Ainsidans votre courrier explicatif (élément essentiel mais que l'on néglige parfois), vous pourriez demander : - à titre principal un titre de séjour vie privée et familiale au regard de vos attaches sur le territoire, - à titre subsidiaire (si "par extraordinaire" votre premiÚre demande était rejetée), le renouvellement de votre titre étudiant.
Allocations familiales avec le changement de leur statut, quels sont derniers bastions de l'universalitĂ© ? AFP AFP ÉCONOMIE - DĂ©jĂ  annoncĂ©e par François Hollande lors de son entretien tĂ©lĂ©visĂ© du 28 mars, la fin du statut universel des allocations familiales est un secret de polichinelle. Sur recommandation du Haut Conseil de la Famille, la modulation des montants devrait Ă©voluer en fonction des revenus des mĂ©nages. Le rapport, qui n'est que consultatif, est rendu Ă  Matignon le mardi 9 avril en fin de journĂ©e. Il propose plusieurs scĂ©narios en vue de combler en deux ans le dĂ©ficit de la branche famille de la SĂ©curitĂ© sociale un peu plus de 2 milliards d'euros et comprend des mesures de redistribution des plus aisĂ©es vers les plus modestes. Ainsi, dans la panoplie de prĂ©conisations du rapport Fragonard, les plus marquantes sont celles visant Ă  rĂ©duire, parfois jusqu'Ă  75%, les allocations des familles les plus aisĂ©es. D'autres mĂ©thodes de calculs imaginĂ©es sont moins violentes, avec un barĂšme dĂ©gressif de plusieurs paliers. Mais la dĂ©cision semble d'ores et dĂ©jĂ  actĂ©e c'est la fin du statut universel des cĂ©lĂšbres "allocs". Fin de l'Ă©galitĂ©, place Ă  l'Ă©quitĂ©. Tout le monde ne paie plus ou ne dĂ©pense plus la mĂȘme chose, tout le monde paie ou reçoit en fonction de ses moyens. Jusqu'Ă  prĂ©sent, chaque mĂ©nage percevait la mĂȘme somme d'argent, fixe, versĂ©e en fonction d'un seul critĂšre le nombre d'enfants du foyer. 128,57 euros au deuxiĂšme enfant, 293,30 euros pour trois enfants, 458,02 euros pour quatre enfants, 123 euros par enfant supplĂ©mentaire ensuite. Ce concept d'universalitĂ© Ă©tait en vigueur depuis 1946, dĂ©coulant lui-mĂȘme d'un prĂ©cepte hĂ©ritĂ© de la RĂ©volution de 1789 et l'Ă©galitĂ© face Ă  l'aumĂŽne. La France compte encore quelques bastions de mĂ©canismes "universels", qui procurent un traitement Ă©galitaire. Ce qui conduit parfois... Ă  des inĂ©galitĂ©s. DĂ©couvrez lesquels. CE QUI EST 100% UNIVERSEL Le premier d'entre eux la TVA, l'impĂŽt sur la consommation facturĂ© sur tous les biens et services. Trois taux sont retenus et entreront en fonction au 1er janvier 2014 5%, 10% et 5%. Que l'on soit riche ou pauvre, on paye le mĂȘme prix dans les magasins. Alors, Ă©galitaire ou inĂ©galitaire? Les timbres, postaux ou fiscaux, sont aussi strictement Ă©galitaires. Les premiers sont donc tous Ă  0,63 euro 0,56 ou 0,58 euro si l'on choisit le tarif lent ou Ă©copli. Dans le cas des seconds que l'on peut utiliser lors de la crĂ©ation du passeport, la somme est la mĂȘme pour tout le monde 86 euros ou 89 euros si la photo est prise directement au guichet. La carte d'identitĂ© coĂ»te Ă©galement 25 euros pour tout le monde en cas de perte ou de vol. Elle demeure en revanche gratuite pour un simple renouvellement. Le remboursement des frais de santĂ© par la SĂ©curitĂ© sociale rentre aussi dans ce champ, par le biais de la Couverture maladie universelle CMU. Elle permet l'accĂšs au soin, le remboursement des soins, prestations et mĂ©dicaments Ă  toute personne rĂ©sidant en France. Chacun dispose du mĂȘme rĂ©gime minimum, qui est ensuite plus ou moins bien complĂ©tĂ© suivant le contrat de complĂ©mentaire choisi. Le rĂ©gime des retraites permet de son cĂŽtĂ© d'accorder un bonus qui amĂ©liore indirectement les futures pensions grĂące au mĂ©canisme des annuitĂ©s, chez les personnes qui ont eu des enfants. Pour les enfants nĂ©s ou adoptĂ©s depuis le 1er janvier 2010, 3 types de bonus sont accordĂ©es. La mĂšre a droit, pour chaque enfant, Ă  une majoration de 4 trimestres pour la maternitĂ© ; s’y ajoutent 4 trimestres par enfant pour son Ă©ducation, accordĂ©s au pĂšre ou Ă  la mĂšre, sous rĂ©serve de dĂ©signer le bĂ©nĂ©ficiaire dans un certain dĂ©lai. Enfin, 4 trimestres de majoration au titre de l’adoption sont accordĂ©s Ă  l’un des parents ou rĂ©partis entre eux. Et concernant les sanctions, les Français sont Ă©galement tous Ă©gaux. Dans le cas des contraventions ou des amendes, personne ne bĂ©nĂ©ficie d'exonĂ©ration en fonction de ses revenus. Pareil pour le montant qu'il faut rĂ©gler dans le parcmĂštre afin de se garer en ville il n'y a aucune diffĂ©rence entre les revenus des gens, ni le type de vĂ©hicules qu'ils utilisent. Enfin, le Livret A est un placement universel proposĂ© par toutes les banques aux mĂȘmes conditions. On peut y Ă©pargner un montant maximum de euros, avec un taux d'intĂ©rĂȘt annuel de 1,75% indexĂ© sur l'inflation. Le PEL Plan d'Ă©pargne logement, le CEL Compte Ă©pargne logement et le LDD Livret de dĂ©veloppement durable sont Ă©galement ouverts Ă  tous, et sous les mĂȘmes conditions mais avec un plafond et un taux diffĂ©rent. EN APPARENCE UNIVERSEL, MAIS... D'autres prestations ou services sont "presque" universels, mais prĂ©voient une exonĂ©ration pour les plus modestes. C'est le cas par exemple pour l'inscription Ă  l'universitĂ©, facturĂ©e 181 euros, sauf aux Ă©tudiants boursiers. Le montant Ă©volue pour la prĂ©paration au master, diplĂŽme d'ingĂ©nieur, doctorat ou encore le diplĂŽme de sciences mĂ©dicales. Le ticket de mĂ©tro est Ă©galement unique et valable Ă  n'importe quel moment au contraire du train. Des rĂ©ductions existent toutefois pour les Ă©tudiants, les familles nombreuses, les militaires ou les chĂŽmeurs. Ces derniers ont d'ailleurs la possibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier d'une entrĂ©e gratuite dans les musĂ©es nationaux. L'allocation de rentrĂ©e scolaire ARS est versĂ©e aux familles ayant au moins un enfant scolarisĂ© et ĂągĂ© de 6 Ă  18 ans. Elle permet d'aider les familles Ă  financer les dĂ©penses de la rentrĂ©e scolaire. Son montant dĂ©pend de l'Ăąge de l'enfant de 360,47 Ă  393,54 euros. Les ressources de la famille ne doivent pas dĂ©passer un certain plafond qui dĂ©pend du nombre d'enfants. Pour un enfant, le plafond ne doit pas dĂ©passer euros, euros pour deux, euros pour trois. La "contribution Ă  l’audiovisuel public", connue de tous sous le nom de redevancee jusqu’en 2009, finance quant Ă  elle les organismes publics de tĂ©lĂ©vision et de radiodiffusion France TĂ©lĂ©visions, Arte, Radio France, RĂ©seau Outre-Mer 1Ăšre, Groupe Audiovisuel extĂ©rieur de la France, Ina. Une seule contribution est due par foyer, du moment qu'il dispose d'un tĂ©lĂ©viseur, et se paie avec la taxe d'habitation. On peut toutefois bĂ©nĂ©ficier d'exonĂ©ration, dans les mĂȘmes conditions que la taxe d'habitation. La contribution est actuellement fixĂ©e Ă  131 euros en France mĂ©tropolitaine et Ă  85 euros dans les dĂ©partements d'Outre Mer. Le forfait hospitalier est Ă©galement le mĂȘme pour les patients hospitalisĂ©s plus de 24 heures, dans un Ă©tablissement privĂ© ou public. Il est de 18 euros par jour en hĂŽpital ou en clinique, de 13,5 euros dans un service psychiatrique. Une exonĂ©ration est nĂ©anmoins possible si l'on dispose de la CMU complĂ©mentaire ou de l'aide mĂ©dicale de l'Etat, si l'on dĂ©pend du rĂ©gime spĂ©cial d'Alsace-Lorraine ou si l'on est titulaire d'une pension militaire...
Cest suite Ă  votre recrutement par une entreprise sur le territoire français que vous pourrez entreprendre cette dĂ©marche de changement de statut d’étudiant vers salariĂ©. ETUDIANT-E VERS VPF* Si la situation privĂ©e le permet : pacs, mariage, naissance d’un enfant* un Ă©tudiant peut obtenir le statut VPF : Vie PrivĂ©e et Familiale. Informations sur la dĂ©marche Pour un renouvellement Vie PrivĂ©e et Familiale Ă  Antony Vous souhaiter ĂȘtre alerter dĂšs qu'un RDV est disponible Ă  la prĂ©fecture Antony pour la dĂ©marche Pour un renouvellement Vie PrivĂ©e et Familiale ? Vous pouvez souscrire Ă  nos alertes par SMS pour ĂȘtre notifier dĂšs la disponibilitĂ© d'un rendez-vous dans votre prĂ©fecture et rĂ©server immĂ©diatement. Activer Mon Alerte RDV 🎉 Lien de la dĂ©marche PrĂ©fecture Antony AprĂšs3 ans de sĂ©jour rĂ©gulier et de communautĂ© de vie continue, les ressortissants Ă©trangers sĂ©journant rĂ©guliĂšrement en France peuvent obtenir une carte de rĂ©sident de 10 ans, sous rĂ©serve du respect de la condition d’intĂ©gration rĂ©publicaine. Cette carte, renouvelable de plein droit, donne droit Ă  l’exercice d’une activitĂ© professionnelle.

Le ressortissant Ă©tranger non europĂ©en et conjoint d’un citoyen français bĂ©nĂ©ficie d’un droit au sĂ©jour en France en vertu de l’article L 423-1 CESEDA. En effet, lorsqu’un Ă©tranger est mariĂ© Ă  un Français et qu’il est en communautĂ© de vie avec celui-ci la prĂ©fecture lui dĂ©livre de plein droit un titre de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale ». Cependant qu’en est-il lorsqu’il y a rupture de vie ou dans le cadre d’un divorce ? Le ressortissant Ă©tranger perd son droit au sĂ©jour en France s’il y a rupture de communautĂ© de vie, et risque ainsi de recevoir une obligation de quitter le territoire français. Pour Ă©viter de se retrouver en situation irrĂ©guliĂšre sur le territoire français, l’étranger doit solliciter un changement de statut auprĂšs de la prĂ©fecture de son lieu de rĂ©sidence dĂšs la rupture de sa communautĂ© de vie. En effet, le changement de statut est une procĂ©dure administrative qui permet de passer d’un titre de sĂ©jour Ă  un autre, si l’étranger remplit les conditions d’obtention. Changement de statut dans le cadre professionnel Le conjoint de Français peut solliciter un titre de sĂ©jour salariĂ© dans le cadre du changement de statut. Si l’étranger a exercĂ© une activitĂ© salariĂ©e, et que son employeur souhaite le conserver au sein de ses Ă©quipes et l’accompagner dans sa dĂ©marche, il peut solliciter un changement de statut. Afin de basculer vers le statut de salariĂ©. Mais pour ce faire, il devra disposer d’une autorisation de travail. En effet, avant de dĂ©poser son dossier en prĂ©fecture, l’employeur devra solliciter une autorisation de travail auprĂšs de la plateforme interdĂ©partementale de main d’Ɠuvre Ă©trangĂšre. Cette dĂ©marche est entiĂšrement dĂ©matĂ©rialisĂ©e et s’effectue sur le site du ministĂšre de L’IntĂ©rieur. Avant d’effectuer cette dĂ©marche, l’employeur doit veiller Ă  ce qu’il remplisse toutes les conditions d’obtention de l’autorisation de travail, particuliĂšrement si la situation de l’emploi n’est pas opposable ; c’est-Ă -dire s’il n’a pas l’obligation d’effectuer des recherches infructueuses auprĂšs d’un organisme concourant au service public de l’emploi. Une fois l’autorisation de travail dĂ©livrĂ©e il pourra donc solliciter un titre de sĂ©jour salariĂ©. Le cabinet vous accompagne dans toutes ces dĂ©marches . Contactez-nous

Lacarte de sĂ©jour temporaire d’un an maximum porte la mention salariĂ©, visiteur, Ă©tudiant, vie privĂ©e et familiale selon votre situation; La fameuse carte de sĂ©jour ‘ compĂ©tences et talents’ valable 1 an et renouvelable.; Il existe Ă©galement des titres de sĂ©jour mention retraite, des autorisations provisoires de sĂ©jour et des cartes de rĂ©sidents longue durĂ©e ou permanent Carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale vous ĂȘtes mariĂ©e Ă  un Français Vous pouvez demander une carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale si vous ĂȘtes l’époux d’un Français. Selon votre situation, le mode de dĂ©livrance de la carte de sĂ©jour varie Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat – Si vous avez un visa de long sĂ©jour valant titre de sĂ©jour VLS-TS, vous recevez automatiquement une carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » la deuxiĂšme annĂ©e de votre sĂ©jour en France. A condition de vivre toujours avec votre Ă©poux/se français. – Si vous n’avez pas de VLS-TS, vous pouvez, Ă  titre exceptionnel, recevoir une carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » la premiĂšre annĂ©e de votre sĂ©jour en France. Mais cela n’est possible que sous certaines conditions s’ĂȘtre mariĂ© en France, ne pas ĂȘtre polygame, ĂȘtre entrĂ© rĂ©guliĂšrement en France Visa Shengen, avoir une communautĂ© de vie avec son Ă©poux de maniĂšre ininterrompue depuis le mariage, vivre en France depuis au moins 6 mois dĂ©jĂ . – Si vous ĂȘtes titulaire d’une autre carte de sĂ©jour, la carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e Ă  l’expiration de votre carte de sĂ©jour actuelle. Carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale vous avez un enfant français On peut aussi obtenir une carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » lorsqu’on a un ou plusieurs enfants français mineurs qui rĂ©sident en France. Vous n’avez pas besoin d’avoir de visa pour faire la demande de carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale ». En revanche, vous devez contribuer activement Ă  l’entretien et Ă  l’éducation de votre enfant ou de vos enfants français, et ce depuis leur naissance ou depuis au moins deux ans. Carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale vous ĂȘtes mariĂ© ou enfant d’un Ă©tranger en situation rĂ©guliĂšre Est-il possible de demander une carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » lorsque son Ă©poux ou ses parents n’ont pas la nationalitĂ© française ? La rĂ©ponse est oui. En revanche, si vous ĂȘtes l’enfant, vous devez ĂȘtre entrĂ© en France mineur. Il existe plusieurs situations qui permettent d’obtenir une carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » lorsque vous ĂȘtes l’époux ou l’enfant d’un Ă©tranger disposant d’un titre de sĂ©jour – Vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de la procĂ©dure du regroupement familial. – Vous pouvez recevoir la carte vie privĂ©e et familiale » si vous ĂȘtes l’époux ou l’enfant d’un Ă©tranger titulaire d’une carte compĂ©tences et talents », salariĂ© en mission », carte bleue europĂ©enne » ou scientifique-chercheur ». Mais attention, vous devez ĂȘtre entrĂ© en France avec un visa long sĂ©jour. Dans ce cas trĂšs prĂ©cis, la carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » peut ĂȘtre valable pour une durĂ©e supĂ©rieure Ă  un an. – Si vous ĂȘtes l’époux ou l’enfant d’un Ă©tranger titulaire d’une carte de rĂ©sident de longue durĂ©e – UE. Vous pouvez obtenir la carte vie privĂ©e et familiale » Ă  condition d’avoir vĂ©cu dans l’Union europĂ©enne avec votre parent ou Ă©poux. – Si vous ĂȘtes un jeune Ă©tranger majeur entrĂ© mineur en France, vous pouvez obtenir la carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » dans certaines conditions hors regroupement familial. Carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale vous bĂ©nĂ©ficiez d’une protection La carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale peut ĂȘtre accordĂ©e aux Ă©trangers bĂ©nĂ©ficiant d’une protection. Il en est ainsi des – Apatrides. – Des Ă©trangers bĂ©nĂ©ficiant de la protection subsidiaire. Dans certaines conditions, la carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » peut aussi ĂȘtre dĂ©livrĂ©e Ă  la famille de l’étranger bĂ©nĂ©ficiant de la protection. La carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » reçue dans le cadre de l’apatridie ou de la protection subsidiaire est valable deux ans. La carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale peut aussi vous ĂȘtre dĂ©livrĂ©e si vous ĂȘtes – Gravement malade et que vous rĂ©sidez en France depuis dĂ©jĂ  au moins un an. – Victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle reconnue. Seule condition votre taux d’incapacitĂ© permanente doit ĂȘtre de 20% au minimum. Carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale vous ĂȘtes pacsĂ© Ă  un Français ou Ă  un Ă©tranger en situation rĂ©guliĂšre Il est possible d’obtenir une carte de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » sans nĂ©cessaire ĂȘtre mariĂ© Ă  son conjoint. Par contre, votre demande sera Ă©tudiĂ©e au cas par cas par l’administration. La dĂ©livrance de la carte vie privĂ©e et familiale », quand on est pacsĂ©, n’est pas automatique. Vous n’avez pas besoin d’ĂȘtre titulaire d’un visa, mais vous devrez prouver vos attaches familiales et privĂ©es en France. Ces attaches doivent ĂȘtre anciennes, stables et denses.
