Stefan Michalski Table des matiĂšres Le dilemme bien voir les objets tout en les protĂ©geant de la lumiĂšre La mesure quantitative de la lumiĂšre et des rayonnements UV et IR Quel Ă©clairement lumineux est nĂ©cessaire pour bien voir les objets? Les sources de lumiĂšre et de rayonnements UV et IR La dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre, l'UV et l'IR Mesures permettant de rĂ©duire les effets de la lumiĂšre visible et des rayonnements UV et IR Conclusions Vignettes Vignette 1. Utilisation d'un puits de fenĂȘtre dans une maison historique Ă des fins d'exposition Vignette 2. Utilisation de rails d'Ă©clairage de base dans une galerie rĂ©gionale Bibliographie Documents clĂ©s Glossaire Le dilemme bien voir les objets tout en les protĂ©geant de la lumiĂšre Pour bien voir les objets des collections, il faut de la lumiĂšre, laquelle endommage toutefois ces mĂȘmes objets. En ce qui a trait aux compromis possibles dans la gestion des risques, il nous faut prendre une dĂ©cision qui permet de rĂ©duire au minimum la perte de valeur associĂ©e Ă une piĂštre visibilitĂ© et celle associĂ©e aux dommages permanents subis. En matiĂšre d'Ă©thique et de facilitĂ© d'observation des collections, il nous faut atteindre un Ă©quilibre entre les droits de notre propre gĂ©nĂ©ration et ceux des gĂ©nĂ©rations futures. Au chapitre de l'aspect pratique de la question, il nous faut gĂ©nĂ©raliser pour l'ensemble des nombreuses dĂ©cisions de ce type, car les objets diffĂšrent par leur sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre et par leur visibilitĂ©. En outre, les aires d'exposition de nombreux musĂ©es prĂ©sentent des conditions d'Ă©clairage trĂšs variables et des dispositifs de rĂ©gulation mĂ©diocres. La prĂ©sente section offre un examen des composants de ces dĂ©cisions ainsi que certaines directives sommaires. Le dilemme, quant Ă lui, subsiste...comment concilier les mesures actuelles visant Ă assurer la bonne visibilitĂ© des collections et celles permettant de bien les prĂ©server afin qu'elles soient encore bien visibles » dans un avenir trĂšs Ă©loignĂ©? La mesure quantitative de la lumiĂšre et des rayonnements UV et IR La lumiĂšre ne comprend » pas les rayonnements ultraviolet et infrarouge Dans le domaine musĂ©al, on entend souvent dire que la lumiĂšre comprend les rayonnements ultraviolet et infrarouge ». Cette fausse affirmation peut crĂ©er une confusion inutile lors de discussions sur l'Ă©clairage dans les musĂ©es. La lumiĂšre, par dĂ©finition, constitue la bande de longueurs d'onde du rayonnement qui peut impressionner l'Ćil. Les rayonnements ultraviolet UV et infrarouge IR ne constituent pas un rayonnement visible. Ce sont des bandes de longueurs d'onde situĂ©es de part et d'autre de la bande du visible selon les prĂ©fixes latins ultra [au-delĂ ] et infra [en-dessous]. Le terme rayonnement est parfois omis, Ă des fins de simplifications, et on parle alors de l'UV et des UV et de l'IR et des IR. Les rayonnements ultraviolet et infrarouge ne sont pas nĂ©cessaires Ă la vue ou Ă la capacitĂ© de rendre les objets visibles sauf dans les rares cas de couleurs visibles par fluorescence UV. Ils ne font donc pas partie intĂ©grante du dilemme de la visibilitĂ© des objets et des dommages qu'ils peuvent subir; ce sont essentiellement des agents de dĂ©tĂ©rioration qui peuvent endommager les collections. Il est toutefois exact d'affirmer que certaines sources de lumiĂšre Ă©mettent des rayonnements ultraviolet et infrarouge ou que l'Ă©clairage dans les musĂ©es peut entraĂźner la dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par les UV et les IR. Le spectre du rayonnement La figure 1 illustre les bandes adjacentes correspondant au rayonnement UV, Ă la lumiĂšre et au rayonnement IR, en fonction de l'Ă©chelle classique des longueurs d'onde exprimĂ©es en nanomĂštres ou nm. L'Ă©chelle rĂ©ciproque correspondant Ă l'Ă©nergie des photons exprimĂ©e en Ă©lectronvolts ou eV est aussi indiquĂ©e, afin de dĂ©montrer la hausse rapide de cette Ă©nergie lorsqu'il y a dĂ©placement de la longueur d'onde vers la bande de l'UV. Figure 1. Rayonnement Ă©mis par diverses sources lumineuses et bandes bloquĂ©es par divers filtres UV. Les bandes des rayonnements Ă©mis par diverses sources de lumiĂšre sont illustrĂ©es par des encadrĂ©s gris clair. Celles qui sont arrĂȘtĂ©es par certains filtres sont illustrĂ©es par des encadrĂ©s gris foncĂ©. Selon les usages, la limite entre l'UV et le visible est fixĂ©e Ă 400 nm, mais une lĂ©gĂšre perception de la lumiĂšre peut commencer Ă 380 nm. Cette limite de 380 nm est souvent utilisĂ©e par l'industrie de fabrication des fenĂȘtres pour classer les caractĂ©ristiques UV des vitrages. Les diffĂ©rents types de dommages habituellement causĂ©s par l'UV, l'IR et le rayonnement visible sont directement fonction de l'Ă©nergie des photons qui leur est propre. Les processus photochimiques sur lesquels sont fondĂ©es, en grande partie, la dĂ©sintĂ©gration des matĂ©riaux et la production de sous-produits de couleur jaune qui dĂ©coulent habituellement de l'exposition aux UV, exigent des Ă©nergies supĂ©rieures Ă quelque 3 eV, tandis que ceux gĂ©nĂ©ralement associĂ©s Ă la dĂ©coloration, qui font aussi partie des mĂ©canismes de fonctionnement de la rĂ©tine de l'Ćil, correspondent Ă un intervalle d'Ă©nergies se situant entre 2 et 3 eV. En fait, si on tient compte de la relation entre ces processus photochimiques, les ĂȘtres humains sont astreints Ă voir les objets dans la mĂȘme bande spectrale que celle pour laquelle les rayonnements causent la dĂ©coloration des pigments et des autres colorants. L'Ă©nergie des photons du rayonnement IR n'est pas assez Ă©levĂ©e pour amorcer les processus photochimiques provoquĂ©s par l'UV et la lumiĂšre visible, et elle entraĂźne simplement un rĂ©chauffement des surfaces qui absorbent ces photons. La mesure de la lumiĂšre et de l'exposition Ă celle-ci Le terme technique dĂ©signant la quantitĂ© de lumiĂšre Ă laquelle est exposĂ©e une surface est l'Ă©clairement lumineux » ou simplement l'Ă©clairement », mais on retrouve aussi, dans les publications et documents du domaine musĂ©al, les expressions familiĂšres intensitĂ© lumineuse » et, parfois, niveau delux », lelux Ă©tant l'unitĂ© d'Ă©clairement du SI. Certains anciens photomĂštres donnent les mesures en unitĂ©s anglo-saxonnes, soit le pied-bougie ou le lumen par pied carrĂ©. Ces lectures peuvent ĂȘtre converties enlux en les multipliant par 10 ou par 10,76, pour ĂȘtre plus prĂ©cis. De nombreuses entreprises fabriquent divers types de photomĂštres, qui sont maintenant appelĂ©s luxmĂštres. Certains sont spĂ©cialement conçus pour les mesures effectuĂ©es dans les musĂ©es et permettent aussi de mesurer le rayonnement UV, l'humiditĂ© relative HR et la tempĂ©rature. La figure 2 prĂ©sente un graphique de diverses situations et de l'Ă©clairement lumineux correspondant enlux, pour la vaste gamme de rayonnements perceptibles par l'Ćil humain, de la lumiĂšre de la lune Ă celle du soleil. Figure 2. DiffĂ©rentes situations de lâĂ©clairement lumineux et transition de la vision des couleurs Ă la vision nocturne, tracĂ©e sur l'Ă©chelle deslux. L'Ćil s'adapte, passant de la vision nocturne scotopique Ă la vision complĂšte des couleurs photopique, en passant par la vision intermĂ©diaire mĂ©sopique. La vitesse de la dĂ©gradation causĂ©e par la lumiĂšre croĂźt proportionnellement Ă l'intensitĂ© de cette derniĂšre; elle augmente donc par un facteur de 10 millions, lorsque l'Ă©clairement passe de la lumiĂšre de la lune Ă celle du soleil, et par un facteur de 1000, de l'Ă©clairage dans les musĂ©es Ă la lumiĂšre du soleil. L'exposition totale Ă la lumiĂšre parfois appelĂ©e dose de lumiĂšre d'une surface correspond au produit de l'Ă©clairement lumineux enlux et de la durĂ©e d'exposition en heures. Dans le domaine musĂ©al, l'unitĂ© utilisĂ©e en pratique est le million delux heure Mlx h, qui peut ĂȘtre prononcĂ©e mĂ©galux heure ». La mesure du rayonnement UV et de l'exposition Ă celui-ci Les spĂ©cialistes des mesures effectuĂ©es dans les musĂ©es s'accordent sur un point plutĂŽt que de mesurer directement l'intensitĂ© du rayonnement UV, on mesure sa puissance relative par rapport Ă l'intensitĂ© de la lumiĂšre, un rapport exprimĂ© en microwatts du rayonnement UV par lumen de la lumiĂšre, soit ”W/lm. Ce rapport est beaucoup plus utile que la mesure directe du rayonnement UV lorsqu'il faut caractĂ©riser les sources de lumiĂšre dans les musĂ©es et les avantages reliĂ©s Ă l'utilisation de filtres UV sur ces sources. Il existe diverses sociĂ©tĂ©s qui fabriquent des instruments de mesure de rayonnement UV Ă ces fins. Il n'est pas courant de mesurer l'exposition aux UV dans les musĂ©es, quoique certains auteurs recommandent de le faire. On peut, au besoin, l'exprimer en combinant l'exposition Ă la lumiĂšre, exprimĂ©e en Mlx h, et le rapport UV », exprimĂ© en ”W/lm, ce qui est le cas du tableau 5 SensibilitĂ© aux UV, dans une section ci-aprĂšs. La mesure du rayonnement IR Il n'existe pas de pratiques courantes employĂ©es dans les musĂ©es pour mesurer le rayonnement IR, ni d'instruments disponibles sur le marchĂ©, car ce rayonnement est beaucoup moins important que l'UV et la lumiĂšre visible, en matiĂšre de dommages subis par les collections. Voici le moyen de fabriquer un instrument simple permettant de mesurer la puissance calorifique des IR issus d'une source lumineuse enduire de peinture noire mate le rĂ©servoir d'un thermomĂštre en verre ordinaire, employĂ© Ă l'extĂ©rieur. Placer le rĂ©servoir dans le faisceau de lumiĂšre, prĂšs de l'objet, et attendre que la tempĂ©rature devienne stable ce qui peut prendre plusieurs minutes. Pour dĂ©terminer si la hausse de tempĂ©rature constitue un problĂšme, consulter la section TempĂ©rature inadĂ©quate. Une autre mĂ©thode d'estimation, basĂ©e sur le sens commun, consiste Ă placer la main dans le faisceau de lumiĂšre Ă l'endroit oĂč ce dernier toucherait l'objet et, au moyen d'un morceau de carton, Ă Ă©clairer et ombrager successivement la paume. Si la paume ressent un Ă©chauffement perceptible causĂ© par la lumiĂšre, ces conditions constituent un risque pour les objets faisant partie de la catĂ©gorie des objets sensibles aux tempĂ©ratures trop Ă©levĂ©es » et identifiĂ©s dans la section TempĂ©rature inadĂ©quate. Quel Ă©clairement lumineux est nĂ©cessaire pour bien voir les objets? La valeur de rĂ©fĂ©rence 50lux Lors des premiĂšres Ă©tudes visant Ă Ă©laborer des directives relatives Ă l'Ă©clairage dans les musĂ©es, il y a de cela 60 ans, les principes de la science des couleurs Ă©tablissaient qu'un Ă©clairement de 50lux Ă©tait suffisant pour que l'Ćil humain puisse bien distinguer les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la vision complĂšte des couleurs voir la figure 2; les intervenants du domaine de la conservation ont donc adoptĂ© cette quantitĂ© comme valeur de rĂ©fĂ©rence pour les musĂ©es. Depuis lors, le public s'est toutefois souvent plaint du faible Ă©clairage dans les musĂ©es. Bien que notre responsabilitĂ© envers le futur public des musĂ©es nous contraint Ă utiliser de faibles intensitĂ©s lumineuses, dans le cas de certains objets, il nous faut aussi bien saisir la pertinence des affirmations telles que Je ne parviens pas Ă bien voir les objets de musĂ©e ». Dans les annĂ©es 1980, on a vu apparaĂźtre une description plus dĂ©taillĂ©e de notre facultĂ© de voir les objets sous un Ă©clairement de 50lux, laquelle ne portait pas uniquement sur la capacitĂ© de distinguer diffĂ©rentes plages de couleurs, mais aussi sur celle de bien discerner les minuscules dĂ©tails d'un objet. Il ressort des Ă©tudes pertinentes qu'une jeune personne 25 ans qui observe un objet de couleur moyennement claire prĂ©sentant un nombre moyen de dĂ©tails qui forment un motif moyennement complexe, peut, aprĂšs une pĂ©riode acceptable, discerner tous les dĂ©tails, et ce, presque aussi bien Ă 50lux qu'Ă la lumiĂšre du soleil. Ce ne sera malheureusement pas le cas si l'objet est de couleur foncĂ©e, si les dĂ©tails sont trĂšs fins ou si le motif au sein des dĂ©tails est complexe, et si la pĂ©riode d'examen est limitĂ©e. Et, ce qui est encore plus malheureux, il faudra une intensitĂ© lumineuse plusieurs fois plus importante pour permettre Ă une personne plus ĂągĂ©e 65 ans de voir le mĂȘme objet avec autant d'acuitĂ© que la jeune personne, et ce, mĂȘme si elle porte des dispositifs de correction visuelle comme des lunettes. Les rĂ©sultats de rĂ©cents travaux de recherche dĂ©montrent que mĂȘme notre capacitĂ© de discerner de larges plages de couleurs dĂ©cline avec l'Ăąge. Mesures permettant Ă tous de bien voir les objets Il est clair que nous pouvons tous mieux percevoir de minuscules dĂ©tails sous un Ă©clairage plus vif, particuliĂšrement ceux d'un objet de couleur foncĂ©e ou ceux qui sont lisses » qui prĂ©sentent un faible contraste, ou encore lorsqu'on cherche Ă distinguer de fins motifs dans ces dĂ©tails, par exemple, dans une gravure exĂ©cutĂ©e sur du papier fait Ă la main par rapport Ă une bonne copie faite sur du papier fabriquĂ© Ă la machine. Notre capacitĂ© de visualiser une image rĂ©elle, fidĂšle et authentique des objets dĂ©pend de notre aptitude Ă distinguer de tels dĂ©tails. Le musĂ©e semble bien constituer un cas idĂ©al d'institution ayant comme mandat de permettre aux gens de voir les choses telles qu'elles sont », ce qui explique les plaintes du public lorsque les conditions d'exposition sont inadĂ©quates. Les questions qui se posent alors sont les suivantes quelles conditions de visibilitĂ© d'un objet un musĂ©e doit-il viser, et ne pas dĂ©passer, compte tenu des effets graves que peut subir l'objet au chapitre de sa durĂ©e de vie? Et quelle intensitĂ© de lumiĂšre accrue est nĂ©cessaire afin d'assurer cette meilleure visibilitĂ©? Tableau 1. Mesures de rĂ©glage permettant une visibilitĂ© uniforme des dĂ©tails. DĂ©tailsAjustement Valeur de rĂ©fĂ©rence de l'Ă©clairement permettant une visibilitĂ© adĂ©quate d'un objet, pour une jeune personne 50lux Cas des surfaces de couleur foncĂ©e Jusqu'Ă trois fois la valeur de 50lux Cas des dĂ©tails prĂ©sentant un faible contraste Jusqu'Ă trois fois la valeur de 50lux Cas des dĂ©tails trĂšs fins ou des tĂąches complexes devant ĂȘtre exĂ©cutĂ©s dans un dĂ©lai prĂ©cis Jusqu'Ă trois fois la valeur de 50lux Cas des personnes ĂągĂ©es Jusqu'Ă trois fois la valeur de 50lux La combinaison de deux cas ou plus exige le calcul d'un facteur global, obtenu en multipliant les facteurs distincts. Ainsi, dans le cas d'une personne ĂągĂ©e qui veut distinguer les fins dĂ©tails de motifs complexes d'un objet de couleur foncĂ©e, le facteur global peut atteindre quelque 4000lux soit environ 3 Ă 3 Ă 3 Ă 3 Ă 50lux. En utilisant comme point de dĂ©part la valeur de rĂ©fĂ©rence de 50lux, le rĂ©sumĂ© du tableau 1 contient certaines rĂšgles simples et prudentes permettant de rĂ©gler les conditions afin d'optimiser la visibilitĂ© d'objets de diverses natures. Le lecteur peut aussi consulter un sommaire technique des travaux de recherche sur lesquels sont fondĂ©s ces rĂ©glages, ainsi que les sources d'origine, dans la publication de Michalski 1997. Les donnĂ©es du tableau 1 n'impliquent pas que les musĂ©es doivent nĂ©cessairement apporter ces rĂ©glages Ă leurs dispositifs d'Ă©clairage; elles offrent simplement une description des mesures appropriĂ©es qui permettent d'assurer de bonnes conditions de visibilitĂ© dans diffĂ©rentes situations. La dĂ©cision d'adopter ou non une ou plusieurs de ces mesures est fonction de l'Ă©quilibre devant ĂȘtre atteint entre la bonne visibilitĂ© des objets et les problĂšmes de prĂ©servation liĂ©s Ă la dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre visible et le rayonnement UV, qui seront traitĂ©s dans les sections qui suivent. L'Ă©quilibre visĂ© et les moyens permettant de l'atteindre font l'objet d'une discussion dans la derniĂšre section qui porte sur les StratĂ©gies de rĂ©gulation des conditions ». Mesures permettant aussi aux personnes ĂągĂ©es de bien voir les objets Le systĂšme oculaire humain ne constitue pas vraiment un appareil photographique, mais plutĂŽt une camĂ©ra vidĂ©o reliĂ©e Ă un complexe processeur dynamique. Le vieillissement entraĂźne une dĂ©gradation du cristallin de l'Ćil, qui jaunit et subit une certaine fluorescence, et de plus, la diffusion qui se produit dans le globe oculaire provoque plus de lumiĂšre parasite, le nombre de cĂŽnes et de bĂątonnets de la rĂ©tine diminue et le processus de traitement neural ralentit. Ces phĂ©nomĂšnes s'ajoutent aux problĂšmes normaux de vieillissement qui peuvent ĂȘtre traitĂ©s par le port de lunettes et aux maladies liĂ©es Ă l'Ăąge qui n'ont pas de solutions pratiques. Le facteur de multiplication par 3 indiquĂ© dans le tableau 1, qui permet Ă une personne de 65 ans de voir un objet avec autant d'acuitĂ© qu'une jeune personne de 25 ans, est en rĂ©alitĂ© infĂ©rieur Ă la valeur nĂ©cessaire, mais il permet tout de mĂȘme de tirer un avantage optimal des conditions obtenues. Erreurs en matiĂšre d'Ă©clairage qui entraĂźnent une rĂ©duction de la visibilitĂ© Comment des erreurs en matiĂšre d'Ă©clairage peuvent-elles entraĂźner une rĂ©duction de la visibilitĂ© et quelle en est l'importance dans les musĂ©es? L'intervalle de perception du systĂšme oculaire humain couvre plusieurs ordres de grandeur, comme l'indiquent les diffĂ©rentes rĂ©gions de l'Ă©chelle d'Ă©clairement lumineux de la figure 2, mais dans un cas particulier d'objet ou de scĂšne prĂ©sentant une vaste gamme de couleurs de brillance Ă©levĂ©e, l'Ćil humain ne peut s'adapter, en un instant prĂ©cis, qu'Ă une portion d'une seule de ces rĂ©gions. Les trois mĂ©canismes qui permettent de rĂ©gler la sensibilitĂ© de l'Ćil, soit l'adaptation neuronale, la mise au point de la taille de l'iris et le processus chimique associĂ© aux photorĂ©cepteurs, se produisent dans des pĂ©riodes de rĂ©action allant de 200 millisecondes Ă une heure. Dans un musĂ©e, les conditions d'Ă©clairage qui constituent des erreurs sont celles qui exigent une adaptation de l'Ćil plus rapide que sa capacitĂ© naturelle, au