieurs fois plus importante pour permettre Ă  une personne plus ĂągĂ©e 65 ans de voir le mĂȘme objet avec autant d'acuitĂ© que la jeune personne, et ce, mĂȘme si elle porte des dispositifs de correction visuelle comme des lunettes. Les rĂ©sultats de rĂ©cents travaux de recherche dĂ©montrent que mĂȘme notre capacitĂ© de discerner de larges plages de couleurs dĂ©cline avec l'Ăąge. Mesures permettant Ă  tous de bien voir les objets Il est clair que nous pouvons tous mieux percevoir de minuscules dĂ©tails sous un Ă©clairage plus vif, particuliĂšrement ceux d'un objet de couleur foncĂ©e ou ceux qui sont lisses » qui prĂ©sentent un faible contraste, ou encore lorsqu'on cherche Ă  distinguer de fins motifs dans ces dĂ©tails, par exemple, dans une gravure exĂ©cutĂ©e sur du papier fait Ă  la main par rapport Ă  une bonne copie faite sur du papier fabriquĂ© Ă  la machine. Notre capacitĂ© de visualiser une image rĂ©elle, fidĂšle et authentique des objets dĂ©pend de notre aptitude Ă  distinguer de tels dĂ©tails. Le musĂ©e semble bien constituer un cas idĂ©al d'institution ayant comme mandat de permettre aux gens de voir les choses telles qu'elles sont », ce qui explique les plaintes du public lorsque les conditions d'exposition sont inadĂ©quates. Les questions qui se posent alors sont les suivantes quelles conditions de visibilitĂ© d'un objet un musĂ©e doit-il viser, et ne pas dĂ©passer, compte tenu des effets graves que peut subir l'objet au chapitre de sa durĂ©e de vie? Et quelle intensitĂ© de lumiĂšre accrue est nĂ©cessaire afin d'assurer cette meilleure visibilitĂ©? Tableau 1. Mesures de rĂ©glage permettant une visibilitĂ© uniforme des dĂ©tails. DĂ©tailsAjustement Valeur de rĂ©fĂ©rence de l'Ă©clairement permettant une visibilitĂ© adĂ©quate d'un objet, pour une jeune personne 50lux Cas des surfaces de couleur foncĂ©e Jusqu'Ă  trois fois la valeur de 50lux Cas des dĂ©tails prĂ©sentant un faible contraste Jusqu'Ă  trois fois la valeur de 50lux Cas des dĂ©tails trĂšs fins ou des tĂąches complexes devant ĂȘtre exĂ©cutĂ©s dans un dĂ©lai prĂ©cis Jusqu'Ă  trois fois la valeur de 50lux Cas des personnes ĂągĂ©es Jusqu'Ă  trois fois la valeur de 50lux La combinaison de deux cas ou plus exige le calcul d'un facteur global, obtenu en multipliant les facteurs distincts. Ainsi, dans le cas d'une personne ĂągĂ©e qui veut distinguer les fins dĂ©tails de motifs complexes d'un objet de couleur foncĂ©e, le facteur global peut atteindre quelque 4000lux soit environ 3 × 3 × 3 × 3 × 50lux. En utilisant comme point de dĂ©part la valeur de rĂ©fĂ©rence de 50lux, le rĂ©sumĂ© du tableau 1 contient certaines rĂšgles simples et prudentes permettant de rĂ©gler les conditions afin d'optimiser la visibilitĂ© d'objets de diverses natures. Le lecteur peut aussi consulter un sommaire technique des travaux de recherche sur lesquels sont fondĂ©s ces rĂ©glages, ainsi que les sources d'origine, dans la publication de Michalski 1997. Les donnĂ©es du tableau 1 n'impliquent pas que les musĂ©es doivent nĂ©cessairement apporter ces rĂ©glages Ă  leurs dispositifs d'Ă©clairage; elles offrent simplement une description des mesures appropriĂ©es qui permettent d'assurer de bonnes conditions de visibilitĂ© dans diffĂ©rentes situations. La dĂ©cision d'adopter ou non une ou plusieurs de ces mesures est fonction de l'Ă©quilibre devant ĂȘtre atteint entre la bonne visibilitĂ© des objets et les problĂšmes de prĂ©servation liĂ©s Ă  la dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre visible et le rayonnement UV, qui seront traitĂ©s dans les sections qui suivent. L'Ă©quilibre visĂ© et les moyens permettant de l'atteindre font l'objet d'une discussion dans la derniĂšre section qui porte sur les StratĂ©gies de rĂ©gulation des conditions ». Mesures permettant aussi aux personnes ĂągĂ©es de bien voir les objets Le systĂšme oculaire humain ne constitue pas vraiment un appareil photographique, mais plutĂŽt une camĂ©ra vidĂ©o reliĂ©e Ă  un complexe processeur dynamique. Le vieillissement entraĂźne une dĂ©gradation du cristallin de l'Ɠil, qui jaunit et subit une certaine fluorescence, et de plus, la diffusion qui se produit dans le globe oculaire provoque plus de lumiĂšre parasite, le nombre de cĂŽnes et de bĂątonnets de la rĂ©tine diminue et le processus de traitement neural ralentit. Ces phĂ©nomĂšnes s'ajoutent aux problĂšmes normaux de vieillissement qui peuvent ĂȘtre traitĂ©s par le port de lunettes et aux maladies liĂ©es Ă  l'Ăąge qui n'ont pas de solutions pratiques. Le facteur de multiplication par 3 indiquĂ© dans le tableau 1, qui permet Ă  une personne de 65 ans de voir un objet avec autant d'acuitĂ© qu'une jeune personne de 25 ans, est en rĂ©alitĂ© infĂ©rieur Ă  la valeur nĂ©cessaire, mais il permet tout de mĂȘme de tirer un avantage optimal des conditions obtenues. Erreurs en matiĂšre d'Ă©clairage qui entraĂźnent une rĂ©duction de la visibilitĂ© Comment des erreurs en matiĂšre d'Ă©clairage peuvent-elles entraĂźner une rĂ©duction de la visibilitĂ© et quelle en est l'importance dans les musĂ©es? L'intervalle de perception du systĂšme oculaire humain couvre plusieurs ordres de grandeur, comme l'indiquent les diffĂ©rentes rĂ©gions de l'Ă©chelle d'Ă©clairement lumineux de la figure 2, mais dans un cas particulier d'objet ou de scĂšne prĂ©sentant une vaste gamme de couleurs de brillance Ă©levĂ©e, l'Ɠil humain ne peut s'adapter, en un instant prĂ©cis, qu'Ă  une portion d'une seule de ces rĂ©gions. Les trois mĂ©canismes qui permettent de rĂ©gler la sensibilitĂ© de l'Ɠil, soit l'adaptation neuronale, la mise au point de la taille de l'iris et le processus chimique associĂ© aux photorĂ©cepteurs, se produisent dans des pĂ©riodes de rĂ©action allant de 200 millisecondes Ă  une heure. Dans un musĂ©e, les conditions d'Ă©clairage qui constituent des erreurs sont celles qui exigent une adaptation de l'Ɠil plus rapide que sa capacitĂ© naturelle, au chapitre du temps de rĂ©action comme de la perception tridimensionnelle. En tenant compte de la dĂ©coloration possible des objets dĂ©coulant des mesures favorisant leur meilleure visibilitĂ©, il est logique de mettre tout en Ɠuvre pour Ă©viter les erreurs d'Ă©clairage qui en rĂ©duisent la visibilitĂ©. L'Ă©blouissement direct comment l'empĂȘcher Tout comme la lumiĂšre des phares d'une voiture qui approche domine notre champ visuel et rĂ©duit la visibilitĂ© de la route adjacente, toute lampe ayant une forte intensitĂ© lumineuse ou tout Ă©clat provenant d'une fenĂȘtre aura le mĂȘme effet sur celle d'un objet. L'Ă©blouissement direct est grandement supĂ©rieur Ă  la plage de sensibilitĂ© de l'Ɠil, ce qui le force Ă  s'adapter Ă  cette forte intensitĂ©. Il faut prendre les moyens nĂ©cessaires pour empĂȘcher l'Ă©blouissement direct, notamment en installant des tubes-allonges des coupe-flux », des dĂ©flecteurs et des Ă©crans paralumes sur les lampes, et des volets, des rideaux ou des stores aux fenĂȘtres. Il existe de nouveaux stores dont les matĂ©riaux absorbent presque toute l'intensitĂ© lumineuse, tout en permettant de bien voir les objets. Dans le cas des itinĂ©raires complexes de certaines expositions, qui comportent des murs de sĂ©paration et de nombreuses vitrines d'exposition, il faudra consacrer bien des heures Ă  dĂ©terminer les endroits oĂč se produit l'Ă©blouissement direct causĂ© par des lampes, Ă  rĂ©orienter celles-ci ou Ă  empĂȘcher l'Ă©blouissement. La rĂ©duction de tels problĂšmes constitue un des avantages d'un agencement simple de murs pĂ©rimĂ©triques, par exemple, une longue galerie Ă  voĂ»te d'arĂȘte datant du XIXe siĂšcle ou une petite piĂšce datant du XXe siĂšcle consultez la vignette 2. L'Ă©blouissement par rĂ©flexion comment effectuer des essais pertinents Les vitrines d'exposition et les vitrages de cadres constituent deux des outils de prĂ©servation les moins coĂ»teux des musĂ©es, mais les rĂ©flexions qu'ils produisent comptent parmi les conditions les plus irritantes des expositions. Les personnes pouvant prĂ©voir les rĂ©flexions causĂ©es par un dessin sont peu nombreuses et rares sont les responsables de musĂ©es qui dĂ©cident de modifier un Ă©lĂ©ment d'exposition dĂ©jĂ  amĂ©nagĂ© uniquement Ă  cause des rĂ©flexions ». Il faut donc effectuer des essais avant de choisir et fabriquer le modĂšle final. Pour ce faire, on peut se procurer un chĂąssis comme ceux utilisĂ©s par les artistes, ou un simple cadre en bois, et le recouvrir de pellicule plastique transparente bien tendue. Le cadre doit ĂȘtre placĂ© Ă  l'endroit oĂč se trouvera la vitrine d'exposition ou le dessin dans un cadre vitrĂ©. AprĂšs avoir demandĂ© Ă  un collĂšgue d'Ă©clairer le cadre avec une lampe baladeuse, lĂ  oĂč se trouvera le dispositif d'Ă©clairage, on peut se tenir Ă  l'endroit oĂč se placerait un visiteur et dĂ©terminer si la pellicule de plastique produit des rĂ©flexions. Certaines rĂ©flexions causĂ©es par l'Ă©clairage des plafonniers ne peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©es, mais le but consiste alors Ă  les situer sous la hauteur des yeux des visiteurs de plus petite taille. Dans bien des cas d'Ă©clairage inadĂ©quat, la visibilitĂ© d'un objet, Ă  la hauteur d'un enfant, est pitoyable, ce qui explique en partie le manque d'intĂ©rĂȘt de ces visiteurs. Le verre antireflet disponible sur le marchĂ© est trĂšs coĂ»teux, le revĂȘtement Ă©tant le mĂȘme que celui appliquĂ© sur les lentilles d'appareil photo, les moniteurs d'ordinateur et certaines lunettes. Il a surtout Ă©tĂ© employĂ© pour l'encadrement de peintures importantes conservĂ©es dans des maisons historiques, lĂ  oĂč il est parfois impossible d'Ă©viter la production de rĂ©flexions causĂ©es par des fenĂȘtres. Le principe du verre anti-Ă©blouissant » peu coĂ»teux repose sur son aspect lĂ©gĂšrement dĂ©poli, mais celui-ci n'est efficace que s'il est directement placĂ© sur la peinture et son utilisation n'est donc pas recommandĂ©e dans les musĂ©es. Le contraste avec le fond comment l'Ă©viter La plupart des vieux objets ont un Ă©clat plus vif et un aspect moins altĂ©rĂ© lorsqu'ils sont placĂ©s devant une surface foncĂ©e et mate plutĂŽt que devant une surface brillante et claire, ce qui est facile Ă  dĂ©montrer. La tradition selon laquelle les musĂ©es devraient prĂ©senter exclusivement des surfaces blanches, qui constituent en quelque sorte un milieu neutre » pour les salles et les vitrines d'exposition, doit faire l'objet d'un nouvel examen. En Ă©valuant l'effet que donnent de beaux murs Ă©clatants », il faut se demander si la collection prĂ©sente elle-mĂȘme un aspect Ă©clatant ou si c'est plutĂŽt le cas de l'espace ambiant, et ce, aux dĂ©pens des objets qu'on veut mettre en Ă©vidence. Hormis le cas oĂč ils servent Ă  crĂ©er des silhouettes, les panneaux rĂ©troĂ©clairĂ©s ne devraient jamais ĂȘtre utilisĂ©s dans les Ă©lĂ©ments d'exposition, car ce sont de trĂšs mauvaises solutions aux problĂšmes de visibilitĂ© des objets de musĂ©e. L'adaptation de l'Ɠil comment favoriser une transition uniforme L'Ɠil s'adapte remarquablement bien Ă  de faibles intensitĂ©s lumineuses, mais le processus demande quand mĂȘme quelques minutes par exemple, lorsqu'on entre dans une salle de cinĂ©ma peu Ă©clairĂ©e et l'Ă©tape finale peut exiger jusqu'Ă  une heure. Dans de nombreux musĂ©es oĂč l'Ă©clairage des galeries a Ă©tĂ© Ă©tabli en fonction des nombreux paramĂštres susmentionnĂ©s, le vestibule de l'aire d'exposition peut avoir un aspect renfermĂ© », car il est beaucoup plus sombre que le hall d'entrĂ©e du musĂ©e. On peut rĂ©soudre le problĂšme en rĂ©duisant l'Ă©clairement lumineux du hall et, lorsque c'est possible, en crĂ©ant une transition d'Ă©clairement d'une aire d'exposition Ă  l'autre afin de permettre aux yeux des visiteurs de s'adapter graduellement. Une autre solution consiste Ă  s'assurer que l'Ă©clairement des premiers panneaux didactiques est lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  celui de la zone principale de l'aire d'exposition, afin que ceux-ci constituent une zone de transition et une invitation Ă  poursuivre la visite il ne faut toutefois pas rendre ces panneaux trop Ă©clatants, car ils pourraient alors demander une adaptation supplĂ©mentaire de l'Ɠil, voire constituer un problĂšme distinct d'Ă©blouissement. Les sources de lumiĂšre et de rayonnements UV et IR Les musĂ©es ont accĂšs Ă  toute une palette » de sources de lumiĂšre Les responsables de l'Ă©clairage dans les musĂ©es ont aujourd'hui accĂšs Ă  une gamme Ă©tonnamment variĂ©e d'outils et de solutions. Le tableau 2 contient un rĂ©sumĂ© de nombreux paramĂštres liĂ©s aux sources de lumiĂšre disponibles sur le marchĂ©, notamment leurs avantages, inconvĂ©nients et coĂ»ts. Tableau 2a. CaractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales des sources de lumiĂšre dans les musĂ©es CaractĂ©ristiqueLampes Ă  incandescenceLampes Ă  fluorescence Lampes classiquesLampes Ă  quartz-halogĂšneTubes classiques Voltage 220 V et 120 V 220 V, 120 V, 12 V et 6 V 220 V et 120 V Noms et types courants A19, R30, R40 et PAR38 A ampoule courante R rĂ©flecteur ER rĂ©flecteur elliptique PAR rĂ©flecteur parabolique Le numĂ©ro correspond Ă  un diamĂštre en multiples de 1/8 po 3 mm. On compte de nombreux produits spĂ©ciaux, dont ceux de la marque Fluro Spray. Depuis 1996, de nombreuses lampes des types R et PAR ne sont plus commercialisĂ©es en raison de la rĂ©glementation en matiĂšre d'Ă©nergie. MR16, PAR20, PAR230 et PAR236 MR rĂ©flecteur multiple PAR rĂ©flecteur parabolique Le numĂ©ro correspond Ă  un diamĂštre en multiples de 1/8 po 3 mm. Les lampes du type MR16 sont aussi dĂ©signĂ©es par des codes de trois lettres, comme et Q aucun rĂ©flecteur; le numĂ©ro se rapporte Ă  la puissance en watts. T5,T8, T10 et T12 T diamĂštre du tube en multiples de 1/8 po 3 mm.F18, F20, F40 et F96 F fluorescent; le numĂ©ro se rapporte Ă  la puissance en watts. La tempĂ©rature de couleur est souvent dĂ©signĂ©e par les lettres ci-aprĂšs CW blanc froid; WW blanc chaud; CWX blanc froid de luxe; WWX blanc chaud de luxe. Elle l'est Ă©galement par des expressions comme lumiĂšre du jour » et des marques de commerce. DurĂ©e de vie en heures A, R et PAR 2000 ER au moins 5000 En gĂ©nĂ©ral, 2000, mais certains produits utilisĂ©s dans les musĂ©es, comme les fibres optiques, auraient une durĂ©e de vie trĂšs courte. Il faut confirmer au prĂ©alable. En gĂ©nĂ©ral, 10 000. Prix Ă  l'unitĂ© A 2 $ R, PAR et ER de 5 Ă  10 $ De 5 Ă  25 $ De 5 Ă  20 $ varie selon l'IRC CoĂ»t de remplacement par annĂ©e de 3000 h A 3 $ R, PAR et ER de 7 Ă  30 $ De 8 Ă  40 $ De 1,5 Ă  6 $ TempĂ©rature de couleur infĂ©rieure Ă  3000 K = lumiĂšre chaude supĂ©rieure Ă  4000 K = lumiĂšre froide De 2700 Ă  2800 K gĂ©nĂ©ralement, soit une lumiĂšre chaude. Atteint environ 2900 K dans le cas d'une Fluro Spray avec filtre bleu. GĂ©nĂ©ralement, 3000 K, soit une lumiĂšre chaude, mais cette derniĂšre est plus froide qu'une lumiĂšre incandescente ordinaire. LumiĂšre blanche chaude » 3000 K LumiĂšre blanche froide » 4200 K LumiĂšre du jour » de 5000 Ă  6500 K Autres selon les indications IRC Excellent de 90 Ă  100 Bon de 80 Ă  89 Moyen de 70 Ă  79 Mauvais moins de 70 100 excellent. Les rĂ©flecteurs dichroĂŻques faible chaleur peuvent rĂ©duire l'IRC. Remarque Les lampes Ă  incandescence et celles produisant une lumiĂšre du jour ont, par dĂ©finition, un IRC de 100, car elles prĂ©sentent un spectre continu de corps noir », c'est-Ă -dire qu'il ne manque aucune plage de longueur d'onde entre 400 nm et 760 nm. La faible tempĂ©rature de couleur des lampes Ă  incandescence classiques soulĂšve, toutefois, des prĂ©occupations parfois dans les musĂ©es, en particulier pour ce qui est des peintures produites Ă  l'extĂ©rieur avec des nuances du bleu. On utilise alors des lampes Ă  quartz-halogĂšne de 2800 Ă  3000 K, ce qui Ă©limine la plupart des prĂ©occupations Ă  ce chapitre. CW et WW de 50 Ă  60, soit un mauvais IRC De luxe de 70 Ă  90, soit un IRC moyen Ă  bon Types spĂ©ciaux de 90 Ă  95, soit un IRC excellent Rayonnement ultraviolet ”W/lm 75 faible Vitrage de 100 Ă  200 rayonnement moyen Vitrage UV 40 rayonnement faible GĂ©nĂ©ralement entre 75 et 150, soit un rayonnement faible Ă  moyen Il est rarement plus Ă©levĂ© PossibilitĂ©s en matiĂšre de filtres UV Ces filtres ne sont pas essentiels, mais ils peuvent s'avĂ©rer utiles pour protĂ©ger les objets trĂšs sensibles au rayonnement UV. Les ampoules Ă  quartz-halogĂšne nues Ă©mettent des rayons UV Ă  ondes courtes, mais ces derniers sont bloquĂ©s par une enveloppe ou un filtre de sĂ©curitĂ© de verre ordinaire. Les filtres UV de verre ordinaires pour les musĂ©es coĂ»tent de 10 Ă  50 $. Ceux en plastique sont peu coĂ»teux mais doivent se trouver Ă  une certaine distance de l'ampoule. Il existe des filtres UV de plastique pour les tubes. Il faut s'assurer que l'on a certifiĂ© que les bouchons Ă  leurs extrĂ©mitĂ©s ne posent aucun risque d'incendie certains bouchons ont pris feu. Il est aussi possible de fixer des filtres UV sur les diffuseurs. Utilisation de fibres optiques ou de conducteurs de lumiĂšre InadĂ©quate Les rĂ©flecteurs du type MR16 sont couramment utilisĂ©s dans les illuminateurs Ă  fibres optiques. Les fibres filtrent les rayons UV et infrarouges. Illuminateur de 200 Ă  500 $ Les luminaires permettent souvent de un Ă  dix rĂ©glages de puissance, dans le cas des fibres optiques, et parfois plus. Les conducteurs de lumiĂšre peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans les vitrines. Principaux avantages pour les musĂ©es Les lampes du type A » sont trĂšs abordables, ainsi que leurs luminaires. TrĂšs vaste Ă©ventail de largeurs de faisceau et de puissances sur le marchĂ©. Meilleur spectre optique dans l'ensemble. Les lampes de faible tension peuvent ĂȘtre branchĂ©es sans risque d'Ă©lectrocution. Leur puissance lumineuse change trĂšs peu au cours de leur durĂ©e de vie. Remplacement peu frĂ©quent des tubes. Faible production de chaleur. Faible consommation d'Ă©nergie. Principaux dĂ©savantages pour les musĂ©es LumiĂšre trop vive Ă  moins de 1,5 m. Produisent plus de chaleur que toutes les autres lampes ne peuvent ĂȘtre installĂ©es derriĂšres des vitrines. Ne produisent pas de faisceaux Ă©troits. Ces lampes sont trĂšs chaudes, et les ampoules Ă  quartz-halogĂšne peuvent exploser. Elles produisent beaucoup de chaleur. Leur coĂ»t horaire de fonctionnement peut ĂȘtre Ă©levĂ©. Certains luminaires de faible tension sont trĂšs coĂ»teux. Les lampes comportant des fils nus posent un risque d'incendie. LumiĂšre trop vive Ă  courte distance. Faisceau difficile Ă  produire. La plupart des luminaires sont laids, et l'Ă©clairage peut s'avĂ©rer faible ». Tableau 2b. CaractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales des sources de lumiĂšre fluorescence dans les musĂ©es CaractĂ©ristiqueLampes Ă  fluorescenceLampes Ă  DHI dĂ©charge Ă  haute intensitĂ©DEL blanches diodes Ă©lectroluminescentesLumiĂšre du jour Compactes Voltage 220 V et 120 V 220 V, 120 V et plus 6 V, 12 V, 120 V et 220 V Non disponible Noms et types courants TFC tube fluorescent compact. Les fabricants peuvent employer d'autres lettres, comme TL, XL, PL et SL. Taille selon la puissance en watts 5 W, 7 W, 9 W, 11 W, 13 W, etc. La tempĂ©rature de couleur peut ĂȘtre rendue comme suit 2800 K ou 28 K. Ces lampes comprennent les types suivants M Ă  vapeur de mercure MH aux halogĂ©nures S ou HS Ă  vapeur de sodium Ă  haute pression Lampes au xĂ©non PrĂ©sentent de nombreux luminaires et formes. De 70 Ă  plus de 1000 W. ReprĂ©sentent le dernier cri en matiĂšre d'Ă©clairage dans les musĂ©es. Les renseignements Ă  leur sujet sont donc provisoires. Sont prĂ©sentent dans de nombreux logements de systĂšmes d'Ă©clairage, dont ceux comportant des lampes Ă  quartz-halogĂšne par exemple, GU10. Non disponible DurĂ©e de vie en heures En gĂ©nĂ©ral, 10 000. De 3000 Ă  plus de 40 000. De 10 000 Ă  80 000 si une perte d'intensitĂ© de 70 % reprĂ©sente une dĂ©faillance. Non disponible Prix Ă  l'unitĂ© De 10 Ă  40 $ selon la taille et le rĂ©flecteur Varie considĂ©rablement selon la taille. De 5 Ă  20 $ selon la puissance. CoĂ»ts cachĂ©s »; coĂ»ts Ă©levĂ©s coĂ»t de construction des bĂątiments, d'entretien de ceux-ci, de rĂ©paration des fuites dans les puits de lumiĂšre, ainsi que de chauffage et de climatisation. CoĂ»t de remplacement par annĂ©e de 3000 h De 3 Ă  12 $. Non disponible Environ 0,50 Ă  2 $ pour une DEL du type GU10 courante de 30 000 h. Non disponible TempĂ©rature de couleur infĂ©rieure Ă  3000 K = lumiĂšre chaude supĂ©rieure Ă  4000 K = lumiĂšre froide 2700 K chaude 3500 K 4100 K froide 5000 K froide Lampes Ă  vapeur de mercure et aux halogĂ©nures chaude Ă  froide. Les lampes au xĂ©non Ă©quivalent Ă  peu prĂšs Ă  celles reproduisant la lumiĂšre du jour; 6500 K De 3000 Ă  3500 K. Fin de l'aprĂšs-midi 3000 K. Soleil de midi 6000 K. Ciel dĂ©gagĂ© de 9000 Ă  12 000 K. LumiĂšre du jour de 3000 Ă  12 000 K, mais gĂ©nĂ©ralement 6500 K. IRC Excellent de 90 Ă  100 Bon de 80 Ă  89 Moyen de 70 Ă  79 Mauvais moins de 70 PrĂšs de 85, soit bon. La plupart des lampes Ă  fluorescence compactes sont du type triphosphore ». Leur spectre compte trois pointes prononcĂ©es correspondant aux trois rĂ©cepteurs de couleurs de l'Ɠil. On en critique injustement l'utilisation uniquement en raison de ces pointes. Les meilleures lampes aux halogĂ©nures prĂ©sentent un IRC de 80 bon Ă  plus de 90 excellent, mais la plupart des lampes aux halogĂ©nures, Ă  vapeur de mercure et Ă  vapeur de sodium ont un IRC infĂ©rieur Ă  65 mauvais. Varie considĂ©rablement actuellement. Celui des DEL blanches se situe habituellement Ă  70 passable, mais il devrait bientĂŽt atteindre 90 bon. Peut s'Ă©tablir Ă  90 avec des DEL de couleurs mĂ©langĂ©es. 100, soit excellent. Rayonnement ultraviolet ”W/lm De 100 Ă  150, soit moyen. ÉlevĂ© Ă  trĂšs Ă©levĂ© gĂ©nĂ©ralement. De 0 Ă  75, soit trĂšs faible. De 300 Ă  600 gĂ©nĂ©ralement, soit trĂšs Ă©levĂ©. PossibilitĂ©s en matiĂšre de filtres UV Les gaines ou revĂȘtements consistant en un film de plastique doivent ĂȘtre fabriquĂ©s sur mesure. Des filtres UV de verre sont souvent employĂ©s pour bloquer les rayons UV Ă  ondes courtes, ce qui n'est pas suffisant dans un musĂ©e. Des films de plastique peuvent ĂȘtre utilisĂ©s Ă  une certaine distance des ampoules. Inutiles. Les filtres composĂ©s de verre Ă  vitre bloquent les UV Ă  ondes courtes, ce qui n'est pas suffisant dans un musĂ©e. Il existe du verre sandwich dotĂ© d'un filtre UV central ou des films de plastique autoadhĂ©sifs pour les vitres les films peuvent ne plus ĂȘtre garantis lorsqu'ils sont appliquĂ©s sur des vitrages isolants scellĂ©s. Utilisation de fibres optiques ou de conducteurs de lumiĂšre Non disponible Certains illuminateurs Ă  fibres optiques comportent de petites lampes aux halogĂ©nures ou au xĂ©non. Des piĂšces entiĂšres comptant de nombreuses vitrines ont Ă©tĂ© Ă©clairĂ©es avec une seule lampe suffisamment puissante situĂ©e dans une zone sĂ©parĂ©e, ce qui rĂ©duit les risques d'incendie et de vol et les coĂ»ts totaux. Possible. Des conducteurs de lumiĂšre ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour diffuser la lumiĂšre du jour dans des immeubles. Principaux avantages pour les musĂ©es TrĂšs utiles Ă  courte distance, y compris dans les vitrines. Remplacement peu frĂ©quent. Faible Ă©mission de chaleur. Utiles pour Ă©clairer de grands espaces et l'extĂ©rieur des musĂ©es Ă  des fins de sĂ©curitĂ©. TrĂšs utiles Ă  courte distance, y compris dans les vitrines. Faisceau facile Ă  orienter. Remplacement trĂšs peu frĂ©quent, faible consommation d'Ă©nergie coĂ»ts trĂšs peu Ă©levĂ©s. Aucune chaleur produite par le faisceau, mais les DEL doivent ĂȘtre refroidies. Effet agrĂ©able et aspect attrayant. Peut s'avĂ©rer trĂšs intense sans produire beaucoup de chaleur. Peut se rĂ©vĂ©ler avantageuse sur le plan de la durabilitĂ© et de l'environnement, mais ne l'est gĂ©nĂ©ralement pas. Principaux dĂ©savantages pour les musĂ©es Difficile d'obtenir un faisceau bien dĂ©fini. PrĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement un trĂšs mauvais IRC. DurĂ©e d'allumage souvent longue. Des lampes d'un mĂȘme type peuvent s'avĂ©rer trĂšs diffĂ©rentes. Le rendement peut changer considĂ©rablement avec le temps. PrĂ©sentent actuellement une durĂ©e de vie et un IRC trĂšs variables. L'homogĂ©nĂ©itĂ© chromatique du faisceau peut ĂȘtre mauvaise. L'intensitĂ© peut chuter aprĂšs une courte durĂ©e d'utilisation. IntensitĂ© difficile Ă  maĂźtriser. Fluctue selon la mĂ©tĂ©o et les saisons. Les fenĂȘtres et leurs cadres sont coĂ»teux Ă  fabriquer et Ă  entretenir. Choix potentiellement coĂ»teux sur le plan de la consommation d'Ă©nergie des immeubles. L'indice de rendu des couleurs L'indice de rendu des couleurs IRC permet de mesurer la qualitĂ© de la lumiĂšre par rapport Ă  la capacitĂ© d'une personne de bien distinguer les couleurs. La valeur maximum de l'Ă©chelle, qui ne prĂ©sente pas d'unitĂ©s, est de 100. La valeur de l'IRC est obtenue au moyen d'un calcul de nature colorimĂ©trique dĂ©coulant de mesures effectuĂ©es sur un certain nombre d'Ă©chantillons de couleur distincts pouvant atteindre 14 qui sont Ă©clairĂ©s par la source de lumiĂšre Ă  l'essai, et, par comparaison de ces rĂ©sultats avec des calculs de rĂ©fĂ©rence effectuĂ©s avec la lumiĂšre du jour ou une lampe Ă  incandescence. Les spĂ©cialistes du domaine reconnaissent que la corrĂ©lation entre l'IRC et l'Ɠil humain n'est pas parfaite, mais il constitue tout de mĂȘme le meilleur indicateur de ce genre actuellement disponible. Il n'existe pas de norme internationale relative Ă  l'Ă©clairage dans les musĂ©es qui contiendrait les valeurs d'IRC acceptables » ou inadĂ©quates », mais les spĂ©cialistes de l'ICC recommandent une valeur minimum de 85 et ceux de nombreux musĂ©es, une valeur supĂ©rieure Ă  90. Ceci Ă©tant dit, la plupart des gens ne peuvent voir une diffĂ©rence significative, dans la plus grande partie des cas, entre une lampe fluorescente compacte ayant un IRC de 82 et la valeur de rĂ©fĂ©rence de 85 stipulĂ©e dans les lignes directrices. Si la conception d'une telle lampe, son coĂ»t et sa consommation d'Ă©nergie prĂ©sentent d'importants avantages, il est logique de l'utiliser dans un musĂ©e. Par ailleurs, les sources de lumiĂšre qui sont considĂ©rĂ©es comme de piĂštre qualitĂ©, par exemple, les lampes Ă  fluorescence commerciales les moins chĂšres, peuvent prĂ©senter un IRC infĂ©rieur Ă  60. Il convient de souligner que la lumiĂšre du jour, dont l'IRC initial est de 100, qui est rĂ©flĂ©chie par un mur ou un plancher de couleur, peut prĂ©senter un IRC grandement infĂ©rieur Ă  la lumiĂšre provenant d'une lampe ayant un IRC de 85. Lorsqu'on choisit d'Ă©clairer un objet Ă  l'aide de la lumiĂšre du jour ou de toute autre source de lumiĂšre dont le faisceau est rĂ©flĂ©chi », la surface rĂ©flĂ©chissante ne doit pas ĂȘtre colorĂ©e. La tempĂ©rature de couleur proximale La tempĂ©rature de couleur proximale TCP permet de mesurer la qualitĂ© de la lumiĂšre, lorsqu'elle passe d'une teinte froide » Ă  une teinte chaude ». Ce paramĂštre ne qualifie pas un degrĂ© de justesse pouvant se situer sur une Ă©chelle allant d'une bonne » Ă  une mauvaise » lumiĂšre, Ă  moins que la discussion ne porte sur une prĂ©fĂ©rence personnelle, en matiĂšre d'Ă©clairage de certains types d'objets. Les unitĂ©s de la TCP sont les degrĂ©s Kelvin K. Les termes couramment utilisĂ©s pour dĂ©finir ce paramĂštre sont malheureusement contradictoires et peuvent crĂ©er de la confusion. La tempĂ©rature de couleur du rayonnement d'une source de lumiĂšre froide » est en effet Ă©levĂ©e, tandis que celle du rayonnement d'une source de lumiĂšre chaude » est basse. Cette situation dĂ©coule du fait que l'on utilise l'expression lumiĂšre chaude » pour caractĂ©riser la lumiĂšre dorĂ©e du soleil levant et des flammes, et l'expression lumiĂšre froide », dans le cas du rayonnement du ciel bleu qui Ă©claire les zones d'ombre. Dans le cas des faibles intensitĂ©s lumineuses comme celles observĂ©es dans les musĂ©es, les gens qui observent les collections ont tendance Ă  prĂ©fĂ©rer la lumiĂšre plus chaude semblable Ă  celle fournie par les lampes Ă  incandescence, par exemple, la lumiĂšre de 2800 K des lampes Ă  incandescence courantes ou celle des lampes quartz-halogĂšne Ă  incandescence qui prĂ©sentent une TCP lĂ©gĂšrement supĂ©rieure, soit 3000 K. Lorsque l'Ă©clairement augmente et atteint quelques milliers delux, la prĂ©fĂ©rence se dĂ©place et vise alors une lumiĂšre plus froide ayant une valeur d'au moins 5000 K. Les lampes Ă  faible consommation d'Ă©nergie les plus courantes les lampes Ă  fluorescence sont offertes dans une vaste gamme de tempĂ©ratures de couleur. L'utilisation efficace des lampes fluorescentes compactes dans les petits musĂ©es exige de porter une attention particuliĂšre Ă  la tempĂ©rature de couleur. Comme on l'a dĂ©jĂ  indiquĂ©, on prĂ©fĂšre employer des lampes produisant une lumiĂšre chaude, sur lesquelles est inscrite l'expression 2800 K » ou simplement 28 K », dans le cas de faibles intensitĂ©s lumineuses. Cependant, les lampes Ă©mettant une lumiĂšre plus froide dont la TCP se situe entre 3500 et 5000 K peuvent accroĂźtre le contraste des couleurs d'un objet, ce qui peut, en certains cas, ĂȘtre souhaitable. En conclusion, il convient de noter qu'il faut toujours rĂ©aliser un ou des essais pertinents avant de faire un choix final en matiĂšre de tempĂ©rature de couleur. Comparaison de la lumiĂšre naturelle et de la lumiĂšre artificielle Les spĂ©cialistes qui favorisent l'utilisation de la lumiĂšre du jour dans les musĂ©es emploient souvent une astuce terminologique selon laquelle la lumiĂšre naturelle » correspond Ă  la lumiĂšre du jour et la lumiĂšre artificielle » Ă  celle Ă©mise par des sources Ă©lectriques, mais en rĂ©alitĂ©, toutes les sources de lumiĂšre sont naturelles, que ce soit les Ă©toiles qui brillent, les filaments qui rougeoient ou les luminophores qui fluorescent. La question qui doit ĂȘtre rĂ©solue est de savoir si la valeur de l'IRC est adĂ©quate et, tel qu'indiquĂ© ci-haut, la lumiĂšre du jour tout comme celle Ă©mise par des sources Ă©lectriques peuvent prĂ©senter des valeurs d'IRC acceptables ou inadĂ©quates. La prĂ©fĂ©rence, de nature psychologique, associĂ©e aux fenĂȘtres et aux puits de lumiĂšre dĂ©coule du lien qui est fait avec le milieu extĂ©rieur et la lumiĂšre de forte intensitĂ© qui le caractĂ©rise lorsque le soleil brille. En amĂ©nageant avec soin les fenĂȘtres existantes au moyen d'Ă©crans pare-soleil, de stores, de rideaux partiellement fermĂ©s et de volets extĂ©rieurs fermĂ©s aux heures de fort ensoleillement, on peut rĂ©duire les risques de production de conditions d'Ă©blouissement et de dĂ©coloration des objets, tout en conservant un lien visuel grandement apprĂ©ciĂ© avec le milieu extĂ©rieur. La dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre, l'UV et l'IR GĂ©nĂ©ralisations utiles en matiĂšre de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre, l'UV et l'IR Étant donnĂ© les trois bandes de rayonnement distinctes du spectre, soit celles de la lumiĂšre visible, du rayonnement ultraviolet et du rayonnement infrarouge, il est possible d'Ă©tablir les gĂ©nĂ©ralisations utiles suivantes en ce qui a trait aux types de dĂ©tĂ©riorations qui leur sont attribuables dans les musĂ©es La lumiĂšre visible entraĂźne la dĂ©coloration des matĂ©riaux ou le blanchiment » des couleurs. Les couleurs qui se dĂ©gradent peuvent disparaĂźtre en seulement quelques heures dans le cas d'une exposition directe Ă  la lumiĂšre du soleil, ou en quelques annĂ©es, sous l'Ă©clairage de faible intensitĂ© des musĂ©es c'est le cas, par exemple, de certaines encres de stylos Ă  pointe feutre et de certaines photographies en couleur. Les couleurs qui ne se dĂ©gradent pas peuvent rĂ©sister Ă  l'exposition directe Ă  la lumiĂšre du soleil pendant des siĂšcles par exemple, dans le cas de cĂ©ramiques et de fresques minoennes. Tous les objets colorĂ©s peuvent ĂȘtre classĂ©s dans un intervalle situĂ© entre ces deux cas extrĂȘmes. Le rayonnement UV entraĂźne le jaunissement, le farinage, la fragilisation et la dĂ©sagrĂ©gation des matĂ©riaux. Le farinage des liants de peinture est souvent confondu avec la dĂ©coloration de pigments. Le rayonnement IR entraĂźne un rĂ©chauffement de la surface des objets et constitue alors un cas de tempĂ©rature inadĂ©quate tempĂ©rature trop Ă©levĂ©e, avec tous les dommages possibles dĂ©crits dans la section TempĂ©rature inadĂ©quate. Le rayonnement IR ne sera pas traitĂ© en dĂ©tail dans la prĂ©sente section. Il existe un domaine commun des types de dĂ©tĂ©riorations causĂ©es par la lumiĂšre visible et l'UV. La lumiĂšre particuliĂšrement le violet visible peut provoquer certaines formes de dĂ©sagrĂ©gation et de jaunissement attribuables au rayonnement UV, mais seulement dans le cas de quelques matĂ©riaux et Ă  une vitesse beaucoup plus lente que celle de l'UV. D'autre part, l'UV peut contribuer Ă  la dĂ©coloration des matĂ©riaux, mais son effet n'est important que dans le cas des couleurs rĂ©sistantes Ă  la lumiĂšre. Aucun de ces chevauchements ne se traduit par une fiabilitĂ© moins grande des gĂ©nĂ©ralisations susmentionnĂ©es. Pour rĂ©duire l'ampleur de la dĂ©coloration des collections exposĂ©es causĂ©e par l'Ă©clairage, particuliĂšrement leur dĂ©coloration rapide, il n'existe qu'une solution rĂ©duire l'exposition lumineuse. De nombreux responsables de musĂ©es et donateurs privĂ©s, ainsi que des encadreurs, ont supposĂ© par le passĂ© que le rayonnement UV Ă©tait la cause principale de la dĂ©coloration des matĂ©riaux et qu'un filtre UV efficace permettrait de protĂ©ger les collections contre cette dĂ©gradation. Certaines brochures publicitaires de fabricants de filtres UV le laissent aussi sous-entendre. Dans le cas des couleurs sensibles Ă  la lumiĂšre, qui constituent le nƓud du dilemme relatif Ă  l'Ă©clairage dans les musĂ©es, le rayonnement UV est responsable de moins de la moitiĂ©, et souvent de seulement 10 %, des dommages de dĂ©coloration. Ces faits ne devraient donc pas inciter les responsables Ă  modifier l'approche visant Ă  rĂ©duire l'exposition lumineuse. Les Ă©chelles d'exposition apparaissant au centre du tableau 3 permettent de quantifier ce phĂ©nomĂšne. Pourquoi faudrait-il alors prendre les mesures nĂ©cessaires pour rĂ©guler le rayonnement UV? C'est que dans le cas de nombreux objets, par exemple, les peintures contenant des pigments permanents ou les gravures et dessins monochromes, le jaunissement et la dĂ©sagrĂ©gation du liant et du subjectile attribuables aux UV constituent les principaux types de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par un Ă©clairage dont les paramĂštres ne sont pas correctement rĂ©gulĂ©s. La vitesse de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre La lumiĂšre visible endommage la couleur de certains objets et la plupart de ces couleurs deviennent plus pĂąles c'est le cas de la plupart des couleurs des figures 3a et 3b, tandis qu'un petit nombre