Changementde statut étudiant à vie privée et familiale Sujet initié par Reineolive, il y a 1 mois - 388 vues Bonjour, Je suis étrangÚre et je réside en France depuis 3 ans avec un titre de séjour étudiant. Je suis tombée enceinte de mon copain qui lui aussi réside en France cela fait 4 ans déjà ( il avait un titre de séjour étudiant).
1Le tĂ©lĂ©travail est d’actualitĂ©, en s’inscrivant dans les politiques de soutien organisationnel Alis et Dumas, 2003, de qualitĂ© de vie et de bien-ĂȘtre au travail. L’accord national de 2013 le positionne comme levier de conciliation vie professionnelle / vie familiale et 113 accords d’entreprise intĂ©grant un volet tĂ©lĂ©travail seraient ainsi conclus en 2014 [3], faisant montre d’un engouement fort du monde des praticiens. Au niveau acadĂ©mique, les Ă©crits sur le tĂ©lĂ©travail et le tĂ©lĂ©-management ne sont pas rĂ©cents. En 2001, Cocula et Fredy-Planchot resituaient l’histoire du tĂ©lĂ©travail par la mise en Ă©vidence d’un nouveau paradigme d’organisation du travail. Dans cette perspective, le tĂ©lĂ©travail propose un nouveau contrat psychologique basĂ© sur le soutien organisationnel au salariĂ© et vise une rĂ©ciprocitĂ© dans l’échange salarial avec une recherche de conciliation entre les exigences de performance pour l’entreprise et un mieux-ĂȘtre au travail, pour le salariĂ© Craipeau, 2010. 2Le tĂ©lĂ©travail – Ă©tymologiquement travail Ă  distance » Metzger et ClĂ©ach, 2004 – se caractĂ©rise par une dispersion spatiale et/ou temporelle, la frĂ©quence de l’arrangement et l’usage des Technologies de l’Information et de la Communication TIC Taskin, 2006 ; Morel-a-Lhuissier, 2006. Il ne peut concerner tous les emplois. Seules les activitĂ©s dont le rĂ©sultat peut ĂȘtre facilement mesurĂ©, ou celles dont l’exercice ne nĂ©cessite pas une relation de proximitĂ© avec les collĂšgues, avec le public ou avec le management » sont Ă  mĂȘme d’utiliser le tĂ©lĂ©travail De Mazenod, 2011, p. 2. 3Le tĂ©lĂ©travail est rentrĂ© dans le code du travail avec la loi du 29 fĂ©vrier 2012. Selon l’article 46 de la loi de simplification du droit du 22 mars 2012 [4], le tĂ©lĂ©travail est une forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait Ă©galement pu ĂȘtre exĂ©cutĂ© dans les locaux de l’employeur est effectuĂ© par un salariĂ© hors de ces locaux de façon rĂ©guliĂšre et volontaire en utilisant les TIC dans le cadre d’un contrat de travail ou d’un avenant Ă  celui-ci ». La loi prĂ©cise des droits nouveaux aux salariĂ©s tĂ©lĂ©travailleurs l’employeur fournit, installe et entretient les Ă©quipements. En pratique, le tĂ©lĂ©travail prend deux formes principales se diffĂ©renciant par le lieu d’exercice du travail travailler Ă  son domicile ou d’un bureau satellite ou tĂ©lĂ©centre. Cette distanciation de l’équipe d’appartenance et du manager, qui perd son pouvoir de contrĂŽle direct, est compensĂ©e par l’usage d’outils de communication, permettant aux tĂ©lĂ©travailleurs d’accĂ©der aux systĂšmes d’informations comme au bureau. 4De nombreux rapports mentionnent un retard de la France dans le dĂ©veloppement du tĂ©lĂ©travail. Il n’existe toutefois pas de chiffre officiel du pourcentage de tĂ©lĂ©travailleurs dans la population active en France. D’aprĂšs l’ANACT 2014, 79,2 % des salariĂ©s travailleraient Ă  domicile dont deux tiers hors du cadre rĂ©glementaire et 7,9 % en tĂ©lĂ©centre. Le Centre d’Analyse StratĂ©gique Frenhenbach et Dufort, 2009 estime que le tĂ©lĂ©travail a un fort potentiel de dĂ©veloppement qui pourrait concerner jusqu’à 50 % de la population active en 2015. Toutefois le tĂ©lĂ©travail en France est encore trĂšs peu formalisĂ© et se fait suivant des pratiques discrĂ©tionnaires. L’enjeu serait de sortir de cette zone grise, informelle. 5Comme toute innovation en matiĂšre d’organisation du travail, le tĂ©lĂ©travail demeure porteur d’opportunitĂ©s mais aussi de risques et d’abus Vendramin, 2005. Les avantages reconnus [5] du tĂ©lĂ©travail pour le salariĂ© et pour l’entreprise sont nombreux autonomie, gain de temps, libertĂ© d’organisation, rĂ©duction du temps de transport, de la fatigue et des coĂ»ts liĂ©s aux trajets domicile-travail, meilleure concentration, gain de productivitĂ©, diffusion de nouvelles technologies, baisse de l’absentĂ©isme, meilleur Ă©quilibre entre travail et vie personnelle, image de l’entreprise. Le tĂ©lĂ©travail participerait ainsi Ă  l’enchantement du travail, n’offrant que des effets vertueux. Toutefois, les challenges managĂ©riaux et la criticitĂ© des risques pour la santĂ© des salariĂ©s constituent deux thĂšmes centraux dans la revue de littĂ©rature, dont l’état des connaissances mĂ©rite des approfondissements Pyoria, 62011. Ainsi d’un point de vue managĂ©rial, il s’agit de penser et d’organiser la relation managers – collaborateurs » et la confiance interpersonnelle dans les Ă©quipes de travail distantes quand du point de vue du tĂ©lĂ©travailleur, il s’agit de sĂ©curiser les risques et particuliĂšrement, le risque d’isolement, la difficultĂ© Ă  sĂ©parer les vies professionnelle et personnelle [6], la perte d’esprit d’équipe, les difficultĂ©s d’organisation personnelle en cas de travail Ă  domicile, la complexitĂ© Ă  mesurer le travail effectif lorsque celui n’est pas traditionnellement mesurĂ©. Nous nous intĂ©ressons spĂ©cifiquement aux risques affĂ©rents Ă  l’organisation de vie du tĂ©lĂ©travailleur. 7L’affaiblissement des frontiĂšres entre vie professionnelle et vie privĂ©e est un phĂ©nomĂšne en dĂ©veloppement depuis plusieurs annĂ©es. De nombreuses enquĂȘtes alertent sur le brouillage des frontiĂšres et la fatigue de salariĂ©s, en particulier de cadres contraints de ramener du travail chez eux Greenan, Hamon-Cholet, Moatty, Rosanvallon, 2012 ; Klein et Ratier, 2012. Les NTIC sont complices » de ce brouillage des frontiĂšres. Le tĂ©lĂ©travail est en effet un environnement de travail TIC, domicile, distance de l’équipe et du management propice Ă  l’intĂ©gration du travail dans la vie personnelle Matthews, Bernes-Farrek et Bulger, 2010. Ainsi, tandis que les salariĂ©s connaissent de plus en plus un dĂ©bordement du travail dans leur vie privĂ©e grĂące aux multiples fonctionnalitĂ©s des TIC cf. dissymĂ©trie des intrusions selon de Coninck 2006, reprenant les travaux de Weick, le but du tĂ©lĂ©travail n’est pas de faire perdre toute notion spatio-temporelle au tĂ©lĂ©travailleur, mais au contraire de trouver un certain Ă©quilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle. En effet pour Taskin 2006, p. 12 l’espace privĂ© constitue assurĂ©ment un autre espace de re-rĂ©gulation important lors de l’adoption du tĂ©lĂ©travail Ă  domicile ». Si a priori les changements sont moins importants pour des travailleurs en tĂ©lĂ©centre, Ă  notre connaissance aucune Ă©tude autre que l’enquĂȘte Obergo ne les a abordĂ©s et ne s’est intĂ©ressĂ©e aux bĂ©nĂ©fices et risques perçus de cette nouvelle forme d’organisation du travail. 8L’analyse proposĂ©e dans l’article, porte sur la gestion des frontiĂšres entre la vie personnelle et la vie professionnelle avec une focale paradoxale » si le tĂ©lĂ©travail peut rĂ©duire un conflit vie professionnelle / vie familiale », il peut faire dĂ©border le travail au-delĂ  de la frontiĂšre que le salariĂ© souhaite Ă©difier entre son travail et sa vie hors du milieu ordinaire de travail. L’identification de leviers actionnables pour prĂ©venir le brouillage des frontiĂšres et crĂ©er les conditions du bien-ĂȘtre, mĂ©rite d’ĂȘtre rĂ©flĂ©chie. Notre intĂ©rĂȘt rĂ©side ici dans l’étude du temps de travail formel et la prĂ©sentation et la discussion des rĂ©sultats qualitatifs issus de deux Ă©tudes de cas approfondies – une administration territoriale et une grande entreprise des tĂ©lĂ©coms – sont prĂ©sentĂ©s. 9La premiĂšre partie expose la revue de littĂ©rature. La mĂ©thodologie de recherche fait l’objet de la deuxiĂšme partie et ouvre sur les rĂ©sultats en troisiĂšme partie. En conclusion, nous insistons sur l’apport de notre travail avec notamment les implications managĂ©riales, les limites et les perspectives de – Le cadre conceptuel10Trois interrogations thĂ©oriques sont traitĂ©es dans la premiĂšre partie et permettent de structurer les propositions de recherche. Quelles sont les relations entretenues entre le tĂ©lĂ©travail et l’équilibre vie personnelle / vie professionnelle dans un contexte marquĂ© par la porositĂ© des frontiĂšres ? Quels sont les effets du tĂ©lĂ©travail sur la gestion des frontiĂšres entre les deux sphĂšres ? Quels sont les leviers organisationnels pour Ă©viter le brouillage de la frontiĂšre entre les deux sphĂšres ? – Les relations entre le tĂ©lĂ©travail et l’équilibre vie personnelle / vie professionnelle dans un contexte d’organisation du travail marquĂ© par la porositĂ© entre les sphĂšres de vie11L’envahissement du travail dans la vie personnelle est un phĂ©nomĂšne jugĂ© prĂ©occupant par de nombreux spĂ©cialistes en raison de la gĂ©nĂ©ralisation des TIC et des exigences de disponibilitĂ© qu’elles gĂ©nĂšrent pour le salariĂ© GĂ©nin, 2009 ; Ray, 2010. Les TIC permettent d’ĂȘtre toujours connectĂ©, de rester en contact avec l’environnement professionnel et d’ĂȘtre joignable 24h sur 24h. Elles facilitent le travail hors mur et notamment aprĂšs la journĂ©e de travail. Les TIC peuvent notamment permettre de gĂ©rer l’imprĂ©vu et l’urgent. Ceci aurait des effets nĂ©fastes sur la santĂ© physique et mentale des individus stress, fatigue, burnout. De nombreux auteurs analysent ce phĂ©nomĂšne comme la rĂ©sultante des politiques d’entreprise qui reposent sur la flexibilitĂ© des salariĂ©s et la culture de l’urgence GĂ©nin, 2006 ; Aubert, 2003. 12Les TIC favorisent Ă©galement l’incursion de la vie personnelle au travail. Le Douarin 2007 montre qu’au sein des couples bi-actifs, plus le compagnon participe aux tĂąches mĂ©nagĂšres et plus le rythme des incursions personnelles au travail augmente pour chacun des partenaires Tour Ă  tour, on s’envoie des mails pour dire ce que l’on a fait, ce qu’il reste Ă  faire ou pour rappeler Ă  l’ordre » Le Douarin, 2007, p. 122. Dans le prolongement de ces incursions et des pratiques ordinaires, l’usage des TIC Ă  des fins personnelles au bureau s’est dĂ©veloppĂ©. 13Il faut noter que les incursions du travail dans la vie personnelle sont plus nombreuses que celles de la vie personnelle au travail de Coninck, 2006. Depuis les travaux de Weick, il est reconnu qu’il existe bien une dissymĂ©trie des intrusions, la vie privĂ©e Ă©tant davantage bouleversĂ©e par ce brouillage des frontiĂšres » Klein et Ratier, 2012, p. 183. 14Par ailleurs l’usage des TIC est diffĂ©rent selon les personnes, notamment le genre et le niveau de formation. Comme l’indique le Douarin 2007, p. 105, les salariĂ©s issus des TĂ©lĂ©coms ou de l’informatique Ă©rigent les technologies comme des outils devant faciliter leur existence, tant au travail qu’au domicile. Vitrine de leurs savoir-faire, les TIC sont des outils avec lesquelles ils excellent pour articuler les diffĂ©rentes sphĂšres sociales ». 15L’étude de Lupu et Le Theule 2012 auprĂšs de femmes experts-comptables montre que les TIC introduisent de la flexibilitĂ© mais la proximitĂ© symbolique ne rĂ©sout pas la distance physique. Cette organisation nĂ©cessite un investissement important en termes d’organisation et d’énergie qu’elles n’hĂ©sitent pas Ă  mettre » p. 11 mais qui ne les rendent pas visibles et ne peuvent investir dans le relationnel auprĂšs des clients et des collaborateurs » p. 16. 16Les TIC peuvent offrir de nouvelles possibilitĂ©s d’émancipation aux personnes dĂ©sireuses de travailler lĂ  oĂč elles veulent, quand elles veulent » GĂ©nin, 2009, p. 128. Les TIC peuvent apporter un certain nombre de marges de manƓuvre et permettre aux tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile d’organiser leur activitĂ© de maniĂšre Ă  desserrer ces contraintes et Ă  retirer des bĂ©nĂ©fices. Ainsi le tĂ©lĂ©travail a souvent Ă©tĂ© associĂ© Ă  une amĂ©lioration de l’équilibre travail-famille Jenson, 1994 ; Madsen, 2003 et serait favorable Ă  la famille. 17L’équilibre travail-famille peut ĂȘtre facilitĂ© quand les personnes ont suffisamment de temps pour remplir des activitĂ©s dans les contextes professionnels et familiaux ou bĂ©nĂ©ficient d’une flexibilitĂ© du temps et du lieu de travail. Le modĂšle de Karasek 1979 peut en ĂȘtre une illustration quand le contrĂŽle sur une exigence du travail augmente, le conflit entre le travail et la famille diminue et l’équilibre devient nĂ©gatif. 18Brey 1999 montre ainsi que le tĂ©lĂ©travail accroĂźt l’autonomie des personnes. En effet, la capacitĂ© Ă  contrĂŽler le temps de travail est essentielle dans la gestion de multiples exigences / rĂŽles, tandis que l’opportunitĂ© de travailler au domicile permet aux personnes d’exercer ces prescriptions familiales avec un meilleur Ă©tat d’esprit Hill, Hawkins, Ferris et Weitzman, 2001. Golden, Veiga et Simsek 2006 ont par ailleurs montrĂ© que l’autonomie dans l’emploi et la flexibilitĂ© des horaires de travail ont un effet modĂ©rateur du tĂ©lĂ©travail sur le conflit travail-famille. 