chapitre du temps de rĂ©action comme de la perception tridimensionnelle. En tenant compte de la dĂ©coloration possible des objets dĂ©coulant des mesures favorisant leur meilleure visibilitĂ©, il est logique de mettre tout en Ćuvre pour Ă©viter les erreurs d'Ă©clairage qui en rĂ©duisent la visibilitĂ©. L'Ă©blouissement direct comment l'empĂȘcher Tout comme la lumiĂšre des phares d'une voiture qui approche domine notre champ visuel et rĂ©duit la visibilitĂ© de la route adjacente, toute lampe ayant une forte intensitĂ© lumineuse ou tout Ă©clat provenant d'une fenĂȘtre aura le mĂȘme effet sur celle d'un objet. L'Ă©blouissement direct est grandement supĂ©rieur Ă la plage de sensibilitĂ© de l'Ćil, ce qui le force Ă s'adapter Ă cette forte intensitĂ©. Il faut prendre les moyens nĂ©cessaires pour empĂȘcher l'Ă©blouissement direct, notamment en installant des tubes-allonges des coupe-flux », des dĂ©flecteurs et des Ă©crans paralumes sur les lampes, et des volets, des rideaux ou des stores aux fenĂȘtres. Il existe de nouveaux stores dont les matĂ©riaux absorbent presque toute l'intensitĂ© lumineuse, tout en permettant de bien voir les objets. Dans le cas des itinĂ©raires complexes de certaines expositions, qui comportent des murs de sĂ©paration et de nombreuses vitrines d'exposition, il faudra consacrer bien des heures Ă dĂ©terminer les endroits oĂč se produit l'Ă©blouissement direct causĂ© par des lampes, Ă rĂ©orienter celles-ci ou Ă empĂȘcher l'Ă©blouissement. La rĂ©duction de tels problĂšmes constitue un des avantages d'un agencement simple de murs pĂ©rimĂ©triques, par exemple, une longue galerie Ă voĂ»te d'arĂȘte datant du XIXe siĂšcle ou une petite piĂšce datant du XXe siĂšcle consultez la vignette 2. L'Ă©blouissement par rĂ©flexion comment effectuer des essais pertinents Les vitrines d'exposition et les vitrages de cadres constituent deux des outils de prĂ©servation les moins coĂ»teux des musĂ©es, mais les rĂ©flexions qu'ils produisent comptent parmi les conditions les plus irritantes des expositions. Les personnes pouvant prĂ©voir les rĂ©flexions causĂ©es par un dessin sont peu nombreuses et rares sont les responsables de musĂ©es qui dĂ©cident de modifier un Ă©lĂ©ment d'exposition dĂ©jĂ amĂ©nagĂ© uniquement Ă cause des rĂ©flexions ». Il faut donc effectuer des essais avant de choisir et fabriquer le modĂšle final. Pour ce faire, on peut se procurer un chĂąssis comme ceux utilisĂ©s par les artistes, ou un simple cadre en bois, et le recouvrir de pellicule plastique transparente bien tendue. Le cadre doit ĂȘtre placĂ© Ă l'endroit oĂč se trouvera la vitrine d'exposition ou le dessin dans un cadre vitrĂ©. AprĂšs avoir demandĂ© Ă un collĂšgue d'Ă©clairer le cadre avec une lampe baladeuse, lĂ oĂč se trouvera le dispositif d'Ă©clairage, on peut se tenir Ă l'endroit oĂč se placerait un visiteur et dĂ©terminer si la pellicule de plastique produit des rĂ©flexions. Certaines rĂ©flexions causĂ©es par l'Ă©clairage des plafonniers ne peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©es, mais le but consiste alors Ă les situer sous la hauteur des yeux des visiteurs de plus petite taille. Dans bien des cas d'Ă©clairage inadĂ©quat, la visibilitĂ© d'un objet, Ă la hauteur d'un enfant, est pitoyable, ce qui explique en partie le manque d'intĂ©rĂȘt de ces visiteurs. Le verre antireflet disponible sur le marchĂ© est trĂšs coĂ»teux, le revĂȘtement Ă©tant le mĂȘme que celui appliquĂ© sur les lentilles d'appareil photo, les moniteurs d'ordinateur et certaines lunettes. Il a surtout Ă©tĂ© employĂ© pour l'encadrement de peintures importantes conservĂ©es dans des maisons historiques, lĂ oĂč il est parfois impossible d'Ă©viter la production de rĂ©flexions causĂ©es par des fenĂȘtres. Le principe du verre anti-Ă©blouissant » peu coĂ»teux repose sur son aspect lĂ©gĂšrement dĂ©poli, mais celui-ci n'est efficace que s'il est directement placĂ© sur la peinture et son utilisation n'est donc pas recommandĂ©e dans les musĂ©es. Le contraste avec le fond comment l'Ă©viter La plupart des vieux objets ont un Ă©clat plus vif et un aspect moins altĂ©rĂ© lorsqu'ils sont placĂ©s devant une surface foncĂ©e et mate plutĂŽt que devant une surface brillante et claire, ce qui est facile Ă dĂ©montrer. La tradition selon laquelle les musĂ©es devraient prĂ©senter exclusivement des surfaces blanches, qui constituent en quelque sorte un milieu neutre » pour les salles et les vitrines d'exposition, doit faire l'objet d'un nouvel examen. En Ă©valuant l'effet que donnent de beaux murs Ă©clatants », il faut se demander si la collection prĂ©sente elle-mĂȘme un aspect Ă©clatant ou si c'est plutĂŽt le cas de l'espace ambiant, et ce, aux dĂ©pens des objets qu'on veut mettre en Ă©vidence. Hormis le cas oĂč ils servent Ă crĂ©er des silhouettes, les panneaux rĂ©troĂ©clairĂ©s ne devraient jamais ĂȘtre utilisĂ©s dans les Ă©lĂ©ments d'exposition, car ce sont de trĂšs mauvaises solutions aux problĂšmes de visibilitĂ© des objets de musĂ©e. L'adaptation de l'Ćil comment favoriser une transition uniforme L'Ćil s'adapte remarquablement bien Ă de faibles intensitĂ©s lumineuses, mais le processus demande quand mĂȘme quelques minutes par exemple, lorsqu'on entre dans une salle de cinĂ©ma peu Ă©clairĂ©e et l'Ă©tape finale peut exiger jusqu'Ă une heure. Dans de nombreux musĂ©es oĂč l'Ă©clairage des galeries a Ă©tĂ© Ă©tabli en fonction des nombreux paramĂštres susmentionnĂ©s, le vestibule de l'aire d'exposition peut avoir un aspect renfermĂ© », car il est beaucoup plus sombre que le hall d'entrĂ©e du musĂ©e. On peut rĂ©soudre le problĂšme en rĂ©duisant l'Ă©clairement lumineux du hall et, lorsque c'est possible, en crĂ©ant une transition d'Ă©clairement d'une aire d'exposition Ă l'autre afin de permettre aux yeux des visiteurs de s'adapter graduellement. Une autre solution consiste Ă s'assurer que l'Ă©clairement des premiers panneaux didactiques est lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă celui de la zone principale de l'aire d'exposition, afin que ceux-ci constituent une zone de transition et une invitation Ă poursuivre la visite il ne faut toutefois pas rendre ces panneaux trop Ă©clatants, car ils pourraient alors demander une adaptation supplĂ©mentaire de l'Ćil, voire constituer un problĂšme distinct d'Ă©blouissement. Les sources de lumiĂšre et de rayonnements UV et IR Les musĂ©es ont accĂšs Ă toute une palette » de sources de lumiĂšre Les responsables de l'Ă©clairage dans les musĂ©es ont aujourd'hui accĂšs Ă une gamme Ă©tonnamment variĂ©e d'outils et de solutions. Le tableau 2 contient un rĂ©sumĂ© de nombreux paramĂštres liĂ©s aux sources de lumiĂšre disponibles sur le marchĂ©, notamment leurs avantages, inconvĂ©nients et coĂ»ts. Tableau 2a. CaractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales des sources de lumiĂšre dans les musĂ©es CaractĂ©ristiqueLampes Ă incandescenceLampes Ă fluorescence Lampes classiquesLampes Ă quartz-halogĂšneTubes classiques Voltage 220 V et 120 V 220 V, 120 V, 12 V et 6 V 220 V et 120 V Noms et types courants A19, R30, R40 et PAR38 A ampoule courante R rĂ©flecteur ER rĂ©flecteur elliptique PAR rĂ©flecteur parabolique Le numĂ©ro correspond Ă un diamĂštre en multiples de 1/8 po 3 mm. On compte de nombreux produits spĂ©ciaux, dont ceux de la marque Fluro Spray. Depuis 1996, de nombreuses lampes des types R et PAR ne sont plus commercialisĂ©es en raison de la rĂ©glementation en matiĂšre d'Ă©nergie. MR16, PAR20, PAR230 et PAR236 MR rĂ©flecteur multiple PAR rĂ©flecteur parabolique Le numĂ©ro correspond Ă un diamĂštre en multiples de 1/8 po 3 mm. Les lampes du type MR16 sont aussi dĂ©signĂ©es par des codes de trois lettres, comme et Q aucun rĂ©flecteur; le numĂ©ro se rapporte Ă la puissance en watts. T5,T8, T10 et T12 T diamĂštre du tube en multiples de 1/8 po 3 mm.F18, F20, F40 et F96 F fluorescent; le numĂ©ro se rapporte Ă la puissance en watts. La tempĂ©rature de couleur est souvent dĂ©signĂ©e par les lettres ci-aprĂšs CW blanc froid; WW blanc chaud; CWX blanc froid de luxe; WWX blanc chaud de luxe. Elle l'est Ă©galement par des expressions comme lumiĂšre du jour » et des marques de commerce. DurĂ©e de vie en heures A, R et PAR 2000 ER au moins 5000 En gĂ©nĂ©ral, 2000, mais certains produits utilisĂ©s dans les musĂ©es, comme les fibres optiques, auraient une durĂ©e de vie trĂšs courte. Il faut confirmer au prĂ©alable. En gĂ©nĂ©ral, 10 000. Prix Ă l'unitĂ© A 2 $ R, PAR et ER de 5 Ă 10 $ De 5 Ă 25 $ De 5 Ă 20 $ varie selon l'IRC CoĂ»t de remplacement par annĂ©e de 3000 h A 3 $ R, PAR et ER de 7 Ă 30 $ De 8 Ă 40 $ De 1,5 Ă 6 $ TempĂ©rature de couleur infĂ©rieure Ă 3000 K = lumiĂšre chaude supĂ©rieure Ă 4000 K = lumiĂšre froide De 2700 Ă 2800 K gĂ©nĂ©ralement, soit une lumiĂšre chaude. Atteint environ 2900 K dans le cas d'une Fluro Spray avec filtre bleu. GĂ©nĂ©ralement, 3000 K, soit une lumiĂšre chaude, mais cette derniĂšre est plus froide qu'une lumiĂšre incandescente ordinaire. LumiĂšre blanche chaude » 3000 K LumiĂšre blanche froide » 4200 K LumiĂšre du jour » de 5000 Ă 6500 K Autres selon les indications IRC Excellent de 90 Ă 100 Bon de 80 Ă 89 Moyen de 70 Ă 79 Mauvais moins de 70 100 excellent. Les rĂ©flecteurs dichroĂŻques faible chaleur peuvent rĂ©duire l'IRC. Remarque Les lampes Ă incandescence et celles produisant une lumiĂšre du jour ont, par dĂ©finition, un IRC de 100, car elles prĂ©sentent un spectre continu de corps noir », c'est-Ă -dire qu'il ne manque aucune plage de longueur d'onde entre 400 nm et 760 nm. La faible tempĂ©rature de couleur des lampes Ă incandescence classiques soulĂšve, toutefois, des prĂ©occupations parfois dans les musĂ©es, en particulier pour ce qui est des peintures produites Ă l'extĂ©rieur avec des nuances du bleu. On utilise alors des lampes Ă quartz-halogĂšne de 2800 Ă 3000 K, ce qui Ă©limine la plupart des prĂ©occupations Ă ce chapitre. CW et WW de 50 Ă 60, soit un mauvais IRC De luxe de 70 Ă 90, soit un IRC moyen Ă bon Types spĂ©ciaux de 90 Ă 95, soit un IRC excellent Rayonnement ultraviolet ”W/lm 75 faible Vitrage de 100 Ă 200 rayonnement moyen Vitrage UV 40 rayonnement faible GĂ©nĂ©ralement entre 75 et 150, soit un rayonnement faible Ă moyen Il est rarement plus Ă©levĂ© PossibilitĂ©s en matiĂšre de filtres UV Ces filtres ne sont pas essentiels, mais ils peuvent s'avĂ©rer utiles pour protĂ©ger les objets trĂšs sensibles au rayonnement UV. Les ampoules Ă quartz-halogĂšne nues Ă©mettent des rayons UV Ă ondes courtes, mais ces derniers sont bloquĂ©s par une enveloppe ou un filtre de sĂ©curitĂ© de verre ordinaire. Les filtres UV de verre ordinaires pour les musĂ©es coĂ»tent de 10 Ă 50 $. Ceux en plastique sont peu coĂ»teux mais doivent se trouver Ă une certaine distance de l'ampoule. Il existe des filtres UV de plastique pour les tubes. Il faut s'assurer que l'on a certifiĂ© que les bouchons Ă leurs extrĂ©mitĂ©s ne posent aucun risque d'incendie certains bouchons ont pris feu. Il est aussi possible de fixer des filtres UV sur les diffuseurs. Utilisation de fibres optiques ou de conducteurs de lumiĂšre InadĂ©quate Les rĂ©flecteurs du type MR16 sont couramment utilisĂ©s dans les illuminateurs Ă fibres optiques. Les fibres filtrent les rayons UV et infrarouges. Illuminateur de 200 Ă 500 $ Les luminaires permettent souvent de un Ă dix rĂ©glages de puissance, dans le cas des fibres optiques, et parfois plus. Les conducteurs de lumiĂšre peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans les vitrines. Principaux avantages pour les musĂ©es Les lampes du type A » sont trĂšs abordables, ainsi que leurs luminaires. TrĂšs vaste Ă©ventail de largeurs de faisceau et de puissances sur le marchĂ©. Meilleur spectre optique dans l'ensemble. Les lampes de faible tension peuvent ĂȘtre branchĂ©es sans risque d'Ă©lectrocution. Leur puissance lumineuse change trĂšs peu au cours de leur durĂ©e de vie. Remplacement peu frĂ©quent des tubes. Faible production de chaleur. Faible consommation d'Ă©nergie. Principaux dĂ©savantages pour les musĂ©es LumiĂšre trop vive Ă moins de 1,5 m. Produisent plus de chaleur que toutes les autres lampes ne peuvent ĂȘtre installĂ©es derriĂšres des vitrines. Ne produisent pas de faisceaux Ă©troits. Ces lampes sont trĂšs chaudes, et les ampoules Ă quartz-halogĂšne peuvent exploser. Elles produisent beaucoup de chaleur. Leur coĂ»t horaire de fonctionnement peut ĂȘtre Ă©levĂ©. Certains luminaires de faible tension sont trĂšs coĂ»teux. Les lampes comportant des fils nus posent un risque d'incendie. LumiĂšre trop vive Ă courte distance. Faisceau difficile Ă produire. La plupart des luminaires sont laids, et l'Ă©clairage peut s'avĂ©rer faible ». Tableau 2b. CaractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales des sources de lumiĂšre fluorescence dans les musĂ©es CaractĂ©ristiqueLampes Ă fluorescenceLampes Ă DHI dĂ©charge Ă haute intensitĂ©DEL blanches diodes Ă©lectroluminescentesLumiĂšre du jour Compactes Voltage 220 V et 120 V 220 V, 120 V et plus 6 V, 12 V, 120 V et 220 V Non disponible Noms et types courants TFC tube fluorescent compact. Les fabricants peuvent employer d'autres lettres, comme TL, XL, PL et SL. Taille selon la puissance en watts 5 W, 7 W, 9 W, 11 W, 13 W, etc. La tempĂ©rature de couleur peut ĂȘtre rendue comme suit 2800 K ou 28 K. Ces lampes comprennent les types suivants M Ă vapeur de mercure MH aux halogĂ©nures S ou HS Ă vapeur de sodium Ă haute pression Lampes au xĂ©non PrĂ©sentent de nombreux luminaires et formes. De 70 Ă plus de 1000 W. ReprĂ©sentent le dernier cri en matiĂšre d'Ă©clairage dans les musĂ©es. Les renseignements Ă leur sujet sont donc provisoires. Sont prĂ©sentent dans de nombreux logements de systĂšmes d'Ă©clairage, dont ceux comportant des lampes Ă quartz-halogĂšne par exemple, GU10. Non disponible DurĂ©e de vie en heures En gĂ©nĂ©ral, 10 000. De 3000 Ă plus de 40 000. De 10 000 Ă 80 000 si une perte d'intensitĂ© de 70 % reprĂ©sente une dĂ©faillance. Non disponible Prix Ă l'unitĂ© De 10 Ă 40 $ selon la taille et le rĂ©flecteur Varie considĂ©rablement selon la taille. De 5 Ă 20 $ selon la puissance. CoĂ»ts cachĂ©s »; coĂ»ts Ă©levĂ©s coĂ»t de construction des bĂątiments, d'entretien de ceux-ci, de rĂ©paration des fuites dans les puits de lumiĂšre, ainsi que de chauffage et de climatisation. CoĂ»t de remplacement par annĂ©e de 3000 h De 3 Ă 12 $. Non disponible Environ 0,50 Ă 2 $ pour une DEL du type GU10 courante de 30 000 h. Non disponible TempĂ©rature de couleur infĂ©rieure Ă 3000 K = lumiĂšre chaude supĂ©rieure Ă 4000 K = lumiĂšre froide 2700 K chaude 3500 K 4100 K froide 5000 K froide Lampes Ă vapeur de mercure et aux halogĂ©nures chaude Ă froide. Les lampes au xĂ©non Ă©quivalent Ă peu prĂšs Ă celles reproduisant la lumiĂšre du jour; 6500 K De 3000 Ă 3500 K. Fin de l'aprĂšs-midi 3000 K. Soleil de midi 6000 K. Ciel dĂ©gagĂ© de 9000 Ă 12 000 K. LumiĂšre du jour de 3000 Ă 12 000 K, mais gĂ©nĂ©ralement 6500 K. IRC Excellent de 90 Ă 100 Bon de 80 Ă 89 Moyen de 70 Ă 79 Mauvais moins de 70 PrĂšs de 85, soit bon. La plupart des lampes Ă fluorescence compactes sont du type triphosphore ». Leur spectre compte trois pointes prononcĂ©es correspondant aux trois rĂ©cepteurs de couleurs de l'Ćil. On en critique injustement l'utilisation uniquement en raison de ces pointes. Les meilleures lampes aux halogĂ©nures prĂ©sentent un IRC de 80 bon Ă plus de 90 excellent, mais la plupart des lampes aux halogĂ©nures, Ă vapeur de mercure et Ă vapeur de sodium ont un IRC infĂ©rieur Ă 65 mauvais. Varie considĂ©rablement actuellement. Celui des DEL blanches se situe habituellement Ă 70 passable, mais il devrait bientĂŽt atteindre 90 bon. Peut s'Ă©tablir Ă 90 avec des DEL de couleurs mĂ©langĂ©es. 100, soit excellent. Rayonnement ultraviolet ”W/lm De 100 Ă 150, soit moyen. ĂlevĂ© Ă trĂšs Ă©levĂ© gĂ©nĂ©ralement. De 0 Ă 75, soit trĂšs faible. De 300 Ă 600 gĂ©nĂ©ralement, soit trĂšs Ă©levĂ©. PossibilitĂ©s en matiĂšre de filtres UV Les gaines ou revĂȘtements consistant en un film de plastique doivent ĂȘtre fabriquĂ©s sur mesure. Des filtres UV de verre sont souvent employĂ©s pour bloquer les rayons UV Ă ondes courtes, ce qui n'est pas suffisant dans un musĂ©e. Des films de plastique peuvent ĂȘtre utilisĂ©s Ă une certaine distance des ampoules. Inutiles. Les filtres composĂ©s de verre Ă vitre bloquent les UV Ă ondes courtes, ce qui n'est pas suffisant dans un musĂ©e. Il existe du verre sandwich dotĂ© d'un filtre UV central ou des films de plastique autoadhĂ©sifs pour les vitres les films peuvent ne plus ĂȘtre garantis lorsqu'ils sont appliquĂ©s sur des vitrages isolants scellĂ©s. Utilisation de fibres optiques ou de conducteurs de lumiĂšre Non disponible Certains illuminateurs Ă fibres optiques comportent de petites lampes aux halogĂ©nures ou au xĂ©non. Des piĂšces entiĂšres comptant de nombreuses vitrines ont Ă©tĂ© Ă©clairĂ©es avec une seule lampe suffisamment puissante situĂ©e dans une zone sĂ©parĂ©e, ce qui rĂ©duit les risques d'incendie et de vol et les coĂ»ts totaux. Possible. Des conducteurs de lumiĂšre ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour diffuser la lumiĂšre du jour dans des immeubles. Principaux avantages pour les musĂ©es TrĂšs utiles Ă courte distance, y compris dans les vitrines. Remplacement peu frĂ©quent. Faible Ă©mission de chaleur. Utiles pour Ă©clairer de grands espaces et l'extĂ©rieur des musĂ©es Ă des fins de sĂ©curitĂ©. TrĂšs utiles Ă courte distance, y compris dans les vitrines. Faisceau facile Ă orienter. Remplacement trĂšs peu frĂ©quent, faible consommation d'Ă©nergie coĂ»ts trĂšs peu Ă©levĂ©s. Aucune chaleur produite par le faisceau, mais les DEL doivent ĂȘtre refroidies. Effet agrĂ©able et aspect attrayant. Peut s'avĂ©rer trĂšs intense sans produire beaucoup de chaleur. Peut se rĂ©vĂ©ler avantageuse sur le plan de la durabilitĂ© et de l'environnement, mais ne l'est gĂ©nĂ©ralement pas. Principaux dĂ©savantages pour les musĂ©es Difficile d'obtenir un faisceau bien dĂ©fini. PrĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement un trĂšs mauvais IRC. DurĂ©e d'allumage souvent longue. Des lampes d'un mĂȘme type peuvent s'avĂ©rer trĂšs diffĂ©rentes. Le