deviennent plus foncĂ©es cas du vermillon, dans la figure 3a. Le tableau 3 contient un rĂ©sumĂ© des donnĂ©es disponibles portant sur la vitesse de ce type de dĂ©tĂ©rioration. Les matĂ©riaux colorĂ©s sont classĂ©s en quatre catĂ©gories gĂ©nĂ©rales en fonction de la sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre, soit ceux qui ne le sont pas aucune et ceux qui prĂ©sentent une sensibilitĂ© faible, moyenne ou Ă©levĂ©e. Le tableau fournit, pour chaque catĂ©gorie, des valeurs estimĂ©es du temps requis, Ă  diffĂ©rents niveaux delux, avant que la dĂ©coloration ne commence autrement dit, avant qu'elle ne soit perceptible et qu'elle atteigne la phase finale soit la disparation presque complĂšte de la couleur initiale. On peut observer que bien que l'intervalle ou le degrĂ© d'incertitude d'une catĂ©gorie donnĂ©e est trĂšs large, les diffĂ©rences qui existent entre les catĂ©gories sont encore plus importantes. L'ampleur exceptionnelle de cette plage de sensibilitĂ© explique en grande partie la variabilitĂ© des perceptions personnelles lorsqu'il faut Ă©valuer la prĂ©sence ou l'absence de risques de dĂ©coloration, car certaines couleurs de vieux objets qui semblent fragiles peuvent en fait rĂ©sister pendant plusieurs siĂšcles, tandis que d'autres disparaissent au cours d'une vie humaine, voire en quelques annĂ©es. Figures 3a et 3b. Exemples de dommages causĂ©s par la lumiĂšre, dans le cadre d'expĂ©riences de dĂ©coloration effectuĂ©es dans des conditions rĂ©gulĂ©es, en utilisant une source de lumiĂšre simulant l'exposition Ă  la lumiĂšre du jour traversant du verre Ă  rayonnement UV intense. Tous les Ă©chantillons proviennent d'albums d'Ă©chantillons pour artistes datant du dĂ©but du XX e siĂšcle. Figure 3a Peintures Ă  l'huile; Ă  gauche, vermillon qui devient plus foncĂ© et; Ă  droite, glaçure Ă  base de laque carminĂ©e sur blanc, exemple de dĂ©coloration. Figure 3b Encres de dessins sur papier ayant toutes subies une dĂ©coloration. Les lettres et chiffres inscrits sur les Ă©chantillons correspondent aux valeurs d'exposition suivantes 0 – aucune exposition; A – 0,17 Mlx h; B – 1,7 Mlx h; C – 6,2 Mlx h; D – 17 Mlx h; E – 67 Mlx h. La plage des valeurs d'exposition Ă©quivalentes va de A 1 jour d'exposition Ă  la lumiĂšre du jour ou 1 an d'exposition Ă  50lux, Ă  D 8 mois d'exposition Ă  la lumiĂšre du jour ou 400 ans d'exposition Ă  50lux. Toutes les zones exposĂ©es, Ă  l'exception de celles dont la lettre comporte un astĂ©risque *, Ă©taient protĂ©gĂ©es au moyen d'un filtre UV. Veuillez noter que les diffĂ©rences de dĂ©coloration entre les cas oĂč un filtre UV Ă©tait utilisĂ© et ceux oĂč il ne l'Ă©tait pas B et B*, C et C*, D et D*, qui sont parfois perceptibles, sont beaucoup moins importantes que celles existant entre les diffĂ©rentes pĂ©riodes d'exposition A, B, C et D. Tableau 3. SensibilitĂ© des matĂ©riaux colorĂ©s Ă  la lumiĂšre et nombre d'annĂ©es prĂ©alables Ă  une dĂ©coloration Aucune sensibilitĂ©Faible sensibilitĂ©SensibilitĂ© moyenneSensibilitĂ© Ă©levĂ©e MatĂ©riaux ne se dĂ©colorant pas en raison de la lumiĂšre. Ces matĂ©riaux peuvent changer de couleur avec le temps ou en prĂ©sence de polluants. Comprennent la plupart des pigments de nature minĂ©rale. Palette de la technique de la vraie fresque », qui nĂ©cessite la stabilitĂ© des alcalis. Couleurs des vrais Ă©maux pour verre et cĂ©ramiques Ă  ne pas confondre avec les peintures-Ă©mail. Nombre d'images monochromes sur papier, dont celles Ă  l'encre au carbone; la teinte du papier et celle ajoutĂ©e Ă  l'encre au carbone sont toutefois souvent trĂšs sensibles Ă  la lumiĂšre. Le papier lui-mĂȘme doit ĂȘtre considĂ©rĂ©, avec circonspection, comme lĂ©gĂšrement sensible. Nombre de pigments de grande qualitĂ© Ă©laborĂ©s aujourd'hui pour colorer des surfaces extĂ©rieures automobiles. MatĂ©riaux des catĂ©gories 7, 8 et plus sur l'Ă©chelle de laine teinte en bleu d'ISO. Palettes d'artiste considĂ©rĂ©es comme permanentes » mĂ©lange de peintures vraiment permanentes ET de peintures lĂ©gĂšrement sensibles Ă  la lumiĂšre, comme celles rattachĂ©es Ă  la catĂ©gorie 1 de la norme D4303 de l'ASTM et celles de Winsor & Newton cotĂ©es AA ». La couleur structurale chez les insectes en prĂ©sence d'une protection contre les rayons UV. Quelques extraits de plante anciens, en particulier l'indigo sur la laine. Épreuves en noir et blanc sur gĂ©latine-argent hormis le papier recouvert d'une pellicule de rĂ©sine, lorsqu'elles sont protĂ©gĂ©es contre les rayons UV. Nombre de pigments de grande qualitĂ© Ă©laborĂ©s aujourd'hui pour colorer des surfaces extĂ©rieures automobiles. Vermillion noircit Ă  la lumiĂšre. MatĂ©riaux des catĂ©gories 4, 5 et 6 sur l'Ă©chelle de laine teinte en bleu d'ISO. Teintures et pigments de laque Ă  base d'alizarine. Quelques extraits de plante anciens, en particulier les rouges de garance renfermant surtout de l'alizarine, comme teinture de laine ou pigment de laque sur tous les supports. La sensibilitĂ© varie en fonction du support et peut s'avĂ©rer faible, selon la concentration, le substrat et le mordant. Couleur de la plupart des fourrures et des plumes. La plupart des photographies en couleurs qualifiĂ©es par une marque de commerce prĂ©sentant le suffixe chrome », comme Cibachrome et Kodachrome. MatĂ©riaux des catĂ©gories 1, 2 et 3 sur l'Ă©chelle de laine teinte en bleu d'ISO. La plupart des extraits de plante, soit la majeure partie des teintures et des pigments de laque anciens de couleur vive, sur tous les supports jaune, orange, vert, pourpre, bleu et nombre de teintes rouges. Les extraits d'insecte, comme les laques colorantes et la cochenille par exemple, carmine sur tous les supports. La plupart des premiĂšres couleurs synthĂ©tiques, comme les anilines, sur tous les supports. Nombre de colorants synthĂ©tiques bon marchĂ© sur tous les supports. La plupart des crayons Ă  pointe en feutre, dont ceux Ă  encre noire. La plupart des stylos Ă  bille rouges et bleus. La plupart des teintures utilisĂ©es dans le papier au cours du XXe siĂšcle. La plupart des photographies en couleurs qualifiĂ©es par une marque de commerce prĂ©sentant le suffixe colour » ou color », comme Kodacolour et Fujicolour. Montant de l'expositionMontant de dĂ©colorationDĂ©coloration en fonction du nombre d'annĂ©es 50lux Seuil diffĂ©rentiel De 300 Ă  7000 ans De 20 Ă  700 ans De 1,5 Ă  20 ans DĂ©coloration presque totale De 10 000 Ă  200 000 ans De 700 Ă  20 000 ans De 50 Ă  600 ans 150lux Seuil diffĂ©rentiel De 100 Ă  2000 ans De 7 Ă  200 ans De 1/2 Ă  7 DĂ©coloration presque totale De 3000 Ă  70 000 ans De 200 Ă  7000 ans De 15 Ă  200 ans 500lux bureau Seuil diffĂ©rentiel De 30 Ă  700 ans De 2 Ă  70 ans De 1/7 Ă  2 ans DĂ©coloration presque totale De 1000 Ă  20 000 ans De 70 Ă  2000 ans De 5 Ă  60 ans 5000lux fenĂȘtre ou lampe de travail Seuil diffĂ©rentiel De 3 Ă  70 ans De 2 mois Ă  7 ans De 5 jours Ă  2 mois DĂ©coloration presque totale De 100 Ă  2000 ans De 7 Ă  200 ans De 6 mois Ă  6 ans 30 000lux lumiĂšre du jour moyenne Seuil diffĂ©rentiel De 6 mois Ă  10 ans De 2 semaines Ă  1 an De 1 jour Ă  2 semaines DĂ©coloration presque totale De 20 Ă  300 ans De 1 Ă  30 ans De 1 mois Ă  1 ans Chaque journĂ©e d'exposition est estimĂ©e Ă  huit heures et chaque annĂ©e, Ă  3000 heures. Le temps devant s'Ă©couler avant que la plus petite dĂ©coloration ne soit perceptible seuil diffĂ©rentiel consiste en une plage fondĂ©e sur les Ă©prouvettes de laine teinte en bleu d'ISO pour une catĂ©gorie donnĂ©e consulter le tableau 4. La dĂ©coloration presque totale » est fondĂ©e sur une estimation prudente reprĂ©sentant 30 fois le seuil diffĂ©rentiel, mais la dĂ©coloration ralentit souvent avec le temps, de sorte qu'une estimation reprĂ©sentant 100 fois le seuil diffĂ©rentiel pourrait s'appliquer Ă  de nombreuses couleurs. Les trois catĂ©gories gĂ©nĂ©rales de sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre du tableau 3 faible, moyenne et Ă©levĂ©e ont Ă©tĂ© rĂ©cemment adoptĂ©es Ă  l'Ă©chelle internationale et font maintenant partie de directives relatives Ă  l'Ă©clairage dans les musĂ©es de la Commission internationale de l'Ă©clairage CIE, 2004. Leurs dĂ©finitions reposent sur les normes industrielles en matiĂšre de soliditĂ© ou de rĂ©sistance Ă  la lumiĂšre artificielle regroupĂ©es dans la norme ISO comprenant l'Ă©chelle de laine teinte en bleu. Cette derniĂšre comporte une sĂ©rie d'Ă©prouvettes de textiles, Ă  l'origine numĂ©rotĂ©es de 1 Ă  8, qui prĂ©sentent une sensibilitĂ© de 2 Ă  3 fois plus Ă©levĂ©e que l'Ă©prouvette prĂ©cĂ©dente. Les matĂ©riaux ayant une sensibilitĂ© Ă©levĂ©e Ă  la lumiĂšre ont Ă©tĂ© classĂ©s de 1 Ă  3, sur l'Ă©chelle, ceux de sensibilitĂ© moyenne, de 4 Ă  6, et ceux de faible sensibilitĂ©, Ă  7 ou 8, ou mĂȘme Ă  une valeur plus Ă©levĂ©e qui ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es Ă  la sĂ©rie d'origine de huit Ă©prouvettes de laine teinte en bleu, selon les besoins de l'industrie. Les valeurs de l'Ă©chelle de laine teinte en bleu servent de repĂšres de base lorsqu'on consulte des documents sur la sensibilitĂ© des colorants, ce dont tĂ©moignent les Ă©tudes de Michalski 1987; 1997 et les rĂ©sumĂ©s, qui offrent de plus amples dĂ©tails que le tableau 3, dans les directives de la CIE 2004. Le tableau 4 offre un outil de conversion de la valeur obtenue avec l'Ă©valuation d'Ă©prouvettes de laine teinte en bleu, qui permet d'estimer l'exposition lumineuse provoquant la plus petite dĂ©coloration perceptible aussi appelĂ© le seuil diffĂ©rentiel; ces donnĂ©es sont tirĂ©es d'une analyse documentaire dont la description partielle est fournie dans la publication de Michalski 1987. Les valeurs estimĂ©es du tableau 4 ont servi Ă  Ă©tablir, dans le tableau 3, les estimations du temps requis avant que la dĂ©coloration ne commence. Utilisation des Ă©prouvettes de laine teinte en bleu pour estimer la plage de sensibilitĂ© des objets des collections Les responsables de musĂ©es se posent tous la question inĂ©vitable suivante quelle est la plage de sensibilitĂ© des objets de nos collections? L'Ă©chelle comprenant les huit Ă©prouvettes de laine teinte en bleu, dont l'origine remonte aux annĂ©es 1920, constituait la plage de sensibilitĂ© qui, selon l'industrie des teintures et des colorants, reprĂ©sentait tous les produits colorĂ©s de l'Ă©poque, que ceux-ci l'aient Ă©tĂ© au moyen de colorants naturels, de colorants synthĂ©tiques dont l'emploi remontait au XIXe siĂšcle, et mĂȘme de pigments. C'est pourquoi l'Ă©chelle des huit Ă©prouvettes de laine teinte en bleu constitue une excellente estimation de la plage de sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre et de dĂ©coloration qui pourrait bien s'appliquer Ă  une collection mixte d'objets de musĂ©e. Bien entendu, certains objets colorĂ©s ne sont pas sensibles Ă  la lumiĂšre, tandis que d'autres sont encore plus sensibles que ceux classĂ©s dans la catĂ©gorie 1, car selon leurs critĂšres de conception, on ne prĂ©voyait pas que leur durĂ©e de vie dĂ©passerait mĂȘme celle de textiles de piĂštre qualitĂ© c'est le cas de certains stylos Ă  pointe feutre. Tableau 4. Valeur approximative de la dose de lumiĂšre pouvant causer la plus petite dĂ©coloration perceptible » des Ă©prouvettes de laine teinte en bleu de la norme ISO. La dĂ©finition de plus petite dĂ©coloration perceptible » ou de seuil diffĂ©rentiel » correspond ici au concept GS4 Grey Scale 4 appliquĂ© aux donnĂ©es de l'essai effectuĂ© avec les Ă©prouvettes de laine teinte en bleu. Le degrĂ© d'incertitude de la valeur estimĂ©e associĂ©e Ă  chaque dose est approximativement du mĂȘme ordre de grandeur que les valeurs estimĂ©es pour l'Ă©prouvette de laine teint en bleu adjacente. DĂ©tailDose de lumiĂšre Mlx h nĂ©cessaire pour causer la plus petite dĂ©coloration perceptible » des Ă©prouvettes Ă©talons de laine teint en bleu NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 8NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 7NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 6NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 5NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 4NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 3NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 2NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 1 Dose nĂ©cessaire pour causer la plus petite dĂ©coloration perceptible », en prĂ©sence de rayonnement UV 120 50 20 8 3,5 1,5 0,6 0,22 Dose nĂ©cessaire pour causer la plus petite dĂ©coloration perceptible », en l'absence de rayonnement UV filtre UV efficace 1000 300 100 30 10 3 1 0,3 CatĂ©gorie de sensibilitĂ© utilisĂ©e dans le tableau 3 Faible sensibilitĂ© SensibilitĂ© moyenne SensibilitĂ© Ă©levĂ©e La vitesse de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par le rayonnement UV La dĂ©sagrĂ©gation des matĂ©riaux organiques causĂ©e par le rayonnement UV peut prendre de nombreuses formes, par exemple, la fragilisation des fibres textiles, l'effritement du bois et des os, ainsi que le farinage des peintures voir la figure 4. Le jaunissement des matĂ©riaux causĂ© par les UV est facile Ă  percevoir dans le cas de plastiques et de papiers de piĂštre qualitĂ© comme le papier journal. Le tableau 5 offre un rĂ©sumĂ© des divers dommages causĂ©s par les UV et des vitesses de dĂ©tĂ©rioration connexes. La premiĂšre partie prĂ©sente des valeurs de rĂ©fĂ©rence basĂ©es sur les rĂ©sultats d'Ă©tudes sur l'exposition Ă  la lumiĂšre du jour d'objets situĂ©s Ă  l'extĂ©rieur, ainsi que des valeurs extrapolĂ©es pour l'exposition moins intense au rayonnement UV que favorise la prĂ©sence de verre ou l'emploi de filtres UV. Figure 4. Exemples de dommages causĂ©s par le rayonnement UV. Essais effectuĂ©s sur une peinture Ă  l'huile contenant de la terre d'ombre brĂ»lĂ©e, datant du dĂ©but du XX e siĂšcle. Les images reprĂ©sentent toutes des zones soumises Ă  une exposition de 67 Mlx h provenant d'une source de lumiĂšre simulant la lumiĂšre du jour traversant le verre d'une fenĂȘtre soit l'Ă©quivalent d'une exposition d'environ 8 mois Ă  la lumiĂšre du jour non filtrĂ©e ou d'une exposition de 400 ans Ă  50lux. L'image de gauche a Ă©tĂ© obtenue au microscope optique; la zone infĂ©rieure illustre une partie du matĂ©riau qui a Ă©tĂ© protĂ©gĂ©e au moyen d'un filtre UV efficace. Les deux images de droite, en noir et blanc, sont des micrographies des zones supĂ©rieure et infĂ©rieure de l'image de gauche, obtenues par microscopie Ă©lectronique Ă  balayage. On peut observer que l'image du bas prĂ©sente la surface lisse du liant de peinture Ă  l'huile, qui n'a pas Ă©tĂ© endommagĂ©e par le rayonnement UV, et celle du haut, la surface dĂ©gradĂ©e et craquelĂ©e qui l'a Ă©tĂ©. Le pigment brun de nature minĂ©rale n'est pas altĂ©rĂ© par la lumiĂšre visible ou les UV. Tableau 5. SensibilitĂ© des matĂ©riaux au rayonnement UV. Aucune sensibilitĂ©Faible sensibilitĂ©SensibilitĂ© moyenneSensibilitĂ© Ă©levĂ©eSensibilitĂ© trĂšs Ă©levĂ©e MatĂ©riaux inorganiques mĂ©taux, pierre, cĂ©ramiques, verre. Des objets de ce type qui ont Ă©tĂ© traitĂ©s ou revĂȘtus peuvent toutefois contenir des rĂ©sine set des peintures prĂ©sentant une sensibilitĂ© plus Ă©levĂ©e. Craquelures, farinage des plastiques contemporains, des caoutchoucs, des peintures qui contiennent des stabilisants UV, conçus pour l'exposition aux conditions extĂ©rieures. Le bois devient gris et subit une Ă©rosion. Craquelures, pour la plupart des plastiques, rĂ©sines, vernis et caoutchoucs. Farinage, sur la plupart des peintures intĂ©rieures et peintures pour artistes, l'ivoire et les os. Fragilisation et, ultĂ©rieurement, morcellement de la plupart des laines, cotons, soies et papiers. Farinage des peintures Ă  l'huile contenant des pigments photosensibilisants blanc de zinc, premiers blancs de titane. Jaunissement des bois pĂąles. Fragilisation et, Ă©ventuellement, morcellement de la laine, du coton, de la soie, du papier, s'il y a prĂ©sence de teintures photosensibilisantes. Jaunissement de certains papiers de piĂštre qualitĂ©, par exemple, le papier journal. LumiĂšre du jourMontant duluxTemps approximatif requis pour causer les dommages dĂ©crits ci-dessus. Spectre de la lumiĂšre du jour ~ 600 Ă  1000 ”W/lm Éclairement quotidien moyen Ă  l'extĂ©rieur 30 000lux ~10 ans ~ 1 an Ă©rosion du bois 50 ”m de la surface par annĂ©e ~ 1 mois ~ 3 jours 50lux ~ 5000 ans vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă  1000 ans, Ă  20 °C ~ 500 ans vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă  1000 ans, Ă  20 °C ~ 50 ans ~ 5 ans LumiĂšre du jour passant Ă  travers le verre d'une fenĂȘtre ~ 400 Ă  500”W/lm LumiĂšre du jour non filtrĂ©e 30 000lux ~ 30 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 5 Ă  50 ans, Ă  40 °CPied de tableau 3 ~ 3 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 5 Ă  50 ans, Ă  40 °CPied de tableau 3 ~ 2 mois ou plusPied de tableau 2 ~ 1 mois ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs 2 ans, Ă  40 °CPied de tableau 3 50lux ~ 20 000 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă  1000 ans, Ă  20 °C ~ 2000 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă  1000 ans, Ă  20 °C ~ 100 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă  1000 ans, Ă  20 °C ~ 50 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable avant environ 30 ans, Ă  20 °C LumiĂšre du jour et prĂ©sence d'un filtre UV efficace ~ 75 ”W/lm ou moins LumiĂšre du jour non filtrĂ©e 30 000lux ~ 300 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă  1000 ans, Ă  20 °C ~ 30 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 5 Ă  50 ans, Ă  40 °CPied de tableau 3 ~ 2 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 5 Ă  50 ans, Ă  40 °CPied de tableau 3 Le jaunissement causĂ© par les UV est attĂ©nuĂ© par le blanchiment par la lumiĂšre bleue le jaunissement thermique peut Ă©ventuellement l'emporter 50lux de nombreux millĂ©naires vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă  1000 ans, Ă  20 °C ~ de nombreux millĂ©naires vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă  1000 ans, Ă  20 °C ~ de nombreux millĂ©naires vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă  1000 ans, Ă  20 °C Il convient de noter, dans le tableau 5, le rĂŽle crucial que joue la rĂ©duction de l'intensitĂ© lumineuse, et non pas seulement le niveau de filtration du rayonnement UV des filtres, au chapitre du prolongement de la durĂ©e de vie des matĂ©riaux des objets exposĂ©s. Lorsque le rapport UV » est dĂ©terminĂ©, en mesurant l'Ă©nergie du rayonnement UV en microwatts par lumen de lumiĂšre, l'exposition totale aux UV et, consĂ©quemment, les dommages qui en dĂ©pendent, sont proportionnels Ă  l'intensitĂ© lumineuse de la lumiĂšre et Ă  la valeur mesurĂ©e du rayonnement UV. La vitesse de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par le rayonnement IR Le rayonnement IR provoque le rĂ©chauffement du milieu ambiant et des matĂ©riaux qui y sont exposĂ©s le sujet est traitĂ© en dĂ©tail dans la section TempĂ©rature inadĂ©quate. Le problĂšme des tempĂ©ratures trop Ă©levĂ©es causĂ©es par l'IR ne surgit que dans le cas de deux sources de lumiĂšre, soit les lampes Ă  incandescence Ă  haute intensitĂ© supĂ©rieure Ă  5000lux et l'exposition directe Ă  la lumiĂšre du soleil. Dans le tableau 5, les donnĂ©es propres aux dommages causĂ©s par le rayonnement UV comprennent les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es des objets attribuables Ă  l'exposition directe Ă  la lumiĂšre du soleil, notamment dans les rangĂ©es portant sur l'exposition moyenne Ă  la lumiĂšre du jour traversant le verre d'une fenĂȘtre. La lumiĂšre du soleil ou celle d'une lampe Ă  incandescence de forte intensitĂ© peut rĂ©chauffer une surface et Ă©lever sa tempĂ©rature Ă  une valeur supĂ©rieure d'au moins 40 °C Ă  la tempĂ©rature ambiante. La vitesse de dĂ©gradation thermique augmente ainsi d'un facteur minimum de 20. Situations oĂč la lumiĂšre, l'UV et l'IR s'ajoutent aux effets d'autres agents de dĂ©tĂ©rioration subis par un objet Des phĂ©nomĂšnes de dĂ©tĂ©rioration distincts peuvent souvent se produire simultanĂ©ment ainsi, le jaunissement ou la fragilisation de matĂ©riaux causĂ©s par le rayonnement UV peuvent se conjuguer Ă  des effets similaires dĂ©coulant du vieillissement thermique. Ce dernier processus peut lui-mĂȘme ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ© par les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es que peut entraĂźner le rayonnement IR tel qu'indiquĂ© dans le tableau 5. En outre, certains produits de jaunissement peuvent ĂȘtre dĂ©colorĂ©s par la lumiĂšre particuliĂšrement le bleu visible. Il n'est pas rare de voir d'anciennes gravures encadrĂ©es qui prĂ©sentent divers motifs de jaunissement. Ce sont lĂ  des exemples intĂ©ressants d'amalgame d'effets produits par diffĂ©rents agents de dĂ©tĂ©rioration. En premier lieu, les encres et peintures colorĂ©es peuvent toutes ĂȘtre dĂ©colorĂ©es par la lumiĂšre. Le papier, quant Ă  lui, peut subir un jaunissement causĂ© par le rayonnement UV qui n'est pas absorbĂ© par le verre, mais la zone situĂ©e sous le passe-partout sera protĂ©gĂ©e par ce dernier. Dans des conditions d'exposition extrĂȘmes, les fibres du papier deviennent moins rĂ©sistantes, mais bien souvent, ces effets ne sont pas observĂ©s avant que la gravure ne soit manipulĂ©e ou nettoyĂ©e, lors de travaux de restauration, et que la dĂ©sintĂ©gration de la surface picturale n'ait Ă©tĂ© amorcĂ©e. Si le passe-partout est de piĂštre qualitĂ©, il dĂ©gagera des vapeurs qui provoquent l'apparition d'une Ă©troite bande de couleur jaune ou brune prĂšs de sa tranche; ce processus peut aussi ĂȘtre grandement accĂ©lĂ©rĂ© par les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es causĂ©es par l'IR. Si la gravure est protĂ©gĂ©e par un filtre UV efficace, le papier de la zone picturale ne jaunira pas mais il deviendra plus blanc, et la zone situĂ©e sous le passe-partout jaunira de maniĂšre uniforme en raison du jaunissement thermique, un autre processus accĂ©lĂ©rĂ© par le rĂ©chauffement dĂ» aux IR. Les permutations ont beau ĂȘtre complexes, les conclusions n'en sont pas moins simples dans le cas des matĂ©riaux organiques, des mesures permettant de maintenir l'intensitĂ© lumineuse Ă  une valeur infĂ©rieure Ă  quelques milliers delux garantiront la rĂ©duction de tous les types de dommages causĂ©s par la lumiĂšre visible, l'UV et l'IR. De plus, en utilisant des sources de lumiĂšre Ă  faible intensitĂ© de rayonnement UV, il est possible de rĂ©duire considĂ©rablement les dommages subis par les matĂ©riaux trĂšs sensibles aux UV afin que leur importance soit grandement infĂ©rieure aux dommages semblables causĂ©s par la tempĂ©rature ambiante. Mesures permettant de rĂ©duire les effets de la lumiĂšre visible et des rayonnements UV et IR Étapes des mesures de rĂ©duction Situations Ă  Ă©viter Afin de prĂ©venir la production de conditions d'exposition inadĂ©quates, il faut Ă©tablir des rĂšgles portant sur les niveaux d'intensitĂ© lumineuse de la lumiĂšre visible et du rayonnement UV, ainsi que sur les sources de lumiĂšre voir, Ă  ce sujet, la section StratĂ©gies de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage », ci-aprĂšs. Rentrer Ă  l'intĂ©rieur les objets exposĂ©s Ă  l'extĂ©rieur. Éteindre les lampes Ă©lectriques lorsqu'il n'y a pas de visiteurs. Utiliser, dans la mesure du possible, des commutateurs de proximitĂ©. Dans les maisons historiques, choisir des aires d'exposition, au sein du bĂątiment et des diffĂ©rentes piĂšces, oĂč l'intensitĂ© lumineuse est faible durant la journĂ©e. Si les fenĂȘtres ne sont pas munies de filtres UV, placer les objets en des endroits oĂč ils ne seront pas directement exposĂ©s Ă  la lumiĂšre provenant des fenĂȘtres. Situations Ă  empĂȘcher Utiliser des filtres UV sur les sources de lumiĂšre Ă  forte intensitĂ© de rayonnement UV voir les indications pertinentes du tableau 2. Dans le cas d'objets exposĂ©s Ă  l'extĂ©rieur, utiliser des dispositifs d'ombrage comme de simples toits ou tirer avantage des endroits situĂ©s prĂšs de la façade nord du bĂątiment. Dans le cas d'objets exposĂ©s Ă  l'intĂ©rieur, utiliser, entre autres dispositifs, des Ă©crans, des paralumes, des stores, des Ă©crans pare-soleil et de la peinture, pour obstruer les fenĂȘtres ou dĂ©vier la lumiĂšre qui en provient. SĂ©parer les zones d'accĂšs public bien Ă©clairĂ©es et les aires d'exposition et assurer des itinĂ©raires entre ces endroits qui permettent une adaptation graduelle de l'Ɠil. Fermer les rideaux, les stores, les volets et autres dispositifs pertinents, lorsque le musĂ©e est fermĂ©. Recouvrir les vitrines lorsqu'il n'y a pas de visiteurs. Situations Ă  dĂ©tecter RepĂ©rer tout signe de dommage causĂ© par la lumiĂšre visible et le rayonnement UV dans le musĂ©e et parmi les objets exposĂ©s. Utiliser des luxmĂštres et des dosimĂštres passifs. Utiliser des instruments de mesure du rayonnement UV spĂ©cialement conçus pour les milieux propres aux musĂ©es. Utiliser un simple thermomĂštre, si on soupçonne qu'il existe un problĂšme liĂ© au rĂ©chauffement produit par les IR. Interventions Lorsqu'on observe la dĂ©coloration de certains objets, en dĂ©terminer les causes et identifier des solutions possibles. Lorsque les lectures de luxmĂštres et d'instruments de mesure du rayonnement UV sont anormalement Ă©levĂ©es pour un endroit donnĂ©, en dĂ©terminer les causes et identifier des solutions au problĂšme. RĂ©cupĂ©ration Il n'est pas possible d'effectuer une vĂ©ritable rĂ©cupĂ©ration des zones dĂ©colorĂ©es ou des surfaces dĂ©sagrĂ©gĂ©es. La restauration de telles pertes esthĂ©tiques exige le remplacement des Ă©lĂ©ments endommagĂ©s par de nouveaux matĂ©riaux. StratĂ©gies de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage pour diffĂ©rents niveaux de prĂ©servation Introduction au concept des niveaux de prĂ©servation distincts Il est assez facile de se mettre d'accord sur l'objectif gĂ©nĂ©ral que doivent viser les responsables de musĂ©es, soit d'adopter des mesures permettant de rĂ©duire les dommages causĂ©s par la lumiĂšre tout en assurant la visibilitĂ© des objets exposĂ©s, mais en pratique, l'Ă©quilibre entre ces deux Ă©lĂ©ments est de plus en plus difficile Ă  atteindre. Il existe en fait trois stratĂ©gies dont la difficultĂ© d'application augmente en fonction de leur efficacitĂ© croissante. Ces stratĂ©gies sont les suivantes Adopter quelques mesures de base visant Ă  empĂȘcher les conditions d'Ă©clairement lumineux extrĂȘmes. Suivre une rĂšgle simple basĂ©e sur une intensitĂ© lumineuse soit 50lux qui assure une visibilitĂ© minimale. Suivre quelques rĂšgles plus complexes qui permettent Ă  la fois de rĂ©duire au minimum les dommages subis et d'optimiser la visibilitĂ© des objets. Une stratĂ©gie de rĂ©gulation de base pour les petits musĂ©es Ă©liminer toutes les conditions d'Ă©clairement lumineux extrĂȘmes Parmi les Ă©lĂ©ments de la Liste des conditions et dispositifs de base, prĂ©sentĂ©e Ă  la section I, voici ceux qui ont des effets sur l'Ă©clairement lumineux de la lumiĂšre visible et du rayonnement UV Un toit rĂ©sistant et efficace qui protĂšge tous les objets faits de matĂ©riaux organiques et, de prĂ©fĂ©rence, la plupart des objets faits de matĂ©riaux inorganiques aussi qui sont exposĂ©s Ă  l'extĂ©rieur. Cette recommandation peut sembler Ă©vidente, mĂȘme aux personnes qui ne travaillent pas dans le domaine musĂ©al, mais elle vise aussi Ă  protĂ©ger les objets de grande taille comme les vĂ©hicules historiques et les machines, appareils et instruments historiques comportant des surfaces peintes. On ne peut s'attendre Ă  ce que ceux-ci restent en bon Ă©tat aprĂšs de nombreuses annĂ©es d'exposition Ă  la lumiĂšre du soleil et aux diverses conditions climatiques. Des murs, fenĂȘtres et portes rĂ©sistants et efficaces, qui protĂšgent les objets contre les conditions climatiques de la rĂ©gion, la lumiĂšre du soleil, les insectes et animaux nuisibles, ainsi que les cambrioleurs amateurs et les actes de vandalisme. Éviter de placer les objets comprenant des matĂ©riaux organiques en des endroits oĂč ils sont directement exposĂ©s Ă  la lumiĂšre du soleil et situĂ©s Ă  proximitĂ© de lampes Ă  faisceau Ă©troit de haute intensitĂ©. RĂ©sultats obtenus avec la stratĂ©gie de rĂ©gulation de base En supposant que ces mesures permettent d'Ă©viter les conditions d'Ă©clairement extrĂȘmes de 30 000lux de l'intensitĂ© moyenne de la lumiĂšre du jour et ainsi de maintenir l'Ă©clairement entre 5000lux la lumiĂšre provenant des fenĂȘtres et 500lux l'Ă©clairage de la plupart des bureaux, les objets prĂ©sentant une faible sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre et exposĂ©s durant un siĂšcle ne montreront pas de signe de dĂ©coloration. Les objets ayant une sensibilitĂ© moyenne, quant Ă  eux, auraient dĂ©jĂ  subi une dĂ©coloration sĂ©rieuse aprĂšs un peu plus d'une dĂ©cennie, et les objets trĂšs sensibles Ă  la lumiĂšre en encore moins de temps, Ă  moins qu'ils n'aient Ă©tĂ© accidentellement mis de cĂŽtĂ© en des endroits sombres et oubliĂ©s, dans des boĂźtes, des enveloppes ou des coffres Ă  couvertures, reliĂ©s dans le cas des papiers ou encore acquis rĂ©cemment et sortis de ces endroits afin de les exposer dans un musĂ©e. C'est lĂ  la situation tragique que doivent affronter les petits musĂ©es installĂ©s dans des maisons historiques qui font l'acquisition de trĂ©sors colorĂ©s qui avaient Ă©tĂ© entreposĂ©s dans l'obscuritĂ© par les donateurs. La stratĂ©gie de rĂ©gulation classique basĂ©e sur des rĂšgles Ă©clairer tous les objets avec une faible intensitĂ© lumineuse uniforme En matiĂšre d'Ă©clairage dans les musĂ©es, les rĂšgles classiques apparaissant dans diverses publications des annĂ©es 1970 et 1980, y compris les Bulletins techniques de l'ICC, Ă©taient basĂ©es sur la valeur de rĂ©fĂ©rence de 50lux ainsi que sur deux catĂ©gories additionnelles ayant trait Ă  de probables diffĂ©rences de sensibilitĂ©. Voici les donnĂ©es pertinentes 50lux, dans le cas des textiles, des Ɠuvres sur papier, des aquarelles sur tout support, des photographies, des plumes, etc.; 150lux, dans le cas des surfaces des peintures Ă  l'huile et des peintures acryliques, des objets polychromes, des panneaux, des meubles, etc.; 300lux, dans le cas de certains matĂ©riaux comme la pierre et le mĂ©tal, mais en grande partie pour Ă©viter l'effet de contraste avec le fond. Les listes fournies par diffĂ©rents auteurs ont tendance Ă  diffĂ©rer quelque peu au chapitre de la classification des produits et matĂ©riaux dans les diverses catĂ©gories et en ce qui concerne la pertinence de la catĂ©gorie de l'Ă©clairement de 300lux. La rĂšgle classique s'appliquant au rayonnement UV Ă©tait la suivante Toujours maintenir le rapport UV » Ă  une valeur infĂ©rieure Ă  75 ”W/lm soit la valeur caractĂ©ristique des lampes Ă  incandescence courantes. La valeur maximum admissible du rapport UV a Ă©tĂ© Ă©tablie dans les annĂ©es 1970, en se basant sur le rayonnement UV Ă©mis par les lampes Ă  incandescence courantes. Les rĂ©sultats d'expĂ©rience avaient dĂ©montrĂ© que ces sources de lumiĂšre ne provoquaient que trĂšs peu de dommages causĂ©s par les UV, voire aucun, dans le cas de collections mixtes d'objets historiques exposĂ©s, pendant de nombreuses dĂ©cennies, Ă  de faibles intensitĂ©s lumineuses. En pratique, les intervenants du milieu avaient aussi tendance Ă  suivre les deux rĂšgles additionnelles suivantes Les valeurs de la durĂ©e d'exposition Ă  la lumiĂšre Ă©taient surtout dĂ©terminĂ©es en fonction des critĂšres de fonctionnement. Les objets comportant de nombreux composants de sensibilitĂ© diffĂ©rente Ă©taient traitĂ©s en fonction du composant le plus fragile. RĂ©sultats obtenus avec la stratĂ©gie de rĂ©gulation classique basĂ©e sur des rĂšgles La politique d'Ă©clairage classique est Ă  la base de la plupart des exigences actuelles en matiĂšre de prĂȘt et d'emprunt d'objets de musĂ©e. Son emploi permet de rĂ©duire les dommages, pour l'ensemble des collections par rapport aux niveaux d'Ă©clairement courants dans les bĂątiments, mais les objets prĂ©sentant une sensibilitĂ© Ă©levĂ©e subissent quand mĂȘme une dĂ©coloration importante aprĂšs quelques dĂ©cennies d'exposition et ceux ayant une faible sensibilitĂ© seront difficilement visibles, et ce, sans raison valable hormis la simplicitĂ© de rĂšgles peu complexes. De fait, de nombreuses personnes ne pourront bien voir les objets de couleur foncĂ©e prĂ©sentant un faible contraste ou des motifs trĂšs dĂ©taillĂ©s. L'emploi des diffĂ©rences de sensibilitĂ© probables sur lesquelles est fondĂ©e la distinction entre les deux premiĂšres catĂ©gories, soit la sensibilitĂ© du papier et des textiles d'une part, et celle des peintures et des objets polychromes de l'autre, n'est pas justifiĂ©. On pourrait toujours soutenir que l'aquarelle moyenne est plus sensible Ă  la lumiĂšre que la peinture Ă  l'huile moyenne en raison de la prĂ©dominance des minces lavis, dans le premier cas, mais il n'en demeure pas moins qu'il existe de nombreux exemples qui infirment cette affirmation. Tous les portraits Ă  l'huile exĂ©cutĂ©s au cours des derniers siĂšcles comportent des laques rouges qui prĂ©sentent une sensibilitĂ© de moyenne Ă  Ă©levĂ©e. Lorsqu'elles se dĂ©colorent ce que bon nombre ont dĂ©jĂ  fait, la couleur de la peau du sujet est altĂ©rĂ©e et passe de la nuance d'origine, rosĂ©e et vivante », Ă  une teinte blanche et blafarde ». En revanche, il existe de nombreuses catĂ©gories d'objets en papier qui contiennent des colorants ne prĂ©sentant qu'une faible sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre, voire aucune, entre autres des noirs de carbone, des ocres et des blancs de craie. Une stratĂ©gie de rĂ©gulation basĂ©e sur la gestion des risques accepter les conditions relatives Ă  la dĂ©coloration et Ă  la visibilitĂ© des objets et en assurer la gestion efficace L'intĂ©gration d'une politique d'Ă©clairage dĂ©taillĂ©e Ă  un cadre de travail portant sur la gestion des risques permet de reconnaĂźtre explicitement le fait que les colorants subissent une dĂ©gradation appelĂ©e dĂ©coloration et que la visibilitĂ© des objets s'accroĂźt avec l'Ă©clairement, ce qui facilite son Ă©laboration selon les Ă©tapes suivantes Établir un critĂšre relatif Ă  une vitesse de dĂ©coloration acceptable concept de risque acceptable. Le critĂšre en question est habituellement exprimĂ© comme le temps requis avant que la plus petite dĂ©coloration ne soit perceptible ou seuil diffĂ©rentiel. Selon les conditions, cette valeur peut ĂȘtre fixĂ©e Ă  30 ans, Ă  100 ans ou mĂȘme Ă  300 ans. Évaluer les diffĂ©rents niveaux de sensibilitĂ©. La tendance actuelle consiste en gĂ©nĂ©ralisations qui sont semblables aux catĂ©gories Ă©tablies dans les rĂšgles classiques susmentionnĂ©es, par exemple, dans le cas des aquarelles », mais il est possible d'utiliser les renseignements fournis dans le tableau 3 pour intĂ©grer au processus des Ă©valuations plus dĂ©taillĂ©es telles que des sous-groupes importants, un genre particulier ou mĂȘme un objet de grande valeur. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on emploie le niveau de sensibilitĂ© du colorant qui est le plus sensible Ă  la lumiĂšre, ou le niveau de sensibilitĂ© prĂ©vu de celui-ci, pour caractĂ©riser l'ensemble du groupe de produits de sensibilitĂ©s diffĂ©rentes. Tenir compte de la visibilitĂ© de l'objet ou de la collection. Il faut d'abord supposer que l'Ă©clairement requis est la valeur de rĂ©fĂ©rence de 50lux, mais si une collection ne contient pas de colorants prĂ©sentant une sensibilitĂ© Ă©levĂ©e, ou mĂȘme de colorants Ă  sensibilitĂ© moyenne, on peut envisager de rĂ©gler l'intensitĂ© lumineuse Ă  la hausse, en se basant sur les donnĂ©es du tableau 1. On peut aussi planifier des pĂ©riodes alternantes comprenant de courtes pĂ©riodes d'exposition avec une bonne visibilitĂ© des objets et des pĂ©riodes plus longues oĂč l'accĂšs Ă  la collection et la visibilitĂ© des objets sont rĂ©duits; cette mĂ©thode permet de rĂ©pondre aux besoins particuliers des visiteurs plus ĂągĂ©s et des chercheurs et experts qui doivent effectuer des inspections spĂ©ciales. Tenir compte des intensitĂ©s lumineuses qui peuvent ĂȘtre obtenues, en pratique, avec les dispositifs d'Ă©clairage disponibles. DĂ©terminer la valeur de la durĂ©e d'exposition Ă  la lumiĂšre. Cette valeur est le rĂ©sultat inĂ©vitable du calcul qui permet d'Ă©tablir quelles sont les conditions de l'exposition en pĂ©riodes alternantes des objets qui permettent de rĂ©duire efficacement leur dĂ©coloration et de respecter ainsi le critĂšre de vitesse de dĂ©coloration acceptable susmentionnĂ© Ă©lĂ©ment 1. Ainsi, selon les donnĂ©es du tableau 3, le temps minimum requis pour atteindre le seuil diffĂ©rentiel est de 1,5 an dans le cas des colorants de sensibilitĂ© Ă©levĂ©e; ces colorants ne peuvent donc ĂȘtre exposĂ©s Ă  la lumiĂšre que pendant environ 1,5 % de la pĂ©riode totale, compte tenu du critĂšre de 100 ans fixĂ© initialement. Il existe actuellement des politiques dont la mise en Ɠuvre repose sur des Ă©tapes semblables, notamment celles dĂ©crites par les responsables du MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al Colby, 1992 et du Victoria and Albert Museum Ashley-Smith et coll., 2002. Dans les petits musĂ©es et les maisons historiques, qui comportent peu de dispositifs de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage, voire aucun, les Ă©tapes en question peuvent ĂȘtre lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes De mĂȘme nature que l'Ă©tape 1, ci-dessus, en tenant compte du fait que le mandat d'un petit musĂ©e, en matiĂšre de prĂ©servation, n'est peut-ĂȘtre pas le mĂȘme que celui d'un musĂ©e national. De mĂȘme nature que l'Ă©tape 2, ci-dessus, en tenant compte du fait que les responsables d'un petit musĂ©e peuvent habituellement avoir une meilleure connaissance de la ou des collections du musĂ©e que ceux d'un musĂ©e national. De mĂȘme nature que l'Ă©tape 3, ci-dessus, en tenant compte de deux facteurs importants, d'une part, que les visiteurs d'un petit musĂ©e peuvent, en moyenne, ĂȘtre plus ĂągĂ©s, et, d'autre part, que les visiteurs pourraient s'attendre Ă  ce que la visibilitĂ© des objets soit infĂ©rieure dans une maison historique. Évaluer l'intensitĂ© lumineuse, ou l'exposition cumulative, dans diffĂ©rentes aires d'exposition. DĂ©terminer la valeur de la durĂ©e d'exposition Ă  la lumiĂšre de l'objet, dans les endroits oĂč celui-ci pourrait ĂȘtre placĂ©, en tenant compte des Ă©tapes 1, 2 et 4. Prendre les mesures nĂ©cessaires pour atteindre un Ă©quilibre entre l'endroit oĂč l'objet est exposĂ© et la pĂ©riode pendant laquelle il le sera, ou modifier le critĂšre Ă©tabli en 1. StratĂ©gie de rĂ©gulation optimale rĂ©sultats Les responsables de musĂ©es qui adoptent cette stratĂ©gie assureront la gestion formelle de la durĂ©e de vie des couleurs des objets de leurs collections ainsi qu'une meilleure visibilitĂ© des nombreux objets exposĂ©s qui prĂ©sentent une faible sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre, voire aucune. La mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie exige d'importants investissements au chapitre des connaissances d'experts et elle provoquera aussi une certaine inquiĂ©tude chez les conservateurs, notamment en raison de l'incertitude qui y est associĂ©e. Ainsi, on peut supposer que la sensibilitĂ© d'une photographie noir et blanc ou d'une lithographie exĂ©cutĂ©e Ă  l'encre au carbone est faible, mais comment se compare-t-elle Ă  la sensibilitĂ© Ă©levĂ©e d'une photographie couleur courante ou d'une chromolithographie? Est-elle au moins des centaines de fois, ou peut-ĂȘtre mĂȘme des milliers de fois, moins Ă©levĂ©e? Est-ce que cela implique que les premiĂšres risquent beaucoup plus d'ĂȘtre endommagĂ©es par des polluants ou le vieillissement thermique avant de subir des dommages causĂ©s par leur exposition permanente sous des sources de lumiĂšre produisant un Ă©clairement de 500lux, munies de filtres UV efficaces? L'Ă©valuation d'une vaste collection demande aussi une main-d'Ɠuvre importante. En pratique, une telle mĂ©thode servira probablement Ă  amĂ©liorer la simple stratĂ©gie de rĂ©gulation basĂ©e sur des rĂšgles, par exemple, en Ă©laborant des politiques relatives Ă  l'exposition qui comporteraient la rĂ©duction de la durĂ©e d'exposition Ă  la lumiĂšre des matĂ©riaux Ă  sensibilitĂ© Ă©levĂ©e et en rĂ©alisant une Ă©tude dĂ©taillĂ©e des conditions de prĂ©sentation de tout objet de valeur. L'emploi gĂ©nĂ©ralisĂ© de cette mĂ©thode ne pourra se concrĂ©tiser qu'en assurant une accumulation et une diffusion graduelles des diffĂ©rentes valeurs de sensibilitĂ© propres Ă  des catĂ©gories utiles, par exemple, la palette des Ɠuvres d'un artiste particulier, les costumes propres Ă  une Ă©poque prĂ©cise ou les photographies d'un fabricant dĂ©terminĂ©. Afin de faciliter la prise de dĂ©cisions judicieuses au moyen d'une stratĂ©gie de rĂ©gulation basĂ©e sur la gestion des risques, les experts de l'ICC ont Ă©laborĂ© un module de dĂ©termination des dommages causĂ©s par la lumiĂšre, un outil informatique disponible sur le Web. Il permet aux utilisateurs de faire une recherche rapide sur la dĂ©coloration la plus probable subie par diffĂ©rents objets, pour une vaste gamme d'intensitĂ©s lumineuses et de pĂ©riodes d'exposition. Comme les donnĂ©es sur la sensibilitĂ© des matĂ©riaux sont fournies par des chercheurs de la communautĂ© internationale, le module sera disponible en consultant la page Web suivante. Conclusions Comment peut-on s'assurer de bien voir les objets tout en les protĂ©geant de la lumiĂšre »? C'est lĂ  l'exemple parfait du dilemme de l'utilisation et de la prĂ©servation » que doivent affronter les musĂ©es. Nous avons besoin de la lumiĂšre pour avoir une vision claire des objets, mais la dĂ©coloration des matĂ©riaux qui les composent est irrĂ©versible. Par le passĂ©, les responsables de musĂ©es se fiaient Ă  une simple rĂšgle dĂ©rivĂ©e de la visibilitĂ© adĂ©quate » fournie par un Ă©clairement de 50lux. D'ailleurs, les ententes de prĂȘt conclues entre les musĂ©es et les directives gouvernementales pertinentes tĂ©moignent toujours de l'importance de cette rĂšgle. Les responsables de musĂ©es oĂč les dispositifs de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage sont hautement efficaces ont supposĂ© que le respect de telles rĂšgles implique que les risques sont nuls. Ils avaient peut-ĂȘtre atteint un point d'Ă©quilibre oĂč leurs inquiĂ©tudes avaient Ă©tĂ© apaisĂ©es par un compromis pratique pouvant ĂȘtre codifiĂ©. Les petits musĂ©es n'ayant pas les mĂȘmes capacitĂ©s de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage n'ont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© d'indications Ă  propos des objets de leurs collections pour lesquels les dommages causĂ©s par une lumiĂšre intense constituaient un risque rĂ©el et de ceux pour lesquels les risques Ă©taient nuls. Les responsables de petits musĂ©es qui dĂ©cideront de progresser, d'aller au delĂ  d'une approche basĂ©e sur les risques ou de nature fataliste et d'adopter une stratĂ©gie de rĂ©gulation basĂ©e sur l'Ă©valuation et la gestion des risques avec l'aide du module de dĂ©termination des dommages causĂ©s par la lumiĂšre de l'ICC, pourront concentrer leurs efforts sur la mise en place stratĂ©gique des objets dans les zones d'intensitĂ© lumineuse appropriĂ©e des salles du bĂątiment, tout en ne s'inquiĂ©tant pas Ă  propos des cas oĂč le risque de dĂ©coloration des matĂ©riaux est minime, voire nul. Vignettes Vignette 1. Utilisation d'un puits de fenĂȘtre dans une maison historique Ă  des fins d'exposition Figure 5 Utilisation d'un puits de fenĂȘtre dans un musĂ©e de maison historique. Le puits de fenĂȘtre est situĂ© dans l'Ă©difice en pierre calcaire de qui abrite le MusĂ©e de Brockville, en Ontario. Il est reconnu que les fenĂȘtres constituent des endroits dont l'emploi peut ĂȘtre difficile, dans le cas de collections mixtes d'objets historiques, car la lumiĂšre qu'elles diffusent est de haute intensitĂ©. Deux stratĂ©gies ont Ă©tĂ© adoptĂ©es au MusĂ©e de Brockville 1 On a installĂ© un Ă©cran devant la fenĂȘtre, soit une feuille cannelĂ©e de plastique translucide comme celles qui servent Ă  fabriquer des panneaux graphiques, ce qui permet de rĂ©duire de prĂšs de la moitiĂ© l'intensitĂ© lumineuse tout en amĂ©liorant la capacitĂ© d'isolation de la fenĂȘtre. Cette mĂ©thode simple repose sur l'emploi de quelques punaises pour fixer l'Ă©cran, lesquelles peuvent ĂȘtre facilement enlevĂ©es si la piĂšce est utilisĂ©e Ă  d'autres fins. La situation n'est pas idĂ©ale, car il y a un certain Ă©blouissement causĂ© par le panneau translucide, mais le tissu qui sert de fond et se trouve Ă  proximitĂ© des objets est foncĂ© et mat. 2 La mesure encore plus importante est le choix des objets exposĂ©s, soit des poinçons en mĂ©tal qui ne sont pas sensibles Ă  la lumiĂšre ou des matĂ©riaux qui prĂ©sentent une faible sensibilitĂ© papier blanc, encre noire, bois non teint. Les poinçons en laiton constituent des objets de couleur foncĂ©e offrant peu de contraste et beaucoup de dĂ©tails et la lumiĂšre intense provenant de la fenĂȘtre permet de rehausser leur visibilitĂ©. Vignette 2. Utilisation de rails d'Ă©clairage de base dans une galerie rĂ©gionale Figure 6 L'Ă©clairage sur rail dans une petite galerie. Contrairement Ă  la maison historique comprenant des puits de fenĂȘtre d'origine qui est dĂ©crite dans la vignette prĂ©cĂ©dente, une aire d'exposition amĂ©nagĂ©e sur mesure comme cette petite salle dans la Galerie rĂ©gionale Peel de Brampton, en Ontario, dispose de tous les dispositifs nĂ©cessaires Ă  la rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage ambiantes et, consĂ©quemment, de l'Ă©clairement auquel sont soumis les Ɠuvres d'art. On y utilise un agencement de base de rails d'Ă©clairage, soit un rail placĂ© Ă  quelque 1,5 m de chaque long mur et orientĂ© de maniĂšre Ă  ce que le faisceau de lumiĂšre des lampes Ă©claire le centre des peintures Ă  un angle d'environ 30° par rapport Ă  la verticale. Les murs d'extrĂ©mitĂ© sont Ă©clairĂ©s au moyen de lampes se trouvant dans la derniĂšre partie du rail. Il convient de noter que la rĂ©duction de l'Ă©blouissement que procurent les boĂźtiers intĂ©graux des lampes est trĂšs efficace lorsque la lampe est orientĂ©e Ă  l'opposĂ© de l'observateur, mais non dans le cas de l'Ă©clairage du mur d'extrĂ©mitĂ© de gauche. Les projecteurs Ă  faisceau Ă©troit attirent le regard vers les peintures et rĂ©duisent l'attrait concurrentiel des murs, mais il peut ĂȘtre difficile de trouver de tels projecteurs qui produisent une intensitĂ© lumineuse moyenne lorsqu'ils sont trĂšs proches des objets Ă©clairĂ©s. Si les responsables d'une galerie n'ont pas de donnĂ©es fiables sur la palette d'un artiste donnĂ©, ils doivent supposer que les matĂ©riaux contiennent des colorants Ă  sensibilitĂ© Ă©levĂ©e. Comme de nombreux artistes dont les Ɠuvres sont exposĂ©es dans cette galerie sont encore vivants et sont de la rĂ©gion, les responsables pourraient leur demander de fournir des renseignements sur les palettes utilisĂ©es, en dĂ©duire les valeurs de sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre des matĂ©riaux et mĂȘme offrir des conseils aux artistes qui produisent encore des Ɠuvres, en matiĂšre de palettes de colorants de faible sensibilitĂ©. Bibliographie Colby, Karen M. A Suggested Exhibition Policy for Works of Art on Paper », Journal of the International Institute for Conservation-Canadian Group, vol. 17 1992, p. 3-11. Michalski, S. Damage to Museum Objects by Visible Radiation Light and Ultraviolet Radiation UV », dans Lighting in Museums, Galleries and Historic Houses, Museums Association, UKIC et Group of Designers and Interpreters for Museums, Londres, 1987, p. 3-16. Documents clĂ©s Commission internationale de l'Ă©clairage CIE. Control of Damage to Museum Objects by Optical Radiation. Rapport technique de la CIE nÂș 157; Commission internationale de l'Ă©clairage, Vienne, 2004. Ashley-Smith, J., A. Derbyshire et B. Pretzel. The Continuing Development of a Practical Lighting Policy for Works of Art on Paper and Other Object Types at the Victoria and Albert Museum », dans Triennial meeting 13th, Rio de Janeiro, 22-27 September 2002 Preprints; ComitĂ© de l'ICOM pour la conservation, James & James, Londres, 2002, p. 3-8. Michalski, S. The Lighting Decision », dans le document de publications prĂ©liminaires du Symposium 97 sur les textiles L'Ă©toffe d'une exposition, Institut canadien de conservation, Ottawa, 1997, p. 97-104. Glossaire Échelle de laine teinte en bleu Échelle de sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre et de la dĂ©coloration causĂ©e par celle-ci, basĂ©e sur une sĂ©rie de huit Ă©prouvettes distinctes de laine teinte en UnitĂ© anglo-saxonne d'Ă©clairement ou d'intensitĂ© lumineuse Ă©gale Ă  un lumen par pied carrĂ© ou Ă  10, diffĂ©rentiel ou plus petite dĂ©coloration perceptible La notion de seuil diffĂ©rentiel peut varier en fonction de chaque observateur, des situations et des normes industrielles, mais en pratique, elle signifie plus ou moins ce qu'implique l'expression de plus petite dĂ©coloration perceptible ». Techniquement parlant, la dĂ©finition du seuil diffĂ©rentiel repose sur l'usage du concept GS4 » Grey Scale 4 ou niveau 4 de l'Ă©chelle de gris d'une norme ISO, soit le premier niveau entier d'une Ă©chelle constituĂ©e de cinq carrĂ©s gris jumelĂ©s, lesquels servent Ă  mesurer la dĂ©coloration des matĂ©riaux lors d'essais de rĂ©sistance Ă  la lumiĂšre. En d'autres mots, il s'agit de la dĂ©coloration d'un matĂ©riau que les membres de l'industrie considĂšrent comme Ă©tant, en pratique, Ă  peine perceptible ». En matiĂšre d'unitĂ©s utilisĂ©es en analyse colorimĂ©trique, GS4 correspond Ă  une variation de ΔE = 1,8. Il ne faut pas confondre le seuil diffĂ©rentiel utilisĂ© dans le domaine de la dĂ©coloration des matĂ©riaux avec un autre seuil diffĂ©rentiel utilisĂ© en optique, soit celui qui correspond Ă  la plus petite diffĂ©rence de couleur perceptible Ă  l'Ɠil » et qui est habituellement, pour les humains, dans des conditions optimales et selon la couleur Ă©tudiĂ©e, de 2 Ă  6 fois plus petites que la valeur susmentionnĂ©e de ΔE = 1,8. Les systĂšmes colorimĂ©triques comme celui basĂ© sur l'Ă©chelle de ΔE [CIELAB] constituent des essais, encore imparfaits, visant Ă  Ă©tablir un systĂšme de mesure dont les unitĂ©s seraient des diffĂ©rences de perception minimums » qui pourraient ĂȘtre utilisĂ©es pour la plage complĂšte des couleurs.Lumen UnitĂ© du SI du flux lumineux utilisĂ©e pour dĂ©terminer la lumiĂšre Ă©mise par les lampes notamment parmi les caractĂ©ristiques des lampes apparaissant dans des catalogues de fabricants.Lux UnitĂ© du SI et du systĂšme mĂ©trique de l'Ă©clairement ou intensitĂ© lumineuse, qui correspond Ă  1 lumen par mĂštre carrĂ©. L'exposition directe Ă  la lumiĂšre du soleil de midi est de prĂšs de 100 000lux, tandis que celle Ă  la lumiĂšre d'une bougie situĂ©e Ă  1 m est d'environ 1lux. Les unitĂ©s photomĂ©triques Ă©taient Ă  l'origine dĂ©finies au pied de la lettre, soit en fonction d'une bougie standard » situĂ©e Ă  un mĂštre.Mlx h AbrĂ©viation du mĂ©galux-heure. UnitĂ© utilisĂ©e dans le domaine musĂ©al pour caractĂ©riser l'exposition totale d'une surface Ă  la lumiĂšre ou dose de lumiĂšre. Correspond au produit de l'Ă©clairement lumineux exprimĂ© enlux et de la durĂ©e d'exposition en heures, le rĂ©sultat Ă©tant exprimĂ© en millions delux heure. Dans le SI, l'emploi de l'heure comme unitĂ© de temps est incorrect, mais une telle utilisation est courante dans les publications du domaine de la conservation et de la AbrĂ©viation du microwatt par lumen. UnitĂ© employĂ©e dans le domaine musĂ©al pour caractĂ©riser le rayonnement UV. Correspond Ă  un rapport de l'intensitĂ© ou de la puissance du rayonnement UV exprimĂ©e en unitĂ© radiomĂ©trique du SI, soit en ”W/m2 et de l'intensitĂ© de la lumiĂšre exprimĂ©e en unitĂ© photomĂ©trique du SI, selon la relationlux = lumen/m2, le rĂ©sultat Ă©tant l'unitĂ© ”W/lm. GrĂące au Centro Nacional de ConservaciĂłn y RestauraciĂłn, situĂ© au Chili, le document Web intitulĂ© Agents de dĂ©tĂ©rioration » publiĂ© par l’Institut canadien de conservation et traduit en espagnol par l’ICCROM, est dĂ©sormais gratuitement accessible en ligne. Ce document destinĂ© aux conservateurs et aux restaurateurs, identifie les dix principaux agents qui constituent une menace pour les environnements patrimoniaux.