19Les avantages du tĂ©lĂ©travail pour l’équilibre entre les vies personnelle et professionnelle ont Ă©tĂ© mis en Ă©vidence par une mĂ©ta-analyse, recensant 46 Ă©tudes de la littĂ©rature couvrant 12 883 employĂ©s Gajendran et Harrison, 2007. Un des facteurs explicatifs majeurs rĂ©siderait dans la flexibilitĂ© temporelle Tremblay, Chevrier et Di Loreto, 2006 autorisant notamment la prise de rendez-vous dans la journĂ©e, une source de diminution du stress relatif Ă  la gestion de rĂŽles multiples professionnels et parentaux. 20Les tĂ©lĂ©travailleurs rĂ©guliers Ă  domicile interrogĂ©s par l’Obergo Lasfargue et Fauconnier, 2010 estiment dans leur majoritĂ© que la qualitĂ© de vie familiale est meilleure qu’avec une configuration de travail classique. Les rĂ©sultats sont citĂ©s dans le rapport sur l’Impact des TIC sur les CDT p. 184 qui note en rĂ©fĂ©rence Ă  l’étude que la plupart des tĂ©lĂ©travailleurs considĂšrent Ă©galement que la rĂ©partition des diffĂ©rents temps sociaux professionnel, familial, personnel s’est amĂ©liorĂ©e et que le temps consacrĂ© Ă  leur famille est plus long ». 21Proposition 1 Le tĂ©lĂ©travail a un effet globalement positif sur l’équilibre vie personnelle et vie – Comment se gĂšrent les frontiĂšres entre vie personnelle et vie professionnelle en situation de tĂ©lĂ©travail ?22Comme le rĂ©sume Klein et Ratier 2012, p. 184, bien qu’un certain nombre de travaux voient dans ce brouillage des frontiĂšres privĂ©es et professionnelles une fluidification et une convergence harmonieuse des usages, la plupart des Ă©tudes mettent l’accent sur les risques que ce brouillage reprĂ©sente pour le bien-ĂȘtre des salariĂ©s, Ă  la fois dans leur vie au travail et hors travail » Jones, 1997. Il apparaĂźt cependant qu’au niveau individuel les frontiĂšres demeurent solides pour la majoritĂ© des salariĂ©s non tĂ©lĂ©travailleurs Belton, 2009. Qu’en est-il pour les tĂ©lĂ©travailleurs ? 23Les frontiĂšres sont des limites physiques, temporelles, Ă©motionnelles, cognitives et relationnelles qui dĂ©finissent une entitĂ© comme sĂ©parĂ©e d’une autre. Les frontiĂšres sont doubles, au travail et dans le hors travail. Une frontiĂšre marque le point oĂč les comportements relatifs Ă  un domaine commencent et s’achĂšvent. La frontiĂšre dĂ©finit un pĂ©rimĂštre qui dĂ©limite un rĂŽle. Ces frontiĂšres ne sont pas Ă©tanches, mais permĂ©ables et flexibles. La permĂ©abilitĂ© est fonction du diffĂ©rentiel de rĂ©sistance des frontiĂšres du travail et du hors travail. Les recherches ont montrĂ© que la sphĂšre du hors travail est plus permĂ©able que la sphĂšre du travail ; que le contrĂŽle par les individus des frontiĂšres du travail peut ĂȘtre plus faible que le contrĂŽle des frontiĂšres du hors travail ; que la faiblesse des frontiĂšres Ă  la fois du travail et du foyer est associĂ©e Ă  un fort conflit inter-rĂŽle qui contribue Ă  augmenter l’absentĂ©isme au travail. Cette question de la maĂźtrise des frontiĂšres en particulier temporelle et Ă©motionnelle apparaĂźt fondamentale pour rĂ©guler les conflits et tensions Alis, Dumas, 2010. 24L’instauration d’une frontiĂšre entre la vie professionnelle et la vie privĂ©e se construit comme une vĂ©ritable compĂ©tence. Si cette frontiĂšre n’est pas mise en place, le tĂ©lĂ©travail Ă  domicile apparaĂźt comme un mode d’organisation impossible et impensable Rey et Sitnikoff, 2006. Un des facteurs critiques pour le succĂšs du tĂ©lĂ©travail est alors l’établissement de frontiĂšres claires entre le travail et la famille. Kowalski et Swanson 2005 suggĂšrent que pour maintenir une frontiĂšre entre le travail et la famille, le tĂ©lĂ©travailleur peut adopter des stratĂ©gies comme dĂ©finir un espace spĂ©cifique au travail au domicile, Ă©tablir des rituels matinaux au foyer afin de marquer la journĂ©e de travail par exemple, s’habiller comme au bureau, informer ses enfants et amis qu’il tĂ©lĂ©travaille et qu’il ne peut ĂȘtre dĂ©rangĂ© durant les heures de travail. Kossek et al. 2006 Ă©tablissent aussi que les salariĂ©s doivent avoir une gestion des frontiĂšres formelles, Ă  partir de principes pour organiser et sĂ©parer les exigences du travail et les attentes spĂ©cifiques provenant du domaine familial. 25Le risque peut venir de la famille qui peut solliciter le tĂ©lĂ©travailleur durant ces heures de travail Ă  domicile. Ainsi Mustafa 2012 constate que les tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile peuvent vivre un sentiment de dĂ©sĂ©quilibre en tentant de gĂ©rer les exigences de leur travail Ă  cĂŽtĂ© des attentes de leur famille. Des rĂ©pondants signalent que du fait de leur prĂ©sence au domicile, leur famille a de trĂšs fortes attentes Ă  leur Ă©gard et les trois quarts des rĂ©pondants se plaignent que des membres de la famille ne perçoivent pas leur travail comme un vĂ©ritable travail. 26Selon Tremblay, Chevrier et Di Loreto 2006, p. 4, les membres de l’entourage ne comprennent pas toujours les limites du tĂ©lĂ©travailleur et se permettent de formuler des demandes de disponibilitĂ©s qu’ils ne formuleraient pas si la personne ne travaillait pas Ă  la maison ». A l’inverse pour l’entourage, les parents, les amis, le fait de voir le tĂ©lĂ©travailleur travailler quelques heures le week-end peut les inciter Ă  dire que celui-ci est toujours en train de travailler ». Ainsi, le tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre source de conflits familiaux Haddon et Lewis, 1994 confirmant les rĂ©sultats de Christensen, 1987. Cependant, Tremblay 2001 ou encore Felstead et Jewson 2000 ne font Ă©tat que de problĂšmes mineurs d’adaptation au dĂ©but de l’installation Ă  la maison. Les tĂ©lĂ©travailleurs Ă©tabliraient des rĂšgles de fonctionnement avec les membres de leur famille et cela ne crĂ©erait pas de frictions au sein de la famille Tremblay, Chevrier et Di Loreto, 2006. Une Ă©tude rĂ©cente de Bourhis et Mekkaoui 2010 modĂšre ces derniers rĂ©sultats signalant que le tĂ©lĂ©travail est davantage perçu comme une pratique favorisant la flexibilitĂ© des frontiĂšres spatiales et temporelles plutĂŽt qu’une pratique d’intĂ©gration Rau et Hyland, 2002. Aussi, le tĂ©lĂ©travail n’étant que de quelques jours et jamais Ă  temps plein Golden et Veiga, 2005 ; Schweitzer et Duxbury, 2006, les salariĂ©s en tĂ©lĂ©travail occasionnel ne modifient pas leur mode de garde d’enfants, par exemple. Par ailleurs, l’employeur dĂ©finit souvent des rĂšgles aux salariĂ©s pour que leur vie privĂ©e n’interfĂšre pas avec le travail. 27La gestion de la frontiĂšre entre la vie professionnelle et la vie personnelle se rĂ©vĂšle donc plus complexe pour le tĂ©lĂ©travailleur. En configuration de tĂ©lĂ©travail, la frontiĂšre est en effet poreuse interfĂ©rences, interruptions, et intrusions rapides entraĂźnent des ruptures de tĂąches, des pertes de concentration. Les TIC le smartphone par exemple seraient un frein puissant au maintien d’une frontiĂšre satisfaisante entre les deux sphĂšres Higgins et Duxbury, 2005. Ils peuvent ĂȘtre gĂ©nĂ©rateurs de culpabilitĂ© en cas de non disponibilitĂ© par rapport Ă  l’entreprise pour les salariĂ©s ou encore gĂ©nĂ©rateurs de pression forte Ă  l’acception de rĂ©ponses Ă  un appel professionnel sur le temps hors travail, durant les loisirs par exemple Davis, 2002. Le fait mĂȘme d’ĂȘtre Ă©quipĂ© conduit Ă  un accroissement de la pression perçue et l’incapacitĂ© de se sĂ©parer ou de se distancer du travail Jarvenpaa et Lang, 2005. En outre, l’équipement professionnel en TIC est facteur significatif de l’allongement du temps de travail Middleton, 2007. 28Si le tĂ©lĂ©travail est associĂ© Ă  une augmentation de la productivitĂ©, il peut - si le rythme de tĂ©lĂ©travail n’est pas adaptĂ© - produire l’effet inverse sur le long terme. L’autonomie de gestion du temps de travail peut ĂȘtre associĂ©e Ă  un dĂ©calage des heures de travail travail le soir et Ă  un prolongement de l’exposition Ă  la demande de travail heures supplĂ©mentaires. En consĂ©quence, l’irrĂ©gularitĂ© du rythme ou la surcharge de travail peuvent influencer positivement le manque de rĂ©cupĂ©ration, les troubles du sommeil et la fatigue Van Hoof, Geurts, Kompier, Taris, 2006. Aussi est-il important de considĂ©rer que certains salariĂ©s risquent de prĂ©senter des addictions par manque de sĂ©paration entre le travail et la vie privĂ©e Baines et Gelder, 2002. Des Ă©motions nĂ©gatives irritabilitĂ©, solitude, anxiĂ©tĂ©, culpabilitĂ© Mann et Holdsworth, 2003 peuvent se dĂ©velopper pour certaines personnes et sont associĂ©es Ă  un travail sans fin ou Ă  une difficultĂ© Ă  stopper le travail Baines et Gelder, 2002 ; Derks et Bakker, 2010 par l’absence de repĂšres temporels. L’isolement est certainement l’effet le plus citĂ© et Ă©tudiĂ©. 29Proposition 2 Le tĂ©lĂ©travail – par l’équipement personnel en outils de gestion smartphone etc. – favorise un brouillage des – Les leviers d’actions pour rĂ©duire les risques pour les salariĂ©s du brouillage des frontiĂšres spatio-temporelles30Klein et Ratier 2012 avancent trois axes de rĂ©flexion pouvant guider les leviers d’action visant Ă  rĂ©duire les risques pour les salariĂ©s du brouillage des frontiĂšres spatiotemporelles, qui sont applicables Ă  la situation de tĂ©lĂ©travail les TIC et la clarification des rĂšgles du jeu de la part des directions des ressources humaines ; l’autorĂ©gulation en phase d’apprentissage des nouveaux usages du temps et de l’espace liĂ©s aux TIC ; l’organisation des activitĂ©s tĂ©lĂ©travaillĂ©es pour mieux organiser son temps de travail. 31En situation de tĂ©lĂ©travail les TIC Ă©quipent » pleinement les activitĂ©s de travail qui ne s’opĂšrent plus seulement sur un mode individuel mais Ă©galement collaboratif accompagnĂ© d’une dynamique de collaboration virtuelle Fernandez et Marrauld, 2012, p. 15. Ils permettent ainsi de garder le contact avec l’équipe et le manager et d’éviter l’isolement. Des habitudes ou rituels tels que dire bonjour » et au revoir » aux collĂšgues borne gĂ©nĂ©ralement une journĂ©e de travail alors qu’elle n’est pas contrĂŽlĂ©e par une pointeuse ou par la prĂ©sence physique d’un chef, lorsque les collĂšgues ne sont pas lĂ  pour dĂ©finir une norme temporelle collective ? » Rey et Sitnikoff, 2006, p. 4. 32Echanger un document partagĂ©, communiquer en confĂ©rence tĂ©lĂ©phonique autour d’un document partagĂ©, communiquer via un outil professionnel similaire Ă  MSN sont autant d’outils indispensables au maintien d’une communication efficace et ces outils permettent Ă©galement de faire face Ă  des imprĂ©vus comme des rĂ©unions non planifiĂ©es. 33A l’inverse, comme le mentionnent Klein et Ratier 2012, p. 190, si l’une des conditions de rĂ©ussite du travail Ă  distance tient Ă  la capacitĂ© d’autonomie du salariĂ©, l’équipement en mobilitĂ© suscite Ă©galement la crainte d’un contrĂŽle accru ». 34Outre les outils, les rĂšgles et les modalitĂ©s d’organisation du tĂ©lĂ©travail ont un rĂŽle majeur dans le succĂšs du tĂ©lĂ©travail. Le risque d’isolement social des travailleurs paraĂźt partiellement contournĂ© par la prĂ©fĂ©rence accordĂ©e Ă  des formules de tĂ©lĂ©travail alternant, principalement entre le domicile et l’entreprise Schampheleire et Martinez, 2006. Il est souvent relevĂ© que plus le tĂ©lĂ©travail se fait de maniĂšre continue, rĂ©guliĂšre, plus il peut avoir des effets nĂ©gatifs sur le sentiment d’appartenance du salariĂ© au collectif mais aussi sur les marques de reconnaissance du collectif envers ce travailleur Klein et Ratier, 2012, p. 193. 35Il est recommandĂ© aux tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile de se fixer des normes, des repĂšres, des rĂšgles de dĂ©but et de fin journĂ©e. En l’absence de rĂ©gulation formelle, c’est souvent l’entourage qui impose des limites de temps Metzger et ClĂ©ach, 2004. La famille a alors un rĂŽle de garde-fou contre le surtravail et plus largement pour dĂ©finir des frontiĂšres entre travail et hors travail. 36La grande majoritĂ© des tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile interrogĂ©s par l’Obergo dĂ©clarent qu’ils disposent de meilleures marges de libertĂ© dans la gestion de leur temps, notamment pour organiser leur journĂ©e de travail capacitĂ©s d’autonomie et d’organisation. Le tĂ©lĂ©travail prend souvent place dans des structures pratiquant le management par objectifs et donc laissant une grande autonomie aux salariĂ©s Klein et Ratier, 2012, p. 195. 37Proposition 3 Les risques de brouillage peuvent ĂȘtre diminuĂ©s par des outils et modalitĂ©s d’organisation de management du tĂ©lĂ©travail spĂ©cifiques leviers d’actions.2 – – Les terrains38Si la recherche de terrains dans l’Ouest de la France a Ă©tĂ© ponctuĂ©e par de nombreux refus, elle a permis de mener des entretiens en phase de prospection conduisant Ă  relever trois facteurs explicatifs de ces refus 1 des pratiques de tĂ©lĂ©travail Ă  domicile embryonnaires, peu prĂ©sentes ou invisibles » ; 2 une attente forte des entreprises contactĂ©es par rapport Ă  la future loi annoncĂ©e pour renĂ©gocier un accord sur le tĂ©lĂ©travail ; 3 des pratiques officieuses dans les PME ne souhaitant pas participer. 39Le terrain de la recherche est ainsi composĂ© de deux grandes organisations une administration territoriale et une entreprise du secteur des tĂ©lĂ©coms. Deux organisations caractĂ©risĂ©es par des diffĂ©rences notables sur de trĂšs nombreux points, mais qui ont comme points communs d’ĂȘtre des innovateurs en matiĂšre de tĂ©lĂ©travail. 