rendement peut changer considĂ©rablement avec le temps. PrĂ©sentent actuellement une durĂ©e de vie et un IRC trĂšs variables. L'homogĂ©nĂ©itĂ© chromatique du faisceau peut ĂȘtre mauvaise. L'intensitĂ© peut chuter aprĂšs une courte durĂ©e d'utilisation. IntensitĂ© difficile Ă maĂźtriser. Fluctue selon la mĂ©tĂ©o et les saisons. Les fenĂȘtres et leurs cadres sont coĂ»teux Ă fabriquer et Ă entretenir. Choix potentiellement coĂ»teux sur le plan de la consommation d'Ă©nergie des immeubles. L'indice de rendu des couleurs L'indice de rendu des couleurs IRC permet de mesurer la qualitĂ© de la lumiĂšre par rapport Ă la capacitĂ© d'une personne de bien distinguer les couleurs. La valeur maximum de l'Ă©chelle, qui ne prĂ©sente pas d'unitĂ©s, est de 100. La valeur de l'IRC est obtenue au moyen d'un calcul de nature colorimĂ©trique dĂ©coulant de mesures effectuĂ©es sur un certain nombre d'Ă©chantillons de couleur distincts pouvant atteindre 14 qui sont Ă©clairĂ©s par la source de lumiĂšre Ă l'essai, et, par comparaison de ces rĂ©sultats avec des calculs de rĂ©fĂ©rence effectuĂ©s avec la lumiĂšre du jour ou une lampe Ă incandescence. Les spĂ©cialistes du domaine reconnaissent que la corrĂ©lation entre l'IRC et l'Ćil humain n'est pas parfaite, mais il constitue tout de mĂȘme le meilleur indicateur de ce genre actuellement disponible. Il n'existe pas de norme internationale relative Ă l'Ă©clairage dans les musĂ©es qui contiendrait les valeurs d'IRC acceptables » ou inadĂ©quates », mais les spĂ©cialistes de l'ICC recommandent une valeur minimum de 85 et ceux de nombreux musĂ©es, une valeur supĂ©rieure Ă 90. Ceci Ă©tant dit, la plupart des gens ne peuvent voir une diffĂ©rence significative, dans la plus grande partie des cas, entre une lampe fluorescente compacte ayant un IRC de 82 et la valeur de rĂ©fĂ©rence de 85 stipulĂ©e dans les lignes directrices. Si la conception d'une telle lampe, son coĂ»t et sa consommation d'Ă©nergie prĂ©sentent d'importants avantages, il est logique de l'utiliser dans un musĂ©e. Par ailleurs, les sources de lumiĂšre qui sont considĂ©rĂ©es comme de piĂštre qualitĂ©, par exemple, les lampes Ă fluorescence commerciales les moins chĂšres, peuvent prĂ©senter un IRC infĂ©rieur Ă 60. Il convient de souligner que la lumiĂšre du jour, dont l'IRC initial est de 100, qui est rĂ©flĂ©chie par un mur ou un plancher de couleur, peut prĂ©senter un IRC grandement infĂ©rieur Ă la lumiĂšre provenant d'une lampe ayant un IRC de 85. Lorsqu'on choisit d'Ă©clairer un objet Ă l'aide de la lumiĂšre du jour ou de toute autre source de lumiĂšre dont le faisceau est rĂ©flĂ©chi », la surface rĂ©flĂ©chissante ne doit pas ĂȘtre colorĂ©e. La tempĂ©rature de couleur proximale La tempĂ©rature de couleur proximale TCP permet de mesurer la qualitĂ© de la lumiĂšre, lorsqu'elle passe d'une teinte froide » Ă une teinte chaude ». Ce paramĂštre ne qualifie pas un degrĂ© de justesse pouvant se situer sur une Ă©chelle allant d'une bonne » Ă une mauvaise » lumiĂšre, Ă moins que la discussion ne porte sur une prĂ©fĂ©rence personnelle, en matiĂšre d'Ă©clairage de certains types d'objets. Les unitĂ©s de la TCP sont les degrĂ©s Kelvin K. Les termes couramment utilisĂ©s pour dĂ©finir ce paramĂštre sont malheureusement contradictoires et peuvent crĂ©er de la confusion. La tempĂ©rature de couleur du rayonnement d'une source de lumiĂšre froide » est en effet Ă©levĂ©e, tandis que celle du rayonnement d'une source de lumiĂšre chaude » est basse. Cette situation dĂ©coule du fait que l'on utilise l'expression lumiĂšre chaude » pour caractĂ©riser la lumiĂšre dorĂ©e du soleil levant et des flammes, et l'expression lumiĂšre froide », dans le cas du rayonnement du ciel bleu qui Ă©claire les zones d'ombre. Dans le cas des faibles intensitĂ©s lumineuses comme celles observĂ©es dans les musĂ©es, les gens qui observent les collections ont tendance Ă prĂ©fĂ©rer la lumiĂšre plus chaude semblable Ă celle fournie par les lampes Ă incandescence, par exemple, la lumiĂšre de 2800 K des lampes Ă incandescence courantes ou celle des lampes quartz-halogĂšne Ă incandescence qui prĂ©sentent une TCP lĂ©gĂšrement supĂ©rieure, soit 3000 K. Lorsque l'Ă©clairement augmente et atteint quelques milliers delux, la prĂ©fĂ©rence se dĂ©place et vise alors une lumiĂšre plus froide ayant une valeur d'au moins 5000 K. Les lampes Ă faible consommation d'Ă©nergie les plus courantes les lampes Ă fluorescence sont offertes dans une vaste gamme de tempĂ©ratures de couleur. L'utilisation efficace des lampes fluorescentes compactes dans les petits musĂ©es exige de porter une attention particuliĂšre Ă la tempĂ©rature de couleur. Comme on l'a dĂ©jĂ indiquĂ©, on prĂ©fĂšre employer des lampes produisant une lumiĂšre chaude, sur lesquelles est inscrite l'expression 2800 K » ou simplement 28 K », dans le cas de faibles intensitĂ©s lumineuses. Cependant, les lampes Ă©mettant une lumiĂšre plus froide dont la TCP se situe entre 3500 et 5000 K peuvent accroĂźtre le contraste des couleurs d'un objet, ce qui peut, en certains cas, ĂȘtre souhaitable. En conclusion, il convient de noter qu'il faut toujours rĂ©aliser un ou des essais pertinents avant de faire un choix final en matiĂšre de tempĂ©rature de couleur. Comparaison de la lumiĂšre naturelle et de la lumiĂšre artificielle Les spĂ©cialistes qui favorisent l'utilisation de la lumiĂšre du jour dans les musĂ©es emploient souvent une astuce terminologique selon laquelle la lumiĂšre naturelle » correspond Ă la lumiĂšre du jour et la lumiĂšre artificielle » Ă celle Ă©mise par des sources Ă©lectriques, mais en rĂ©alitĂ©, toutes les sources de lumiĂšre sont naturelles, que ce soit les Ă©toiles qui brillent, les filaments qui rougeoient ou les luminophores qui fluorescent. La question qui doit ĂȘtre rĂ©solue est de savoir si la valeur de l'IRC est adĂ©quate et, tel qu'indiquĂ© ci-haut, la lumiĂšre du jour tout comme celle Ă©mise par des sources Ă©lectriques peuvent prĂ©senter des valeurs d'IRC acceptables ou inadĂ©quates. La prĂ©fĂ©rence, de nature psychologique, associĂ©e aux fenĂȘtres et aux puits de lumiĂšre dĂ©coule du lien qui est fait avec le milieu extĂ©rieur et la lumiĂšre de forte intensitĂ© qui le caractĂ©rise lorsque le soleil brille. En amĂ©nageant avec soin les fenĂȘtres existantes au moyen d'Ă©crans pare-soleil, de stores, de rideaux partiellement fermĂ©s et de volets extĂ©rieurs fermĂ©s aux heures de fort ensoleillement, on peut rĂ©duire les risques de production de conditions d'Ă©blouissement et de dĂ©coloration des objets, tout en conservant un lien visuel grandement apprĂ©ciĂ© avec le milieu extĂ©rieur. La dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre, l'UV et l'IR GĂ©nĂ©ralisations utiles en matiĂšre de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre, l'UV et l'IR Ătant donnĂ© les trois bandes de rayonnement distinctes du spectre, soit celles de la lumiĂšre visible, du rayonnement ultraviolet et du rayonnement infrarouge, il est possible d'Ă©tablir les gĂ©nĂ©ralisations utiles suivantes en ce qui a trait aux types de dĂ©tĂ©riorations qui leur sont attribuables dans les musĂ©es La lumiĂšre visible entraĂźne la dĂ©coloration des matĂ©riaux ou le blanchiment » des couleurs. Les couleurs qui se dĂ©gradent peuvent disparaĂźtre en seulement quelques heures dans le cas d'une exposition directe Ă la lumiĂšre du soleil, ou en quelques annĂ©es, sous l'Ă©clairage de faible intensitĂ© des musĂ©es c'est le cas, par exemple, de certaines encres de stylos Ă pointe feutre et de certaines photographies en couleur. Les couleurs qui ne se dĂ©gradent pas peuvent rĂ©sister Ă l'exposition directe Ă la lumiĂšre du soleil pendant des siĂšcles par exemple, dans le cas de cĂ©ramiques et de fresques minoennes. Tous les objets colorĂ©s peuvent ĂȘtre classĂ©s dans un intervalle situĂ© entre ces deux cas extrĂȘmes. Le rayonnement UV entraĂźne le jaunissement, le farinage, la fragilisation et la dĂ©sagrĂ©gation des matĂ©riaux. Le farinage des liants de peinture est souvent confondu avec la dĂ©coloration de pigments. Le rayonnement IR entraĂźne un rĂ©chauffement de la surface des objets et constitue alors un cas de tempĂ©rature inadĂ©quate tempĂ©rature trop Ă©levĂ©e, avec tous les dommages possibles dĂ©crits dans la section TempĂ©rature inadĂ©quate. Le rayonnement IR ne sera pas traitĂ© en dĂ©tail dans la prĂ©sente section. Il existe un domaine commun des types de dĂ©tĂ©riorations causĂ©es par la lumiĂšre visible et l'UV. La lumiĂšre particuliĂšrement le violet visible peut provoquer certaines formes de dĂ©sagrĂ©gation et de jaunissement attribuables au rayonnement UV, mais seulement dans le cas de quelques matĂ©riaux et Ă une vitesse beaucoup plus lente que celle de l'UV. D'autre part, l'UV peut contribuer Ă la dĂ©coloration des matĂ©riaux, mais son effet n'est important que dans le cas des couleurs rĂ©sistantes Ă la lumiĂšre. Aucun de ces chevauchements ne se traduit par une fiabilitĂ© moins grande des gĂ©nĂ©ralisations susmentionnĂ©es. Pour rĂ©duire l'ampleur de la dĂ©coloration des collections exposĂ©es causĂ©e par l'Ă©clairage, particuliĂšrement leur dĂ©coloration rapide, il n'existe qu'une solution rĂ©duire l'exposition lumineuse. De nombreux responsables de musĂ©es et donateurs privĂ©s, ainsi que des encadreurs, ont supposĂ© par le passĂ© que le rayonnement UV Ă©tait la cause principale de la dĂ©coloration des matĂ©riaux et qu'un filtre UV efficace permettrait de protĂ©ger les collections contre cette dĂ©gradation. Certaines brochures publicitaires de fabricants de filtres UV le laissent aussi sous-entendre. Dans le cas des couleurs sensibles Ă la lumiĂšre, qui constituent le nĆud du dilemme relatif Ă l'Ă©clairage dans les musĂ©es, le rayonnement UV est responsable de moins de la moitiĂ©, et souvent de seulement 10 %, des dommages de dĂ©coloration. Ces faits ne devraient donc pas inciter les responsables Ă modifier l'approche visant Ă rĂ©duire l'exposition lumineuse. Les Ă©chelles d'exposition apparaissant au centre du tableau 3 permettent de quantifier ce phĂ©nomĂšne. Pourquoi faudrait-il alors prendre les mesures nĂ©cessaires pour rĂ©guler le rayonnement UV? C'est que dans le cas de nombreux objets, par exemple, les peintures contenant des pigments permanents ou les gravures et dessins monochromes, le jaunissement et la dĂ©sagrĂ©gation du liant et du subjectile attribuables aux UV constituent les principaux types de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par un Ă©clairage dont les paramĂštres ne sont pas correctement rĂ©gulĂ©s. La vitesse de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par la lumiĂšre La lumiĂšre visible endommage la couleur de certains objets et la plupart de ces couleurs deviennent plus pĂąles c'est le cas de la plupart des couleurs des figures 3a et 3b, tandis qu'un petit nombre deviennent plus foncĂ©es cas du vermillon, dans la figure 3a. Le tableau 3 contient un rĂ©sumĂ© des donnĂ©es disponibles portant sur la vitesse de ce type de dĂ©tĂ©rioration. Les matĂ©riaux colorĂ©s sont classĂ©s en quatre catĂ©gories gĂ©nĂ©rales en fonction de la sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre, soit ceux qui ne le sont pas aucune et ceux qui prĂ©sentent une sensibilitĂ© faible, moyenne ou Ă©levĂ©e. Le tableau fournit, pour chaque catĂ©gorie, des valeurs estimĂ©es du temps requis, Ă diffĂ©rents niveaux delux, avant que la dĂ©coloration ne commence autrement dit, avant qu'elle ne soit perceptible et qu'elle atteigne la phase finale soit la disparation presque complĂšte de la couleur initiale. On peut observer que bien que l'intervalle ou le degrĂ© d'incertitude d'une catĂ©gorie donnĂ©e est trĂšs large, les diffĂ©rences qui existent entre les catĂ©gories sont encore plus importantes. L'ampleur exceptionnelle de cette plage de sensibilitĂ© explique en grande partie la variabilitĂ© des perceptions personnelles lorsqu'il faut Ă©valuer la prĂ©sence ou l'absence de risques de dĂ©coloration, car certaines couleurs de vieux objets qui semblent fragiles peuvent en fait rĂ©sister pendant plusieurs siĂšcles, tandis que d'autres disparaissent au cours d'une vie humaine, voire en quelques annĂ©es. Figures 3a et 3b. Exemples de dommages causĂ©s par la lumiĂšre, dans le cadre d'expĂ©riences de dĂ©coloration effectuĂ©es dans des conditions rĂ©gulĂ©es, en utilisant une source de lumiĂšre simulant l'exposition Ă la lumiĂšre du jour traversant du verre Ă rayonnement UV intense. Tous les Ă©chantillons proviennent d'albums d'Ă©chantillons pour artistes datant du dĂ©but du XX e siĂšcle. Figure 3a Peintures Ă l'huile; Ă gauche, vermillon qui devient plus foncĂ© et; Ă droite, glaçure Ă base de laque carminĂ©e sur blanc, exemple de dĂ©coloration. Figure 3b Encres de dessins sur papier ayant toutes subies une dĂ©coloration. Les lettres et chiffres inscrits sur les Ă©chantillons correspondent aux valeurs d'exposition suivantes 0 â aucune exposition; A â 0,17 Mlx h; B â 1,7 Mlx h; C â 6,2 Mlx h; D â 17 Mlx h; E â 67 Mlx h. La plage des valeurs d'exposition Ă©quivalentes va de A 1 jour d'exposition Ă la lumiĂšre du jour ou 1 an d'exposition Ă 50lux, Ă D 8 mois d'exposition Ă la lumiĂšre du jour ou 400 ans d'exposition Ă 50lux. Toutes les zones exposĂ©es, Ă l'exception de celles dont la lettre comporte un astĂ©risque *, Ă©taient protĂ©gĂ©es au moyen d'un filtre UV. Veuillez noter que les diffĂ©rences de dĂ©coloration entre les cas oĂč un filtre UV Ă©tait utilisĂ© et ceux oĂč il ne l'Ă©tait pas B et B*, C et C*, D et D*, qui sont parfois perceptibles, sont beaucoup moins importantes que celles existant entre les diffĂ©rentes pĂ©riodes d'exposition A, B, C et D. Tableau 3. SensibilitĂ© des matĂ©riaux colorĂ©s Ă la lumiĂšre et nombre d'annĂ©es prĂ©alables Ă une dĂ©coloration Aucune sensibilitĂ©Faible sensibilitĂ©SensibilitĂ© moyenneSensibilitĂ© Ă©levĂ©e MatĂ©riaux ne se dĂ©colorant pas en raison de la lumiĂšre. Ces matĂ©riaux peuvent changer de couleur avec le temps ou en prĂ©sence de polluants. Comprennent la plupart des pigments de nature minĂ©rale. Palette de la technique de la vraie fresque », qui nĂ©cessite la stabilitĂ© des alcalis. Couleurs des vrais Ă©maux pour verre et cĂ©ramiques Ă ne pas confondre avec les peintures-Ă©mail. Nombre d'images monochromes sur papier, dont celles Ă l'encre au carbone; la teinte du papier et celle ajoutĂ©e Ă l'encre au carbone sont toutefois souvent trĂšs sensibles Ă la lumiĂšre. Le papier lui-mĂȘme doit ĂȘtre considĂ©rĂ©, avec circonspection, comme lĂ©gĂšrement sensible. Nombre de pigments de grande qualitĂ© Ă©laborĂ©s aujourd'hui pour colorer des surfaces extĂ©rieures automobiles. MatĂ©riaux des catĂ©gories 7, 8 et plus sur l'Ă©chelle de laine teinte en bleu d'ISO. Palettes d'artiste considĂ©rĂ©es comme permanentes » mĂ©lange de peintures vraiment permanentes ET de peintures lĂ©gĂšrement sensibles Ă la lumiĂšre, comme celles rattachĂ©es Ă la catĂ©gorie 1 de la norme D4303 de l'ASTM et celles de Winsor & Newton cotĂ©es AA ». La couleur structurale chez les insectes en prĂ©sence d'une protection contre les rayons UV. Quelques extraits de plante anciens, en particulier l'indigo sur la laine. Ăpreuves en noir et blanc sur gĂ©latine-argent hormis le papier recouvert d'une pellicule de rĂ©sine, lorsqu'elles sont protĂ©gĂ©es contre les rayons UV. Nombre de pigments de grande qualitĂ© Ă©laborĂ©s aujourd'hui pour colorer des surfaces extĂ©rieures automobiles. Vermillion noircit Ă la lumiĂšre. MatĂ©riaux des catĂ©gories 4, 5 et 6 sur l'Ă©chelle de laine teinte en bleu d'ISO. Teintures et pigments de laque Ă base d'alizarine. Quelques extraits de plante anciens, en particulier les rouges de garance renfermant surtout de l'alizarine, comme teinture de laine ou pigment de laque sur tous les supports. La sensibilitĂ© varie en fonction du support et peut s'avĂ©rer faible, selon la concentration, le substrat et le mordant. Couleur de la plupart des fourrures et des plumes. La plupart des photographies en couleurs qualifiĂ©es par une marque de commerce prĂ©sentant le suffixe chrome », comme Cibachrome et Kodachrome. MatĂ©riaux des catĂ©gories 1, 2 et 3 sur l'Ă©chelle de laine teinte en bleu d'ISO. La plupart des extraits de plante, soit la majeure partie des teintures et des pigments de laque anciens de couleur vive, sur tous les supports jaune, orange, vert, pourpre, bleu et nombre de teintes rouges. Les extraits d'insecte, comme les laques colorantes et la cochenille par exemple, carmine sur tous les supports. La plupart des premiĂšres couleurs synthĂ©tiques, comme les anilines, sur tous les supports. Nombre de colorants synthĂ©tiques bon marchĂ© sur tous les supports. La plupart des crayons Ă pointe en feutre, dont ceux Ă encre noire. La plupart des stylos Ă bille rouges et bleus. La plupart des teintures utilisĂ©es dans le papier au cours du XXe siĂšcle. La plupart des photographies en couleurs qualifiĂ©es par une marque de commerce prĂ©sentant le suffixe colour » ou color », comme Kodacolour et Fujicolour. Montant de l'expositionMontant de dĂ©colorationDĂ©coloration en fonction du nombre d'annĂ©es 50lux Seuil diffĂ©rentiel De 300 Ă 7000 ans De 20 Ă 700 ans De 1,5 Ă 20 ans DĂ©coloration presque totale De 10 000 Ă 200 000 ans De 700 Ă 20 000 ans De 50 Ă 600 ans 150lux Seuil diffĂ©rentiel De 100 Ă 2000 ans De 7 Ă 200 ans De 1/2 Ă 7 DĂ©coloration presque totale De 3000 Ă 70 000 ans De 200 Ă 7000 ans De 15 Ă 200 ans 500lux bureau Seuil diffĂ©rentiel De 30 Ă 700 ans De 2 Ă 70 ans De 1/7 Ă 2 ans DĂ©coloration presque totale De 1000 Ă 20 000 ans De 70 Ă 2000 ans De 5 Ă 60 ans 5000lux fenĂȘtre ou lampe de travail Seuil diffĂ©rentiel De 3 Ă 70 ans De 2 mois Ă 7 ans De 5 jours Ă 2 mois DĂ©coloration presque totale De 100 Ă 2000 ans De 7 Ă 200 ans De 6 mois Ă 6 ans 30 000lux lumiĂšre du jour moyenne Seuil diffĂ©rentiel De 6 mois Ă 10 ans De 2 semaines Ă 1 an De 1 jour Ă 2 semaines DĂ©coloration presque totale De 20 Ă 300 ans De 1 Ă 30 ans De 1 mois Ă 1 ans Chaque journĂ©e d'exposition est estimĂ©e Ă huit heures et chaque annĂ©e, Ă 3000 heures. Le temps devant s'Ă©couler avant que la plus petite dĂ©coloration ne soit perceptible