Moded`emploi tensiomĂštre bras SANITAS. publicitĂ©. FRANÇAIS Lisez attentivement ce mode d’emploi, conservez-le pour un usage ultĂ©rieur, mettez-le Ă  la disposition des autres utilisateurs et suivez les consignes. t 1. PremiĂšres

TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article La fiĂšvre est le rĂ©sultat d’une hausse de la tempĂ©rature du corps. Une fiĂšvre lĂ©gĂšre peut ĂȘtre utile, car elle indique que le corps essaye de se dĂ©fendre contre une infection. De nombreux organismes qui provoquent des maladies ou pathogĂšnes se dĂ©veloppent dans une fourchette Ă©troite de tempĂ©ratures, c’est pourquoi la fiĂšvre les empĂȘche de se reproduire [1] . Cependant, certaines fiĂšvres peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă  des maladies des tissus conjonctifs ou des malignitĂ©s. Une fiĂšvre Ă©levĂ©e 39,4 °C ou plus chez l’adulte peut ĂȘtre dangereuse et doit ĂȘtre surveillĂ©e en permanence Ă  l’aide d’un thermomĂštre. Il existe de nombreux types et modĂšles conçus pour diffĂ©rentes zones du corps. Vous dĂ©terminerez le choix le plus appropriĂ© en prenant en compte l’ñge de la personne qui a de la fiĂšvre, car certains sont conçus pour les enfants. Une fois que vous avez choisi le modĂšle adaptĂ© Ă  la situation, son utilisation est plutĂŽt simple. 1 Prenez la tempĂ©rature rectale chez les nouveau-nĂ©s. Le type de thermomĂštre le plus appropriĂ© et l’endroit de la prise de tempĂ©rature dĂ©pendent surtout de l’ñge du patient. De la naissance jusqu’à l’ñge de six mois, un thermomĂštre Ă©lectronique standard permet de prendre la tempĂ©rature au niveau du rectum, qui est considĂ©rĂ©e comme la tempĂ©rature la plus prĂ©cise [2] . Le cĂ©rumen, les infections et les canaux auriculaires Ă©troits peuvent interfĂ©rer avec une lecture prĂ©cise dans les oreilles Ă  l’aide par exemple de thermomĂštres auriculaires, c’est pourquoi il vaudrait mieux ne pas utiliser cette mĂ©thode pour les nouveau-nĂ©s. Certaines recherches suggĂšrent que les thermomĂštres Ă  artĂšre temporale sont aussi de bonnes options pour les nouveau-nĂ©s, car ils sont gĂ©nĂ©ralement prĂ©cis. Vous trouverez l’artĂšre temporale au niveau de la tempe du patient. Les pĂ©diatres dĂ©conseillent en gĂ©nĂ©ral d’utiliser les anciens modĂšles de thermomĂštre en verre qui contiennent du mercure [3] . Le verre peut casser et le mercure est un poison, c’est pourquoi les thermomĂštres Ă©lectroniques sont une option plus sĂ»re. 2 Choisissez avec soin la mĂ©thode pour les jeunes enfants. Jusqu’à l’ñge de trois ans ou mĂȘme jusqu’à cinq ans, une lecture rectale de la tempĂ©rature interne permet d’obtenir un rĂ©sultat trĂšs prĂ©cis [4] . Vous pouvez utiliser un thermomĂštre auriculaire chez les jeunes enfants pour obtenir une idĂ©e gĂ©nĂ©rale de la tempĂ©rature cela vaut mieux que rien, mais Ă  partir de l’ñge de trois ans, les prises de tempĂ©rature au niveau du rectum, des aisselles ou de l’artĂšre temporale sont considĂ©rĂ©es comme plus prĂ©cises. Puisque les fiĂšvres lĂ©gĂšres ou moyennes peuvent ĂȘtre plus dangereuses chez les jeunes enfants que chez les adultes, il est particuliĂšrement important de prendre une mesure exacte de la fiĂšvre chez les jeunes enfants. Les infections dans l’oreille sont rĂ©pandues et apparaissent Ă  intervalles rĂ©guliers chez les nouveau-nĂ©s et les jeunes enfants, ce qui peut affecter la mesure des thermomĂštres Ă  infrarouge Ă  cause de l’inflammation dans l’oreille. Par consĂ©quent, ce type de thermomĂštre va donner une lecture plus Ă©levĂ©e Ă  cause de l’infection. Les thermomĂštres Ă©lectroniques standards peuvent s’adapter Ă  de nombreuses situations et peuvent mesurer la tempĂ©rature au niveau de la bouche sous la langue, des aisselles ou du rectum. Vous pouvez les utiliser chez les nouveau-nĂ©s, les jeunes enfants, les adolescents et les adultes. 3 Choisissez la mĂ©thode pour les enfants plus ĂągĂ©s et les adultes. AprĂšs trois Ă  cinq ans, les enfants ont tendance Ă  dĂ©velopper moins d’infections des oreilles et il est beaucoup plus facile de les nettoyer et d’éliminer l’accumulation de cĂ©rumen. Le cĂ©rumen prĂ©sent dans le canal auriculaire empĂȘche une prise de tempĂ©rature prĂ©cise Ă  cause des obstacles sur le chemin des radiations infrarouges [5] . En plus, les canaux auriculaires chez les enfants grandissent et deviennent plus droits. Par consĂ©quent, aprĂšs l’ñge de trois Ă  cinq ans, la plupart des thermomĂštres utilisĂ©s sur n’importe quelle zone du corps permettent d’obtenir une lecture plus ou moins exacte. Les thermomĂštres auriculaires Ă©lectroniques sont souvent considĂ©rĂ©s comme la mĂ©thode la plus rapide et la plus facile de prendre la tempĂ©rature du corps. L’utilisation d’un thermomĂštre Ă©lectronique pour prendre la tempĂ©rature au niveau du rectum permet une lecture trĂšs prĂ©cise, mais c’est gĂ©nĂ©ralement une mĂ©thode peu agrĂ©able et parfois sale. Les bandes sensibles Ă  la chaleur Ă  coller sur le front sont aussi une mĂ©thode pratique et peu chĂšre, mais elles ne sont pas aussi prĂ©cises que les thermomĂštres Ă©lectroniques [6] . Il existe aussi des thermomĂštres pour le front diffĂ©rent des bandes en plastique. Ils coutent plus cher, on les utilise gĂ©nĂ©ralement Ă  l’hĂŽpital et ils font appel Ă  des infrarouges pour mesurer la tempĂ©rature au niveau des tempes. 1 Prenez la tempĂ©rature dans la bouche. La bouche est considĂ©rĂ©e comme une reprĂ©sentation fiable de la tempĂ©rature interne lorsque le thermomĂštre est placĂ© le plus loin possible sous la langue [7] . Sortez l’appareil de sa boite et allumez-le. InsĂ©rez une protection en plastique sur l’embout mĂ©tallique si vous en avez et posez-le avec soin le plus loin possible sous la langue. Fermez ensuite vos lĂšvres pour le maintenir en place jusqu’à ce qu’il Ă©mette un bip et vous donne une lecture. Cela peut prendre quelques minutes, il vous faudra respirer par le nez pendant tout ce temps. Si vous n’avez pas de protection jetable pour l’embout, vous devez le nettoyer avec du savon et de l’eau tiĂšde ou de l’alcool Ă  90° avant de le rincer Ă  l’eau froide. Attendez entre 20 et 30 minutes aprĂšs avoir fumĂ©, mangĂ© ou bu des liquides chauds ou froids avant de prendre votre tempĂ©rature au niveau de la bouche [8] . La tempĂ©rature interne normale se situe autour des 37 °C bien que celle-ci peut varier Ă  cause de nombreux facteurs, mais la tempĂ©rature prise au niveau de la bouche a tendance Ă  ĂȘtre lĂ©gĂšrement plus basse avec une moyenne qui se situe gĂ©nĂ©ralement autour des 36,8 °C [9] . 2 Prenez la tempĂ©rature au niveau du rectum. On prend gĂ©nĂ©ralement la tempĂ©rature au niveau du rectum chez les nouveau-nĂ©s et les jeunes enfants, mĂȘme si cette mĂ©thode est aussi trĂšs prĂ©cise pour les adultes, mais un peu inconfortable. Avant d’insĂ©rer le thermomĂštre dans l’anus, vous devez vous assurer de le lubrifier avec un gel Ă  base d’eau ou de la vaseline [10] . Vous devez gĂ©nĂ©ralement lubrifier l’embout de l’appareil, cela permet de l’insĂ©rer plus facilement et de diminuer la gĂȘne. Écartez les fesses c’est plus facile si le patient est allongĂ© sur le ventre et insĂ©rez l’embout du thermomĂštre sur environ 1 cm dans le rectum. Ne forcez pas si vous sentez une rĂ©sistance. Attendez une minute ou plus jusqu’à ce que l’appareil sonne, puis retirez-le doucement. Vous devez faire bien attention de vous nettoyer les mains et de laver l’appareil aprĂšs une prise de tempĂ©rature au niveau du rectum, car la bactĂ©rie E. coli prĂ©sente dans les fĂšces peut provoquer des infections graves. Si vous utilisez cette mĂ©thode, vous devriez envisager d’acheter un appareil avec un bout plutĂŽt flexible pour diminuer la gĂȘne ressentie. Les mesures au niveau du rectum avec un appareil Ă©lectronique peuvent parfois prĂ©senter un degrĂ© d’écart par rapport Ă  des mesures faites au niveau de la bouche ou des aisselles [11] . 3 Prenez la tempĂ©rature au niveau des aisselles. Les aisselles sont aussi un bon endroit pour prendre la tempĂ©rature interne, mais elles ne sont pas considĂ©rĂ©es comme une zone aussi prĂ©cise que la bouche, le rectum ou l’oreille [12] . AprĂšs avoir installĂ© un capuchon de protection sur l’embout de l’appareil, assurez-vous que l’aisselle est sĂšche avant de le mettre. Posez l’embout au centre de l’aisselle en le dirigeant vers le haut, vers la tĂȘte et assurez-vous que le bras est bien contre le corps pour piĂ©ger la chaleur interne. Attendez plusieurs minutes ou jusqu’à ce que l’appareil sonne. Vous devez attendre au moins une heure aprĂšs avoir fait des exercices ou aprĂšs avoir pris un bain chaud pour prendre la tempĂ©rature au niveau des aisselles ou de toute autre zone du corps [13] . Pour arriver Ă  des rĂ©sultats plus exacts, vous pouvez prendre la tempĂ©rature au niveau des deux aisselles et faire la moyenne des deux. Les mesures prises au niveau des aisselles ont tendance Ă  ĂȘtre plus basses que celles faites dans d’autres zones, la tempĂ©rature moyenne y est gĂ©nĂ©ralement de 36,5 °C [14] . 4 Prenez la tempĂ©rature avec un thermomĂštre auriculaire. Il possĂšde gĂ©nĂ©ralement une forme diffĂ©rente des thermomĂštres normaux, car il est spĂ©cifiquement conçu pour s’adapter Ă  la morphologie du canal auriculaire. Il mesure les rayons infrarouges la chaleur Ă©mis par le tympan [15] . Avant de mettre l’appareil dans l’oreille, vous devez vous assurer qu’il n’y a pas de cĂ©rumen et qu’elle est bien sĂšche. L’accumulation de cĂ©rumen et de saletĂ©s pourrait rĂ©duire la prĂ©cision de la lecture. AprĂšs l’avoir allumĂ© et avoir recouvert l’embout d’une protection stĂ©rile, maintenez la tĂȘte en place et tirez sur le haut de l’oreille pour rendre le canal plus droit et faciliter l’insertion de l’appareil. Il n’est pas nĂ©cessaire de toucher le tympan avec l’extrĂ©mitĂ© de l’appareil, car il est conçu pour mesurer la tempĂ©rature Ă  distance. AprĂšs avoir créé un joint Ă©tanche en poussant l’embout dans le canal, attendez d’entendre la sonnerie qui indique que la lecture est terminĂ©e. La façon la plus sĂ»re et la plus efficace de se nettoyer les oreilles est d’y faire couler quelques gouttes d’huile d’olive, d’huile d’amande, d’huile minĂ©rale ou d’une huile spĂ©ciale chaude pour ramollir le cĂ©rumen avant de les rincer en les irriguant avec une poire en caoutchouc et quelques gouttes d’eau [16] . Il est plus facile de se nettoyer les oreilles aprĂšs une douche ou un bain. N’utilisez pas de thermomĂštre auriculaire si vous avez une infection, une blessure ou si vous vous remettez d’une opĂ©ration chirurgicale. Un des avantages de ce genre d’appareils est que si vous l’installez correctement, son utilisation est rapide et plutĂŽt prĂ©cise [17] . Ils ont tendance Ă  ĂȘtre plus chers que les thermomĂštres standards, mais leur cout a quand mĂȘme beaucoup baissĂ© ces dix derniĂšres annĂ©es. 5 Prenez la tempĂ©rature avec un thermomĂštre Ă  cristaux liquides. Les thermomĂštres Ă  cristaux liquides sous forme de bandes se posent contre le front et sont devenus une technique plutĂŽt populaire de prise de la tempĂ©rature chez les enfants, mais leur prĂ©cision peut varier de beaucoup [18] [19] . Les cristaux liquides dans le dispositif rĂ©agissent Ă  la chaleur en changeant de couleur pour indiquer la tempĂ©rature sur la peau, mais pas Ă  l’intĂ©rieur du corps. On les pose gĂ©nĂ©ralement sur le front Ă  l’horizontale pendant au moins une minute avant la lecture. Avant de les appliquer, vous devez vous assurer que le front ne transpire pas et ne prĂ©sente pas de coup de soleil, car cela pourrait affecter la prĂ©cision du dispositif. Il est difficile d’obtenir des rĂ©sultats au dixiĂšme de degrĂ©, car les cristaux liquides ont tendance Ă  montrer une gamme de tempĂ©ratures en changeant de couleur. Pour obtenir une meilleure prĂ©cision, posez la bande sur la tempe, c’est-Ă -dire sur l’artĂšre qui palpite sur le cĂŽtĂ© de la tĂȘte. Le sang qui traverse cette zone est Ă  la mĂȘme tempĂ©rature que votre tempĂ©rature interne. 6 Sachez interprĂ©ter les lectures. N’oubliez pas que les nouveau-nĂ©s ont souvent une tempĂ©rature interne plus basse que celle des adultes, en gĂ©nĂ©ral 36,1 °C au lieu des 37 °C chez les adultes [20] . Ainsi, une lecture qui pourrait indiquer une fiĂšvre lĂ©gĂšre chez l’adulte par exemple 37,8 °C pourrait indiquer quelque chose de plus grave chez un bĂ©bĂ©. En plus, les diffĂ©rents types de thermomĂštres ont des Ă©ventails diffĂ©rents de tempĂ©rature normale », car ils mesurent la tempĂ©rature interne Ă  des endroits diffĂ©rents. Par exemple, votre enfant pourrait avoir de la fiĂšvre dans les situations suivantes si la tempĂ©rature rectale ou auriculaire est de 38 °C ou plus, si la tempĂ©rature orale est de 37,8 °C ou plus ou si celle mesurĂ©e au niveau des aisselles est de 37,2 °C ou plus [21] . En gĂ©nĂ©ral, vous devez contacter votre mĂ©decin si votre bĂ©bĂ© de trois mois ou moins a une tempĂ©rature rectale de 38 °C ou plus, si votre enfant de trois Ă  six mois a une tempĂ©rature rectale ou auriculaire de plus de 38,9 °C, si votre enfant de six mois Ă  deux ans a une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  38,9 °C, quel que soit l’appareil que vous utilisez, et ce pendant 24 heures [22] . La plupart des adultes peuvent tolĂ©rer une fiĂšvre jusqu’à 39 ou 40 °C pendant de courtes pĂ©riodes sans avoir aucun problĂšme. Cependant, les tempĂ©ratures entre 41 et 43 °C, appelĂ©es hyperpyrexie sont des cas graves et demandent des soins mĂ©dicaux. Une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  43 °C est presque tout le temps mortelle. Conseils Lisez avec soin les instructions livrĂ©es avec l’appareil. MĂȘme si la plupart d’entre eux fonctionnent de la mĂȘme façon, vous devez vous assurer de bien comprendre comment le vĂŽtre fonctionne pour bien vous en servir. PrĂ©parez-le Ă  lire la tempĂ©rature en appuyant sur le bouton de marche et en vous assurant que la tempĂ©rature de dĂ©part est Ă  zĂ©ro avant d’installer l’embout protecteur sur l’extrĂ©mitĂ© mĂ©tallique. Vous trouverez des embouts protecteurs dans tous les endroits qui vendent des thermomĂštres dans les supermarchĂ©s, les pharmacies, etc.. Ils ne coutent gĂ©nĂ©ralement pas cher et s’adaptent Ă  votre appareil, quel qu’il soit. Les bĂ©bĂ©s pourraient ne pas bien rĂ©guler leur tempĂ©rature interne lorsqu’ils sont malades et ils pourraient devenir plus froids que chauds lorsqu’ils ont de la fiĂšvre. Attendez environ un quart d’heure avant de prendre la tempĂ©rature si vous avez consommĂ© une boisson chaude ou froide. Avertissements Une tempĂ©rature auriculaire de 38 °C ou plus est considĂ©rĂ©e comme de la fiĂšvre, mais si votre enfant a plus d’un an et s’il boit beaucoup de liquides, s’il joue et dort comme d’habitude, il n’y a pas de raison de vous inquiĂ©ter et de lui donner un traitement. Les tempĂ©ratures de 38,9 °C ou plus combinĂ©es Ă  d’autres symptĂŽmes comme une irritabilitĂ© inhabituelle, une gĂȘne, une lĂ©thargie et de la toux ou une diarrhĂ©e moyenne ou grave devraient vous amener Ă  consulter un mĂ©decin [23] . Voici quelques-uns des symptĂŽmes d’une fiĂšvre Ă©levĂ©e 39,4 Ă  41,1 °C des hallucinations, une confusion, une irritabilitĂ© grave et des convulsions, ce sont des urgences mĂ©dicales et vous devriez consulter immĂ©diatement un mĂ©decin [24] . Cet article contient des informations mĂ©dicales ou des conseils pouvant affecter votre santĂ©. wikiHow s'efforce de proposer du contenu aussi prĂ©cis que possible, mais ne peut en aucun cas ĂȘtre responsable du rĂ©sultat de l'application liste non exhaustive des traitement, des techniques, des mĂ©dicaments des dosages et/ou mĂ©thodes proposĂ©es dans ce document. L'utilisateur en assume la pleine les symptĂŽmes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santĂ©. Lui seul est apte Ă  vous fournir un avis mĂ©dical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pĂ©diatre sans numĂ©ro des urgences mĂ©dicales europĂ©en est le 112 Vous retrouverez les autres numĂ©ros des urgences mĂ©dicales pour de nombreux pays en cliquant ici. RĂ©fĂ©rences À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 42 454 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? FemometerVinca ThermomĂštre basal intelligent avec application multifonctionnelle pour la surveillance de la fertilitĂ©, le contrĂŽle du cycle et la planification familiale naturelle (Violet) Transmission Bluetooth automatique: les donnĂ©es de tempĂ©rature sont transmises automatiquement Ă  l’App via Bluetooth.