40Chez Administration, 25 personnes ont Ă©tĂ© interrogĂ©es, au cours de 24 entretiens menĂ©s entre mai 2012 et juillet 2012, dont 20 tĂ©lĂ©travailleurs directeurs, cadres, agents, soit 14 femmes et 6 hommes. Parmi les vingt tĂ©lĂ©travailleurs d’Administration, cinq ont expĂ©rimentĂ© le tĂ©lĂ©travail, c’est-Ă -dire qu’ils tĂ©lĂ©travaillent depuis octobre 2009. Nous avons Ă©galement rencontrĂ© dix managers de tĂ©lĂ©travailleurs dont 5 tĂ©lĂ©travaillent. 41Chez Telecom, 30 entretiens 16 femmes et 14 hommes ont Ă©tĂ© conduits sur la pĂ©riode de janvier Ă  juillet 2013, soit 6 tĂ©lĂ©managers et 24 tĂ©lĂ©travailleurs dont 3 en tĂ©lĂ©centre responsables de dĂ©partement pour les tĂ©lĂ©managers et essentiellement conseillers client ou soutien au grand public pour les tĂ©lĂ©travailleurs ont Ă©tĂ© interrogĂ©s. 42AprĂšs un cours rĂ©cit de vie professionnelle, trois thĂšmes principaux ont Ă©tĂ© abordĂ©s non directivement ou semi-directivement 1 la situation de tĂ©lĂ©travail objectif et sa reprĂ©sentation par le salariĂ© organisation, rĂšgles, 2 les motivations de passage au tĂ©lĂ©travail et l’articulation perçue entre vie professionnelle et vie hors travail » et 3 les difficultĂ©s et risques perçus et les TIC utilisĂ©s. 43Les entretiens d’une durĂ©e variable 40 Ă  130 minutes ont Ă©tĂ© entiĂšrement retranscrits et ont fait l’objet d’une analyse de contenu manuelle par thĂ©matique, structurĂ©e en fonction des trois thĂšmes du – La pratique du tĂ©lĂ©travail et les formes Ă©tudiĂ©es44Dans cette collectivitĂ© territoriale de 4 000 agents, le tĂ©lĂ©travail rĂ©pond Ă  des objectifs environnementaux et humains. Il a dĂ©marrĂ© Ă  titre expĂ©rimental en octobre 2009 avec 27 agents. L’expĂ©rimentation a Ă©tĂ© Ă©tendue Ă  9 directions volontaires en septembre 2010. La gĂ©nĂ©ralisation aux autres directions s’est faite Ă  partir de janvier 2012. Le tĂ©lĂ©travail constitue une modalitĂ© de l’organisation du temps de travail pour les agents administratifs 1 700 personnes. Parmi les 20 tĂ©lĂ©travailleurs interviewĂ©s d’Administration, 17 pratiquent le tĂ©lĂ©travail Ă  leur domicile et 3 sont en tĂ©lĂ©centre dont un dans un tĂ©lĂ©centre partenaire. 45Le tĂ©lĂ©travail au sein de Telecom fait l’objet d’un accord groupe et s’inscrit dans les actions en faveur de l’égalitĂ© entre hommes/femmes, de l’accĂšs et du maintien dans l’emploi des travailleurs handicapĂ©s et de la parentalitĂ©. Nous avons Ă©tudiĂ© 3 formes de tĂ©lĂ©travail chez Telecom. La premiĂšre, le tĂ©lĂ©travail Ă  domicile 5 entretiens. Les formes de tĂ©lĂ©travail Ă  domicile sont variĂ©es, allant d’une demi-journĂ©e Ă  deux jours. Nous avons pu tacitement comprendre que le tĂ©lĂ©travail Ă  domicile n’est pas culturellement ancrĂ© dans les reprĂ©sentations de l’organisation du travail. La seconde, le tĂ©lĂ©travail en Ă©quipe distante Ă©quipe restreinte 5 dont 2 managers. Nous avons rencontrĂ© trois salariĂ©s d’une petite Ă©quipe de 7 personnes ainsi que le manager actuel, qui ne sera prochainement plus prĂ©sent sur site. Le tĂ©lĂ©management d’équipes restreintes rĂ©pond Ă  une volontĂ© de la direction de Telecom de stopper les fermetures de petits sites et de permettre aux personnes d’y rester en amĂ©nageant leurs conditions de travail avec un souci accordĂ© Ă  l’ergonomie des lieux positionnement du mobilier et amĂ©nagement de l’espace de travail. Les personnes seront tĂ©lĂ©managĂ©es par un manager, qui suivra plusieurs Ă©quipes et qui se rendra un jour par semaine sur site. La troisiĂšme, le tĂ©lĂ©travail en tĂ©lĂ©centre 5 entretiens dont 2 managers. Un dispositif expĂ©rimental est en cours un open space sur site accueillant 9 personnes. Il met en relation des salariĂ©s qui en contexte de travail ordinaire, ne sont pas rĂ©unis sur le mĂȘme lieu et ne travaillent pas ensemble. Les 9 salariĂ©s du tĂ©lĂ©centre ont donc 7 tĂ©lĂ©-managers » diffĂ©rents. 46Notons que les entretiens avec des cadres nous ont rĂ©vĂ©lĂ© l’importance du tĂ©lĂ©travail informel que nous n’évoquerons – RĂ©sultats47Les rĂ©sultats sont structurĂ©s autour des propositions de recherche qui se dĂ©gagent de la revue de littĂ©rature et hiĂ©rarchisĂ©s en fonction de leur significativitĂ© suite Ă  l’analyse de contenu. Nous reprendrons en rĂ©sultats des verbatim qui nous semblent les plus – TĂ©lĂ©travail et Ă©quilibre vie familiale et vie professionnelle48Temps de trajet long et coĂ»t de transport, travailler autrement, plus au calme, mieux concilier sa vie personnelle et sa vie professionnelle sont supposĂ©s constituer les raisons principales au – Motivation Ă  choisir le tĂ©lĂ©travailAdministration des conditions de travail au bureau Ă  questionner49Peu d’agents ont exprimĂ© des difficultĂ©s d’ordre familial ou de contraintes personnelles pour motiver leur candidature au tĂ©lĂ©travail. Si elles existent, elles sont Ă©galement associĂ©es Ă  un temps de trajet long. Une femme divorcĂ©e avec deux adolescents cumule charge familiale et un temps de trajet de 40 km aller en voiture. Une autre cumule un trajet aller de 60 km, un bĂ©bĂ© qu’elle Ă©lĂšve seule conjoint en dĂ©placement et une prĂ©conisation mĂ©dicale de tĂ©lĂ©travailler pour raison de santĂ©. 50Les contraintes professionnelles relatĂ©es par les personnes autant les cadres que les tĂ©lĂ©travailleurs eux-mĂȘmes sont l’environnement de travail, la relation managĂ©riale ou les difficultĂ©s dans le service. L’espace de travail est souvent critiquĂ©. Il ne permettrait pas par exemple de se concentrer. En tĂ©lĂ©travail, les personnes reconnaissent travailler plus au calme, plus confortablement, ce qui rejaillit sur la qualitĂ© de vie personnelle. 51Pour au moins trois tĂ©lĂ©travailleurs, le tĂ©lĂ©travail permet une prise de distance vis-Ă -vis du travail ou du supĂ©rieur hiĂ©rarchique. Ainsi pour un informaticien, c’est une façon de sortir de la routine et ça lui permet de mieux jongler entre son travail, ses activitĂ©s d’élu municipal congĂ© le vendredi aprĂšs-midi et sa vie de famille. Notons que c’est aussi dans ce service que l’on retrouve le plus de tĂ©lĂ©travailleurs. 52En rĂ©sumĂ©, l’attrait du tĂ©lĂ©travail est davantage dĂ©terminĂ© par des difficultĂ©s vĂ©cues au travail que par des difficultĂ©s d’ordre l’espace de travail plus agrĂ©able en tĂ©lĂ©centre et moins de temps de transport53Les contraintes professionnelles comme la relation managĂ©riale ou les difficultĂ©s dans le service n’ont pas Ă©tĂ© Ă©voquĂ©es par les personnes interrogĂ©es. En revanche, l’environnement de travail et plus prĂ©cisĂ©ment l’espace de travail ont Ă©tĂ© notĂ©s comme facteur de motivation de passage en tĂ©lĂ©centre par une personne. Comparer le site de travail de N. et le tĂ©lĂ©centre de C., c’est comme si c’était travailler au stade de France ou dans une petite salle concert du coin. Moi, je prĂ©fĂšre la petite salle ». 54Les motivations de passage au travail en tĂ©lĂ©centre sont principalement caractĂ©risĂ©es par l’envie ou le besoin de diminuer les temps de transport. Les embouteillages aux heures de pointe dans les agglomĂ©rations hĂ©bergeant les sites de travail sont Ă©galement mis en Ă©vidence. 55Les raisons de santĂ© sont Ă©galement un facteur expliquant les motivations Ă  changer d’organisation de travail. Le tĂ©lĂ©travail Ă  C., parce que j’habite C., s’est fait en avril 2011, suite Ă  des Ă©vĂšnements personnels. 2010, j’ai Ă©tĂ© en arrĂȘt de travail toute l’annĂ©e, quasiment, j’ai fait une grosse dĂ©pression ». 56Le tĂ©lĂ©centre se particularise par une meilleure qualitĂ© de vie au travail en termes d’agencement de l’espace de travail et par ailleurs, la dynamique de groupe restreint apparaĂźt ĂȘtre un facteur d’attractivitĂ©. 57Quatre des cinq tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile travaillent dans un open spaceet disent travailler plus au calme », alors qu’il est difficile de rĂ©flĂ©chir en open space, de se concentrer. Le tĂ©lĂ©travail rĂ©pond Ă  un besoin de s’isoler pour mener un travail de fond. Les principaux motifs au tĂ©lĂ©travail Ă  domicile sont l’économie de temps et financiĂšre Ă  rĂ©duire les trajets domicile-travail. Ceux qui tĂ©lĂ©travaillent une demi-journĂ©e apprĂ©cient de cumuler la demi-journĂ©e non travaillĂ©e pour s’occuper des enfants temps convenu » Ă  90 % et le tĂ©lĂ©travail la mĂȘme journĂ©e. Ils disent tous que le tĂ©lĂ©travail apporte un grand confort de – Le tĂ©lĂ©travail et changement de mode de vie pour une meilleure qualitĂ© de vie58Le tĂ©lĂ©travail rend possible des changements dans l’organisation de sa vie personnelle, qui contribuent Ă  un Ă©quilibre et Ă  une amĂ©lioration de la qualitĂ© de vers un meilleur Ă©quilibre de vie !59La souplesse temporelle du tĂ©lĂ©travail a pu entraĂźner des changements variĂ©s dans la vie des personnes et pour des raisons diffĂ©rentes matĂ©riel et financier, par exemple. 60Le tĂ©lĂ©travail a permis Ă  un jeune informaticien de gagner en souplesse et de changer de mode de transport en commun. Il prend dĂ©sormais le bus. C’est moins cher que le train. Il y a un aspect coĂ»t financier. Je sais qu’en Ă©tant tĂ©lĂ©travailleur, si j’ai des coups de bourre je peux continuer chez moi ». 61Une assistante a Ă©tĂ© jugĂ©e apte au travail sous condition de tĂ©lĂ©travailler trajet domicile-travail 60 km. C’était une condition pour travailler, de plus elle lui permet de suivre ses sĂ©ances de kinĂ©sithĂ©rapie. Pour un autre agent le tĂ©lĂ©travail lui permet de se rendre Ă  des rendez-vous mĂ©dicaux Cela m’évitait de prendre une demi-journĂ©e de RTT ». 62Le tĂ©lĂ©travail est apprĂ©ciĂ© pour sa souplesse associĂ©e Ă  une Ă©conomie de temps et aux horaires variables. Il permet une meilleure gestion du temps de transport rĂ©duit et convivialitĂ©63Le tĂ©lĂ©centre permet d’une part, d’allĂ©ger le temps de transport et d’autre part, il dĂ©termine un investissement dans le travail sans impression de sacrifice J’embauche plus tĂŽt le matin [
]. Officieusement, je fais plus ici que j’en fais Ă  N. ». Le tĂ©lĂ©centre peut garantir dans cette perspective, le maintien dans l’emploi. C’est particuliĂšrement le cas d’un salariĂ© suite Ă  une dĂ©pression, qui en l’absence de cette organisation alternative, n’aurait pu continuer Ă  pratiquer son activitĂ© professionnelle sur site traditionnel du fait des 150 km quotidiens de transport. 64En termes de qualitĂ© de vie, la convivialitĂ© du tĂ©lĂ©centre est apprĂ©ciĂ©e. L’intĂ©gration dans une petite Ă©quipe change les repĂšres spatio-temporels des salariĂ©s, autorisant d’un cĂŽtĂ© une prise de distance, une relativisation par rapport au site de travail et d’un autre cĂŽtĂ©, aide Ă  trouver le temps de travail moins long. 65Pour les tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile, le tĂ©lĂ©travail a permis aux parents de consacrer et partager plus de temps avec leurs enfants dĂ©jeuner avec l’enfant, sortie d’école, accompagner pour les devoirs. Un pĂšre a demandĂ© Ă  tĂ©lĂ©travailler pour s’occuper de son jeune fils adoptif. Le tĂ©lĂ©travail permet de trouver une organisation personnelle et familiale, qui apporte du bien-ĂȘtre et de la sĂ©rĂ©nitĂ©, moins de stress et de fatigue. 66Les entretiens nous conduisent Ă  valider certaines relations entre le tĂ©lĂ©travail et la conciliation vie personnelle et vie professionnelle. Si la motivation n’est pas toujours la conciliation, le tĂ©lĂ©travail permet une meilleure qualitĂ© de vie du fait de la souplesse offerte aux salariĂ©s dans la gestion de leur temps de le tĂ©lĂ©travail amĂ©liore la qualitĂ© de vie des personnes souvent confrontĂ©es Ă  des difficultĂ©s personnelles couplĂ©es Ă  un long temps de trajet, il peut induire une intrusion dans leur vie, complexifiant la gestion des frontiĂšres entre le travail et la vie – Le temps de travail Ă  domicile comment borner » sa journĂ©e de travail ?Administration le travail Ă  distance, un temps Ă  organiser68Les tĂ©lĂ©travailleurs disent unanimement que le tĂ©lĂ©travail ne s’improvise pas, qu’il faut s’organiser et prĂ©parer sa journĂ©e de tĂ©lĂ©travail, pour qu’elle soit une journĂ©e comme une autre. 69Les horaires sont globalement identiques et sur ce point les agents se sont fixĂ©s des rĂšgles. Ainsi cette cadre, explique qu’elle a adoptĂ© un principe en Ă©tant sur B je ne pars pas plus tard. J’en profite pour prendre les RDV mĂ©decin coiffeur banque faire mes courses, des choses personnelles. Je termine Ă  17h. Je ne vais pas travailler plus tard au prĂ©texte que je n’ai pas la route Ă  faire ». 70A l’inverse un directeur adjoint s’est fixĂ© un principe de partage et de gagnant-gagnant le temps de trajet que j’économise, je donne une moitiĂ© pour l’institution et une pour moi. En cela c’est du gagnant-gagnant ». 71Ce jeune informaticien pĂšre de deux enfants qui apprĂ©cie la souplesse du tĂ©lĂ©travail au risque de brouiller les frontiĂšres entre la vie privĂ©e et la vie professionnelle, a Ă©galement dĂ©fini des rĂšgles Il faut dĂ©finir des rĂšgles. Ne pas avoir les enfants Ă  la maison pour se concentrer Ă  fond sur le boulot. On a dĂ©fini qu’à une certaine heure on coupe. Je coupe vers 18h30, sauf cas particulier ». 