seuil diffĂ©rentiel consiste en une plage fondĂ©e sur les Ă©prouvettes de laine teinte en bleu d'ISO pour une catĂ©gorie donnĂ©e consulter le tableau 4. La dĂ©coloration presque totale » est fondĂ©e sur une estimation prudente reprĂ©sentant 30 fois le seuil diffĂ©rentiel, mais la dĂ©coloration ralentit souvent avec le temps, de sorte qu'une estimation reprĂ©sentant 100 fois le seuil diffĂ©rentiel pourrait s'appliquer Ă de nombreuses couleurs. Les trois catĂ©gories gĂ©nĂ©rales de sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre du tableau 3 faible, moyenne et Ă©levĂ©e ont Ă©tĂ© rĂ©cemment adoptĂ©es Ă l'Ă©chelle internationale et font maintenant partie de directives relatives Ă l'Ă©clairage dans les musĂ©es de la Commission internationale de l'Ă©clairage CIE, 2004. Leurs dĂ©finitions reposent sur les normes industrielles en matiĂšre de soliditĂ© ou de rĂ©sistance Ă la lumiĂšre artificielle regroupĂ©es dans la norme ISO comprenant l'Ă©chelle de laine teinte en bleu. Cette derniĂšre comporte une sĂ©rie d'Ă©prouvettes de textiles, Ă l'origine numĂ©rotĂ©es de 1 Ă 8, qui prĂ©sentent une sensibilitĂ© de 2 Ă 3 fois plus Ă©levĂ©e que l'Ă©prouvette prĂ©cĂ©dente. Les matĂ©riaux ayant une sensibilitĂ© Ă©levĂ©e Ă la lumiĂšre ont Ă©tĂ© classĂ©s de 1 Ă 3, sur l'Ă©chelle, ceux de sensibilitĂ© moyenne, de 4 Ă 6, et ceux de faible sensibilitĂ©, Ă 7 ou 8, ou mĂȘme Ă une valeur plus Ă©levĂ©e qui ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es Ă la sĂ©rie d'origine de huit Ă©prouvettes de laine teinte en bleu, selon les besoins de l'industrie. Les valeurs de l'Ă©chelle de laine teinte en bleu servent de repĂšres de base lorsqu'on consulte des documents sur la sensibilitĂ© des colorants, ce dont tĂ©moignent les Ă©tudes de Michalski 1987; 1997 et les rĂ©sumĂ©s, qui offrent de plus amples dĂ©tails que le tableau 3, dans les directives de la CIE 2004. Le tableau 4 offre un outil de conversion de la valeur obtenue avec l'Ă©valuation d'Ă©prouvettes de laine teinte en bleu, qui permet d'estimer l'exposition lumineuse provoquant la plus petite dĂ©coloration perceptible aussi appelĂ© le seuil diffĂ©rentiel; ces donnĂ©es sont tirĂ©es d'une analyse documentaire dont la description partielle est fournie dans la publication de Michalski 1987. Les valeurs estimĂ©es du tableau 4 ont servi Ă Ă©tablir, dans le tableau 3, les estimations du temps requis avant que la dĂ©coloration ne commence. Utilisation des Ă©prouvettes de laine teinte en bleu pour estimer la plage de sensibilitĂ© des objets des collections Les responsables de musĂ©es se posent tous la question inĂ©vitable suivante quelle est la plage de sensibilitĂ© des objets de nos collections? L'Ă©chelle comprenant les huit Ă©prouvettes de laine teinte en bleu, dont l'origine remonte aux annĂ©es 1920, constituait la plage de sensibilitĂ© qui, selon l'industrie des teintures et des colorants, reprĂ©sentait tous les produits colorĂ©s de l'Ă©poque, que ceux-ci l'aient Ă©tĂ© au moyen de colorants naturels, de colorants synthĂ©tiques dont l'emploi remontait au XIXe siĂšcle, et mĂȘme de pigments. C'est pourquoi l'Ă©chelle des huit Ă©prouvettes de laine teinte en bleu constitue une excellente estimation de la plage de sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre et de dĂ©coloration qui pourrait bien s'appliquer Ă une collection mixte d'objets de musĂ©e. Bien entendu, certains objets colorĂ©s ne sont pas sensibles Ă la lumiĂšre, tandis que d'autres sont encore plus sensibles que ceux classĂ©s dans la catĂ©gorie 1, car selon leurs critĂšres de conception, on ne prĂ©voyait pas que leur durĂ©e de vie dĂ©passerait mĂȘme celle de textiles de piĂštre qualitĂ© c'est le cas de certains stylos Ă pointe feutre. Tableau 4. Valeur approximative de la dose de lumiĂšre pouvant causer la plus petite dĂ©coloration perceptible » des Ă©prouvettes de laine teinte en bleu de la norme ISO. La dĂ©finition de plus petite dĂ©coloration perceptible » ou de seuil diffĂ©rentiel » correspond ici au concept GS4 Grey Scale 4 appliquĂ© aux donnĂ©es de l'essai effectuĂ© avec les Ă©prouvettes de laine teinte en bleu. Le degrĂ© d'incertitude de la valeur estimĂ©e associĂ©e Ă chaque dose est approximativement du mĂȘme ordre de grandeur que les valeurs estimĂ©es pour l'Ă©prouvette de laine teint en bleu adjacente. DĂ©tailDose de lumiĂšre Mlx h nĂ©cessaire pour causer la plus petite dĂ©coloration perceptible » des Ă©prouvettes Ă©talons de laine teint en bleu NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 8NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 7NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 6NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 5NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 4NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 3NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 2NumĂ©ro de l'Ă©prou- vette de laine teinte en bleu de la norme ISO 1 Dose nĂ©cessaire pour causer la plus petite dĂ©coloration perceptible », en prĂ©sence de rayonnement UV 120 50 20 8 3,5 1,5 0,6 0,22 Dose nĂ©cessaire pour causer la plus petite dĂ©coloration perceptible », en l'absence de rayonnement UV filtre UV efficace 1000 300 100 30 10 3 1 0,3 CatĂ©gorie de sensibilitĂ© utilisĂ©e dans le tableau 3 Faible sensibilitĂ© SensibilitĂ© moyenne SensibilitĂ© Ă©levĂ©e La vitesse de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par le rayonnement UV La dĂ©sagrĂ©gation des matĂ©riaux organiques causĂ©e par le rayonnement UV peut prendre de nombreuses formes, par exemple, la fragilisation des fibres textiles, l'effritement du bois et des os, ainsi que le farinage des peintures voir la figure 4. Le jaunissement des matĂ©riaux causĂ© par les UV est facile Ă percevoir dans le cas de plastiques et de papiers de piĂštre qualitĂ© comme le papier journal. Le tableau 5 offre un rĂ©sumĂ© des divers dommages causĂ©s par les UV et des vitesses de dĂ©tĂ©rioration connexes. La premiĂšre partie prĂ©sente des valeurs de rĂ©fĂ©rence basĂ©es sur les rĂ©sultats d'Ă©tudes sur l'exposition Ă la lumiĂšre du jour d'objets situĂ©s Ă l'extĂ©rieur, ainsi que des valeurs extrapolĂ©es pour l'exposition moins intense au rayonnement UV que favorise la prĂ©sence de verre ou l'emploi de filtres UV. Figure 4. Exemples de dommages causĂ©s par le rayonnement UV. Essais effectuĂ©s sur une peinture Ă l'huile contenant de la terre d'ombre brĂ»lĂ©e, datant du dĂ©but du XX e siĂšcle. Les images reprĂ©sentent toutes des zones soumises Ă une exposition de 67 Mlx h provenant d'une source de lumiĂšre simulant la lumiĂšre du jour traversant le verre d'une fenĂȘtre soit l'Ă©quivalent d'une exposition d'environ 8 mois Ă la lumiĂšre du jour non filtrĂ©e ou d'une exposition de 400 ans Ă 50lux. L'image de gauche a Ă©tĂ© obtenue au microscope optique; la zone infĂ©rieure illustre une partie du matĂ©riau qui a Ă©tĂ© protĂ©gĂ©e au moyen d'un filtre UV efficace. Les deux images de droite, en noir et blanc, sont des micrographies des zones supĂ©rieure et infĂ©rieure de l'image de gauche, obtenues par microscopie Ă©lectronique Ă balayage. On peut observer que l'image du bas prĂ©sente la surface lisse du liant de peinture Ă l'huile, qui n'a pas Ă©tĂ© endommagĂ©e par le rayonnement UV, et celle du haut, la surface dĂ©gradĂ©e et craquelĂ©e qui l'a Ă©tĂ©. Le pigment brun de nature minĂ©rale n'est pas altĂ©rĂ© par la lumiĂšre visible ou les UV. Tableau 5. SensibilitĂ© des matĂ©riaux au rayonnement UV. Aucune sensibilitĂ©Faible sensibilitĂ©SensibilitĂ© moyenneSensibilitĂ© Ă©levĂ©eSensibilitĂ© trĂšs Ă©levĂ©e MatĂ©riaux inorganiques mĂ©taux, pierre, cĂ©ramiques, verre. Des objets de ce type qui ont Ă©tĂ© traitĂ©s ou revĂȘtus peuvent toutefois contenir des rĂ©sine set des peintures prĂ©sentant une sensibilitĂ© plus Ă©levĂ©e. Craquelures, farinage des plastiques contemporains, des caoutchoucs, des peintures qui contiennent des stabilisants UV, conçus pour l'exposition aux conditions extĂ©rieures. Le bois devient gris et subit une Ă©rosion. Craquelures, pour la plupart des plastiques, rĂ©sines, vernis et caoutchoucs. Farinage, sur la plupart des peintures intĂ©rieures et peintures pour artistes, l'ivoire et les os. Fragilisation et, ultĂ©rieurement, morcellement de la plupart des laines, cotons, soies et papiers. Farinage des peintures Ă l'huile contenant des pigments photosensibilisants blanc de zinc, premiers blancs de titane. Jaunissement des bois pĂąles. Fragilisation et, Ă©ventuellement, morcellement de la laine, du coton, de la soie, du papier, s'il y a prĂ©sence de teintures photosensibilisantes. Jaunissement de certains papiers de piĂštre qualitĂ©, par exemple, le papier journal. LumiĂšre du jourMontant duluxTemps approximatif requis pour causer les dommages dĂ©crits ci-dessus. Spectre de la lumiĂšre du jour ~ 600 Ă 1000 ”W/lm Ăclairement quotidien moyen Ă l'extĂ©rieur 30 000lux ~10 ans ~ 1 an Ă©rosion du bois 50 ”m de la surface par annĂ©e ~ 1 mois ~ 3 jours 50lux ~ 5000 ans vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă 1000 ans, Ă 20 °C ~ 500 ans vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă 1000 ans, Ă 20 °C ~ 50 ans ~ 5 ans LumiĂšre du jour passant Ă travers le verre d'une fenĂȘtre ~ 400 Ă 500”W/lm LumiĂšre du jour non filtrĂ©e 30 000lux ~ 30 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 5 Ă 50 ans, Ă 40 °CPied de tableau 3 ~ 3 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 5 Ă 50 ans, Ă 40 °CPied de tableau 3 ~ 2 mois ou plusPied de tableau 2 ~ 1 mois ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs 2 ans, Ă 40 °CPied de tableau 3 50lux ~ 20 000 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă 1000 ans, Ă 20 °C ~ 2000 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă 1000 ans, Ă 20 °C ~ 100 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă 1000 ans, Ă 20 °C ~ 50 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable avant environ 30 ans, Ă 20 °C LumiĂšre du jour et prĂ©sence d'un filtre UV efficace ~ 75 ”W/lm ou moins LumiĂšre du jour non filtrĂ©e 30 000lux ~ 300 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă 1000 ans, Ă 20 °C ~ 30 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 5 Ă 50 ans, Ă 40 °CPied de tableau 3 ~ 2 ans ou plusPied de tableau 2 vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 5 Ă 50 ans, Ă 40 °CPied de tableau 3 Le jaunissement causĂ© par les UV est attĂ©nuĂ© par le blanchiment par la lumiĂšre bleue le jaunissement thermique peut Ă©ventuellement l'emporter 50lux de nombreux millĂ©naires vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă 1000 ans, Ă 20 °C ~ de nombreux millĂ©naires vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă 1000 ans, Ă 20 °C ~ de nombreux millĂ©naires vieillissement thermiquePied de tableau 1 probable aprĂšs de 100 Ă 1000 ans, Ă 20 °C Il convient de noter, dans le tableau 5, le rĂŽle crucial que joue la rĂ©duction de l'intensitĂ© lumineuse, et non pas seulement le niveau de filtration du rayonnement UV des filtres, au chapitre du prolongement de la durĂ©e de vie des matĂ©riaux des objets exposĂ©s. Lorsque le rapport UV » est dĂ©terminĂ©, en mesurant l'Ă©nergie du rayonnement UV en microwatts par lumen de lumiĂšre, l'exposition totale aux UV et, consĂ©quemment, les dommages qui en dĂ©pendent, sont proportionnels Ă l'intensitĂ© lumineuse de la lumiĂšre et Ă la valeur mesurĂ©e du rayonnement UV. La vitesse de dĂ©tĂ©rioration causĂ©e par le rayonnement IR Le rayonnement IR provoque le rĂ©chauffement du milieu ambiant et des matĂ©riaux qui y sont exposĂ©s le sujet est traitĂ© en dĂ©tail dans la section TempĂ©rature inadĂ©quate. Le problĂšme des tempĂ©ratures trop Ă©levĂ©es causĂ©es par l'IR ne surgit que dans le cas de deux sources de lumiĂšre, soit les lampes Ă incandescence Ă haute intensitĂ© supĂ©rieure Ă 5000lux et l'exposition directe Ă la lumiĂšre du soleil. Dans le tableau 5, les donnĂ©es propres aux dommages causĂ©s par le rayonnement UV comprennent les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es des objets attribuables Ă l'exposition directe Ă la lumiĂšre du soleil, notamment dans les rangĂ©es portant sur l'exposition moyenne Ă la lumiĂšre du jour traversant le verre d'une fenĂȘtre. La lumiĂšre du soleil ou celle d'une lampe Ă incandescence de forte intensitĂ© peut rĂ©chauffer une surface et Ă©lever sa tempĂ©rature Ă une valeur supĂ©rieure d'au moins 40 °C Ă la tempĂ©rature ambiante. La vitesse de dĂ©gradation thermique augmente ainsi d'un facteur minimum de 20. Situations oĂč la lumiĂšre, l'UV et l'IR s'ajoutent aux effets d'autres agents de dĂ©tĂ©rioration subis par un objet Des phĂ©nomĂšnes de dĂ©tĂ©rioration distincts peuvent souvent se produire simultanĂ©ment ainsi, le jaunissement ou la fragilisation de matĂ©riaux causĂ©s par le rayonnement UV peuvent se conjuguer Ă des effets similaires dĂ©coulant du vieillissement thermique. Ce dernier processus peut lui-mĂȘme ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ© par les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es que peut entraĂźner le rayonnement IR tel qu'indiquĂ© dans le tableau 5. En outre, certains produits de jaunissement peuvent ĂȘtre dĂ©colorĂ©s par la lumiĂšre particuliĂšrement le bleu visible. Il n'est pas rare de voir d'anciennes gravures encadrĂ©es qui prĂ©sentent divers motifs de jaunissement. Ce sont lĂ des exemples intĂ©ressants d'amalgame d'effets produits par diffĂ©rents agents de dĂ©tĂ©rioration. En premier lieu, les encres et peintures colorĂ©es peuvent toutes ĂȘtre dĂ©colorĂ©es par la lumiĂšre. Le papier, quant Ă lui, peut subir un jaunissement causĂ© par le rayonnement UV qui n'est pas absorbĂ© par le verre, mais la zone situĂ©e sous le passe-partout sera protĂ©gĂ©e par ce dernier. Dans des conditions d'exposition extrĂȘmes, les fibres du papier deviennent moins rĂ©sistantes, mais bien souvent, ces effets ne sont pas observĂ©s avant que la gravure ne soit manipulĂ©e ou nettoyĂ©e, lors de travaux de restauration, et que la dĂ©sintĂ©gration de la surface picturale n'ait Ă©tĂ© amorcĂ©e. Si le passe-partout est de piĂštre qualitĂ©, il dĂ©gagera des vapeurs qui provoquent l'apparition d'une Ă©troite bande de couleur jaune ou brune prĂšs de sa tranche; ce processus peut aussi ĂȘtre grandement accĂ©lĂ©rĂ© par les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es causĂ©es par l'IR. Si la gravure est protĂ©gĂ©e par un filtre UV efficace, le papier de la zone picturale ne jaunira pas mais il deviendra plus blanc, et la zone situĂ©e sous le passe-partout jaunira de maniĂšre uniforme en raison du jaunissement thermique, un autre processus accĂ©lĂ©rĂ© par le rĂ©chauffement dĂ» aux IR. Les permutations ont beau ĂȘtre complexes, les conclusions n'en sont pas moins simples dans le cas des matĂ©riaux organiques, des mesures permettant de maintenir l'intensitĂ© lumineuse Ă une valeur infĂ©rieure Ă quelques milliers delux garantiront la rĂ©duction de tous les types de dommages causĂ©s par la lumiĂšre visible, l'UV et l'IR. De plus, en utilisant des sources de lumiĂšre Ă faible intensitĂ© de rayonnement UV, il est possible de rĂ©duire considĂ©rablement les dommages subis par les matĂ©riaux trĂšs sensibles aux UV afin que leur importance soit grandement infĂ©rieure aux dommages semblables causĂ©s par la tempĂ©rature ambiante. Mesures permettant de rĂ©duire les effets de la lumiĂšre visible et des rayonnements UV et IR Ătapes des mesures de rĂ©duction Situations Ă Ă©viter Afin de prĂ©venir la production de conditions d'exposition inadĂ©quates, il faut Ă©tablir des rĂšgles portant sur les niveaux d'intensitĂ© lumineuse de la lumiĂšre visible et du rayonnement UV, ainsi que sur les sources de lumiĂšre voir, Ă ce sujet, la section StratĂ©gies de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage », ci-aprĂšs. Rentrer Ă l'intĂ©rieur les objets exposĂ©s Ă l'extĂ©rieur. Ăteindre les lampes Ă©lectriques lorsqu'il n'y a pas de visiteurs. Utiliser, dans la mesure du possible, des commutateurs de proximitĂ©. Dans les maisons historiques, choisir des aires d'exposition, au sein du bĂątiment et des diffĂ©rentes piĂšces, oĂč l'intensitĂ© lumineuse est faible durant la journĂ©e. Si les fenĂȘtres ne sont pas munies de filtres UV, placer les objets en des endroits oĂč ils ne seront pas directement exposĂ©s Ă la lumiĂšre provenant des fenĂȘtres. Situations Ă empĂȘcher Utiliser des filtres UV sur les sources de lumiĂšre Ă forte intensitĂ© de rayonnement UV voir les indications pertinentes du tableau 2. Dans le cas d'objets exposĂ©s Ă l'extĂ©rieur, utiliser des dispositifs d'ombrage comme de simples toits ou tirer avantage des endroits situĂ©s prĂšs de la façade nord du bĂątiment. Dans le cas d'objets exposĂ©s Ă l'intĂ©rieur, utiliser, entre autres dispositifs, des Ă©crans, des paralumes, des stores, des Ă©crans pare-soleil et de la peinture, pour obstruer les fenĂȘtres ou dĂ©vier la lumiĂšre qui en provient. SĂ©parer les zones d'accĂšs public bien Ă©clairĂ©es et les aires d'exposition et assurer des itinĂ©raires entre ces endroits qui permettent une adaptation graduelle de l'Ćil. Fermer les rideaux, les stores, les volets et autres dispositifs pertinents, lorsque le musĂ©e est fermĂ©. Recouvrir les vitrines lorsqu'il n'y a pas de visiteurs. Situations Ă dĂ©tecter RepĂ©rer tout signe de dommage causĂ© par la lumiĂšre visible et le rayonnement UV dans le musĂ©e et parmi les objets exposĂ©s. Utiliser des luxmĂštres et des dosimĂštres passifs. Utiliser des instruments de mesure du rayonnement UV spĂ©cialement conçus pour les milieux propres aux musĂ©es. Utiliser un simple thermomĂštre, si on soupçonne qu'il existe un problĂšme liĂ© au rĂ©chauffement produit par les IR. Interventions Lorsqu'on observe la dĂ©coloration de certains objets, en dĂ©terminer les causes et identifier des solutions possibles. Lorsque les lectures de luxmĂštres et d'instruments de mesure du rayonnement UV sont anormalement Ă©levĂ©es pour un endroit donnĂ©, en dĂ©terminer les causes et identifier des solutions au problĂšme. RĂ©cupĂ©ration Il n'est pas possible d'effectuer une vĂ©ritable rĂ©cupĂ©ration des zones dĂ©colorĂ©es ou des surfaces dĂ©sagrĂ©gĂ©es. La