Mode d'emploiIstruzioni per l'usoThermomĂštre mĂ©dical infrarouge TM-65ETermometro a infrarossi TM-65EFRITï€łï€”ï€Žï€·ï€¶ï€ž ï€č ïČïș0297FRConsignes de sĂ©curitĂ©REMARQUE IMPORTANTE! TOUJOURS CONSERVER! Lisez attentivement le mode d’emploi, et en particulier les consignes de sĂ©curitĂ©, avant d’utiliser l’ bien ce mode d’emploi. Vous pourriez en avoir besoin par la suite. Lorsque vous remettez l’appareil Ă  un tiers, mettez-lui impĂ©rativement ce mode d’emploi Ă  utiliser cet appareil conformĂ©ment aubut d'utilisation dĂ©crit dans ce mode d'emploi. Tout emploi non conforme annule les droits de garantie. GL'appareil n'est pas destinĂ© Ă  l'utilisation professionnelle. GL'utilisation de ce thermomĂštre ne remplace pas une consultation chez le mĂ©decin. Con-tactez votre mĂ©decin avant de commencer un traitement mĂ©dical. GLes personnes et le thermomĂštre devraient se trouver pendant au moins 30 minutes dans un environnement d'une tempĂ©rature constante avant que la mesure soit effectuĂ©e. Nefaites pas des mesures dans les 30 minutes aprĂšs un exercice physique ou aprĂšs avoir pris un bain. GCet appareil n’est pas destinĂ© aux personnes y compris les enfants Ă  capacitĂ©s physiques, sensorielles ou mentales rĂ©duites ou dĂ©pourvues d’expĂ©rience et/ou de connaissances, sauf si elles sont surveillĂ©es par une personne responsable de leur sĂ©curitĂ© ou ont Ă©tĂ© instruites de l’utilisation de l’appareil. GLes enfants doivent ĂȘtre surveillĂ©s en s’assurant qu’ils ne jouent pas avec l’appareil. GLa tempĂ©rature du front ou des tempes se distingue de la tempĂ©rature centrale du corps, mesurĂ©e par exemple oralement ou rectalement. Une maladie fiĂ©vreuse peut, Ă  un stade prĂ©coce, conduire Ă  un effet de resserrement des vaisseaux vasoconstriction, qui refroidit la peau. Dans ce cas, il se peut que la tempĂ©rature mesurĂ©e avec le thermomĂštre mĂ©dical infrarouge TM-65E soit extrĂȘmement faible. Donc, si le rĂ©sultat d’une mesure ne corres-pond pas au ressenti du patient ou s’il est inhabituellement bas, rĂ©pĂ©tez la mesure toutes les 15 minutes. Vous pouvez Ă©galement effectuer une mesure de la tempĂ©rature centrale du corps avec un thermomĂštre mĂ©dical traditionnel adaptĂ© pour une mesure orale ou est recommandĂ© d'effectuer au moins 3 mesures Ă  des intervalles de 1 min. Si les rĂ©sul-tats des mesures varient, considĂ©rez la valeur la plus Ă©levĂ©e comme valeur de les cas suivants, il est recommandĂ© d’effectuer une mesure de contrĂŽle avec un thermomĂštre mĂ©dical traditionnel Gï€Čï€łï€Žï€”ï€¶ï€·ï€žï€čAppareil et elĂ©ments de commandeEcran LCD Ă©clairĂ©TĂ©moin LED alarme de fiĂšvreTouche MODE Touche MEM Touche SCANCapteur Couvercle du compartiment despilesSymbole pour la mesure en coursMode nuitÉlĂ©ments fournis et emballageVeuillez vĂ©rifier si l'appareil est au complet et ne prĂ©sente aucun dommage. En cas de doute, ne faites pas fonctionner l’appareil et adressez-vous Ă  votre revendeur ou Ă  un point de service fourniture comprend‱ 1 ecomed thermomĂštre mĂ©dical infrarouge TM-65E‱ 2 piles type AAA, LR03 1,5V ‱ 1 mode d'emploiLes emballages sont rĂ©utilisables ou peuvent ĂȘtre recyclĂ©s afin de rĂ©cupĂ©rer les matiĂšres premiĂšres. Respectez les rĂšgles de protection de l’environnement lorsque vous jetez les emballages dont vous n’avez plus besoin. Si vous remarquez lors du dĂ©ballage un dom-mage survenu durant le transport, contactez immĂ©diatement votre revendeur. GAVERTISSEMENT Veillez Ă  garder les films d’emballage hors de portĂ©e des enfants !Ils risqueraient de s’étouffer !Le thermomĂštre infrarouge ecomed permet une mesure prĂ©cise sans contact de la tem-pĂ©rature du corps env. de 0,5 jusqu'Ă  3 cm. La mesure est effectuĂ©e au dessus d'un dessourcils, passant ensuite entre le front et la tempe. Ce faisant, la valeur de l'Ă©nergie Ă©mis par ces zones est mesurĂ©e et convertie dans une valeur de tempĂ©rature. Les rĂ©sultats de mesure s'affichent en quelques secondes. Ainsi, vous pouvez par exemple mesurer la tem-pĂ©rature d'un bĂ©bĂ© sans perturber son sommeil. GMesurer la fiĂšvre - rapidement et avec prĂ©cision !Outre la mesure de la tempĂ©rature corporelle, le thermomĂštre mĂ©dical infrarougeTM-65E de ecomed peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour mesurer la tempĂ©rature d’un objet p. ex. la tempĂ©rature ambiante, les liquides, les surfaces. Avec cette fonction, laplage de mesure est de 0 Ă  100 °Celsius 32°F - 212°F. GFonction supplĂ©mentaireMise en service retirer / insĂ©rer les piles Avant la premiĂšre mise en service et si le symbole » avertissant que la pile doit ĂȘtre remplacĂ©e s'affiche aprĂšs une certaine durĂ©e de fonctionnement, de nouvelles piles doivent ĂȘtre insĂ©rĂ©es. Si le symbole avertissant que les piles doivent ĂȘtre remplacĂ©es s'affiche ensemble avec Lo », les piles doivent ĂȘtre impĂ©rativement remplacĂ©es avantla prochaine mesure. Pour ce faire, utilisez 2 nouvelles piles 1,5 V GLR03, AAA. GPrĂ©parationREMARQUESi la tempĂ©rature du corps mesurĂ©e se trouve en dessous de 38,0°C 100,4 ° F, un visage souriant s'affiche et vous entendrez un bip. Si la tempĂ©rature est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  38,0°C 100,4°F, un visage triste s'affiche, trois bips seront Ă©mis et le voyant LED s'allume en de la tempĂ©rature d'un objetLe thermomĂštre infrarouge ecomed permet d'enregistrer jusqu'Ă  30 rĂ©sultats de mesure. Vous pouvez consulter les rĂ©sultats enregistrĂ©s en allumant l'appareil et en appuyant briĂšvement sur la touche MEM . L'Ă©cran LCD affiche le dernier rĂ©sultat mesurĂ© avec la mĂ©moire case mĂ©moire n° 1 et le symbole » ou » pour le mode de mesure. En appuyant plusieurs fois sur la touche MEM , vous pouvez feuilleter dans les rĂ©sultats enregistrĂ©s cases mĂ©moire n°1 Ă  30. ArrivĂ© en fin de liste, la moyenne de tous les rĂ©sultats enregistrĂ©s sera affichĂ©e. S'il existe des cases mĂ©moire vides Ă  cet emplacement, - - » s' le rĂ©sultat des mesuresï€ČIMPORTANT IMPORTANTELe non respect de cette notice peut provoquer de graves blessures ou des dommages de l’appareil. L’inosservanza delle presenti istruzioni puĂČ causare ferite gravi o danni all’ AVVERTENZA Ces avertissements doivent ĂȘtre respectĂ©s afin d’éviter d’éventuelles blessures del’utilisateur. Attenersi a queste indicazioni di avvertimento per evitare che l’utente si ATTENZIONECes remarques doivent ĂȘtre respectĂ©es afin d’éviter d’éventuels dommages del’appareil. Attenersi a queste indicazioni per evitare danni all’ NOTA Ces remarques vous donnent des informations supplĂ©mentaires utiles pour l’installa-tion ou l’utilisation. Queste note forniscono ulteriori informazioni utili relative all’istalla-zione o al de la tempĂ©rature du corps mode corpsMesure de la tempĂ©rature d'un objet mode objetAffichage de la tempĂ©rature°C Celsius°F FahrenheitIcĂŽne avertissement le remplacement nĂ©cessaire de la pileSymbole d'alarme fiĂšvre 38°C/100,4° FSymbole pour la tempĂ©rature normale 20°C 68°F ±5%0,1°C 30 mesuresĂ  une tempĂ©rature de 38°C 30 secondes aprĂšs la derniĂšre mesure16°C - 40°C - 104°F, humiditĂ© max. 85%-20°C - +50°C -4°F - +122°F, humiditĂ© max. 85%env. 123 x 50,5 x 49 mmenv. 80 g avec piles2340040 15588 23400 2La certification CE de l'appareil se rĂ©fĂšre Ă  la directive UE 93/42/ est destinĂ© Ă  un usage domestique. En cas d’utilisation Ă  des fins profession-nelles, un contrĂŽle technique doit ĂȘtre effectuĂ© une fois par an. Ce contrĂŽle est payant et ne peut ĂȘtre effectuĂ© que par un service compĂ©tent ou des centres de maintenance autorisĂ©s – conformĂ©ment aux directives sur la sĂ©curitĂ© des produits Ă©lectromagnĂ©tique L'appareil rĂ©pond aux exigences de la norme EN 60601-1-2 pour la compatibilitĂ© Ă©lectro-magnĂ©tique. Les dĂ©tails de ces mesures peuvent ĂȘtre consultĂ©s dans l' le cadre du travail continu d’amĂ©lioration des produits, nous nous rĂ©servons le droit de procĂ©der Ă  des modifications techniques et de de garantie et de rĂ©paration≀≄E-Mail info AG, 41468 NEUSS, ALLEMAGNE. est une marque de la sociĂ©tĂ© MEDISANA AG. ECOMEDEnlever les piles retirez le couvercle du compartiment des piles en le faisant glisser lĂ©gĂšrement vers le bas et en-levez-le. DĂ©posez les piles. InsĂ©rer les piles insĂ©rez 2 nouvelles piles 1,5 V type LR03, AAA. Veillez Ă  la polaritĂ© correcte des piles Voirl'illustration Ă  l'intĂ©rieur du compartiment des piles. Refermez le couvercle du compartiment des piles . 0297AVERTISSEMENT! INSTRUCTIONS DE SECURITERELATIVES AUX PILES‱ Ne dĂ©sassemblez pas les piles !‱ Nettoyez le cas Ă©chĂ©ant les contacts de l’appareil et des piles avant de placer celles-ci !‱ Retirez immĂ©diatement les piles usagĂ©es de l'appareil !‱ Danger accru de fuite ! Evitez tout contact avec la peau, les yeux et les muqueuses! En cas de contact avec l'Ă©lectrolyte, rincez tout de suite les endroits concernĂ©s Ă  l'eau claire en abondance et consultez immĂ©diatement un mĂ©decin !‱ En cas d'ingestion d'une pile, consultez immĂ©diate ment un mĂ©decin !‱ Remplacez toujours toutes les piles Ă  la fois!‱ N'utilisez que des piles de type identique! N'utilisez pas simultanĂ©ment des piles diffĂ©rentes ou des piles ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© utilisĂ©es et des piles neuves !‱ Introduisez correctement les piles en faisant attention Ă  la polaritĂ© !‱ Veillez Ă  ce que le compartiment des piles soit parfaitement fermĂ© !‱ Retirez-les de l'appareil lors d'une non-utilisation prolongĂ©e !‱ Conservez les piles hors de portĂ©e des enfants !‱ Ne rechargez pas les piles ! Risque d'explosion !‱ Ne pas les court-circuiter ou jeter au feu! Risque d'explosion !‱ Stockez les piles que vous n’utilisez pas dans leur emballage et veillez Ă  ce qu’elles restent Ă©loignĂ©es d’objets mĂ©talliques afin d’éviter des courts-circuits !‱ Ne jetez pas les piles et batteries usĂ©es dans les ordures mĂ©nagĂšres ! Jetez-les dans un conteneur prĂ©vu Ă  cet effet ou dans un point de collecte des batteries, dans un commerce spĂ©cialisĂ© !DescriptionMessages d’erreurAffichage La tempĂ©rature mesurĂ©e est trop symbole Hi s’affiche Ă  l’écran lorsque le rĂ©sultat de la mesure est supĂ©rieur Ă  43°C mode corps ou Ă  100 °C 212°F mode objet.La tempĂ©rature mesurĂ©e est trop symbole Lo s’affiche Ă  l’écran lorsque le rĂ©sultat de la mesure est infĂ©rieur Ă  34 °C mode corps ou Ă  0 °C 32°F mode objet. La tempĂ©rature ambiante est trop Ă©levĂ©e ou trop tempĂ©rature ambiante se trouve au dessus de 40°C 104°F ou en dessous de 16°C 60,8°F. L'Ă©cran ne s'allume la position des di sicurezzaNOTE IMPORTANTI! CONSERVARE IN MANIERA SCRUPOLOSA! Prima di utilizzare l’apparecchio, leggere attentamente leistruzioni per l’uso, soprattutto le indicazioni disicurezza, e conservare le istruzioni per l’uso per gli impieghi successivi. Se l’appa-recchio viene ceduto a terzi, allegare sempre anche queste istruzioni per l’uso.‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ï€Čï€łï€Žï€”ï€¶ï€·ï€žï€čApparecchio ed elementi per la regolazzioneDisplay LCD luminosoLED di segnalazione allarme febbreTasto MODETasto MEMTasto SCANSensoreSportello del vano batterieSimbolo di misurazione in corsoModalitĂ  notturnaMateriale in dotazione e imballaggioVerificare in primo luogo che l’apparecchio sia completo e che non vi siano segni di danni. In caso di dubbi non mettere in funzione l’apparecchio e rivolgersi al proprio rivenditore o al proprio centro di assistenza. Il materiale consegnato consta di‱ 1 ecomed Termometro a infrarossi TM-65E‱ 2 batterie tipo AAA LR03 1,5V ‱ 1 libretto d’istruzioni per l’usoLe confezioni sono riutilizzabili o possono essere riciclate. Smaltire il materiale d’imballaggio non piĂč necessario in conformitĂ  alle disposizioni vigenti. In caso di danneggiamenti dovutial trasporto, mettersi immediatamente in contatto con il proprio che i sacchetti d’imballaggio non siano alla portata dei bambini!Pericolo di soffocamento!Con il termometro a infrarossi ecomed Ăš possibile effettuare una misurazione della tempe-ratura corporea accurata senza contatto a circa 0,5-3 cm di distanza. La misurazione deveessere effettuata al di sopra delle sopracciglia, spostando il dispositivo tra la fronte e le tem-pie. Il valore dell'energia irradiata viene misurato e convertito in un valore di temperatura. Il risultato delle misurazioni viene visualizzato in pochi secondi. CosĂŹ, per esempio, la tem-peratura dei neonati puĂČ essere misurata senza disturbarli durante il temperatura rapida e precisa!Oltre a misurare la temperatura corporea, il termometro a infrarossi TM-65E puĂČ essere utilizzato anche per misurare la temperatura di un oggetto ad es. liquidi, superfici o tem-peratura ambiente. Questo tipo di misurazione Ăš possibile in un campo compreso tra 0 e 100 °Celsius 32°F - 212°F.Funzione aggiuntivaInizializzazione Inserimento delle batteriePer il funzionamento del dispositivo alla comparsa del simbolo di sostituzione della batteria , dopo una determinato tempo di utilizzo, Ăš necessario inserire nuove batterie. Nel caso il simbolo di sostituzione batteria venga visualizzato sul display con il simbolo "Lo", Ăš necessario sostituire le batterie prima dell'utilizzo Gsuccessivo. Il dispositivo richiede 2 batterie da 1,5 V LR03, AAA.‱ Non smontare le batterie!‱ Se necessario, pulire i contatti delle batterie e dell’apparecchio prima di inserire le batterie!‱ Rimuovere immediatamente le batterie esaurite dal dispositivo!‱ Elevato rischio di fuoriuscita di liquidi, evitare il contatto con la pelle, gli occhi e le mucose! In caso di contatto con gli acidi delle batterie risciacquare subito i punti interessati con abbondante acqua pulita e consultare subito un medico!‱ In caso di ingerimento di una batteria chiamare immediatamente un medico!