72Pour une autre personne, l’arrivĂ©e de sa fille du collĂšge marque la fin de sa journĂ©e de temps de travail en tĂ©lĂ©centre et chez soi73L’intĂ©rĂȘt du tĂ©lĂ©centre rĂ©side dans la rĂ©duction des risques de dĂ©bordement du travail sur la vie hors travail » en bornant » les horaires entre 8h et 18h. Toutefois, cela n’empĂȘche pas les techniciens de rĂ©aliser du travail Ă  domicile tĂąches de maintenance et ce, ponctuellement. Les salariĂ©s du tĂ©lĂ©centre seraient donc plus enclins Ă  faire des compromis d’horaires en cas de pics d’activitĂ©, ce qu’ils accepteraient moins sur le lieu de travail. Quand je suis Ă  N., je respecte plus les horaires pour ne pas rester dans les bouchons ». 74A domicile, les personnes Ă©voquent trĂšs prĂ©cisĂ©ment et en toute transparence leur organisation personnelle qui semble bien dĂ©finie avec un respect des horaires et une parfaite sĂ©paration des frontiĂšres imposĂ©e par des contraintes d’ordre familiale chercher les enfants Ă  l’école ou Ă  la garderie. Seule une personne sans enfant qui tĂ©lĂ©travaille le vendredi aprĂšs-midi Ă  son domicile dit ne pas avoir d’horaires pour finir ». – Le brouillage des frontiĂšres entre vie personnelle et vie professionnelle quels risques ?Administration une frontiĂšre Ă  contrĂŽler75Avec le tĂ©lĂ©travail Ă  domicile, le lieu de travail reste un lieu privĂ© et familial. Plusieurs personnes Ă©voquent la prĂ©sence de membres de la famille au dĂ©jeuner et des interruptions pour prĂ©parer le repas. Ainsi un des risques du tĂ©lĂ©travail en particulier Ă  domicile est d’ĂȘtre mis plus facilement Ă  contribution par leur famille, comme l’illustre ce pĂšre qui a pu s’occuper de ses deux enfants durant la grĂšve des cantines dans sa ville. 76Certains ont semble-t-il des interruptions plus nombreuses au domicile S’il y a un moment de libre on s’occupe Ă  autres choses, puisque je n’ai pas mes dossiers. Le tĂ©lĂ©phone sonne, je reprends le travail Ă  ce moment-lĂ . Ca dĂ©pend de l’humeur du jour, bureau ou salle. Je fais une pause de 12h Ă  13h30 ». 77Autre risque Ă©voquĂ© par un directeur, le travail sans fin et donc une vigilance renforcĂ©e de l’institution sur la santĂ© des travailleurs, comme le prĂ©voit le code du travail. Ce risque est Ă©galement Ă©voquĂ© par un chef de service en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  un agent de son service Il disait, qu’il s’est vu certains jours avec un mal de tĂȘte le soir car il n’avait pas dĂ©crochĂ©, le fait d’ĂȘtre en tĂ©lĂ©travail je n’ai pas su m’arrĂȘter » ». 78Un chef de service estime que le sentiment de culpabilitĂ© peut dĂ©clencher des Ă©motions nĂ©gatives nĂ©fastes pour la santĂ© du tĂ©lĂ©travailleur. Ce sentiment semble prĂ©sent au dĂ©but puis s’attĂ©nue par la suite, avec le renforcement de la relation de confiance avec le manager. 79Par ailleurs certains tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile Ă©voquent l’isolement. Ainsi cette assistante sociale qui organise sa semaine entre tĂ©lĂ©travail Ă  domicile et rendez-vous Ă  l’extĂ©rieur et deux jours au bureau, reconnaĂźt un manque les avantages du tĂ©lĂ©centre80En tĂ©lĂ©centre, il n’y a aucun risque de brouillage des frontiĂšres pour les techniciens, lui confĂ©rant un avantage certain. NĂ©anmoins, les risques d’isolement voir d’invisibilitĂ© aux yeux de la hiĂ©rarchie seraient importants voire mĂȘme un frein Ă  l’avancement de carriĂšre. 81A domicile, les personnes sĂ©parent la vie privĂ©e et la vie professionnelle durant le temps de tĂ©lĂ©travail. Toutes Ă©voquent un bureau isolĂ©. La mise Ă  disposition de TIC identiques Ă  ceux du bureau, recrĂ©e un espace de travail de bureau – L’organisation du travail en tĂ©lĂ©travail formules, rĂšgles, lieu, outils82Le tĂ©lĂ©travail suppose d’ĂȘtre organisĂ© pour limiter les nombreux risques. Plusieurs rĂšgles sont Ă  respecter. Le choix du tĂ©lĂ©travail en tĂ©lĂ©centre limite les – Les rĂšgles d’organisation du tĂ©lĂ©travailAdministration des rĂšgles dĂ©finies au niveau du collectif83Le temps tĂ©lĂ©travaillĂ© est de deux jours maximum pour ne pas isoler du collectif de travail. Plus prĂ©cisĂ©ment la rĂšgle fixĂ©e par l’institution est de ne pas dĂ©passer 50 % de son temps de travail. Chaque direction a prĂ©vu un nombre de jours, en gĂ©nĂ©ral sur un rythme hebdomadaire au dĂ©part. Le chef de service dĂ©cide de la durĂ©e en fonction des contraintes de service. La dĂ©cision d’un jour par semaine au lieu de deux peut Ă©galement se faire au cas par cas et ĂȘtre rediscutĂ© ultĂ©rieurement. Le rythme hebdomadaire ne semble pas convenir Ă  un directeur ou chef de service dont le rythme d’activitĂ© n’est justement pas hebdomadaire. La souplesse du jour pas de fixitĂ© pour les cadres interrogĂ©s semble ĂȘtre acquise. La rĂšgle est dans ce cas la transparence et le suivi par le calendrier Outloock. 84La rĂšgle de rĂ©versibilitĂ© et de flexibilitĂ© pas de droit », ĂȘtre prĂ©sent aux rĂ©unions », on peut lever le tĂ©lĂ©travail en pĂ©riode de budget, en pĂ©riode d’absence » conduit souvent les tĂ©lĂ©travailleurs Ă  revenir au bureau pĂ©riodes de congĂ©s scolaires, rĂ©unions
. Certains agents ont cherchĂ© Ă  nĂ©gocier un dĂ©calage ou report des jours de tĂ©lĂ©travail non rĂ©alisĂ©s », qui a Ă©tĂ© refusĂ© par leur chef de service. 85Ces rĂšgles ont Ă©tĂ© adoptĂ©es au niveau du service dans un cadre collectif. Une des principales rĂšgles est de dĂ©finir les pĂ©riodes non tĂ©lĂ©travaillĂ©es. Ainsi un chef de service rencontrĂ© ne permet pas de cumuler tĂ©lĂ©travail et congĂ©s, ni RTT », qui pose problĂšme lorsque l’agent part avec les dossiers ». Ces rĂšgles sont variables selon les services. Notons que le tĂ©lĂ©travail n’a pas fait l’objet d’un accord un dĂ©veloppement des formes de mise Ă  distance86Le temps tĂ©lĂ©travaillĂ© en tĂ©lĂ©centre est de 3 jours maximum – sauf dĂ©rogation express ou mĂ©dicale – et la rĂšgle fixĂ©e correspond Ă  40 % en temps tĂ©lĂ©travaillĂ© conformĂ©ment Ă  l’accord du groupe. La dĂ©cision du nombre de jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s par semaine peut Ă©galement se faire au cas par cas. Le rythme hebdomadaire, s’il est fixĂ© dans le planning proposĂ© par le manager, peut faire l’objet de souplesse managĂ©riale et par ailleurs, les salariĂ©s ont une certaine autonomie dans la fixation des jours en fonction de l’ – Les TIC un apprentissage de l’usage87Les deux cas sont trĂšs diffĂ©rents dans l’usage des TIC. Le manque de maturitĂ© dans l’usage des TIC favorise un certain nombre de risques de nature diverse informationnelle, intrusion vie personnelle
.Administration un ordinateur portable professionnel et une connexion adsl personnelle »88Une des conditions matĂ©rielles pour tĂ©lĂ©travailler est de possĂ©der une box avec une connexion haut dĂ©bit. Outre la formation de deux heures Ă  l’outil informatique dispensĂ©e aux futurs tĂ©lĂ©travailleurs et l’assistance pour aider les tĂ©lĂ©travailleurs confrontĂ©s Ă  des problĂšmes de rĂ©seaux ou d’outils particuliers, Administration met Ă  disposition des tĂ©lĂ©travailleurs l’équipement nĂ©cessaire Ă  la rĂ©alisation de son travail Ă  son domicile en fournissant un ordinateur portable. 89Certaines personnes confient utiliser du matĂ©riel informatique personnel. Une secrĂ©taire travaille Ă  partir de deux ordinateurs dont son PC personnel. 90Le tĂ©lĂ©phone est l’outil qui pose le plus de problĂšme en termes de relation travail et hors travail. Les appels sur la ligne personnelle sont mal ressentis par les tĂ©lĂ©travailleurs. Les critiques sur le tĂ©lĂ©phone concernent le n° apparent, la ligne bloquĂ©e et le fait de tomber sur le rĂ©pondeur familial. 91Certains tĂ©lĂ©travailleurs ont trouvĂ© des parades en recourant Ă  l’usage du numĂ©ro ADSL 09 pour le renvoi des appels professionnels. D’autres ont fait le choix d’un tĂ©lĂ©phone portable personnel dĂ©diĂ© pour la rĂ©ception d’appels. 92Pour recevoir les appels qui leurs sont adressĂ©s en toute transparence, il est demandĂ© aux tĂ©lĂ©travailleurs de procĂ©der au transfert des appels la veille ou le matin. Si la veille Ă©tait recommandĂ©, car il est de la responsabilitĂ© du tĂ©lĂ©travailleur de le faire, le cas le plus frĂ©quent est celui du transfert fait le matin par un collĂšgue et qui est retirĂ© le soir aprĂšs qu’un message de rappel ait Ă©tĂ© adressĂ© par le tĂ©lĂ©travailleur. 93Le filtrage d’appels par un collĂšgue ou une assistante peut ĂȘtre pratiquĂ© comme au bureau. Les personnes qui sont sur des dossiers et ne souhaitent pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©es peuvent demander Ă  quelqu’un de prendre les appels, mĂȘme en tĂ©lĂ©travail ».Telecom de gros utilisateurs des TIC94L’activitĂ© de l’entreprise caractĂ©rise par nature une maturitĂ© d’usage des TIC. Ainsi, tous les salariĂ©s rencontrĂ©s disposent d’un tĂ©lĂ©phone fixe et d’un tĂ©lĂ©phone mobile personnel, d’une messagerie mail, utilisent quotidiennement un outil de messagerie instantanĂ©e Communicator » avec usage appropriĂ© de la vidĂ©o instantanĂ©e et usent frĂ©quemment des confĂ©rences multi-pont. 95Si le mail est le sujet principal de dĂ©bordement pour certaines personnes interrogĂ©es, il n’est pas un problĂšme pour les personnes maĂźtrisant l’ensemble des outils en mode multi-usages ». 96A domicile les outils sont identiques. Tous Ă©voquent la grande performance des moyens de communication et l’habitude Ă  utiliser ces outils, qui fait que ĂȘtre chez soi ou au bureau, c’est pareil ».4 – Discussion97La prĂ©sente recherche fait Ă©tat de deux organisations adoptant dans des logiques diffĂ©renciĂ©es le tĂ©lĂ©travail, comme nouvelle organisation spatio-temporelle. Elle se concrĂ©tise par le nombre important de tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile chez Administration. 98Pour Administration, le tĂ©lĂ©travail s’inscrit dans une logique de bien-ĂȘtre, d’innovation institutionnelle impliquer d’autres acteurs, publics et privĂ©s dans la dĂ©marche et managĂ©riale responsabiliser les managers et passer au management par objectifs. Pour Telecom, la logique de virtualisation des Ă©quipes et de dĂ©proximisation managĂ©riale est organisationnelle. Les formes de mise Ă  distance sont donc – Le tĂ©lĂ©travail et bien-ĂȘtre un levier de motivation99Le tĂ©lĂ©travail est stratĂ©gique et rĂ©pond Ă  des attentes fortes de la part des entreprises et des administrations faire Ă©voluer les formes d’organisation du travail par rapport aux contraintes d’activitĂ© et de mobilitĂ© et des salariĂ©s, dont les effets positifs restent Ă  mesurer absentĂ©isme, indicateurs de bien-ĂȘtre au travail, ergonomie perçue par rapport Ă  la gestion des temps sociaux etc.. Il est vu par Administration comme un vecteur de changement culturel et managĂ©rial et pour Telecom comme un moyen de gĂ©rer l’activitĂ© face Ă  des contraintes de mobilitĂ© des salariĂ©s apporter de l’activitĂ© aux personnes et rompre avec la politique antĂ©rieure de mobilitĂ© imposĂ©e. Pour les salariĂ©s la motivation est de limiter les temps de transport en voiture en particulier embouteillage avec les consĂ©quences en termes de coĂ»t, fatigue mais Ă©galement de rapport au temps travaillĂ© plaisir de travailler sur deux sites dans le cas du tĂ©lĂ©centre, avec les effets vertueux associĂ©s sentiment d’appartenance Ă  deux Ă©quipes, le sentiment que le temps en gĂ©nĂ©ral, passe plus vite », par exemple. 100Dans les deux cas Ă©tudiĂ©s, le tĂ©lĂ©travail a Ă©tĂ© utilisĂ© comme un levier de motivation et a incontestablement permis aux personnes de vivre mieux Ă©conomie financiĂšre, de temps et de transport. Alors que le tĂ©lĂ©travail est souvent prĂ©sentĂ© comme un moyen de mieux articuler vie personnelle et vie professionnelle, il nous semble qu’il a permis de s’éloigner de conditions de travail parfois difficiles, particuliĂšrement dans le cas Administration dĂ©rangements des collĂšgues et l’espace de travail trĂšs grands plateaux et open space chez Telecom. Dans le cas du tĂ©lĂ©centre chez Telecom, c’est la double-identification Ă  deux Ă©quipes de travail ainsi que le rapport au temps travaillĂ© qui constituent la rĂ©elle plus-value de la situation de tĂ©lĂ©travail. Egalement, le tĂ©lĂ©travail Ă  domicile a permis aux salariĂ©s parents de mieux gĂ©rer, contrĂŽler leur temps et de dĂ©gager du temps pour ĂȘtre avec leurs enfants. 101Nos rĂ©sultats convergent en partie avec ceux de Tremblay 2001. Dans une recherche rĂ©alisĂ©e au Canada, elle trouve que les deux tiers des rĂ©pondants font du travail Ă  domicile en raison des exigences de leur travail, alors qu’un pourcentage rĂ©duit le font pour des motifs de conciliation ». Les autres motifs de travail Ă  domicile recoupent des Ă©noncĂ©s comme le fait de rechercher de meilleures conditions de travail, de gagner du temps et d’économiser de l’argent ». Le tĂ©lĂ©travail constitue un moyen d’amĂ©liorer l’organisation du temps de travail, de maniĂšre Ă  ĂȘtre plus productif. Par ailleurs le tĂ©lĂ©travail offre aux salariĂ©s d’Administration une souplesse des horaires de travail, sans avoir Ă  poser de RTT ou Ă  solliciter une autorisation d’absence de son manager. Le tĂ©lĂ©travail est ici associĂ© Ă  une plus grande libertĂ© de gestion du temps de travail. Le tĂ©lĂ©travail souple » libertĂ© du rythme, du jour conjuguĂ© aux horaires flexibles constitue un avantage dont profitent en particulier les cadres d’Administration. Pour Telecom, le tĂ©lĂ©centre offre une rationalisation perçue du temps de travail sur site 8h-18h couplĂ©e Ă  une diminution du temps de transport, confĂ©rant un sentiment d’optimisation du temps hors travail aux salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires. Les salariĂ©s du siĂšge rĂ©gional de Telecom tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile bĂ©nĂ©ficient d’une souplesse dans la gestion de leur temps. La variĂ©tĂ© des formules de tĂ©lĂ©travail et la possibilitĂ© de prendre des journĂ©es de tĂ©lĂ©travail pour contraintes personnelles en attestent. 