restauration de telles pertes esthĂ©tiques exige le remplacement des Ă©lĂ©ments endommagĂ©s par de nouveaux matĂ©riaux. StratĂ©gies de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage pour diffĂ©rents niveaux de prĂ©servation Introduction au concept des niveaux de prĂ©servation distincts Il est assez facile de se mettre d'accord sur l'objectif gĂ©nĂ©ral que doivent viser les responsables de musĂ©es, soit d'adopter des mesures permettant de rĂ©duire les dommages causĂ©s par la lumiĂšre tout en assurant la visibilitĂ© des objets exposĂ©s, mais en pratique, l'Ă©quilibre entre ces deux Ă©lĂ©ments est de plus en plus difficile Ă atteindre. Il existe en fait trois stratĂ©gies dont la difficultĂ© d'application augmente en fonction de leur efficacitĂ© croissante. Ces stratĂ©gies sont les suivantes Adopter quelques mesures de base visant Ă empĂȘcher les conditions d'Ă©clairement lumineux extrĂȘmes. Suivre une rĂšgle simple basĂ©e sur une intensitĂ© lumineuse soit 50lux qui assure une visibilitĂ© minimale. Suivre quelques rĂšgles plus complexes qui permettent Ă la fois de rĂ©duire au minimum les dommages subis et d'optimiser la visibilitĂ© des objets. Une stratĂ©gie de rĂ©gulation de base pour les petits musĂ©es Ă©liminer toutes les conditions d'Ă©clairement lumineux extrĂȘmes Parmi les Ă©lĂ©ments de la Liste des conditions et dispositifs de base, prĂ©sentĂ©e Ă la section I, voici ceux qui ont des effets sur l'Ă©clairement lumineux de la lumiĂšre visible et du rayonnement UV Un toit rĂ©sistant et efficace qui protĂšge tous les objets faits de matĂ©riaux organiques et, de prĂ©fĂ©rence, la plupart des objets faits de matĂ©riaux inorganiques aussi qui sont exposĂ©s Ă l'extĂ©rieur. Cette recommandation peut sembler Ă©vidente, mĂȘme aux personnes qui ne travaillent pas dans le domaine musĂ©al, mais elle vise aussi Ă protĂ©ger les objets de grande taille comme les vĂ©hicules historiques et les machines, appareils et instruments historiques comportant des surfaces peintes. On ne peut s'attendre Ă ce que ceux-ci restent en bon Ă©tat aprĂšs de nombreuses annĂ©es d'exposition Ă la lumiĂšre du soleil et aux diverses conditions climatiques. Des murs, fenĂȘtres et portes rĂ©sistants et efficaces, qui protĂšgent les objets contre les conditions climatiques de la rĂ©gion, la lumiĂšre du soleil, les insectes et animaux nuisibles, ainsi que les cambrioleurs amateurs et les actes de vandalisme. Ăviter de placer les objets comprenant des matĂ©riaux organiques en des endroits oĂč ils sont directement exposĂ©s Ă la lumiĂšre du soleil et situĂ©s Ă proximitĂ© de lampes Ă faisceau Ă©troit de haute intensitĂ©. RĂ©sultats obtenus avec la stratĂ©gie de rĂ©gulation de base En supposant que ces mesures permettent d'Ă©viter les conditions d'Ă©clairement extrĂȘmes de 30 000lux de l'intensitĂ© moyenne de la lumiĂšre du jour et ainsi de maintenir l'Ă©clairement entre 5000lux la lumiĂšre provenant des fenĂȘtres et 500lux l'Ă©clairage de la plupart des bureaux, les objets prĂ©sentant une faible sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre et exposĂ©s durant un siĂšcle ne montreront pas de signe de dĂ©coloration. Les objets ayant une sensibilitĂ© moyenne, quant Ă eux, auraient dĂ©jĂ subi une dĂ©coloration sĂ©rieuse aprĂšs un peu plus d'une dĂ©cennie, et les objets trĂšs sensibles Ă la lumiĂšre en encore moins de temps, Ă moins qu'ils n'aient Ă©tĂ© accidentellement mis de cĂŽtĂ© en des endroits sombres et oubliĂ©s, dans des boĂźtes, des enveloppes ou des coffres Ă couvertures, reliĂ©s dans le cas des papiers ou encore acquis rĂ©cemment et sortis de ces endroits afin de les exposer dans un musĂ©e. C'est lĂ la situation tragique que doivent affronter les petits musĂ©es installĂ©s dans des maisons historiques qui font l'acquisition de trĂ©sors colorĂ©s qui avaient Ă©tĂ© entreposĂ©s dans l'obscuritĂ© par les donateurs. La stratĂ©gie de rĂ©gulation classique basĂ©e sur des rĂšgles Ă©clairer tous les objets avec une faible intensitĂ© lumineuse uniforme En matiĂšre d'Ă©clairage dans les musĂ©es, les rĂšgles classiques apparaissant dans diverses publications des annĂ©es 1970 et 1980, y compris les Bulletins techniques de l'ICC, Ă©taient basĂ©es sur la valeur de rĂ©fĂ©rence de 50lux ainsi que sur deux catĂ©gories additionnelles ayant trait Ă de probables diffĂ©rences de sensibilitĂ©. Voici les donnĂ©es pertinentes 50lux, dans le cas des textiles, des Ćuvres sur papier, des aquarelles sur tout support, des photographies, des plumes, etc.; 150lux, dans le cas des surfaces des peintures Ă l'huile et des peintures acryliques, des objets polychromes, des panneaux, des meubles, etc.; 300lux, dans le cas de certains matĂ©riaux comme la pierre et le mĂ©tal, mais en grande partie pour Ă©viter l'effet de contraste avec le fond. Les listes fournies par diffĂ©rents auteurs ont tendance Ă diffĂ©rer quelque peu au chapitre de la classification des produits et matĂ©riaux dans les diverses catĂ©gories et en ce qui concerne la pertinence de la catĂ©gorie de l'Ă©clairement de 300lux. La rĂšgle classique s'appliquant au rayonnement UV Ă©tait la suivante Toujours maintenir le rapport UV » Ă une valeur infĂ©rieure Ă 75 ”W/lm soit la valeur caractĂ©ristique des lampes Ă incandescence courantes. La valeur maximum admissible du rapport UV a Ă©tĂ© Ă©tablie dans les annĂ©es 1970, en se basant sur le rayonnement UV Ă©mis par les lampes Ă incandescence courantes. Les rĂ©sultats d'expĂ©rience avaient dĂ©montrĂ© que ces sources de lumiĂšre ne provoquaient que trĂšs peu de dommages causĂ©s par les UV, voire aucun, dans le cas de collections mixtes d'objets historiques exposĂ©s, pendant de nombreuses dĂ©cennies, Ă de faibles intensitĂ©s lumineuses. En pratique, les intervenants du milieu avaient aussi tendance Ă suivre les deux rĂšgles additionnelles suivantes Les valeurs de la durĂ©e d'exposition Ă la lumiĂšre Ă©taient surtout dĂ©terminĂ©es en fonction des critĂšres de fonctionnement. Les objets comportant de nombreux composants de sensibilitĂ© diffĂ©rente Ă©taient traitĂ©s en fonction du composant le plus fragile. RĂ©sultats obtenus avec la stratĂ©gie de rĂ©gulation classique basĂ©e sur des rĂšgles La politique d'Ă©clairage classique est Ă la base de la plupart des exigences actuelles en matiĂšre de prĂȘt et d'emprunt d'objets de musĂ©e. Son emploi permet de rĂ©duire les dommages, pour l'ensemble des collections par rapport aux niveaux d'Ă©clairement courants dans les bĂątiments, mais les objets prĂ©sentant une sensibilitĂ© Ă©levĂ©e subissent quand mĂȘme une dĂ©coloration importante aprĂšs quelques dĂ©cennies d'exposition et ceux ayant une faible sensibilitĂ© seront difficilement visibles, et ce, sans raison valable hormis la simplicitĂ© de rĂšgles peu complexes. De fait, de nombreuses personnes ne pourront bien voir les objets de couleur foncĂ©e prĂ©sentant un faible contraste ou des motifs trĂšs dĂ©taillĂ©s. L'emploi des diffĂ©rences de sensibilitĂ© probables sur lesquelles est fondĂ©e la distinction entre les deux premiĂšres catĂ©gories, soit la sensibilitĂ© du papier et des textiles d'une part, et celle des peintures et des objets polychromes de l'autre, n'est pas justifiĂ©. On pourrait toujours soutenir que l'aquarelle moyenne est plus sensible Ă la lumiĂšre que la peinture Ă l'huile moyenne en raison de la prĂ©dominance des minces lavis, dans le premier cas, mais il n'en demeure pas moins qu'il existe de nombreux exemples qui infirment cette affirmation. Tous les portraits Ă l'huile exĂ©cutĂ©s au cours des derniers siĂšcles comportent des laques rouges qui prĂ©sentent une sensibilitĂ© de moyenne Ă Ă©levĂ©e. Lorsqu'elles se dĂ©colorent ce que bon nombre ont dĂ©jĂ fait, la couleur de la peau du sujet est altĂ©rĂ©e et passe de la nuance d'origine, rosĂ©e et vivante », Ă une teinte blanche et blafarde ». En revanche, il existe de nombreuses catĂ©gories d'objets en papier qui contiennent des colorants ne prĂ©sentant qu'une faible sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre, voire aucune, entre autres des noirs de carbone, des ocres et des blancs de craie. Une stratĂ©gie de rĂ©gulation basĂ©e sur la gestion des risques accepter les conditions relatives Ă la dĂ©coloration et Ă la visibilitĂ© des objets et en assurer la gestion efficace L'intĂ©gration d'une politique d'Ă©clairage dĂ©taillĂ©e Ă un cadre de travail portant sur la gestion des risques permet de reconnaĂźtre explicitement le fait que les colorants subissent une dĂ©gradation appelĂ©e dĂ©coloration et que la visibilitĂ© des objets s'accroĂźt avec l'Ă©clairement, ce qui facilite son Ă©laboration selon les Ă©tapes suivantes Ătablir un critĂšre relatif Ă une vitesse de dĂ©coloration acceptable concept de risque acceptable. Le critĂšre en question est habituellement exprimĂ© comme le temps requis avant que la plus petite dĂ©coloration ne soit perceptible ou seuil diffĂ©rentiel. Selon les conditions, cette valeur peut ĂȘtre fixĂ©e Ă 30 ans, Ă 100 ans ou mĂȘme Ă 300 ans. Ăvaluer les diffĂ©rents niveaux de sensibilitĂ©. La tendance actuelle consiste en gĂ©nĂ©ralisations qui sont semblables aux catĂ©gories Ă©tablies dans les rĂšgles classiques susmentionnĂ©es, par exemple, dans le cas des aquarelles », mais il est possible d'utiliser les renseignements fournis dans le tableau 3 pour intĂ©grer au processus des Ă©valuations plus dĂ©taillĂ©es telles que des sous-groupes importants, un genre particulier ou mĂȘme un objet de grande valeur. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on emploie le niveau de sensibilitĂ© du colorant qui est le plus sensible Ă la lumiĂšre, ou le niveau de sensibilitĂ© prĂ©vu de celui-ci, pour caractĂ©riser l'ensemble du groupe de produits de sensibilitĂ©s diffĂ©rentes. Tenir compte de la visibilitĂ© de l'objet ou de la collection. Il faut d'abord supposer que l'Ă©clairement requis est la valeur de rĂ©fĂ©rence de 50lux, mais si une collection ne contient pas de colorants prĂ©sentant une sensibilitĂ© Ă©levĂ©e, ou mĂȘme de colorants Ă sensibilitĂ© moyenne, on peut envisager de rĂ©gler l'intensitĂ© lumineuse Ă la hausse, en se basant sur les donnĂ©es du tableau 1. On peut aussi planifier des pĂ©riodes alternantes comprenant de courtes pĂ©riodes d'exposition avec une bonne visibilitĂ© des objets et des pĂ©riodes plus longues oĂč l'accĂšs Ă la collection et la visibilitĂ© des objets sont rĂ©duits; cette mĂ©thode permet de rĂ©pondre aux besoins particuliers des visiteurs plus ĂągĂ©s et des chercheurs et experts qui doivent effectuer des inspections spĂ©ciales. Tenir compte des intensitĂ©s lumineuses qui peuvent ĂȘtre obtenues, en pratique, avec les dispositifs d'Ă©clairage disponibles. DĂ©terminer la valeur de la durĂ©e d'exposition Ă la lumiĂšre. Cette valeur est le rĂ©sultat inĂ©vitable du calcul qui permet d'Ă©tablir quelles sont les conditions de l'exposition en pĂ©riodes alternantes des objets qui permettent de rĂ©duire efficacement leur dĂ©coloration et de respecter ainsi le critĂšre de vitesse de dĂ©coloration acceptable susmentionnĂ© Ă©lĂ©ment 1. Ainsi, selon les donnĂ©es du tableau 3, le temps minimum requis pour atteindre le seuil diffĂ©rentiel est de 1,5 an dans le cas des colorants de sensibilitĂ© Ă©levĂ©e; ces colorants ne peuvent donc ĂȘtre exposĂ©s Ă la lumiĂšre que pendant environ 1,5 % de la pĂ©riode totale, compte tenu du critĂšre de 100 ans fixĂ© initialement. Il existe actuellement des politiques dont la mise en Ćuvre repose sur des Ă©tapes semblables, notamment celles dĂ©crites par les responsables du MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al Colby, 1992 et du Victoria and Albert Museum Ashley-Smith et coll., 2002. Dans les petits musĂ©es et les maisons historiques, qui comportent peu de dispositifs de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage, voire aucun, les Ă©tapes en question peuvent ĂȘtre lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes De mĂȘme nature que l'Ă©tape 1, ci-dessus, en tenant compte du fait que le mandat d'un petit musĂ©e, en matiĂšre de prĂ©servation, n'est peut-ĂȘtre pas le mĂȘme que celui d'un musĂ©e national. De mĂȘme nature que l'Ă©tape 2, ci-dessus, en tenant compte du fait que les responsables d'un petit musĂ©e peuvent habituellement avoir une meilleure connaissance de la ou des collections du musĂ©e que ceux d'un musĂ©e national. De mĂȘme nature que l'Ă©tape 3, ci-dessus, en tenant compte de deux facteurs importants, d'une part, que les visiteurs d'un petit musĂ©e peuvent, en moyenne, ĂȘtre plus ĂągĂ©s, et, d'autre part, que les visiteurs pourraient s'attendre Ă ce que la visibilitĂ© des objets soit infĂ©rieure dans une maison historique. Ăvaluer l'intensitĂ© lumineuse, ou l'exposition cumulative, dans diffĂ©rentes aires d'exposition. DĂ©terminer la valeur de la durĂ©e d'exposition Ă la lumiĂšre de l'objet, dans les endroits oĂč celui-ci pourrait ĂȘtre placĂ©, en tenant compte des Ă©tapes 1, 2 et 4. Prendre les mesures nĂ©cessaires pour atteindre un Ă©quilibre entre l'endroit oĂč l'objet est exposĂ© et la pĂ©riode pendant laquelle il le sera, ou modifier le critĂšre Ă©tabli en 1. StratĂ©gie de rĂ©gulation optimale rĂ©sultats Les responsables de musĂ©es qui adoptent cette stratĂ©gie assureront la gestion formelle de la durĂ©e de vie des couleurs des objets de leurs collections ainsi qu'une meilleure visibilitĂ© des nombreux objets exposĂ©s qui prĂ©sentent une faible sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre, voire aucune. La mise en Ćuvre de la stratĂ©gie exige d'importants investissements au chapitre des connaissances d'experts et elle provoquera aussi une certaine inquiĂ©tude chez les conservateurs, notamment en raison de l'incertitude qui y est associĂ©e. Ainsi, on peut supposer que la sensibilitĂ© d'une photographie noir et blanc ou d'une lithographie exĂ©cutĂ©e Ă l'encre au carbone est faible, mais comment se compare-t-elle Ă la sensibilitĂ© Ă©levĂ©e d'une photographie couleur courante ou d'une chromolithographie? Est-elle au moins des centaines de fois, ou peut-ĂȘtre mĂȘme des milliers de fois, moins Ă©levĂ©e? Est-ce que cela implique que les premiĂšres risquent beaucoup plus d'ĂȘtre endommagĂ©es par des polluants ou le vieillissement thermique avant de subir des dommages causĂ©s par leur exposition permanente sous des sources de lumiĂšre produisant un Ă©clairement de 500lux, munies de filtres UV efficaces? L'Ă©valuation d'une vaste collection demande aussi une main-d'Ćuvre importante. En pratique, une telle mĂ©thode servira probablement Ă amĂ©liorer la simple stratĂ©gie de rĂ©gulation basĂ©e sur des rĂšgles, par exemple, en Ă©laborant des politiques relatives Ă l'exposition qui comporteraient la rĂ©duction de la durĂ©e d'exposition Ă la lumiĂšre des matĂ©riaux Ă sensibilitĂ© Ă©levĂ©e et en rĂ©alisant une Ă©tude dĂ©taillĂ©e des conditions de prĂ©sentation de tout objet de valeur. L'emploi gĂ©nĂ©ralisĂ© de cette mĂ©thode ne pourra se concrĂ©tiser qu'en assurant une accumulation et une diffusion graduelles des diffĂ©rentes valeurs de sensibilitĂ© propres Ă des catĂ©gories utiles, par exemple, la palette des Ćuvres d'un artiste particulier, les costumes propres Ă une Ă©poque prĂ©cise ou les photographies d'un fabricant dĂ©terminĂ©. Afin de faciliter la prise de dĂ©cisions judicieuses au moyen d'une stratĂ©gie de rĂ©gulation basĂ©e sur la gestion des risques, les experts de l'ICC ont Ă©laborĂ© un module de dĂ©termination des dommages causĂ©s par la lumiĂšre, un outil informatique disponible sur le Web. Il permet aux utilisateurs de faire une recherche rapide sur la dĂ©coloration la plus probable subie par diffĂ©rents objets, pour une vaste gamme d'intensitĂ©s lumineuses et de pĂ©riodes d'exposition. Comme les donnĂ©es sur la sensibilitĂ© des matĂ©riaux sont fournies par des chercheurs de la communautĂ© internationale, le module sera disponible en consultant la page Web suivante. Conclusions Comment peut-on s'assurer de bien voir les objets tout en les protĂ©geant de la lumiĂšre »? C'est lĂ l'exemple parfait du dilemme de l'utilisation et de la prĂ©servation » que doivent affronter les musĂ©es. Nous avons besoin de la lumiĂšre pour avoir une vision claire des objets, mais la dĂ©coloration des matĂ©riaux qui les composent est irrĂ©versible. Par le passĂ©, les responsables de musĂ©es se fiaient Ă une simple rĂšgle dĂ©rivĂ©e de la visibilitĂ© adĂ©quate » fournie par un Ă©clairement de 50lux. D'ailleurs, les ententes de prĂȘt conclues entre les musĂ©es et les directives gouvernementales pertinentes tĂ©moignent toujours de l'importance de cette rĂšgle. Les responsables de musĂ©es oĂč les dispositifs de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage sont hautement efficaces ont supposĂ© que le respect de telles rĂšgles implique que les risques sont nuls. Ils avaient peut-ĂȘtre atteint un point d'Ă©quilibre oĂč leurs inquiĂ©tudes avaient Ă©tĂ© apaisĂ©es par un compromis pratique pouvant ĂȘtre codifiĂ©. Les petits musĂ©es n'ayant pas les mĂȘmes capacitĂ©s de rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage n'ont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© d'indications Ă propos des objets de leurs collections pour lesquels les dommages causĂ©s par une lumiĂšre intense constituaient un risque rĂ©el et de ceux pour lesquels les risques Ă©taient nuls. Les responsables de petits musĂ©es qui dĂ©cideront de progresser, d'aller au delĂ d'une approche basĂ©e sur les risques ou de nature fataliste et d'adopter une stratĂ©gie de rĂ©gulation basĂ©e sur l'Ă©valuation et la gestion des risques avec l'aide du module de dĂ©termination des dommages causĂ©s par la lumiĂšre de l'ICC, pourront concentrer leurs efforts sur la mise en place stratĂ©gique des objets dans les zones d'intensitĂ© lumineuse appropriĂ©e des salles du bĂątiment, tout en ne s'inquiĂ©tant pas Ă propos des cas oĂč le risque de dĂ©coloration des matĂ©riaux est minime, voire nul. Vignettes Vignette 1. Utilisation d'un puits de fenĂȘtre dans une maison historique Ă des fins d'exposition Figure 5 Utilisation d'un puits de fenĂȘtre dans un musĂ©e de maison historique. Le puits de fenĂȘtre est situĂ© dans l'Ă©difice en