‱ Sostituire sempre tutte le batterie contemporaneamente!PreparazioneNOTASe la temperatura corporea misurata Ăš inferiore a 38,0°C 100,4°F, viene visualiz-zata una faccina sorridente e viene emesso un bip. Se la temperatura Ăšuguale o superiore a 38,0°C 100,4 F, viene visualizzata una faccina triste , vengono emessi tre bip e il LED di segnalazione si illumina di termometro a infrarossi ecomed puĂČ salvare fino a 30 risultati di misurazione. È possibile recuperare i dati memorizzati, tenendo premuto brevemente il tasto MEM a dispositivo acceso. Il display LCD mostra l'ultimo risultato misurato insieme alla posizione di memo-ria posizione numero 1 e il simbolo o per la modalitĂ  di misurazione. Ad ogni pressione del tasto MEM Ăš possibile scorrere ulteriormente i risultati memorizzati dalla posizione di memoria 1 alla 30. Con un'ulteriore pressione Ăš possibile visualizzare la media di tutti i risultati memorizzati. Quando non tutte le posizioni di memoria sono occupate, le posizioni libere sono contrassegnate dal simbolo "- -".Recupero dei datiMisurazione della temperatura corporea ModalitĂ  corpoMisurazione della temperatura di un oggetto ModalitĂ  oggettoIndicatore della temperatura°C Celsius°F FahrenheitSimbolo di sostituzione batteriaSimbolo di allarme febbre 38°C/ di temperatura normale 20°C 68°F ± 5%0,1°C 0,2°Ffino a 30 misurazionia temperature 38°C 100,4°Fcirca 30 secondi dopo l'ultima misurazione16°C - 40°C - 104°F, umiditĂ  relativa 85%-20°C - +50°C -4°F - +122°F, umiditĂ  relativa 85%ca. 123 x 50,5 x 49 mmca. 80 g compresa le pile2340040 15588 23400 2Il marchio CE riportato sullapparecchio si riferisce alla direttiva CE 93/42/EEC. L’apparecchio Ăš progettato per uso domestico. in caso di uso a scopo professionale Ăš necessario effet-tuare una volta all’anno i controlli tecnici di misurazione. Il controllo Ăš a pagamento e puĂČ essere effettuato da un ente competente o da centri di manutenzione autorizzati, conforme-mente alle norme in di garanzia e di riparazioneRimozione Togliere lo sportello del vano batterie spingendolo leggermente verso il basso ed le Inserire due nuove batterie da 1,5 V LR03,AAA. Prestare attenzione alla posizione delle batterie Figura nel vano batterie. Richiudere lo sportello del vano batterie .DescrizioneMessaggi di erroreSimbolo La temperatura misurata Ăš troppo il valore di misurazione Ăš superiore ai 43°C modalitĂ  cor-po o ai 100°C 212°F modalitĂ  oggetti, sul display appare l’indicazione Hi. La temperatura misurata Ăš troppo il valore di misurazione Ăš inferiore ai 34°C modalitĂ  corpo o ai 0°C 32°F modalitĂ  oggetti, sul display appare l’indicazione Lo. ≀E-Mail info Internet AG, 41468 NEUSS, GERMANIA. Ăš un marchio MEDISANA AG. ECOMEDCompatibilitĂ  ElettromagneticaIl dispositivo Ăš conforme ai requisiti della norma EN 60601-1-2 per la CompatibilitĂ  Elettro-magnetica. E' possibile consultare i dettagli di questi dati di misura in x LR03, 1,5V, AAAMDD93/42Utilisation adĂ©quate Le thermomĂštre infrarouge ecomed TM-65E est utilisĂ© pour mesurer la tempĂ©rature ducorps humain. La mesure de la tempĂ©rature s'effectue sans contact sur le front. Le ther-momĂštre mesure Ă©galement les tempĂ©ratures d'objets dans la plage de 0°C Ă  100°C. 1. Quand le rĂ©sultat de la mesure est Ă©tonnamment bas,2. Pour les nouveaux-nĂ©s dans les 100 premiers jours,3. Pour les enfants de moins de trois ans ayant un systĂšme immunitaire menacĂ© ou qui rĂ©agissent de maniĂšre prĂ©occupante en cas d’apparition ou de non apparition de fiĂšvre,4. Lorsque l’utilisateur emploie l’appareil pour la premiĂšre fois ou est en train de se familiariser avec son utilisation peau des bĂ©bĂ©s rĂ©agit trĂšs rapidement Ă  la tempĂ©rature ambiante. Ne prenez donc pas de mesures avec le thermomĂštre mĂ©dical infrarouge TM-65E pendant ou aprĂšs le repas, car la tempĂ©rature de la peau peut alors ĂȘtre infĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature centrale du corps. GDes valeurs de rĂ©fĂ©rence de tempĂ©rature absolues n'existent pas. GrĂące Ă  un suivi rĂ©-gulier et aux valeurs enregistrĂ©es, votre mĂ©decin peut dĂ©terminer si une tempĂ©rature mesurĂ©e nĂ©cessite un traitement ou non. GN'apportez aucune modification Ă  l'appareil et ne tentez pas de rĂ©parer l'appareil vous-mĂȘme en cas de dysfonctionnements ou de dommages, car cela annulerait la garantie. Demandez conseil Ă  votre revendeur et laissez effectuer les rĂ©parations par des centres de services autorisĂ©s. GUn appareil endommagĂ© ne doit pas ĂȘtre utilisĂ©. GN'ouvrez jamais l'appareil. Il contient des petites piĂšces qui pourraient ĂȘtre avalĂ©s par lesenfants. GN'utilisez pas le thermomĂštre dans un environnement humide. G Ne pas immerger le thermomĂštre dans de l'eau ou tout autre liquide. Il n’est pas Ă©tanche Ă  l’eau. GLe capteur doit ĂȘtre nettoyĂ© aprĂšs chaque utilisation, voir le chapitre Nettoyage et entretien ». GÉvitez de toucher le capteur avec le doigt. GNe pas secouer, ni heurter le thermomĂštre. Ne le laissez pas tomber. GProtĂ©gez l’appareil de l’ensoleillement direct, des tempĂ©ratures extrĂȘmement Ă©levĂ©es ou extrĂȘmement basses, des saletĂ©s et de la poussiĂšre. GSi vous avez l’intention de ne pas utiliser l’appareil pendant une pĂ©riode prolongĂ©e, veuillez retirer les piles. G‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱‱Uso conforme alle indicazioniIl ecomed termometro infrarossi TM-65E serve per accertare la temperatura corporea delle persone. La misurazione della temperatura avviene sulla fronte senza contatto. Inol-tre con il termometro Ăš possibile misurare anche la temperatura di oggetti tra 0°C e 100°C.‱‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ ‱ Utilizzare l’apparecchio esclusivamente per gli scopi previsti e secondo le modalitĂ  riporta-te nelle istruzioni per l’uso. In caso di utilizzo improprio decade il diritto alla garanzia. G L’apparecchio non Ăš destinato all’uso commerciale. GL'utilizzo di questo termometro non sostituisce il consulto medico. Contattare in ogni caso il proprio medico prima di iniziare qualsiasi trattamento farmacologico. GGli utenti e il dispositivo devono rimanere per almeno 30 minuti nello stesso ambiente prima di effettuare una misurazione. Non effettuare alcuna misurazione entro 30 minuti dal termine di un esercizio fisico o di un bagno. GQuesto apparecchio non deve essere mai maneggiato da bambini, nĂ© utilizzato da persone con discapacitĂ  fisiche, sensoriali o intellettive o con esperienza insufficiente e/o carenzadi competenze sempre che, per la loro incolumitĂ , non vengano assistiti da una persona competente o non vengano adeguatamente istruiti su come impiegare l’apparecchio. GAssicurarsi e controllare che i bambini non giochino con l’apparecchio. GLa temperatura della fronte e delle tempie si differenzia dalla temperatura corporea interna che viene rilevata, ad esempio, mediante misurazione orale o rettale. Una malattia accom-pagnata da febbre puĂČ avere, nel primo stadio, un effetto vasocostrittore che raffredda la pelle. In questo caso la temperatura misurata con il termometro a infrarossi TM-65E puĂČ essere eccezionalmente bassa. Se il risultato non corrisponde con lo stato del paziente o Ăš insolitamente basso, ripetere la misurazione ogni 15 minuti. Per controllare, Ăš possibilemisurare la temperatura corporea interna con un tradizionale termometro adatto per misura-zioni orali o rettali. GSi raccomanda di effettuare almeno 3 misurazioni ad intervalli di almeno 1 min. In caso di risultati diversi, considerare il valore massimo come valore di riferimento. GNei seguenti casi si consiglia una misurazione di controllo con un termometro tradizionale1. Se il risultato della misurazione Ăš straordinariamente In neonati entro i primi 100 giorni di In bambini sotto i tre anni che hanno un sistema immunitario indebolito o che reagiscono in modo preoccupante alla comparsa, o alla non comparsa, di Se si adopera il termometro per la prima volta o se non si ha ancora preso confidenza con l’impiego pelle dei neonati reagisce molto rapidamente alla temperatura dell'ambiente circostante. E' consigliabile quindi non effettuare alcuna misurazione con il termometro a infrarossi TM-65E durante o dopo l'allattamento, perchĂ© la temperatura della pelle puĂČ essere piĂč bassa rispetto alla temperatura corporea. GNon esistono valori assoluti di riferimento della temperatura. Attraverso il monitoraggio costante e la registrazione, il medico puĂČ valutare se la temperatura misurata necessita l'avvio o meno di terapie. GIn caso di guasto o danno, non apportare personalmente modifiche o riparazioni al dispo-sitivo che possano invalidarne la garanzia. Rivolgersi al proprio rivenditore e far eseguire le riparazioni esclusivamente da un centro autorizzato. GUn dispositivo danneggiato non puĂČ essere utilizzato. GNon aprire l'apparecchio. Contiene piccole parti che possono essere ingerite dai usare il termometro in un ambiente umido. GNon immergere l’apparecchio in acqua o in altro liquido. Non Ăš impermeabile. GIl sensore deve essere pulito dopo ogni utilizzo vedi Pulizia e manutenzione. GEvitare il contatto diretto del sensore con le dita. GNon scuotere il termometro. Non farlo cadere. GProteggere l’apparecchio dall’esposizione diretta del sole, da temperature troppo elevate o troppo basse, dallo sporco e dalla polvere. ESe si prevede di non utilizzare l'apparecchio per un periodo prolungato, rimuovere le Spiegazione dei simboliClassification de l’appareil Type BF Classificazione dell'apparecchio Tipo BFN° de lot Numero LOTFabricant ProduttoreDate de fabrication Data di produzione ï€·ï€”ï€łï€Žï©ï€±MEDISANA Benelux 30 6467 JE Kerkrade NEDERLAND Tel. 0031 / 45 547 0860 Fax 0031 / 45 547 0879eMail info le cas d'une rĂ©paration, pour commander des accessoires et des piĂšces dĂ©tachĂ©es, contactez-nous sousAVVERTIMENTO! INDICAZIONI DI SICUREZZA PER LA BATTERIADescrizioneSimbolo ≀≀In caso di garanzia, contattare il vostro rivenditore di fiducia o direttamente il centro di assis-tenza. Se dovesse essere necessario spedire l’apparecchio, specificare il guasto e allegare una copia della ricevuta di acquisto. Valgono le seguenti condizioni di garanzia prodotti ecomed hanno una garanzia di 2 anni a partire dalla data di vendita. La data di acquisto deve essere comprovata in caso di garanzia dalla ricevuta di acquisto o dalla il periodo di garanzia, i guasti dovuti a difetti di materiale o di lavorazione vengono eliminati prestazione di garanzia non da diritto al prolungamento del periodo di garanzia, nĂ© per l’apparecchio nĂ© per i componenti garanzia non include i danni risultanti da uso improprio, ad esempio dall’inosservanza delle istruzioni d’uso, danni riconducibili a manutenzione o ad interventi effettuati dall’acquirente o da terzi non autorizzati, di trasporto verificati durante il trasporto dal produttore al consumatore o durante l’invio al servizio clienti, accessori soggetti a normale altresĂŹ esclusa qualsiasi responsabilitĂ  per danni secondari diretti o indiretti causati dall’apparecchio anche se il danno all’apparecchio viene riconosciuto come caso di l'assistenza, gli accessori e i ricambi rivolgersi aSMART Srl Via Tintoretto 12 21012 Cassano Magnago VA ITALYHotline 199 24 44 24eMail info

\n \n \n comment se servir du thermometre sanitas
ThermomĂštreauriculaire ThermomĂštre frontal (convient Ă©galement pour les bĂ©bĂ©s endormis) ThermomĂštre pour objets et liquides Alarme optique de fiĂšvre Affichage de la date et de l’heure 30 plages mĂ©moire Ultra rapide, mesure la tempĂ©rature en quelques secondes Affichage de la tempĂ©rature sur l’écran LED bleu : Ă©cran rou Bougez plus Suivi d'activitĂ© Savoir prĂ©cisĂ©ment oĂč vous en ĂȘtes peut vous motiver Ă  bouger davantage. Activez le compte de pas intĂ©grĂ© Ă  l'application Health Mate sur votre smartphone, ou mesurez simplement votre activitĂ© avec une montre Withings. Vous pouvez mĂȘme connecter vos applications partenaires prĂ©fĂ©rĂ©es Ă  Health Mate, et importer les donnĂ©es de SantĂ© d'Apple, S-Health et bien d'autres encore. Objectifs Vous pouvez dĂ©finir votre objectif quotidien, et vous fixer des objectifs d'activitĂ© hebdomadaires pour rester sur la bonne voie. Une session de danse une fois par semaine, et au moins deux parties de tennis ? Aucun problĂšme. DĂ©finissez la frĂ©quence de vos activitĂ©s et soyez rĂ©compensĂ© lorsque vous atteignez vos objectifs. Classement & badges Connectez-vous Ă  vos amis et votre famille pour redĂ©couvrir le sens des mots "saine compĂ©tition". Vous allez vous passionner pour le classement hebdomadaire et pour les rĂ©compenses de vos progrĂšs. Plus encore, nos donnĂ©es montrent que les personnes qui dĂ©fient un ou plusieurs amis dans le classement de l'application Health Mate finissent par marcher 25 % de plus ! Rapport d'entraĂźnement AprĂšs une sĂ©ance de sport, obtenez un rapport complet sur votre activitĂ© zones de frĂ©quence cardiaque, durĂ©e, calories brĂ»lĂ©es, indice de forme cardio via VO2 max et suivi GPS. *Remarque certaines fonctions d'entraĂźnement ne fonctionnent qu'avec Steel HR ou Steel HR Sport. GĂ©rez votre poids CrĂ©ez la tendance Le simple fait de monter sur la balance peut ĂȘtre un puissant facteur de motivation nos donnĂ©es montrent que les personnes qui se pĂšsent quotidiennement perdent en moyenne 4 fois plus de poids que celles qui ne le font pas. Suivez la croissance de votre enfant Que ce soit veiller Ă  ce que le bĂ©bĂ© soit suffisamment nourri pendant l’allaitement, ou suivre son gain de poids entre les visites chez le mĂ©decin, le mode BĂ©bĂ© aide les parents et les soignants Ă  surveiller le poids du bĂ©bĂ© en montant simplement sur la balance, avec lui dans les bras. Un suivi dĂ©diĂ© aux femmes enceintes Les femmes enceintes peuvent activer le mode Grossesse. En plus de leur permettre de suivre facilement leur prise de poids, ce programme met Ă  leur disposition des articles revus par un obstĂ©tricien Ă  chaque Ă©tape de la grossesse. Suivez votre sommeil Mouvements nocturnes Faites la lumiĂšre sur ce qui se passe lorsque vous dormez, avec une analyse poussĂ©e sur vos cycles de sommeil lĂ©ger et profond, ainsi que les interruptions du sommeil, pour vous sentir reposĂ© et aider Ă  amĂ©liorer votre santĂ© sur le long terme. Score de sommeil Recevez votre score de sommeil tous les jours dans l'application Health Mate, et dĂ©couvrez les paramĂštres qui influent sur la qualitĂ© de votre sommeil. Smart Wake-Upℱ RĂ©veillez-vous au meilleur moment de votre cycle de sommeil afin de vous sentir alerte et en forme pour affronter la journĂ©e. Fonctionne avec une montre Withings compatible. Analysez votre santĂ© Tension artĂ©rielle Obtenez un Ă©tat des lieux votre santĂ© cardiovasculaire globale ou surveillez l'hypertension. Des rĂ©sultats assortis d'un code-couleur et un historique complet vous permettront de savoir oĂč vous en ĂȘtes. Et avec l'application, partagez facilement vos mesures avec votre mĂ©decin. TempĂ©rature Notre thermomĂštre temporal connectĂ©, Thermo, dispose d'une application qui vous permet de suivre l'historique de la tempĂ©rature pour un maximum de 8 utilisateurs. Vous pouvez Ă©galement noter les symptĂŽmes, les mĂ©dicaments utilisĂ©s, obtenir des conseils, ajouter des rappels et partager les rĂ©sultats avec votre mĂ©decin. LibĂ©rez votre esprit MĂ©ditez oĂč et quand vous voulez Petit BamBou est l'application numĂ©ro un de mĂ©ditation en France. Initiez-vous Ă  la relaxation et Ă  la pleine conscience avec le nouveau programme gratuit inclus dans l'application Health Mate. En meilleure forme La mĂ©ditation a fait preuve de nombreux avantages pour la santĂ©, comme la rĂ©duction de l'anxiĂ©tĂ©, une meilleure qualitĂ© de sommeil et une meilleure conscience de soi. En savoir plus sur Petit BamBou
Vousdevez gĂ©nĂ©ralement lubrifier l’embout de l’appareil, cela permet de l’insĂ©rer plus facilement et de diminuer la gĂȘne. Écartez les fesses (c’est plus facile si le patient est allongĂ© sur le ventre) et insĂ©rez l’embout du thermomĂštre sur environ 1 cm dans le rectum. Ne forcez pas si vous sentez une rĂ©sistance.
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