102Le tĂ©lĂ©travail dans les deux cas Ă©tudiĂ©s est une organisation perçue comme ergonomique » pour des personnes en difficultĂ©s famille monoparentale ou conjoint souvent absent, parent divorcĂ©, suivi mĂ©dical etc. en apportant une souplesse dans l’organisation des dĂ©placements nĂ©cessaires et en redĂ©finissant les frontiĂšres entre le travail et le hors travail ». Un manager nous a confiĂ© qu’un salariĂ© de son site, dont l’épouse Ă©tait malade, tĂ©lĂ©travaillait Ă  son – La gestion des frontiĂšres gĂ©rer le sentiment d’intrusion103Le rythme de tĂ©lĂ©travail est un facteur clĂ© de succĂšs ou d’échec. La durĂ©e maximum de deux jours de tĂ©lĂ©travail et la rĂšgle de la rĂ©versibilitĂ© ont limitĂ© l’effet intĂ©grateur de cette forme d’organisation dans la vie privĂ©e des personnes. En effet, les rĂšgles qui encadrent le tĂ©lĂ©travail limitent les changements qui pourraient survenir dans la sphĂšre familiale mode de garde. Si l’organisation familiale peut parfois reposer sur le tĂ©lĂ©travailleur Ă  domicile jugĂ© plus disponible, la rĂ©versibilitĂ© du tĂ©lĂ©travail limite ces changements Ă  des arrangements, Ă  de la souplesse moins de temps passĂ© par les enfants Ă  la garderie par exemple. En revanche, le tĂ©lĂ©travail permet de mieux gĂ©rer son temps et de passer plus de temps en famille. Un directeur adjoint a fait le choix de tĂ©lĂ©travailler pour des raisons familiales. Je me suis rendu compte que j’étais rarement avec les enfants. Je suis prĂ©sent pour des moments clĂ©s et essentiels pour la vie de mes enfants ». NĂ©anmoins, il sent une difficultĂ© Ă  maintenir cette journĂ©e de tĂ©lĂ©travail par semaine. 104Au-delĂ  de l’analyse des tĂąches Ă  rĂ©aliser, le manager doit s’assurer que l’agent dispose des compĂ©tences requises et des conditions de travail pour travailler Ă  domicile il n’y a pas de visite ou d’installation de matĂ©riel au domicile du salariĂ© chez Administration. Il convient de mettre l’agent face aux difficultĂ©s susceptibles d’engendrer une intrusion du travail dans la vie privĂ©e et Ă  l’empiĂštement de la famille sur le travail du fait de la prĂ©sence de la famille aux horaires de travail pouvant induire des interruptions qui perturbent le travail. Il est probable que la flexibilitĂ© offerte par le tĂ©lĂ©travail rĂ©duise l’impact de tensions ou d’un stress mais puisse aussi en introduire de nouveaux difficultĂ© Ă  se concentrer, Ă  ne pas s’éparpiller, sentiment de devoir envers la maison ou la famille
 En consĂ©quence, il est important que le tĂ©lĂ©travailleur Ă  domicile dĂ©finisse des rĂšgles au sein de sa famille horaires de travail, appels passĂ©s durant le travail. Plusieurs salariĂ©s d’Administration ont expliquĂ© que l’arrivĂ©e des enfants de l’école ou les horaires d’activitĂ© bornait la journĂ©e de travail. Nos rĂ©sultats sont cohĂ©rents avec ceux de Metzger et ClĂ©ach 2004, p. 443, pour rĂ©sister, il faut avoir appris Ă  se fixer des objectifs, mais Ă©galement Ă  s’imposer des bornes. Savoir quand arrĂȘter le travail » devient une compĂ©tence Ă  part entiĂšre ». Des conjoints n’ont peut-ĂȘtre pas nĂ©cessairement envie d’ĂȘtre confrontĂ©s, chez eux Ă  l’intrusion de la sphĂšre professionnelle Mezger et CrĂ©ach, 2004, surtout qu’ils peuvent ĂȘtre Ă©loignĂ©s du milieu professionnel cas des conjoints retraitĂ©s. Ils peuvent par ailleurs contribuer Ă  la limitation de cette confusion en rappelant les devoirs familiaux goĂ»ter des enfants, devoirs, bains
. Comme l’indique Mezger et CrĂ©ach 2004, p. 448, le contrĂŽle social dĂ©volu Ă  l’entreprise est transfĂ©rĂ© vers l’environnement familial, activitĂ© pour laquelle les intĂ©ressĂ©s ne sont ni lĂ©gitimes, ni reconnus et encore moins rĂ©munĂ©rĂ©s [
]. Finalement une part importante des tĂ©lĂ©travailleurs parvient avec l’appui de leurs proches, Ă  dĂ©velopper des stratĂ©gies d’endiguement leur permettant de limiter la confusion des genres entre sphĂšres privĂ©e et publique ». Ce dĂ©centrage du contrĂŽle social contribue Ă  importer au sein de la sphĂšre familiale un risque jusqu’ici supportĂ© par l’entreprise, ajoutant une responsabilitĂ© / une compĂ©tence d’auto-organisation au tĂ©lĂ©travailleur. Dans le cas du tĂ©lĂ©centre, bien que managĂ© Ă  distance, le salariĂ© supporte seul ce risque d’auto-contrĂŽle social suggĂ©rant que la dĂ©tection des personnes en capacitĂ©s » d’exercer le tĂ©lĂ©travail est importante. 105Au-delĂ  du rythme et de la capacitĂ© Ă  gĂ©rer le dĂ©centrage du contrĂŽle social, le tĂ©lĂ©travail pose un certain nombre de difficultĂ©s liĂ©es Ă  l’usage des TIC. Le principal problĂšme est celui du tĂ©lĂ©phone. Dans l’absolu cette difficultĂ© n’est pas insurmontable car des solutions sont mises en Ɠuvre par certains utilisation de la ligne 09, un portable dĂ©diĂ© mĂȘme si cela peut avoir un coĂ»t Ă  dĂ©terminer. Il est fort probable que la question du tĂ©lĂ©phone rebute les personnes qui veulent segmenter leur vie professionnelle et leur vie personnelle. 106Le tĂ©lĂ©travailleur Ă  domicile devra s’approprier le domicile comme un espace de travail. Le tĂ©lĂ©travail alternant conduit les personnes Ă  prĂ©fĂ©rer s’installer dans une piĂšce Ă  vivre jugĂ©e plus agrĂ©able que dans un bureau qui parfois existe. Les tĂ©lĂ©travailleurs Ă  domicile de Telecom s’isolent dans un bureau personnel Ă©quipĂ© des moyens de communication qu’ils utilisent comme au bureau et permet de rester au contact et Ă  la disposition des – Des leviers d’actions pour Ă©viter le brouillage des frontiĂšres107L’étude est porteuse de prĂ©conisations en termes de leviers d’actions pour Ă©viter le brouillage des frontiĂšres. Le tĂ©lĂ©travail est un projet organisationnel et d’un collectif, qui per Jeviens de recevoir un courrier de la prĂ©fecture de CrĂ©teil qui me demande des documents "extrait de naissance de mon fils et livret de famille ainsi que des Ă©preuves de prĂ©sence de mon fils en France et une demande de changement de statut de "malade" Ă  "vie privĂ©e et familiale « . Pour vous dire, en avril 2016, je me suis mariĂ©e et mon mari a obtenu son titre de sĂ©jour en

NB Les violences conjugales s’entendent comme des violences commises au sein des couples mariĂ©s, pacsĂ©s ou en union libre. Elles peuvent ĂȘtre physiques, psychologiques, sexuelles ou Ă©conomiques. Sont aussi prises en compte, les violences commises par un ex-conjoint, ex-partenaire de PACS ou ex-concubin. SOMMAIRE I – Les victimes Ă©trangĂšres sans titre de sĂ©jour victime en situation irrĂ©guliĂšre, ou victime conjointe de français ou entrĂ©e par le regroupement familial mais n’ayant pas encore sollicitĂ© leur premier titre de sĂ©jour A – Victime Ă©trangĂšre bĂ©nĂ©ficiant d’une ordonnance de protection article L425-6 du CESEDA B – Victime Ă©trangĂšre conjointe de français ou entrĂ©e par le regroupement familial II – Les victimes Ă©trangĂšres dĂ©jĂ  titulaires d’un titre de sĂ©jour “vie privĂ©e et familiale” A- Victime Ă©trangĂšre bĂ©nĂ©ficiant d’une ordonnance de protection B – Victime Ă©trangĂšre conjointe de français ou entrĂ©e par le regroupement familial C – Victime Ă©trangĂšre membre de famille d’un ressortissant de l’Union EuropĂ©enne D- Victime Ă©trangĂšre conjointe ou partenaire de PACS d’une personne ayant le statut de rĂ©fugiĂ© ou bĂ©nĂ©ficiant de la protection subsidiaire ou ayant le statut d’apatride III – Les victimes Ă©trangĂšres titulaires d’un titre de sĂ©jour et maintenues de force Ă  l’étranger En France, toute personne victime de violences conjugales peut solliciter une protection et une prise en charge de la part des autoritĂ©s françaises. Cette protection et cette prise en charge valent indĂ©pendamment de la situation administrative de la victime. Ainsi, une personne en situation irrĂ©guliĂšre, ou dont le droit au sĂ©jour dĂ©pend de son conjoint violent, peut rĂ©clamer cette protection. Toutefois, dans un tel contexte, une des manifestations de la violence se caractĂ©rise souvent par une soumission administrative. En effet, Ă  cette prĂ©caritĂ© du statut administratif s’ajoute l’emprise du conjoint violent sur les victimes Ă©trangĂšres soit, les victimes sont dĂ©jĂ  titulaires d’un droit au sĂ©jour et elles sont empĂȘchĂ©es de quitter le domicile familial, car leur droit au sĂ©jour dĂ©pend de la communautĂ© de vie avec leur conjoint violent. soit, elles sont en situation irrĂ©guliĂšre, et elles sont empĂȘchĂ©es de quitter le domicile familial car la vie commune avec leur conjoint violent est leur seule chance d’ĂȘtre rĂ©gularisĂ©es. Cela peut se traduire par une confiscation des documents d’identitĂ© ou du titre de sĂ©jour, par le conjoint violent. L’admission au sĂ©jour, ou le maintien du droit au sĂ©jour devient un moyen de pression sur la personne victime, empĂȘchĂ©e d’entreprendre des dĂ©marches en vue de sa protection. Au surplus, Ă  dĂ©faut d’informations rendues accessibles et de sensibilisation du grand public Ă  la hauteur de la gravitĂ© des faits de violences, nombreuses sont les victimes Ă©trangĂšres non informĂ©es de leurs droits, maintenues dans des situations extrĂȘmement dangereuses, par peur de reprĂ©sailles sur elles-mĂȘmes et leurs enfants le cas Ă©chĂ©ant, ou d’expulsion du territoire français. Pourtant, le droit français prĂ©voit plusieurs situations dans lesquelles une victime Ă©trangĂšre de violences conjugales peut obtenir un droit au sĂ©jour, ou voir son droit au sĂ©jour maintenu, en dĂ©pit de la rupture de la communautĂ© de vie avec le conjoint violent. I – Les victimes Ă©trangĂšres sans titre de sĂ©jour victime en situation irrĂ©guliĂšre, ou victime conjointe de français ou entrĂ©e par le regroupement familial mais n’ayant pas encore sollicitĂ© leur premier titre de sĂ©jour Le code de l’entrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et des demandeurs d’asile CESEDA prĂ©voit explicitement 3 situations les victimes Ă©trangĂšres bĂ©nĂ©ficiant d’une ordonnance de protection A, les victimes Ă©trangĂšres conjointes de français ou entrĂ©es par le regroupement familial B, mais n’ayant pas encore sollicitĂ© le premier titre de sĂ©jour. A – La victime Ă©trangĂšre bĂ©nĂ©ficiant d’une ordonnance de protection article L425-6 du CESEDA Aux termes de l’article L425-6 du CESEDA, la victime Ă©trangĂšre qui bĂ©nĂ©ficie d’une ordonnance de protection, en raison des violences exercĂ©es au sein du couple, ou par un ancien conjoint, ancien partenaire de PACS ou ancien concubin, se voit dĂ©livrer, dans les plus brefs dĂ©lais, une carte de sĂ©jour temporaire mention » vie privĂ©e et familiale » d’une durĂ©e d’un an. Une fois arrivĂ©e Ă  expiration, cette carte est renouvelĂ©e de plein droit Ă  la victime Ă©trangĂšre qui continue Ă  bĂ©nĂ©ficier d’une telle ordonnance de protection. Lorsque la victime Ă©trangĂšre a portĂ© plainte contre l’auteur des faits, elle est renouvelĂ©e de plein droit pendant la durĂ©e de la procĂ©dure pĂ©nale affĂ©rente, y compris aprĂšs l’expiration de l’ordonnance de protection. Un cas spĂ©cifique de protection est Ă©galement prĂ©vu dans le cas d’un mariage forcĂ© article L425-7 du CESEDA. La carte de sĂ©jour “vie privĂ©e et familiale” d’un an, est dĂ©livrĂ©e Ă  la victime Ă©trangĂšre qui bĂ©nĂ©ficie d’une ordonnance de protection en raison de la menace d’un mariage forcĂ©. Une victime Ă©trangĂšre peut bĂ©nĂ©ficier de la dĂ©livrance d’une carte de rĂ©sident 10 ans, suite Ă  la condamnation dĂ©finitive de la personne violente article L425-8 du CESEDA. Pour cela, il faut avoir obtenu un titre de sĂ©jour sur le fondement de l’article L425-6 ou L425-7 du CESEDA, donc avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une ordonnance de protection avoir portĂ© plainte pour les faits de violences commis par son conjoint, son concubin ou son partenaire de PACS, ou avoir portĂ© plainte pour des faits de violences en raison du refus de contracter un mariage forcĂ©. Le refus de dĂ©livrer la carte de rĂ©sident ne peut ĂȘtre motivĂ© par la rupture de la vie commune avec l’auteur des faits de violence. Pour les cartes de sĂ©jour mentionnĂ©es ci-avant l’entrĂ©e rĂ©guliĂšre, munie d’un visa, n’est pas obligatoire – La dĂ©livrance de la carte de sĂ©jour est gratuite. Le droit au sĂ©jour est ainsi garanti pour les victimes Ă©trangĂšres bĂ©nĂ©ficiant d’une ordonnance de protection. Par Mandy Rezeau Merah – Juriste FB Avocat