pierre calcaire de qui abrite le MusĂ©e de Brockville, en Ontario. Il est reconnu que les fenĂȘtres constituent des endroits dont l'emploi peut ĂȘtre difficile, dans le cas de collections mixtes d'objets historiques, car la lumiĂšre qu'elles diffusent est de haute intensitĂ©. Deux stratĂ©gies ont Ă©tĂ© adoptĂ©es au MusĂ©e de Brockville 1 On a installĂ© un Ă©cran devant la fenĂȘtre, soit une feuille cannelĂ©e de plastique translucide comme celles qui servent Ă fabriquer des panneaux graphiques, ce qui permet de rĂ©duire de prĂšs de la moitiĂ© l'intensitĂ© lumineuse tout en amĂ©liorant la capacitĂ© d'isolation de la fenĂȘtre. Cette mĂ©thode simple repose sur l'emploi de quelques punaises pour fixer l'Ă©cran, lesquelles peuvent ĂȘtre facilement enlevĂ©es si la piĂšce est utilisĂ©e Ă d'autres fins. La situation n'est pas idĂ©ale, car il y a un certain Ă©blouissement causĂ© par le panneau translucide, mais le tissu qui sert de fond et se trouve Ă proximitĂ© des objets est foncĂ© et mat. 2 La mesure encore plus importante est le choix des objets exposĂ©s, soit des poinçons en mĂ©tal qui ne sont pas sensibles Ă la lumiĂšre ou des matĂ©riaux qui prĂ©sentent une faible sensibilitĂ© papier blanc, encre noire, bois non teint. Les poinçons en laiton constituent des objets de couleur foncĂ©e offrant peu de contraste et beaucoup de dĂ©tails et la lumiĂšre intense provenant de la fenĂȘtre permet de rehausser leur visibilitĂ©. Vignette 2. Utilisation de rails d'Ă©clairage de base dans une galerie rĂ©gionale Figure 6 L'Ă©clairage sur rail dans une petite galerie. Contrairement Ă la maison historique comprenant des puits de fenĂȘtre d'origine qui est dĂ©crite dans la vignette prĂ©cĂ©dente, une aire d'exposition amĂ©nagĂ©e sur mesure comme cette petite salle dans la Galerie rĂ©gionale Peel de Brampton, en Ontario, dispose de tous les dispositifs nĂ©cessaires Ă la rĂ©gulation des conditions d'Ă©clairage ambiantes et, consĂ©quemment, de l'Ă©clairement auquel sont soumis les Ćuvres d'art. On y utilise un agencement de base de rails d'Ă©clairage, soit un rail placĂ© Ă quelque 1,5 m de chaque long mur et orientĂ© de maniĂšre Ă ce que le faisceau de lumiĂšre des lampes Ă©claire le centre des peintures Ă un angle d'environ 30° par rapport Ă la verticale. Les murs d'extrĂ©mitĂ© sont Ă©clairĂ©s au moyen de lampes se trouvant dans la derniĂšre partie du rail. Il convient de noter que la rĂ©duction de l'Ă©blouissement que procurent les boĂźtiers intĂ©graux des lampes est trĂšs efficace lorsque la lampe est orientĂ©e Ă l'opposĂ© de l'observateur, mais non dans le cas de l'Ă©clairage du mur d'extrĂ©mitĂ© de gauche. Les projecteurs Ă faisceau Ă©troit attirent le regard vers les peintures et rĂ©duisent l'attrait concurrentiel des murs, mais il peut ĂȘtre difficile de trouver de tels projecteurs qui produisent une intensitĂ© lumineuse moyenne lorsqu'ils sont trĂšs proches des objets Ă©clairĂ©s. Si les responsables d'une galerie n'ont pas de donnĂ©es fiables sur la palette d'un artiste donnĂ©, ils doivent supposer que les matĂ©riaux contiennent des colorants Ă sensibilitĂ© Ă©levĂ©e. Comme de nombreux artistes dont les Ćuvres sont exposĂ©es dans cette galerie sont encore vivants et sont de la rĂ©gion, les responsables pourraient leur demander de fournir des renseignements sur les palettes utilisĂ©es, en dĂ©duire les valeurs de sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre des matĂ©riaux et mĂȘme offrir des conseils aux artistes qui produisent encore des Ćuvres, en matiĂšre de palettes de colorants de faible sensibilitĂ©. Bibliographie Colby, Karen M. A Suggested Exhibition Policy for Works of Art on Paper », Journal of the International Institute for Conservation-Canadian Group, vol. 17 1992, p. 3-11. Michalski, S. Damage to Museum Objects by Visible Radiation Light and Ultraviolet Radiation UV », dans Lighting in Museums, Galleries and Historic Houses, Museums Association, UKIC et Group of Designers and Interpreters for Museums, Londres, 1987, p. 3-16. Documents clĂ©s Commission internationale de l'Ă©clairage CIE. Control of Damage to Museum Objects by Optical Radiation. Rapport technique de la CIE nÂș 157; Commission internationale de l'Ă©clairage, Vienne, 2004. Ashley-Smith, J., A. Derbyshire et B. Pretzel. The Continuing Development of a Practical Lighting Policy for Works of Art on Paper and Other Object Types at the Victoria and Albert Museum », dans Triennial meeting 13th, Rio de Janeiro, 22-27 September 2002 Preprints; ComitĂ© de l'ICOM pour la conservation, James & James, Londres, 2002, p. 3-8. Michalski, S. The Lighting Decision », dans le document de publications prĂ©liminaires du Symposium 97 sur les textiles L'Ă©toffe d'une exposition, Institut canadien de conservation, Ottawa, 1997, p. 97-104. Glossaire Ăchelle de laine teinte en bleu Ăchelle de sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre et de la dĂ©coloration causĂ©e par celle-ci, basĂ©e sur une sĂ©rie de huit Ă©prouvettes distinctes de laine teinte en UnitĂ© anglo-saxonne d'Ă©clairement ou d'intensitĂ© lumineuse Ă©gale Ă un lumen par pied carrĂ© ou Ă 10, diffĂ©rentiel ou plus petite dĂ©coloration perceptible La notion de seuil diffĂ©rentiel peut varier en fonction de chaque observateur, des situations et des normes industrielles, mais en pratique, elle signifie plus ou moins ce qu'implique l'expression de plus petite dĂ©coloration perceptible ». Techniquement parlant, la dĂ©finition du seuil diffĂ©rentiel repose sur l'usage du concept GS4 » Grey Scale 4 ou niveau 4 de l'Ă©chelle de gris d'une norme ISO, soit le premier niveau entier d'une Ă©chelle constituĂ©e de cinq carrĂ©s gris jumelĂ©s, lesquels servent Ă mesurer la dĂ©coloration des matĂ©riaux lors d'essais de rĂ©sistance Ă la lumiĂšre. En d'autres mots, il s'agit de la dĂ©coloration d'un matĂ©riau que les membres de l'industrie considĂšrent comme Ă©tant, en pratique, Ă peine perceptible ». En matiĂšre d'unitĂ©s utilisĂ©es en analyse colorimĂ©trique, GS4 correspond Ă une variation de ÎE = 1,8. Il ne faut pas confondre le seuil diffĂ©rentiel utilisĂ© dans le domaine de la dĂ©coloration des matĂ©riaux avec un autre seuil diffĂ©rentiel utilisĂ© en optique, soit celui qui correspond Ă la plus petite diffĂ©rence de couleur perceptible Ă l'Ćil » et qui est habituellement, pour les humains, dans des conditions optimales et selon la couleur Ă©tudiĂ©e, de 2 Ă 6 fois plus petites que la valeur susmentionnĂ©e de ÎE = 1,8. Les systĂšmes colorimĂ©triques comme celui basĂ© sur l'Ă©chelle de ÎE [CIELAB] constituent des essais, encore imparfaits, visant Ă Ă©tablir un systĂšme de mesure dont les unitĂ©s seraient des diffĂ©rences de perception minimums » qui pourraient ĂȘtre utilisĂ©es pour la plage complĂšte des couleurs.Lumen UnitĂ© du SI du flux lumineux utilisĂ©e pour dĂ©terminer la lumiĂšre Ă©mise par les lampes notamment parmi les caractĂ©ristiques des lampes apparaissant dans des catalogues de fabricants.Lux UnitĂ© du SI et du systĂšme mĂ©trique de l'Ă©clairement ou intensitĂ© lumineuse, qui correspond Ă 1 lumen par mĂštre carrĂ©. L'exposition directe Ă la lumiĂšre du soleil de midi est de prĂšs de 100 000lux, tandis que celle Ă la lumiĂšre d'une bougie situĂ©e Ă 1 m est d'environ 1lux. Les unitĂ©s photomĂ©triques Ă©taient Ă l'origine dĂ©finies au pied de la lettre, soit en fonction d'une bougie standard » situĂ©e Ă un mĂštre.Mlx h AbrĂ©viation du mĂ©galux-heure. UnitĂ© utilisĂ©e dans le domaine musĂ©al pour caractĂ©riser l'exposition totale d'une surface Ă la lumiĂšre ou dose de lumiĂšre. Correspond au produit de l'Ă©clairement lumineux exprimĂ© enlux et de la durĂ©e d'exposition en heures, le rĂ©sultat Ă©tant exprimĂ© en millions delux heure. Dans le SI, l'emploi de l'heure comme unitĂ© de temps est incorrect, mais une telle utilisation est courante dans les publications du domaine de la conservation et de la AbrĂ©viation du microwatt par lumen. UnitĂ© employĂ©e dans le domaine musĂ©al pour caractĂ©riser le rayonnement UV. Correspond Ă un rapport de l'intensitĂ© ou de la puissance du rayonnement UV exprimĂ©e en unitĂ© radiomĂ©trique du SI, soit en ”W/m2 et de l'intensitĂ© de la lumiĂšre exprimĂ©e en unitĂ© photomĂ©trique du SI, selon la relationlux = lumen/m2, le rĂ©sultat Ă©tant l'unitĂ© ”W/lm. GrĂące au Centro Nacional de ConservaciĂłn y RestauraciĂłn, situĂ© au Chili, le document Web intitulĂ© Agents de dĂ©tĂ©rioration » publiĂ© par lâInstitut canadien de conservation et traduit en espagnol par lâICCROM, est dĂ©sormais gratuitement accessible en ligne. Ce document destinĂ© aux conservateurs et aux restaurateurs, identifie les dix principaux agents qui constituent une menace pour les environnements patrimoniaux.
Moded`emploi tensiomĂštre bras SANITAS. publicitĂ©. FRANĂAIS Lisez attentivement ce mode dâemploi, conservez-le pour un usage ultĂ©rieur, mettez-le Ă la disposition des autres utilisateurs et suivez les consignes. t 1. PremiĂšres
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article La fiĂšvre est le rĂ©sultat dâune hausse de la tempĂ©rature du corps. Une fiĂšvre lĂ©gĂšre peut ĂȘtre utile, car elle indique que le corps essaye de se dĂ©fendre contre une infection. De nombreux organismes qui provoquent des maladies ou pathogĂšnes se dĂ©veloppent dans une fourchette Ă©troite de tempĂ©ratures, câest pourquoi la fiĂšvre les empĂȘche de se reproduire [1] . Cependant, certaines fiĂšvres peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă des maladies des tissus conjonctifs ou des malignitĂ©s. Une fiĂšvre Ă©levĂ©e 39,4 °C ou plus chez lâadulte peut ĂȘtre dangereuse et doit ĂȘtre surveillĂ©e en permanence Ă lâaide dâun thermomĂštre. Il existe de nombreux types et modĂšles conçus pour diffĂ©rentes zones du corps. Vous dĂ©terminerez le choix le plus appropriĂ© en prenant en compte lâĂąge de la personne qui a de la fiĂšvre, car certains sont conçus pour les enfants. Une fois que vous avez choisi le modĂšle adaptĂ© Ă la situation, son utilisation est plutĂŽt simple. 1 Prenez la tempĂ©rature rectale chez les nouveau-nĂ©s. Le type de thermomĂštre le plus appropriĂ© et lâendroit de la prise de tempĂ©rature dĂ©pendent surtout de lâĂąge du patient. De la naissance jusquâĂ lâĂąge de six mois, un thermomĂštre Ă©lectronique standard permet de prendre la tempĂ©rature au niveau du rectum, qui est considĂ©rĂ©e comme la tempĂ©rature la plus prĂ©cise [2] . Le cĂ©rumen, les infections et les canaux auriculaires Ă©troits peuvent interfĂ©rer avec une lecture prĂ©cise dans les oreilles Ă lâaide par exemple de thermomĂštres auriculaires, câest pourquoi il vaudrait mieux ne pas utiliser cette mĂ©thode pour les nouveau-nĂ©s. Certaines recherches suggĂšrent que les thermomĂštres Ă artĂšre temporale sont aussi de bonnes options pour les nouveau-nĂ©s, car ils sont gĂ©nĂ©ralement prĂ©cis. Vous trouverez lâartĂšre temporale au niveau de la tempe du patient. Les pĂ©diatres dĂ©conseillent en gĂ©nĂ©ral dâutiliser les anciens modĂšles de thermomĂštre en verre qui contiennent du mercure [3] . Le verre peut casser et le mercure est un poison, câest pourquoi les thermomĂštres Ă©lectroniques sont une option plus sĂ»re. 2 Choisissez avec soin la mĂ©thode pour les jeunes enfants. JusquâĂ lâĂąge de trois ans ou mĂȘme jusquâĂ cinq ans, une lecture rectale de la tempĂ©rature interne permet dâobtenir un rĂ©sultat trĂšs prĂ©cis [4] . Vous pouvez utiliser un thermomĂštre auriculaire chez les jeunes enfants pour obtenir une idĂ©e gĂ©nĂ©rale de la tempĂ©rature cela vaut mieux que rien, mais Ă partir de lâĂąge de trois ans, les prises de tempĂ©rature au niveau du rectum, des aisselles ou de lâartĂšre temporale sont considĂ©rĂ©es comme plus prĂ©cises. Puisque les fiĂšvres lĂ©gĂšres ou moyennes peuvent ĂȘtre plus dangereuses chez les jeunes enfants que chez les adultes, il est particuliĂšrement important de prendre une mesure exacte de la fiĂšvre chez les jeunes enfants. Les infections dans lâoreille sont rĂ©pandues et apparaissent Ă intervalles rĂ©guliers chez les nouveau-nĂ©s et les jeunes enfants, ce qui peut affecter la mesure des thermomĂštres Ă infrarouge Ă cause de lâinflammation dans lâoreille. Par consĂ©quent, ce type de thermomĂštre va donner une lecture plus Ă©levĂ©e Ă cause de lâinfection. Les thermomĂštres Ă©lectroniques standards peuvent sâadapter Ă de nombreuses situations et peuvent mesurer la tempĂ©rature au niveau de la bouche sous la langue, des aisselles ou du rectum. Vous pouvez les utiliser chez les nouveau-nĂ©s, les jeunes enfants, les adolescents et les adultes. 3 Choisissez la mĂ©thode pour les enfants plus ĂągĂ©s et les adultes. AprĂšs trois Ă cinq ans, les enfants ont tendance Ă dĂ©velopper moins dâinfections des oreilles et il est beaucoup plus facile de les nettoyer et dâĂ©liminer lâaccumulation de cĂ©rumen. Le cĂ©rumen prĂ©sent dans le canal auriculaire empĂȘche une prise de tempĂ©rature prĂ©cise Ă cause des obstacles sur le chemin des radiations infrarouges [5] . En plus, les canaux auriculaires chez les enfants grandissent et deviennent plus droits. Par consĂ©quent, aprĂšs lâĂąge de trois Ă cinq ans, la plupart des thermomĂštres utilisĂ©s sur nâimporte quelle zone du corps permettent dâobtenir une lecture plus ou moins exacte. Les thermomĂštres auriculaires Ă©lectroniques sont souvent considĂ©rĂ©s comme la mĂ©thode la plus rapide et la plus facile de prendre la tempĂ©rature du corps. Lâutilisation dâun thermomĂštre Ă©lectronique pour prendre la tempĂ©rature au niveau du rectum permet une lecture trĂšs prĂ©cise, mais câest gĂ©nĂ©ralement une mĂ©thode peu agrĂ©able et parfois sale. Les bandes sensibles Ă la chaleur Ă coller sur le front sont aussi une mĂ©thode pratique et peu chĂšre, mais elles ne sont pas aussi prĂ©cises que les thermomĂštres Ă©lectroniques [6] . Il existe aussi des thermomĂštres pour le front diffĂ©rent des bandes en plastique. Ils coutent plus cher, on les utilise gĂ©nĂ©ralement Ă lâhĂŽpital et ils font appel Ă des infrarouges pour mesurer la tempĂ©rature au niveau des tempes. 1 Prenez la tempĂ©rature dans la bouche. La bouche est considĂ©rĂ©e comme une reprĂ©sentation fiable de la tempĂ©rature interne lorsque le thermomĂštre est placĂ© le plus loin possible sous la langue [7] . Sortez lâappareil de sa boite et allumez-le. InsĂ©rez une protection en plastique sur lâembout mĂ©tallique si vous en avez et posez-le avec soin le plus loin possible sous la langue. Fermez ensuite vos lĂšvres pour le maintenir en place jusquâĂ ce quâil Ă©mette un bip et vous donne une lecture. Cela peut prendre quelques minutes, il vous faudra respirer par le nez pendant tout ce temps. Si vous nâavez pas de protection jetable pour lâembout, vous devez le nettoyer avec du savon et de lâeau tiĂšde ou de lâalcool Ă 90° avant de le rincer Ă lâeau froide. Attendez entre 20 et 30 minutes aprĂšs avoir fumĂ©, mangĂ© ou bu des liquides chauds ou froids avant de prendre votre tempĂ©rature au niveau de la bouche [8] . La tempĂ©rature interne normale se situe autour des 37 °C bien que celle-ci peut varier Ă cause de nombreux facteurs, mais la tempĂ©rature prise au niveau de la bouche a tendance Ă ĂȘtre lĂ©gĂšrement plus basse avec une moyenne qui se situe gĂ©nĂ©ralement autour des 36,8 °C [9] . 2 Prenez la tempĂ©rature au niveau du rectum. On prend gĂ©nĂ©ralement la tempĂ©rature au niveau du rectum chez les nouveau-nĂ©s et les jeunes enfants, mĂȘme si cette mĂ©thode est aussi trĂšs prĂ©cise pour les adultes, mais un peu inconfortable. Avant dâinsĂ©rer le thermomĂštre dans lâanus, vous devez vous assurer de le lubrifier avec un gel Ă base dâeau ou de la vaseline [10] . Vous devez gĂ©nĂ©ralement lubrifier lâembout de lâappareil, cela permet de lâinsĂ©rer plus facilement et de diminuer la gĂȘne. Ăcartez les fesses câest plus facile si le patient est allongĂ© sur le ventre et insĂ©rez lâembout du thermomĂštre sur environ 1 cm dans le rectum. Ne forcez pas si vous sentez une rĂ©sistance. Attendez une minute ou plus jusquâĂ ce que lâappareil sonne, puis retirez-le doucement. Vous devez faire bien attention de vous nettoyer les mains et de laver lâappareil aprĂšs une prise de tempĂ©rature au niveau du rectum, car la bactĂ©rie E. coli prĂ©sente dans les fĂšces peut provoquer des infections graves. Si vous utilisez cette mĂ©thode, vous devriez envisager dâacheter un appareil avec un bout plutĂŽt flexible pour diminuer la gĂȘne ressentie. Les mesures au niveau du rectum avec un appareil Ă©lectronique peuvent parfois prĂ©senter un degrĂ© dâĂ©cart par rapport Ă des mesures faites au niveau de la bouche ou des aisselles [11] . 3 Prenez la tempĂ©rature au niveau des aisselles. Les aisselles sont aussi un bon endroit pour prendre la tempĂ©rature interne, mais elles ne sont pas considĂ©rĂ©es comme une zone aussi prĂ©cise que la bouche, le rectum ou lâoreille [12] . AprĂšs avoir installĂ© un capuchon de protection sur lâembout de lâappareil, assurez-vous que lâaisselle est sĂšche avant de le mettre. Posez lâembout au centre de lâaisselle en le dirigeant vers le haut, vers la tĂȘte et assurez-vous que le bras est bien contre le corps pour piĂ©ger la chaleur interne. Attendez plusieurs minutes ou jusquâĂ ce que lâappareil sonne. Vous devez attendre au moins une heure aprĂšs avoir fait des exercices ou aprĂšs avoir pris un bain chaud pour prendre la tempĂ©rature au niveau des aisselles ou de toute autre zone du corps [13] . Pour arriver Ă des rĂ©sultats plus exacts, vous pouvez prendre la tempĂ©rature au niveau des deux aisselles et faire la moyenne des deux. Les mesures prises au niveau des aisselles ont tendance Ă ĂȘtre plus basses que celles faites dans dâautres zones, la tempĂ©rature moyenne y est gĂ©nĂ©ralement de 36,5 °C [14] . 4 Prenez la tempĂ©rature avec un thermomĂštre auriculaire. Il possĂšde gĂ©nĂ©ralement une forme diffĂ©rente des thermomĂštres normaux, car il est spĂ©cifiquement conçu pour sâadapter Ă la morphologie du canal auriculaire. Il mesure les rayons infrarouges la chaleur Ă©mis par le tympan [15] . Avant de mettre lâappareil dans lâoreille, vous devez vous assurer quâil nây a pas de cĂ©rumen et quâelle est bien sĂšche. Lâaccumulation de cĂ©rumen et de saletĂ©s pourrait rĂ©duire la prĂ©cision de la lecture. AprĂšs lâavoir allumĂ© et avoir recouvert lâembout dâune protection stĂ©rile, maintenez la tĂȘte en place et tirez sur le haut de lâoreille pour rendre le canal plus droit et faciliter lâinsertion de lâappareil. Il nâest pas nĂ©cessaire de toucher le tympan avec lâextrĂ©mitĂ© de lâappareil, car il est conçu pour mesurer la tempĂ©rature Ă distance. AprĂšs avoir créé un joint Ă©tanche en poussant lâembout dans le canal, attendez dâentendre la sonnerie qui indique que la lecture est terminĂ©e. La façon la plus sĂ»re et la plus efficace de se nettoyer les oreilles est dây faire couler quelques gouttes dâhuile dâolive, dâhuile dâamande, dâhuile minĂ©rale ou dâune huile spĂ©ciale chaude pour ramollir le cĂ©rumen avant de les rincer en les irriguant avec une poire en caoutchouc et quelques gouttes dâeau [16] . Il est plus facile de se nettoyer les oreilles aprĂšs une douche ou un bain. Nâutilisez pas de thermomĂštre auriculaire si vous avez une infection, une blessure ou si vous vous remettez dâune opĂ©ration chirurgicale. Un des avantages de ce genre dâappareils est que si vous lâinstallez correctement, son utilisation est rapide et plutĂŽt prĂ©cise [17] . Ils ont tendance Ă ĂȘtre plus chers que les thermomĂštres standards, mais leur cout a quand mĂȘme beaucoup baissĂ© ces dix derniĂšres annĂ©es. 5 Prenez la tempĂ©rature avec un thermomĂštre Ă cristaux liquides. Les thermomĂštres Ă cristaux liquides sous forme de bandes se posent contre le front et sont devenus une technique plutĂŽt populaire de prise de la tempĂ©rature chez les enfants, mais leur prĂ©cision peut varier de beaucoup [18] [19] . Les cristaux liquides dans le dispositif rĂ©agissent Ă la chaleur en changeant de couleur pour indiquer la tempĂ©rature sur la peau, mais pas Ă lâintĂ©rieur du corps. On les pose gĂ©nĂ©ralement sur le front Ă lâhorizontale pendant au moins une minute avant la lecture. Avant de les appliquer, vous devez vous assurer que le front ne transpire pas et ne prĂ©sente pas de coup de soleil, car cela pourrait affecter la prĂ©cision du dispositif. Il est difficile dâobtenir des rĂ©sultats au dixiĂšme de degrĂ©, car les cristaux liquides ont tendance Ă montrer une gamme de tempĂ©ratures en changeant de couleur. Pour obtenir une meilleure prĂ©cision, posez la bande sur la tempe, câest-Ă -dire sur lâartĂšre qui palpite sur le cĂŽtĂ© de la tĂȘte. Le sang qui traverse cette zone est Ă la mĂȘme tempĂ©rature que votre tempĂ©rature interne. 6 Sachez interprĂ©ter les lectures. Nâoubliez pas que les nouveau-nĂ©s ont souvent une tempĂ©rature interne plus basse que celle des adultes, en gĂ©nĂ©ral 36,1 °C au lieu des 37 °C chez les adultes [20] . Ainsi, une lecture qui pourrait indiquer une fiĂšvre lĂ©gĂšre chez lâadulte par exemple 37,8 °C pourrait indiquer quelque chose de plus grave chez un bĂ©bĂ©. En plus, les diffĂ©rents types de thermomĂštres ont des Ă©ventails diffĂ©rents de tempĂ©rature normale », car ils mesurent la tempĂ©rature interne Ă des endroits diffĂ©rents. Par exemple, votre enfant pourrait avoir de la fiĂšvre dans les situations suivantes si la tempĂ©rature rectale ou auriculaire est de 38 °C ou plus, si la tempĂ©rature orale est de 37,8 °C ou plus ou si celle mesurĂ©e au niveau des aisselles est de 37,2 °C ou plus [21] . En gĂ©nĂ©ral, vous devez contacter votre mĂ©decin si votre bĂ©bĂ© de trois mois ou moins a une tempĂ©rature rectale de 38 °C ou plus, si votre enfant de trois Ă six mois a une tempĂ©rature rectale ou auriculaire de plus de 38,9 °C, si votre enfant de six mois Ă deux ans a une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă 38,9 °C, quel que soit lâappareil que vous utilisez, et ce pendant 24 heures [22] . La plupart des adultes peuvent tolĂ©rer une fiĂšvre jusquâĂ 39 ou 40 °C pendant de courtes pĂ©riodes sans avoir aucun problĂšme. Cependant, les tempĂ©ratures entre 41 et 43 °C, appelĂ©es hyperpyrexie sont des cas graves et demandent des soins mĂ©dicaux. Une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă 43 °C est presque tout le temps mortelle. Conseils Lisez avec soin les instructions livrĂ©es avec lâappareil. MĂȘme si la plupart dâentre eux fonctionnent de la mĂȘme façon, vous devez vous assurer de bien comprendre comment le vĂŽtre fonctionne pour bien vous en servir. PrĂ©parez-le Ă lire la tempĂ©rature en appuyant sur le bouton de marche et en vous assurant que la tempĂ©rature de dĂ©part est Ă zĂ©ro avant dâinstaller lâembout protecteur sur lâextrĂ©mitĂ© mĂ©tallique. Vous trouverez des embouts protecteurs dans tous les endroits qui vendent des thermomĂštres dans les supermarchĂ©s, les pharmacies, etc.. Ils ne coutent gĂ©nĂ©ralement pas cher et sâadaptent Ă votre appareil, quel quâil soit. Les bĂ©bĂ©s pourraient ne pas bien rĂ©guler leur tempĂ©rature interne lorsquâils sont malades et ils pourraient devenir plus froids que chauds lorsquâils ont de la fiĂšvre. Attendez environ un quart dâheure avant de prendre la tempĂ©rature si vous avez consommĂ© une boisson chaude ou froide. Avertissements Une tempĂ©rature auriculaire de 38 °C ou plus est considĂ©rĂ©e comme de la fiĂšvre, mais si votre enfant a plus dâun an et sâil boit beaucoup de liquides, sâil joue et dort comme dâhabitude, il nây a pas de raison de vous inquiĂ©ter et de lui donner un traitement. Les tempĂ©ratures de 38,9 °C ou plus combinĂ©es Ă dâautres symptĂŽmes comme une irritabilitĂ© inhabituelle, une gĂȘne, une lĂ©thargie et de la toux ou une diarrhĂ©e moyenne ou grave devraient vous amener Ă consulter un mĂ©decin [23] . Voici quelques-uns des symptĂŽmes dâune fiĂšvre Ă©levĂ©e 39,4 Ă 41,1 °C des hallucinations, une confusion, une irritabilitĂ© grave et des convulsions, ce sont des urgences mĂ©dicales et vous devriez consulter immĂ©diatement un mĂ©decin [24] . Cet article contient des informations mĂ©dicales ou des conseils pouvant affecter votre santĂ©. wikiHow s'efforce de proposer du contenu aussi prĂ©cis que possible, mais ne peut en aucun cas ĂȘtre responsable du rĂ©sultat de l'application liste non exhaustive des traitement, des techniques, des mĂ©dicaments des dosages et/ou mĂ©thodes proposĂ©es dans ce document. L'utilisateur en assume la pleine les symptĂŽmes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santĂ©. Lui seul est apte Ă vous fournir un avis mĂ©dical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pĂ©diatre sans numĂ©ro des urgences mĂ©dicales europĂ©en est le 112 Vous retrouverez les autres numĂ©ros des urgences mĂ©dicales pour de nombreux pays en cliquant ici. RĂ©fĂ©rences Ă propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 42 454 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?- ĐÏΔ՟ŃáŒŐ„Đ» Đłá Ő¶ ĐŸŃаĐČΞ
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Mode d'emploiIstruzioni per l'usoThermomĂštre mĂ©dical infrarouge TM-65ETermometro a infrarossi TM-65EFRITïłï”ïŽï·ï¶ïž ïč ï°ï±ï·ï„ïČïŽïșï”ï©0297FRConsignes de sĂ©curitĂ©REMARQUE IMPORTANTE! TOUJOURS CONSERVER! Lisez attentivement le mode dâemploi, et en particulier les consignes de sĂ©curitĂ©, avant dâutiliser lâ bien ce mode dâemploi. Vous pourriez en avoir besoin par la suite. Lorsque vous remettez lâappareil Ă un tiers, mettez-lui impĂ©rativement ce mode dâemploi Ă utiliser cet appareil conformĂ©ment aubut d'utilisation dĂ©crit dans ce mode d'emploi. Tout emploi non conforme annule les droits de garantie. GL'appareil n'est pas destinĂ© Ă l'utilisation professionnelle. GL'utilisation de ce thermomĂštre ne remplace pas une consultation chez le mĂ©decin. Con-tactez votre mĂ©decin avant de commencer un traitement mĂ©dical. GLes personnes et le thermomĂštre devraient se trouver pendant au moins 30 minutes dans un environnement d'une tempĂ©rature constante avant que la mesure soit effectuĂ©e. Nefaites pas des mesures dans les 30 minutes aprĂšs un exercice physique ou aprĂšs avoir pris un bain. GCet appareil nâest pas destinĂ© aux personnes y compris les enfants Ă capacitĂ©s physiques, sensorielles ou mentales rĂ©duites ou dĂ©pourvues dâexpĂ©rience et/ou de connaissances, sauf si elles sont surveillĂ©es par une personne responsable de leur sĂ©curitĂ© ou ont Ă©tĂ© instruites de lâutilisation de lâappareil. GLes enfants doivent ĂȘtre surveillĂ©s en sâassurant quâils ne jouent pas avec lâappareil. GLa tempĂ©rature du front ou des tempes se distingue de la tempĂ©rature centrale du corps, mesurĂ©e par exemple oralement ou rectalement. Une maladie fiĂ©vreuse peut, Ă un stade prĂ©coce, conduire Ă un effet de resserrement des vaisseaux vasoconstriction, qui refroidit la peau. Dans ce cas, il se peut que la tempĂ©rature mesurĂ©e avec le thermomĂštre mĂ©dical infrarouge TM-65E soit extrĂȘmement faible. Donc, si le rĂ©sultat dâune mesure ne corres-pond pas au ressenti du patient ou sâil est inhabituellement bas, rĂ©pĂ©tez la mesure toutes les 15 minutes. Vous pouvez Ă©galement effectuer une mesure de la tempĂ©rature centrale du corps avec un thermomĂštre mĂ©dical traditionnel adaptĂ© pour une mesure orale ou est recommandĂ© d'effectuer au moins 3 mesures Ă des intervalles de 1 min. Si les rĂ©sul-tats des mesures varient, considĂ©rez la valeur la plus Ă©levĂ©e comme valeur de les cas suivants, il est recommandĂ© dâeffectuer une mesure de contrĂŽle avec un thermomĂštre mĂ©dical traditionnel Gï±ïČïłïŽï”ï¶ï·ïžïčAppareil et elĂ©ments de commandeEcran LCD Ă©clairĂ©TĂ©moin LED alarme de fiĂšvreTouche MODE Touche MEM Touche SCANCapteur Couvercle du compartiment despilesSymbole pour la mesure en coursMode nuitĂlĂ©ments fournis et emballageVeuillez vĂ©rifier si l'appareil est au complet et ne prĂ©sente aucun dommage. En cas de doute, ne faites pas fonctionner lâappareil et adressez-vous Ă votre revendeur ou Ă un point de service fourniture comprendâą 1 ecomed thermomĂštre mĂ©dical infrarouge TM-65Eâą 2 piles type AAA, LR03 1,5V âą 1 mode d'emploiLes emballages sont rĂ©utilisables ou peuvent ĂȘtre recyclĂ©s afin de rĂ©cupĂ©rer les matiĂšres premiĂšres. Respectez les rĂšgles de protection de lâenvironnement lorsque vous jetez les emballages dont vous nâavez plus besoin. Si vous remarquez lors du dĂ©ballage un dom-mage survenu durant le transport, contactez immĂ©diatement votre revendeur. GAVERTISSEMENT Veillez Ă garder les films dâemballage hors de portĂ©e des enfants !Ils risqueraient de sâĂ©touffer !Le thermomĂštre infrarouge ecomed permet une mesure prĂ©cise sans contact de la tem-pĂ©rature du corps env. de 0,5 jusqu'Ă 3 cm. La mesure est effectuĂ©e au dessus d'un dessourcils, passant ensuite entre le front et la tempe. Ce faisant, la valeur de l'Ă©nergie Ă©mis par ces zones est mesurĂ©e et convertie dans une valeur de tempĂ©rature. Les rĂ©sultats de mesure s'affichent en quelques secondes. Ainsi, vous pouvez par exemple mesurer la tem-pĂ©rature d'un bĂ©bĂ© sans perturber son sommeil. GMesurer la fiĂšvre - rapidement et avec prĂ©cision !Outre la mesure de la tempĂ©rature corporelle, le thermomĂštre mĂ©dical infrarougeTM-65E de ecomed peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour mesurer la tempĂ©rature dâun objet p. ex. la tempĂ©rature ambiante, les liquides, les surfaces. Avec cette fonction, laplage de mesure est de 0 Ă 100 °Celsius 32°F - 212°F. GFonction supplĂ©mentaireMise en service retirer / insĂ©rer les piles Avant la premiĂšre mise en service et si le symbole » avertissant que la pile doit ĂȘtre remplacĂ©e s'affiche aprĂšs une certaine durĂ©e de fonctionnement, de nouvelles piles doivent ĂȘtre insĂ©rĂ©es. Si le symbole avertissant que les piles doivent ĂȘtre remplacĂ©es s'affiche ensemble avec Lo », les piles doivent ĂȘtre impĂ©rativement remplacĂ©es avantla prochaine mesure. Pour ce faire, utilisez 2 nouvelles piles 1,5 V GLR03, AAA. GPrĂ©parationï”ï±ï¶REMARQUESi la tempĂ©rature du corps mesurĂ©e se trouve en dessous de 38,0°C 100,4 ° F, un visage souriant s'affiche et vous entendrez un bip. Si la tempĂ©rature est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă 38,0°C 100,4°F, un visage triste s'affiche, trois bips seront Ă©mis et le voyant LED s'allume en de la tempĂ©rature d'un objetLe thermomĂštre infrarouge ecomed permet d'enregistrer jusqu'Ă 30 rĂ©sultats de mesure. Vous pouvez consulter les rĂ©sultats enregistrĂ©s en allumant l'appareil et en appuyant briĂšvement sur la touche MEM . L'Ă©cran LCD affiche le dernier rĂ©sultat mesurĂ© avec la mĂ©moire case mĂ©moire n° 1 et le symbole » ou » pour le mode de mesure. En appuyant plusieurs fois sur la touche MEM , vous pouvez feuilleter dans les rĂ©sultats enregistrĂ©s cases mĂ©moire n°1 Ă 30. ArrivĂ© en fin de liste, la moyenne de tous les rĂ©sultats enregistrĂ©s sera affichĂ©e. S'il existe des cases mĂ©moire vides Ă cet emplacement, - - » s' le rĂ©sultat des mesuresï±ïČIMPORTANT IMPORTANTELe non respect de cette notice peut provoquer de graves blessures ou des dommages de lâappareil. Lâinosservanza delle presenti istruzioni puĂČ causare ferite gravi o danni allâ AVVERTENZA Ces avertissements doivent ĂȘtre respectĂ©s afin dâĂ©viter dâĂ©ventuelles blessures delâutilisateur. Attenersi a queste indicazioni di avvertimento per evitare che lâutente si ATTENZIONECes remarques doivent ĂȘtre respectĂ©es afin dâĂ©viter dâĂ©ventuels dommages delâappareil. Attenersi a queste indicazioni per evitare danni allâ NOTA Ces remarques vous donnent des informations supplĂ©mentaires utiles pour lâinstalla-tion ou lâutilisation. Queste note forniscono ulteriori informazioni utili relative allâistalla-zione o al de la tempĂ©rature du corps mode corpsMesure de la tempĂ©rature d'un objet mode objetAffichage de la tempĂ©rature°C Celsius°F FahrenheitIcĂŽne avertissement le remplacement nĂ©cessaire de la pileSymbole d'alarme fiĂšvre 38°C/100,4° FSymbole pour la tempĂ©rature normale 20°C 68°F ±5%0,1°C 30 mesuresĂ une tempĂ©rature de 38°C 30 secondes aprĂšs la derniĂšre mesure16°C - 40°C - 104°F, humiditĂ© max. 85%-20°C - +50°C -4°F - +122°F, humiditĂ© max. 85%env. 123 x 50,5 x 49 mmenv. 80 g avec piles2340040 15588 23400 2La certification CE de l'appareil se rĂ©fĂšre Ă la directive UE 93/42/ est destinĂ© Ă un usage domestique. En cas dâutilisation Ă des fins profession-nelles, un contrĂŽle technique doit ĂȘtre effectuĂ© une fois par an. Ce contrĂŽle est payant et ne peut ĂȘtre effectuĂ© que par un service compĂ©tent ou des centres de maintenance autorisĂ©s â conformĂ©ment aux directives sur la sĂ©curitĂ© des produits Ă©lectromagnĂ©tique L'appareil rĂ©pond aux exigences de la norme EN 60601-1-2 pour la compatibilitĂ© Ă©lectro-magnĂ©tique. Les dĂ©tails de ces mesures peuvent ĂȘtre consultĂ©s dans l' le cadre du travail continu dâamĂ©lioration des produits, nous nous rĂ©servons le droit de procĂ©der Ă des modifications techniques et de de garantie et de rĂ©parationâ€â„E-Mail info AG, 41468 NEUSS, ALLEMAGNE. est une marque de la sociĂ©tĂ© MEDISANA AG. ECOMEDEnlever les piles retirez le couvercle du compartiment des piles en le faisant glisser lĂ©gĂšrement vers le bas et en-levez-le. DĂ©posez les piles. InsĂ©rer les piles insĂ©rez 2 nouvelles piles 1,5 V type LR03, AAA. Veillez Ă la polaritĂ© correcte des piles Voirl'illustration Ă l'intĂ©rieur du compartiment des piles. Refermez le couvercle du compartiment des piles . ï·0297AVERTISSEMENT! INSTRUCTIONS DE SECURITERELATIVES AUX PILESâą Ne dĂ©sassemblez pas les piles !âą Nettoyez le cas Ă©chĂ©ant les contacts de lâappareil et des piles avant de placer celles-ci !âą Retirez immĂ©diatement les piles usagĂ©es de l'appareil !âą Danger accru de fuite ! Evitez tout contact avec la peau, les yeux et les muqueuses! En cas de contact avec l'Ă©lectrolyte, rincez tout de suite les endroits concernĂ©s Ă l'eau claire en abondance et consultez immĂ©diatement un mĂ©decin !âą En cas d'ingestion d'une pile, consultez immĂ©diate ment un mĂ©decin !âą Remplacez toujours toutes les piles Ă la fois!âą N'utilisez que des piles de type identique! N'utilisez pas simultanĂ©ment des piles diffĂ©rentes ou des piles ayant dĂ©jĂ Ă©tĂ© utilisĂ©es et des piles neuves !âą Introduisez correctement les piles en faisant attention Ă la polaritĂ© !âą Veillez Ă ce que le compartiment des piles soit parfaitement fermĂ© !âą Retirez-les de l'appareil lors d'une non-utilisation prolongĂ©e !âą Conservez les piles hors de portĂ©e des enfants !âą Ne rechargez pas les piles ! Risque d'explosion !âą Ne pas les court-circuiter ou jeter au feu! Risque d'explosion !âą Stockez les piles que vous nâutilisez pas dans leur emballage et veillez Ă ce quâelles restent Ă©loignĂ©es dâobjets mĂ©talliques afin dâĂ©viter des courts-circuits !âą Ne jetez pas les piles et batteries usĂ©es dans les ordures mĂ©nagĂšres ! Jetez-les dans un conteneur prĂ©vu Ă cet effet ou dans un point de collecte des batteries, dans un commerce spĂ©cialisĂ© !ï¶ï¶ïŽïŽDescriptionMessages dâerreurAffichage La tempĂ©rature mesurĂ©e est trop symbole Hi sâaffiche Ă lâĂ©cran lorsque le rĂ©sultat de la mesure est supĂ©rieur Ă 43°C mode corps ou Ă 100 °C 212°F mode objet.La tempĂ©rature mesurĂ©e est trop symbole Lo sâaffiche Ă lâĂ©cran lorsque le rĂ©sultat de la mesure est infĂ©rieur Ă 34 °C mode corps ou Ă 0 °C 32°F mode objet. La tempĂ©rature ambiante est trop Ă©levĂ©e ou trop tempĂ©rature ambiante se trouve au dessus de 40°C 104°F ou en dessous de 16°C 60,8°F. L'Ă©cran ne s'allume la position des di sicurezzaNOTE IMPORTANTI! CONSERVARE IN MANIERA SCRUPOLOSA! Prima di utilizzare lâapparecchio, leggere attentamente leistruzioni per lâuso, soprattutto le indicazioni disicurezza, e conservare le istruzioni per lâuso per gli impieghi successivi. Se lâappa-recchio viene ceduto a terzi, allegare sempre anche queste istruzioni per lâuso.âą âą âą âą âą âą âą âą âą âą âą âą ï±ïČïłïŽï”ï¶ï·ïžïčApparecchio ed elementi per la regolazzioneDisplay LCD luminosoLED di segnalazione allarme febbreTasto MODETasto MEMTasto SCANSensoreSportello del vano batterieSimbolo di misurazione in corsoModalitĂ notturnaMateriale in dotazione e imballaggioVerificare in primo luogo che lâapparecchio sia completo e che non vi siano segni di danni. In caso di dubbi non mettere in funzione lâapparecchio e rivolgersi al proprio rivenditore o al proprio centro di assistenza. Il materiale consegnato consta diâą 1 ecomed Termometro a infrarossi TM-65Eâą 2 batterie tipo AAA LR03 1,5V âą 1 libretto dâistruzioni per lâusoLe confezioni sono riutilizzabili o possono essere riciclate. Smaltire il materiale dâimballaggio non piĂč necessario in conformitĂ alle disposizioni vigenti. In caso di danneggiamenti dovutial trasporto, mettersi immediatamente in contatto con il proprio che i sacchetti dâimballaggio non siano alla portata dei bambini!Pericolo di soffocamento!Con il termometro a infrarossi ecomed Ăš possibile effettuare una misurazione della tempe-ratura corporea accurata senza contatto a circa 0,5-3 cm di distanza. La misurazione deveessere effettuata al di sopra delle sopracciglia, spostando il dispositivo tra la fronte e le tem-pie. Il valore dell'energia irradiata viene misurato e convertito in un valore di temperatura. Il risultato delle misurazioni viene visualizzato in pochi secondi. CosĂŹ, per esempio, la tem-peratura dei neonati puĂČ essere misurata senza disturbarli durante il temperatura rapida e precisa!Oltre a misurare la temperatura corporea, il termometro a infrarossi TM-65E puĂČ essere utilizzato anche per misurare la temperatura di un oggetto ad es. liquidi, superfici o tem-peratura ambiente. Questo tipo di misurazione Ăš possibile in un campo compreso tra 0 e 100 °Celsius 32°F - 212°F.Funzione aggiuntivaInizializzazione Inserimento delle batteriePer il funzionamento del dispositivo alla comparsa del simbolo di sostituzione della batteria , dopo una determinato tempo di utilizzo, Ăš necessario inserire nuove batterie. Nel caso il simbolo di sostituzione batteria venga visualizzato sul display con il simbolo "Lo", Ăš necessario sostituire le batterie prima dell'utilizzo Gsuccessivo. Il dispositivo richiede 2 batterie da 1,5 V LR03, AAA.âą Non smontare le batterie!âą Se necessario, pulire i contatti delle batterie e dellâapparecchio prima di inserire le batterie!âą Rimuovere immediatamente le batterie esaurite dal dispositivo!âą Elevato rischio di fuoriuscita di liquidi, evitare il contatto con la pelle, gli occhi e le mucose! In caso di contatto con gli acidi delle batterie risciacquare subito i punti interessati con abbondante acqua pulita e consultare subito un medico!âą In caso di ingerimento di una batteria chiamare immediatamente un medico!âą Sostituire sempre tutte le batterie contemporaneamente!Preparazioneï”ï±ï¶NOTASe la temperatura corporea misurata Ăš inferiore a 38,0°C 100,4°F, viene visualiz-zata una faccina sorridente e viene emesso un bip. Se la temperatura Ăšuguale o superiore a 38,0°C 100,4 F, viene visualizzata una faccina triste , vengono emessi tre bip e il LED di segnalazione si illumina di termometro a infrarossi ecomed puĂČ salvare fino a 30 risultati di misurazione. Ă possibile recuperare i dati memorizzati, tenendo premuto brevemente il tasto MEM a dispositivo acceso. Il display LCD mostra l'ultimo risultato misurato insieme alla posizione di memo-ria posizione numero 1 e il simbolo o per la modalitĂ di misurazione. Ad ogni pressione del tasto MEM Ăš possibile scorrere ulteriormente i risultati memorizzati dalla posizione di memoria 1 alla 30. Con un'ulteriore pressione Ăš possibile visualizzare la media di tutti i risultati memorizzati. Quando non tutte le posizioni di memoria sono occupate, le posizioni libere sono contrassegnate dal simbolo "- -".Recupero dei datiï·Misurazione della temperatura corporea ModalitĂ corpoMisurazione della temperatura di un oggetto ModalitĂ oggettoIndicatore della temperatura°C Celsius°F FahrenheitSimbolo di sostituzione batteriaSimbolo di allarme febbre 38°C/ di temperatura normale 20°C 68°F ± 5%0,1°C 0,2°Ffino a 30 misurazionia temperature 38°C 100,4°Fcirca 30 secondi dopo l'ultima misurazione16°C - 40°C - 104°F, umiditĂ relativa 85%-20°C - +50°C -4°F - +122°F, umiditĂ relativa 85%ca. 123 x 50,5 x 49 mmca. 80 g compresa le pile2340040 15588 23400 2Il marchio CE riportato sullapparecchio si riferisce alla direttiva CE 93/42/EEC. Lâapparecchio Ăš progettato per uso domestico. in caso di uso a scopo professionale Ăš necessario effet-tuare una volta allâanno i controlli tecnici di misurazione. Il controllo Ăš a pagamento e puĂČ essere effettuato da un ente competente o da centri di manutenzione autorizzati, conforme-mente alle norme in di garanzia e di riparazioneRimozione Togliere lo sportello del vano batterie spingendolo leggermente verso il basso ed le Inserire due nuove batterie da 1,5 V LR03,AAA. Prestare attenzione alla posizione delle batterie Figura nel vano batterie. Richiudere lo sportello del vano batterie .DescrizioneMessaggi di erroreSimbolo La temperatura misurata Ăš troppo il valore di misurazione Ăš superiore ai 43°C modalitĂ cor-po o ai 100°C 212°F modalitĂ oggetti, sul display appare lâindicazione Hi. La temperatura misurata Ăš troppo il valore di misurazione Ăš inferiore ai 34°C modalitĂ corpo o ai 0°C 32°F modalitĂ oggetti, sul display appare lâindicazione Lo. â€E-Mail info Internet AG, 41468 NEUSS, GERMANIA. Ăš un marchio MEDISANA AG. ECOMEDCompatibilitĂ ElettromagneticaIl dispositivo Ăš conforme ai requisiti della norma EN 60601-1-2 per la CompatibilitĂ Elettro-magnetica. E' possibile consultare i dettagli di questi dati di misura in x LR03, 1,5V, AAAîîîîî îîîîîîîîMDD93/42îîîîî îîîîî îîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîî îîîîîîUtilisation adĂ©quate Le thermomĂštre infrarouge ecomed TM-65E est utilisĂ© pour mesurer la tempĂ©rature ducorps humain. La mesure de la tempĂ©rature s'effectue sans contact sur le front. Le ther-momĂštre mesure Ă©galement les tempĂ©ratures d'objets dans la plage de 0°C Ă 100°C. 1. Quand le rĂ©sultat de la mesure est Ă©tonnamment bas,2. Pour les nouveaux-nĂ©s dans les 100 premiers jours,3. Pour les enfants de moins de trois ans ayant un systĂšme immunitaire menacĂ© ou qui rĂ©agissent de maniĂšre prĂ©occupante en cas dâapparition ou de non apparition de fiĂšvre,4. Lorsque lâutilisateur emploie lâappareil pour la premiĂšre fois ou est en train de se familiariser avec son utilisation peau des bĂ©bĂ©s rĂ©agit trĂšs rapidement Ă la tempĂ©rature ambiante. Ne prenez donc pas de mesures avec le thermomĂštre mĂ©dical infrarouge TM-65E pendant ou aprĂšs le repas, car la tempĂ©rature de la peau peut alors ĂȘtre infĂ©rieure Ă la tempĂ©rature centrale du corps. GDes valeurs de rĂ©fĂ©rence de tempĂ©rature absolues n'existent pas. GrĂące Ă un suivi rĂ©-gulier et aux valeurs enregistrĂ©es, votre mĂ©decin peut dĂ©terminer si une tempĂ©rature mesurĂ©e nĂ©cessite un traitement ou non. GN'apportez aucune modification Ă l'appareil et ne tentez pas de rĂ©parer l'appareil vous-mĂȘme en cas de dysfonctionnements ou de dommages, car cela annulerait la garantie. Demandez conseil Ă votre revendeur et laissez effectuer les rĂ©parations par des centres de services autorisĂ©s. GUn appareil endommagĂ© ne doit pas ĂȘtre utilisĂ©. GN'ouvrez jamais l'appareil. Il contient des petites piĂšces qui pourraient ĂȘtre avalĂ©s par lesenfants. GN'utilisez pas le thermomĂštre dans un environnement humide. G Ne pas immerger le thermomĂštre dans de l'eau ou tout autre liquide. Il nâest pas Ă©tanche Ă lâeau. GLe capteur doit ĂȘtre nettoyĂ© aprĂšs chaque utilisation, voir le chapitre Nettoyage et entretien ». GĂvitez de toucher le capteur avec le doigt. GNe pas secouer, ni heurter le thermomĂštre. Ne le laissez pas tomber. GProtĂ©gez lâappareil de lâensoleillement direct, des tempĂ©ratures extrĂȘmement Ă©levĂ©es ou extrĂȘmement basses, des saletĂ©s et de la poussiĂšre. GSi vous avez lâintention de ne pas utiliser lâappareil pendant une pĂ©riode prolongĂ©e, veuillez retirer les piles. Gâą âą âą âą âą âą âąâąâąâąâąâąâąâąâąâąâąâąâąâąUso conforme alle indicazioniIl ecomed termometro infrarossi TM-65E serve per accertare la temperatura corporea delle persone. La misurazione della temperatura avviene sulla fronte senza contatto. Inol-tre con il termometro Ăš possibile misurare anche la temperatura di oggetti tra 0°C e 100°C.âąâą âą âą âą âą âą âą âą Utilizzare lâapparecchio esclusivamente per gli scopi previsti e secondo le modalitĂ riporta-te nelle istruzioni per lâuso. In caso di utilizzo improprio decade il diritto alla garanzia. G Lâapparecchio non Ăš destinato allâuso commerciale. GL'utilizzo di questo termometro non sostituisce il consulto medico. Contattare in ogni caso il proprio medico prima di iniziare qualsiasi trattamento farmacologico. GGli utenti e il dispositivo devono rimanere per almeno 30 minuti nello stesso ambiente prima di effettuare una misurazione. Non effettuare alcuna misurazione entro 30 minuti dal termine di un esercizio fisico o di un bagno. GQuesto apparecchio non deve essere mai maneggiato da bambini, nĂ© utilizzato da persone con discapacitĂ fisiche, sensoriali o intellettive o con esperienza insufficiente e/o carenzadi competenze sempre che, per la loro incolumitĂ , non vengano assistiti da una persona competente o non vengano adeguatamente istruiti su come impiegare lâapparecchio. GAssicurarsi e controllare che i bambini non giochino con lâapparecchio. GLa temperatura della fronte e delle tempie si differenzia dalla temperatura corporea interna che viene rilevata, ad esempio, mediante misurazione orale o rettale. Una malattia accom-pagnata da febbre puĂČ avere, nel primo stadio, un effetto vasocostrittore che raffredda la pelle. In questo caso la temperatura misurata con il termometro a infrarossi TM-65E puĂČ essere eccezionalmente bassa. Se il risultato non corrisponde con lo stato del paziente o Ăš insolitamente basso, ripetere la misurazione ogni 15 minuti. Per controllare, Ăš possibilemisurare la temperatura corporea interna con un tradizionale termometro adatto per misura-zioni orali o rettali. GSi raccomanda di effettuare almeno 3 misurazioni ad intervalli di almeno 1 min. In caso di risultati diversi, considerare il valore massimo come valore di riferimento. GNei seguenti casi si consiglia una misurazione di controllo con un termometro tradizionale1. Se il risultato della misurazione Ăš straordinariamente In neonati entro i primi 100 giorni di In bambini sotto i tre anni che hanno un sistema immunitario indebolito o che reagiscono in modo preoccupante alla comparsa, o alla non comparsa, di Se si adopera il termometro per la prima volta o se non si ha ancora preso confidenza con lâimpiego pelle dei neonati reagisce molto rapidamente alla temperatura dell'ambiente circostante. E' consigliabile quindi non effettuare alcuna misurazione con il termometro a infrarossi TM-65E durante o dopo l'allattamento, perchĂ© la temperatura della pelle puĂČ essere piĂč bassa rispetto alla temperatura corporea. GNon esistono valori assoluti di riferimento della temperatura. Attraverso il monitoraggio costante e la registrazione, il medico puĂČ valutare se la temperatura misurata necessita l'avvio o meno di terapie. GIn caso di guasto o danno, non apportare personalmente modifiche o riparazioni al dispo-sitivo che possano invalidarne la garanzia. Rivolgersi al proprio rivenditore e far eseguire le riparazioni esclusivamente da un centro autorizzato. GUn dispositivo danneggiato non puĂČ essere utilizzato. GNon aprire l'apparecchio. Contiene piccole parti che possono essere ingerite dai usare il termometro in un ambiente umido. GNon immergere lâapparecchio in acqua o in altro liquido. Non Ăš impermeabile. GIl sensore deve essere pulito dopo ogni utilizzo vedi Pulizia e manutenzione. GEvitare il contatto diretto del sensore con le dita. GNon scuotere il termometro. Non farlo cadere. GProteggere lâapparecchio dallâesposizione diretta del sole, da temperature troppo elevate o troppo basse, dallo sporco e dalla polvere. ESe si prevede di non utilizzare l'apparecchio per un periodo prolungato, rimuovere le Spiegazione dei simboliClassification de lâappareil Type BF Classificazione dell'apparecchio Tipo BFN° de lot Numero LOTFabricant ProduttoreDate de fabrication Data di produzione ï·ï”ïłïŽï©ï±MEDISANA Benelux 30 6467 JE Kerkrade NEDERLAND Tel. 0031 / 45 547 0860 Fax 0031 / 45 547 0879eMail info le cas d'une rĂ©paration, pour commander des accessoires et des piĂšces dĂ©tachĂ©es, contactez-nous sousAVVERTIMENTO! INDICAZIONI DI SICUREZZA PER LA BATTERIADescrizioneSimbolo â€â€In caso di garanzia, contattare il vostro rivenditore di fiducia o direttamente il centro di assis-tenza. Se dovesse essere necessario spedire lâapparecchio, specificare il guasto e allegare una copia della ricevuta di acquisto. Valgono le seguenti condizioni di garanzia prodotti ecomed hanno una garanzia di 2 anni a partire dalla data di vendita. La data di acquisto deve essere comprovata in caso di garanzia dalla ricevuta di acquisto o dalla il periodo di garanzia, i guasti dovuti a difetti di materiale o di lavorazione vengono eliminati prestazione di garanzia non da diritto al prolungamento del periodo di garanzia, nĂ© per lâapparecchio nĂ© per i componenti garanzia non include i danni risultanti da uso improprio, ad esempio dallâinosservanza delle istruzioni dâuso, danni riconducibili a manutenzione o ad interventi effettuati dallâacquirente o da terzi non autorizzati, di trasporto verificati durante il trasporto dal produttore al consumatore o durante lâinvio al servizio clienti, accessori soggetti a normale altresĂŹ esclusa qualsiasi responsabilitĂ per danni secondari diretti o indiretti causati dallâapparecchio anche se il danno allâapparecchio viene riconosciuto come caso di l'assistenza, gli accessori e i ricambi rivolgersi aSMART Srl Via Tintoretto 12 21012 Cassano Magnago VA ITALYHotline 199 24 44 24eMail info
ThermomĂštreauriculaire ThermomĂštre frontal (convient Ă©galement pour les bĂ©bĂ©s endormis) ThermomĂštre pour objets et liquides Alarme optique de fiĂšvre Affichage de la date et de lâheure 30 plages mĂ©moire Ultra rapide, mesure la tempĂ©rature en quelques secondes Affichage de la tempĂ©rature sur lâĂ©cran LED bleu : Ă©cran rou Bougez plus Suivi d'activitĂ© Savoir prĂ©cisĂ©ment oĂč vous en ĂȘtes peut vous motiver Ă bouger davantage. Activez le compte de pas intĂ©grĂ© Ă l'application Health Mate sur votre smartphone, ou mesurez simplement votre activitĂ© avec une montre Withings. Vous pouvez mĂȘme connecter vos applications partenaires prĂ©fĂ©rĂ©es Ă Health Mate, et importer les donnĂ©es de SantĂ© d'Apple, S-Health et bien d'autres encore. Objectifs Vous pouvez dĂ©finir votre objectif quotidien, et vous fixer des objectifs d'activitĂ© hebdomadaires pour rester sur la bonne voie. Une session de danse une fois par semaine, et au moins deux parties de tennis ? Aucun problĂšme. DĂ©finissez la frĂ©quence de vos activitĂ©s et soyez rĂ©compensĂ© lorsque vous atteignez vos objectifs. Classement & badges Connectez-vous Ă vos amis et votre famille pour redĂ©couvrir le sens des mots "saine compĂ©tition". Vous allez vous passionner pour le classement hebdomadaire et pour les rĂ©compenses de vos progrĂšs. Plus encore, nos donnĂ©es montrent que les personnes qui dĂ©fient un ou plusieurs amis dans le classement de l'application Health Mate finissent par marcher 25 % de plus ! Rapport d'entraĂźnement AprĂšs une sĂ©ance de sport, obtenez un rapport complet sur votre activitĂ© zones de frĂ©quence cardiaque, durĂ©e, calories brĂ»lĂ©es, indice de forme cardio via VO2 max et suivi GPS. *Remarque certaines fonctions d'entraĂźnement ne fonctionnent qu'avec Steel HR ou Steel HR Sport. GĂ©rez votre poids CrĂ©ez la tendance Le simple fait de monter sur la balance peut ĂȘtre un puissant facteur de motivation nos donnĂ©es montrent que les personnes qui se pĂšsent quotidiennement perdent en moyenne 4 fois plus de poids que celles qui ne le font pas. Suivez la croissance de votre enfant Que ce soit veiller Ă ce que le bĂ©bĂ© soit suffisamment nourri pendant lâallaitement, ou suivre son gain de poids entre les visites chez le mĂ©decin, le mode BĂ©bĂ© aide les parents et les soignants Ă surveiller le poids du bĂ©bĂ© en montant simplement sur la balance, avec lui dans les bras. Un suivi dĂ©diĂ© aux femmes enceintes Les femmes enceintes peuvent activer le mode Grossesse. En plus de leur permettre de suivre facilement leur prise de poids, ce programme met Ă leur disposition des articles revus par un obstĂ©tricien Ă chaque Ă©tape de la grossesse. Suivez votre sommeil Mouvements nocturnes Faites la lumiĂšre sur ce qui se passe lorsque vous dormez, avec une analyse poussĂ©e sur vos cycles de sommeil lĂ©ger et profond, ainsi que les interruptions du sommeil, pour vous sentir reposĂ© et aider Ă amĂ©liorer votre santĂ© sur le long terme. Score de sommeil Recevez votre score de sommeil tous les jours dans l'application Health Mate, et dĂ©couvrez les paramĂštres qui influent sur la qualitĂ© de votre sommeil. Smart Wake-Upâą RĂ©veillez-vous au meilleur moment de votre cycle de sommeil afin de vous sentir alerte et en forme pour affronter la journĂ©e. Fonctionne avec une montre Withings compatible. Analysez votre santĂ© Tension artĂ©rielle Obtenez un Ă©tat des lieux votre santĂ© cardiovasculaire globale ou surveillez l'hypertension. Des rĂ©sultats assortis d'un code-couleur et un historique complet vous permettront de savoir oĂč vous en ĂȘtes. Et avec l'application, partagez facilement vos mesures avec votre mĂ©decin. TempĂ©rature Notre thermomĂštre temporal connectĂ©, Thermo, dispose d'une application qui vous permet de suivre l'historique de la tempĂ©rature pour un maximum de 8 utilisateurs. Vous pouvez Ă©galement noter les symptĂŽmes, les mĂ©dicaments utilisĂ©s, obtenir des conseils, ajouter des rappels et partager les rĂ©sultats avec votre mĂ©decin. LibĂ©rez votre esprit MĂ©ditez oĂč et quand vous voulez Petit BamBou est l'application numĂ©ro un de mĂ©ditation en France. Initiez-vous Ă la relaxation et Ă la pleine conscience avec le nouveau programme gratuit inclus dans l'application Health Mate. En meilleure forme La mĂ©ditation a fait preuve de nombreux avantages pour la santĂ©, comme la rĂ©duction de l'anxiĂ©tĂ©, une meilleure qualitĂ© de sommeil et une meilleure conscience de soi. En savoir plus sur Petit BamBou