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Puis-je changer de statut lors du renouvellement de ma carte de sĂ©jour ? Oui, lors de la demande de renouvellement de voter carte de sĂ©jour, il est parfois intĂ©ressant de demander le changement du statut. En effet, beaucoup d’étrangers viennent me consulter pour m’indiquer qu’ils ont obtenu un titre de sĂ©jour il y a quelques annĂ©es pour un motif mais qu’aujourd’hui ils ne peuvent pas le renouveler, leur situation ayant changĂ©. Par exemple, un Ă©tranger tunisien s’est mariĂ© Ă  une ressortissante française il y a deux ans. L’annĂ©e derniĂšre il a demandĂ© le renouvellement de son titre de sĂ©jour, ce qu’il a obtenu mais cette annĂ©e il s’est sĂ©parĂ© et il n’habite plus avec son conjoint français. Toutefois, le couple a eu un enfant. Dans ces conditions, lors du renouvellement de la carte de sĂ©jour, il convient de ne pas demander le renouvellement en qualitĂ© de conjoint d’un ressortissant français mais plutĂŽt de demander le changement de statut pour obtenir un titre de sĂ©jour qui portera d’ailleurs la mĂȘme mention vie privĂ©e et familiale » mais cette fois ci en tant que parent d’un enfant français. Si cet exemple parait Ă©vident, il y a d’autres situations oĂč le changement de statut peut se rĂ©vĂ©ler une excellente stratĂ©gie. Je pense bien entendu aux ressortissants Ă©trangers entrĂ©s pour faire des Ă©tudes en France. GĂ©nĂ©ralement un Ă©tranger qui a une carte de sĂ©jour portant la mention Ă©tudiant » a vocation Ă  repartir dans son pays d’origine une fois ses Ă©tudes terminĂ©es. NĂ©anmoins, les Ă©tudes peuvent durer relativement longtemps et pendant les annĂ©es passĂ©es en France, le jeune Ă©tudiant Ă©tranger peut voir sa situation Ă©voluer tant d’un point de vue familial que de son travail. Il est alors frĂ©quent de demander le changement de statut pour des Ă©tudiants Ă©trangers lorsque ceux-ci souhaitent obtenir par la suite une carte de sĂ©jour portant la mention vie privĂ©e et familiale » ou salariĂ© » par exemple. Bien entendu et avant toute demande de renouvellement de carte de sĂ©jour avec un changement de statut, il convient de me contacter pour une consultation, ce qui permettra de savoir si dans votre cas prĂ©cis ce changement de statut peut aboutir favorablement. MaĂźtre Bochnakian dans la presse ActualitĂ© du droit des Ă©trangers
ModĂšlede demande titre de sĂ©jour « vie privĂ©e et familiale » ModĂšle de demande titre de sĂ©jour; Changement de statut Etudiant Ă  SalariĂ©; Changement de statut Etudiant Ă  Commerçant; Recours refus de visa; Recours hiĂ©rarchique contre un refus de sĂ©jour; Recours gracieux contre un refus de sĂ©jour; Recours gracieux en cas de refus de renouvĂšlement d’un titre de sĂ©jour S’il est possible de quitter son appartement avant l’échĂ©ance de son bail, le locataire doit nĂ©anmoins respecter un dĂ©lai de prĂ©avis. Celui-ci varie selon le type de logement occupĂ© meublĂ© ou logement vide et son emplacement. digiSchool te donne ici les conseils clĂ©s pour cette dĂ©marche. Tu trouveras aussi des modĂšles de lettre de prĂ©avis de logement Ă©tudiant selon ta situation. La lettre de prĂ©avis de logement Ă  quoi sert-elle ?DĂ©lais de prĂ©avis de logement Ă©tudiant Ă  respecter logement privĂ©, CROUS, colocationCalcul du dĂ©lai de prĂ©avisLoyer et prĂ©avis de dĂ©part d’un logement Ă©tudiantAPL et prĂ©avis de logement Ă©tudiantModĂšles de lettre de prĂ©avis de logement La lettre de prĂ©avis de logement Ă  quoi sert-elle ? Tout contrat de location prĂ©cise une durĂ©e de bail avec ou sans tacite reconduction et une durĂ©e de prĂ©avis. Si tu souhaites quitter ton logement avant la fin du contrat de location, tu devras respecter ce dĂ©lai de prĂ©avis et en informer ton propriĂ©taire ou ton bailleur rĂ©sidence universitaire, agence immobiliĂšre, etc. On appelle aussi la demande de congĂ©s de logement. C’est Ă  travers ce document que tu demandes donc officiellement la rĂ©siliation de ton contrat de location. Cette dĂ©marche administrative est obligatoire, que tu quittes un logement en rĂ©sidence universitaire, un logement individuel ou une colocation. Quel que soit le dĂ©lai de prĂ©avis de logement Ă©tudiant, pense bien Ă  l’envoyer avec accusĂ© de rĂ©ception pour pouvoir justifier ta dĂ©marche, au cas oĂč il y aurait un problĂšme par la suite. Un simple e-mail, un SMS ou une demande orale Ă  ton propriĂ©taire ne suffira pas ! Il est aussi tout Ă  fait possible de remettre ta lettre de prĂ©avis de logement Ă©tudiant main propre au propriĂ©taire. Dans ce cas, il faut impĂ©rativement que celui-ci te fournisse un rĂ©cĂ©pissĂ©. Le dĂ©but du prĂ©avis prend effet le jour oĂč le propriĂ©taire a connaissance de la demande Le jour de la rĂ©ception de la lettre recommandĂ©e,Jour de la remise en main propre contre rĂ©cĂ©pissĂ©,Le jour de la signification, si la demande est effectuĂ©e par voie d’huissier. Une fois que tu as transmis ta lettre de prĂ©avis Ă  ton propriĂ©taire ou Ă  ton bailleur, tu ne peux plus revenir sur ta dĂ©cision. DĂ©lais de prĂ©avis de logement Ă©tudiant Ă  respecter selon le logement La durĂ©e de prĂ©avis varie de 1 mois Ă  3 mois. Selon ta situation, tu devras donc adresser Ă  ton propriĂ©taire ta lettre de prĂ©avis dans les temps. Ce document n’a pas besoin d’ĂȘtre long ! Il te suffit d’indiquer que tu souhaites quitter ton appartement, en prĂ©cisant l’adresse du logement concernĂ©, la date du jour et la date de dĂ©part. Sauf cas particuliers permettant la rĂ©duction du dĂ©lai de prĂ©avis, tu n’as pas besoin de justifier ta demande. PrĂ©avis de logement Ă©tudiant dans le secteur privĂ© ou social Dans le cadre d’un logement meublĂ© ou d’un bail Ă©tudiant, le prĂ©avis rĂ©glementaire Ă  respecter est de 1 mois. C’est Ă©galement le cas pour les logements louĂ©s vides situĂ©s en zones tendues, c’est -Ă  -dire les agglomĂ©rations oĂč l’offre de logements est infĂ©rieure Ă  la devras bien mentionner dans ton courrier que le logement concernĂ© est situĂ© en zone tendue et citer le dĂ©cret n° 2013-392 du 10 mai 2013 et de son annexe. Voir le modĂšle de prĂ©avis ci-dessous. ➜ Simulateur en ligne ton logement est-il situĂ© en zone tendue ? Dans le cadre d’une location vide et hors zones tendues, le prĂ©avis est de 3 mois. Pour une location vide en zone non tendue, ce dĂ©lai peut ĂȘtre rĂ©duit Ă  1 mois si tu dois quitter ton logement pour raison particuliĂšre. Tu devras alors prĂ©ciser le motif dans ton courrier et fournir un justificatif. Voici certains cas de figure tu as trouvĂ© ton premier emploi. Tu devras par exemple joindre le document oĂč figure la date d’affiliation au rĂ©gime de sĂ©curitĂ© sociale,pour raisons mĂ©dicales, avec certificat Ă  l’appui,la perte d’un emploi. Celle-ci doit prĂ©cĂ©der l’envoi du courrier et en ĂȘtre proche,une mutation professionnelle A noter que l’obtention d’un stage conventionnĂ© dans le cadre de tes Ă©tudes ne permet pas de diminuer ton prĂ©avis de logement Ă©tudiant. Il doit s’agir d’un CDD ou d’un CDI. PrĂ©avis d’un logement Ă©tudiant en rĂ©sidence CROUS Si tu souhaites quitter ton logement en rĂ©sidence CROUS, tu devras Ă©galement respecter un prĂ©avis d’1 mois. La plupart des CROUS mettent Ă  disposition sur leur site internet un formulaire de prĂ©avis de dĂ©part Ă  tĂ©lĂ©charger. Tu peux aussi le demander au secrĂ©tariat de ta rĂ©sidence. Pour preuve de ta demande, envoie bien ce courrier en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception ou remets le en mains propre au secrĂ©tariat ou Ă  l’accueil contre rĂ©cĂ©pissĂ©. Pense bien Ă©galement Ă  prendre RDV auprĂšs des services de ta rĂ©sidence pour effectuer l’état des lieux de sortie avant la date Ă©chĂ©ance de ton dĂ©part. Comme le prĂ©cisent plusieurs CROUS, tout dĂ©part anticipĂ© d’un logement en rĂ©sidence universitaire annule ton droit Ă  rĂ©admission sauf conditions particuliĂšres comme un dĂ©part pour un stage. PrĂ©avis d’un logement Ă©tudiant en colocation En colocation, les mĂȘmes dĂ©lais de prĂ©avis s’appliquent, mais plusieurs cas de figure peuvent se prĂ©senter. A noter qu’il n’est pas nĂ©cessaire d’obtenir l’accord de ses colocataires pour quitter le logement commun. Colocation avec bail individuel Chaque membre de la colocation a son propre bail. Lorsqu’un des colocataires souhaite partir, il doit respecter le dĂ©lai de prĂ©avis 1 ou 3 mois selon son contrat et s’acquitter du prorata du loyer et charges du mois de son dĂ©part. Son engagement dans la colocation se termine au dernier jour de son prĂ©avis. Colocation avec bail collectif Le bail est conclu pour l’ensemble des personnes habitant le logement. Deux situations peuvent alors se prĂ©senter. Si l’un des colocataires souhaite partir, cela ne mettra pas fin au bail de colocation. Il devra simplement informer son propriĂ©taire de son dĂ©part en respectant le dĂ©lai de prĂ©avis de 1 ou 3 mois et rĂ©gler ses charges et loyers dĂ»s. Attention, en cas de clause de solidaritĂ©, le colocataire partant et sa caution restent solidaires des autres locataires jusqu’à 6 mois aprĂšs le dĂ©part, si celui-ci n’est pas remplacĂ©. Si l’ensemble des colocataires souhaitent mettre fin au bail, un prĂ©avis commun pourra ĂȘtre adressĂ© au propriĂ©taire, prĂ©cisant bien tous les noms et signatures des locataires. Un courrier individuel peut Ă©galement ĂȘtre envoyĂ©, mais tous les locataires devront le faire Ă  la mĂȘme date. Le bail de colocation s’arrĂȘtera donc Ă  la fin du prĂ©avis. Calcul du dĂ©lai de prĂ©avis de logement Ă©tudiant Pour un prĂ©avis d’1 mois, si le propriĂ©taire reçoit le courrier de prĂ©avis le 5 septembre, celui-ci court jusqu’au 5 octobre Ă  minuit. il s’agit bien de jours ouvrĂ©s. Les jours fĂ©riĂ©s et les weekend entrent bien dans le calcul. Pour un prĂ©avis de 3 mois, si le prĂ©avis dĂ©bute le 5 septembre, sa fin sera effective le 5 dĂ©cembre Ă  minuit. Si les chiffres ne sont pas identiques, il s’agit du dernier jour de ce mois. Par exemple, un prĂ©avis commencĂ© le 30 novembre expire le 28 fĂ©vrier ou le 29 fĂ©vrier en cas d’annĂ©e bissextile. Comme l’indique l’INC “En application des dispositions de l’article 641 du code de procĂ©dure civile, ce dĂ©lai expire le jour du dernier mois qui porte le mĂȘme quantiĂšme, c’est-Ă -dire le mĂȘme chiffre. Ainsi, un congĂ© envoyĂ© le 10 mars et prĂ©sentĂ© Ă  son destinataire le 12 mars fera partir un dĂ©lai de prĂ©avis qui expirera le 12 juin. À dĂ©faut de quantiĂšme identique, le dĂ©lai expire le dernier jour du mois en cas de congĂ© prĂ©sentĂ© le 31 janvier, le prĂ©avis finira le 30 avril.” Loyer et prĂ©avis de dĂ©part d’un logement Ă©tudiant Quel que soit le type de logement occupĂ©, tu devrais rĂ©gler ton loyer et les charges associĂ©es jusqu’au dernier jour de ton prĂ©avis. Un prorata sera alors appliquĂ© par ton propriĂ©taire. Si par exemple la fin de ton prĂ©avis est au 5 juillet mois comptant 31 jours, alors le montant dĂ» correspondra Ă  5/31e du mois pour cette derniĂšre Ă©chĂ©ance. Comme le prĂ©cise le site du service public, il est interdit au locataire de dĂ©duire de ses derniers loyers le montant de son dĂ©pĂŽt de garantie. Celui-ci sera restituĂ© aprĂšs l’état des lieux de sortie par le propriĂ©taire. APL et prĂ©avis de logement Ă©tudiant Lorsque tu quittes ton logement, tu dois en informer la CAF qui te verse ton APL. Il faut savoir que la CAF ne verse pas d’allocations logement dans le cadre d’un dĂ©part anticipĂ© en cours de mois ; Ă  moins que tu n’aies rĂ©glĂ© le loyer et les charges du mois complet, ou que ton prĂ©avis couvre le dernier jour du mois. Cette rĂšgle est valable quel que soit le type de logement occupĂ©. ConcrĂštement, si tu quittes ton logement le 14 avril, tu ne recevras pas d’APL pour ce mois-ci, mĂȘme si tu rĂšgles le prorata du loyer et des charges. Tu pourras nĂ©anmoins dĂ©clarer ton nouveau logement et demander ton APL pour ta nouvelle adresse. Le montant sera alors recalculĂ© en fonction de ta nouvelle situation. Et mĂȘme si le loyer est du mĂȘme montant, tu devras refaire ta dĂ©marche en ligne. ModĂšles de lettre de prĂ©avis de logement Voici un modĂšle de lettre de prĂ©avis que tu peux rĂ©utiliser pour annoncer Ă  ton bailleur que tu quittes ton logement Ă©tudiant. Va Ă  l’essentiel et ne t’éparpille pas. Sauf pour la demande d’un prĂ©avis rĂ©duit, le destinataire n’a pas Ă  connaĂźtre en dĂ©tail les raisons de ton dĂ©part. ModĂšle de prĂ©avis de logement Ă©tudiant en zone tendue Ton prĂ©nom et ton nomAdresse actuelle Nom du destinataireAdresse Objet dĂ©pĂŽt de prĂ©avis de logementLettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception Monsieur, Je souhaite prochainement quitter mon logement situĂ© au [ADRESSE COMPLÈTE], occupĂ© depuis le [DATE ENTRÉE]. Celui-ci se trouve en zone tendue. ConformĂ©ment Ă  la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 article 15, le prĂ©avis dans cette situation est d’un mois. Vous trouverez en piĂšce jointe de ce courrier le justificatif nĂ©cessaire. — Imprime la liste des villes concernĂ©es et surligne celle de ton logement —. Mon congĂ© prendra donc effet 1 mois aprĂšs la date d’accusĂ© de rĂ©ception du courrier recommandĂ©. Afin de convenir ensemble d’une date pour vous remettre les clĂ©s du logement et rĂ©aliser ensemble l’état des lieux, je vous informe que mon dĂ©mĂ©nagement est prĂ©vu le [DATE]. Je vous prie d’agrĂ©er, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguĂ©es. A [Ville]Le [Date] Signature ModĂšle de prĂ©avis de logement Ă©tudiant meublĂ© Ton prĂ©nom et ton nomAdresse actuelle Nom du destinataireAdresse Objet demande de congĂ© de logement Lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception Madame, Je souhaite prochainement quitter mon logement meublĂ© situĂ© au [ADRESSE COMPLÈTE], occupĂ© depuis le [DATE ENTRÉE]. La durĂ©e de mon prĂ©avis prendra fin 1 mois aprĂšs la date d’accusĂ© de rĂ©ception du courrier recommandĂ©. Afin de convenir ensemble d’une date pour vous remettre les clĂ©s du logement et rĂ©aliser ensemble l’état des lieux, je vous informe que mon dĂ©mĂ©nagement est prĂ©vu le [DATE]. Je vous prie d’agrĂ©er, Madame, l’expression de mes salutations distinguĂ©es. A [Ville]Le [Date] Signature ModĂšle 3 PrĂ©avis de logement Ton prĂ©nom et ton nomAdresse actuelle Nom du destinataireAdresse Objet demande de congĂ© de logement Courrier remis en main propre contre rĂ©cĂ©pissĂ© Madame, Je vais prochainement quitter mon logement situĂ© au [ADRESSE COMPLÈTE], occupĂ© depuis le [DATE ENTRÉE]. Le congĂ© prendra effet 3 mois aprĂšs la date de remise en main propre de ce courrier. Afin de convenir ensemble d’une date pour vous remettre les clĂ©s du logement et rĂ©aliser ensemble l’état des lieux, je vous informe que mon dĂ©mĂ©nagement est prĂ©vu le [DATE]. Je vous prie d’agrĂ©er, Madame, l’expression de mes salutations distinguĂ©es. A [Ville]Le [Date] Signature Tu as maintenant toutes les clĂ©s pour rĂ©diger et dĂ©poser correctement ton prĂ©avis de logement Ă©tudiant. En cas de doute, ou pour toute question, n’hĂ©site pas Ă  te renseigner auprĂšs de ton propriĂ©taire ou de ta rĂ©sidence Ă©tudiante. Changementde statut "Étudiant" vers "Vie privĂ©e et familiiale" Pouvez-vous m'eclairĂ© sur ce sujet SVP Je suis mariĂ© depuit trĂ©s peu avec un Ă©tudiant Ă©trangĂ© dont la carte de sĂ©jour "Ă©tudiant" qui va expire le 31/12/2017 , nous nous somme mariĂ© le 05/08 /2017 , By Droit des Ă©trangers et de la nationalitĂ©, Le changement de statut MaĂźtre ENAM Alain, avocat en droit des Ă©trangers accompagne les Ă©tudiants Ă©trangers en fin de cycle d’études universitaires soucieux de bĂ©nĂ©ficier d’une premiĂšre expĂ©rience professionnelle en France, dans leurs dĂ©marches de changement de statut Ă©tudiant » Ă  salariĂ© ». Il s’agit d’une procĂ©dure relativement complexe qui implique plusieurs acteurs Ă©tudiant, employeur, prĂ©fecture, Direccte, Ofii
 et qui nĂ©cessite souvent l’accompagnement d’un avocat spĂ©cialisĂ© en la matiĂšre. En cas de refus d’autorisation de travail par la Directte, maĂźtre ENAM intervient pour exercer les recours administratifs et contentieux. Vousdevez dĂ©poser votre dossier de demande de changement de statut en cliquant ici AprĂšs instruction de votre demande (le dĂ©lai est de 2 mois en moyenne), vous recevrez une convocation ou un message vous invitant Ă  prendre un rendez-vous, pour la prise des empreintes digitales et la dĂ©livrance d’un rĂ©cĂ©pissĂ©. 12 bonjour tou le monde se ke je peu te dire rajaouiparis c ke leh y3wnak moi aussi j le meme perobleme mĂ© moi je rentrĂ© en france en mai 2007 par regroupement familial et ce ve pa bien avec mon mari et moi j risqe de perdu ma carte parceke j ke de un an j rentĂ© ona rentrĂ© au maroc pour fĂ©tĂ© l aid apres il rentrĂ© en france il ma laissĂ© au maroc il etait avec une autre apres j rentrĂ© avec ses parents mĂ© il m'a aps laissĂ© rebtrĂ© dans parceke il avait sa maitresse avec lui il m'as tapĂ© j deposĂ© plainte j un certificat medical kan j vu une assisatnate elle m'as di il ya une ereure au niveau de carte parecke la loi di kan on rentre en france par regroupement familial et le mari a une carte de 10 ans automatiquement on aura de 10 mĂ© moi j eu ke de un an pour l'instant je suis deprimĂ© je sĂ© koi faire surtou j pas untravail je veux bien ke vou m'aidez et merci tu devrais prendre un avocat, ou voir une association je pense que du fait qu'il t'ai tapĂ©, on ne t'enlĂšveras pas tes papiers.. l'assistante n'est pas au courant des derniers trucs qui se passent! mĂȘme si la personne qui t'a fait venir a une carte de 10 ans, c'est automatique maintenant, tu as une carte de 3 x 1 an et ensuite une de 10 bon courage

Changementde statut pour les étudiants diplÎmés; Changement de statut ; Demande de titre de séjour pour raison de santé; Demande de régularisation; Naturalisation; Nous contacter pour les autres démarches; Listes des piÚces justificatives; Listes des piÚces justificatives . Mise à jour le 21/02/2020 . Pour télécharger la ou les piÚces, cliquer sur celle(s)

L’article du Code de l’entrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et du droit d’asile prĂ©voit que la carte de sĂ©jour temporaire portant la mention vie privĂ©e et familiale » est dĂ©livrĂ©e de plein droit Ă  l’étranger ne vivant pas en Ă©tat de polygamie, mariĂ© avec un ressortissant de nationalitĂ© française, Ă  condition que la communautĂ© de vie n’ait pas cessĂ© depuis le mariage, que le conjoint ait conservĂ© la nationalitĂ© française et, lorsque le mariage a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© Ă  l’étranger, qu’il ait Ă©tĂ© transcrit prĂ©alablement sur les registres de l’état civil français. Quid des consĂ©quences du divorce ou de la sĂ©paration sur le maintien et le renouvellement du titre de sĂ©jour ? Pour l’obtention ou le renouvellement d’un titre de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale » Ă  la suite d’un mariage, il ne suffit pas d’ĂȘtre mariĂ© Ă  une personne de nationalitĂ© française. En effet, l’élĂ©ment dĂ©terminant est la communautĂ© de vie ». Autrement dit, pour obtenir ou renouveler un titre de sĂ©jour Ă  la suite d’un mariage avec une personne française, il faudra prouver par tous moyens que les Ă©poux vivent ensemble. La preuve de cette communautĂ© de vie pourra se faire au moyen de divers documents attestation sur l’honneur du conjoint français, bail d’habitation aux noms des deux Ă©poux, compte joint aux deux noms, facture d’énergie, avis d’imposition aux deux noms, et autres documents faisant apparaĂźtre ensemble les noms des Ă©poux. Certaines PrĂ©fectures ou sous-PrĂ©fectures exigent, en plus de la production de documents attestant de la communautĂ© de vie, que l’époux français soit prĂ©sent avec l’époux Ă©tranger au moment du retrait du titre de sĂ©jour, voire au moment du dĂ©pĂŽt de la demande au guichet. Or, en cas de divorce ou de simple sĂ©paration, il n’est pas rare que l’époux français refuse de se prĂ©senter Ă  l’administration ou de fournir une attestation sur l’honneur. Il faut alors distinguer deux hypothĂšses. La premiĂšre hypothĂšse est celle de l’époux Ă©tranger mariĂ© Ă  un ressortissant français, et qui sollicite un premier titre de sĂ©jour, Ă  savoir celui portant mention vie privĂ©e et familiale » d’une durĂ©e d’un an. Le demandeur au titre de sĂ©jour devra obligatoirement prouver la communautĂ© de vie avec son conjoint français. Certaines PrĂ©fectures exigent Ă©galement la prĂ©sence du conjoint français pour le dĂ©pĂŽt du dossier, mais Ă©galement pour pouvoir retirer le titre de sĂ©jour aprĂšs avis favorable. Ce sera notamment le cas lorsque la communautĂ© de vie n’aura pas Ă©tĂ© suffisamment justifiĂ©e par le demandeur. En cas de sĂ©paration mĂȘme hors divorce, si, en plus de ne pas prouver la communautĂ© de vie, le conjoint français refuse de se prĂ©senter Ă  la PrĂ©fecture ou de rĂ©diger une attestation sur l’honneur, le titre de sĂ©jour aura peu de chance d’ĂȘtre accordĂ© au demandeur. La seconde hypothĂšse concerne le renouvellement du titre de sĂ©jour vie privĂ©e et familiale ». Ici, le conjoint Ă©tranger a dĂ©jĂ  obtenu un titre de sĂ©jour d’un an, et sollicite une carte de rĂ©sident de 10 ans. L’obtention d’une carte de rĂ©sident de 10 ans pour le conjoint d’un citoyen français est subordonnĂ©e, comme pour le titre de sĂ©jour d’un an, Ă  la preuve de la communautĂ© de vie. Lorsque la vie commune entre les Ă©poux est rompue dans les 4 annĂ©es qui suivent le mariage, la carte de rĂ©sident peut ĂȘtre retirĂ©e au conjoint Ă©tranger. NĂ©anmoins si un enfant est nĂ© de l’union du couple, et que le parent Ă©tranger participe Ă  son entretien et Ă  son Ă©ducation depuis sa naissance, la carte de rĂ©sident sera maintenue. Lorsque la communautĂ© de vie a Ă©tĂ© rompue par le dĂ©cĂšs de l’un des conjoints ou en raison de violences familiales ou conjugales, l’autoritĂ© administrative ne peut pas procĂ©der au retrait du titre de sĂ©jour. A noter en cas de sĂ©paration ou de divorce, si le renouvellement du titre de sĂ©jour paraĂźt peu probable en raison de la cessation de la communautĂ© de vie, un changement de statut pourra ĂȘtre envisagĂ© pour le conjoint Ă©tranger, notamment en considĂ©ration de sa vie personnelle titre de sĂ©jour pour le parent d’un enfant français ou de sa vie professionnelle titre de sĂ©jour en qualitĂ© de salariĂ©.
LaprĂ©caritĂ© adminsitrative des Ă©tudiantes et Ă©tudiants Ă©trangers, renforcĂ©e au fil des ans par les gouvernements successifs, permet de lĂ©gitimer, y compris de la part des juges, les diffĂ©rences de traitement dont ils sont victimes, jusqu’à aboutir Ă  cette logique discriminatoire Ă©levĂ©e au rang de politique publique avec l’immigration choisie. Lorsque vous bĂ©nĂ©ficiez d’un titre de sĂ©jour qui porte la mention Ă©tudiant, vous ne serez pas en mesure de travailler au-delĂ  d’un certain nombre d’heures par annĂ©e. Si vous finissez vos Ă©tudes et que vous obtenez un emploi et que vous dĂ©sirez ĂȘtre salariĂ© Ă  temps plein, il vous faudra recourir Ă  un changement de statut. Comment fonctionne alors le changement de statut ? On en parle dans cet article. Le changement de statut, qu’est-ce que c’est ?Lorsqu’on parle de changement de statut, cela s’adresse aux dĂ©tenteurs d’une carte de sĂ©jour qui porte une mention que ces derniers dĂ©sirent changer du fait que leurs situations de vie ont Ă©voluĂ©. Ainsi, un Ă©tudiant qui dĂ©sire travailler lorsque ces Ă©tudes seraient terminĂ©es devra faire les dĂ©marches pour un changement de statut afin de bĂ©nĂ©ficier d’un titre de sĂ©jour qui va dans le sens de ses nouveaux objectifs en France. L’étudiant peut procĂ©der au changement de statut aprĂšs qu’il ait obtenu son diplĂŽme et trouvĂ© un employeur ou lorsque son autorisation provisoire de travail aurait expirĂ©. Il peut aussi faire un changement de statut Ă  l’expiration de la carte recherche d’emploi/crĂ©ation d’entreprise RECE, s’il obtient une promesse d’embauche ou un y a plusieurs types de titres de sĂ©jour que l’on peut obtenir en faisant la migration d’un titre de sĂ©jour Ă  un autre. Lorsqu’on dĂ©sire quitter le titre de sĂ©jour ayant la mention Ă©tudiant » pour un autre titre de sĂ©jour permettant de travailler Ă  temps plein, on peut obtenir un titre de sĂ©jour qui porte la mention salariĂ© » lorsque l’on a un CDI. On peut aussi obtenir le titre de sĂ©jour Travailleur temporaire » lorsque le travail pour lequel on est payĂ© est un CDD. Que ce soit l’un ou l’autre, ces mentions permettront Ă  celui qui en bĂ©nĂ©ficie de sĂ©journer sur le sol français et de travailler sans avoir une contrainte d’heure comme pour le titre de sĂ©jour portant la mention Ă©tudiant ».L’obtention d’une carte de sĂ©jour Vie privĂ©e et familiale » Ă  travers le changement de statut va permettre aux personnes qui ont des attaches en France d’avoir un titre de sĂ©jour annuel ou pluriannuel qui leur permettra de travailler sur le sol rĂ©aliser le changement de statut d’étudiant Ă  salarier ?Pour procĂ©der au changement de statut d’étudiant Ă  salarier, certains critĂšres sont Ă  prĂ©voir. Le premier critĂšre, c’est le niveau de diplĂŽme. En gĂ©nĂ©ral, on accorde le changement de statut aux Ă©tudiants qui ont au moins un master. Il y a toutefois des exceptions pour les ressortissants de certains pays comme le BĂ©nin, le Gabon, le SĂ©nĂ©gal
 qui ont la possibilitĂ© de faire la demande d’un changement de statut avec un diplĂŽme infĂ©rieur au master. De mĂȘme, l’emploi obtenu doit ĂȘtre en adĂ©quation avec le domaine d’étude du demandeur et doit ĂȘtre d’une rĂ©munĂ©ration de 1,5 fois le SMIC soit 2331,88 euros brut.
Ilest Ă©galement possible de joindre l’OFII par courrier pour toutes vos demandes et notamment pour dĂ©clarer vos changements de situation. Vous devrez donc Ă©crire Ă  l’adresse ci-dessous : SiĂšge social OFII. 44 rue Bargue, 75015. Paris, France. Si vous vivez dans les DOM-TOM, votre courrier devra ĂȘtre envoyĂ© Ă  l’adresse :
LA VIE AU QUARTIER Le lĂ©gionnaire est un combattant prĂȘt Ă  partir en mission lĂ  oĂč la France aura besoin de lui. A ce titre, il est totalement disponible et c'est pour cela qu'il rĂ©side dans l’enceinte militaire avant 5 ans de service ou de passer sous-officier. Ce mode de vie correspond Ă  celle d'un cĂ©libataire. Permissons Un lĂ©gionnaire Ă  droit Ă  45 jours de permissions par an sur accord du commandement. S'il n'est pas pris par le service ses week end sont libres. Tout lĂ©gionnaire de moins de 5 ans de service doit porter l’uniforme lors de quartier libre. Dans le cadre de permissions de longue durĂ©e, le lĂ©gionnaire peut ĂȘtre en tenue civile. Pour ĂȘtre autorisĂ© Ă  se rendre Ă  l'Ă©tranger, soit dans son pays d'origine soit dans un pays tiers, un lĂ©gionnaire devra possĂ©der une piĂšce d'identitĂ© de son pays d'origine, servir sous sa vĂ©ritable identitĂ© et donc avoir Ă©tĂ© “rĂ©gularisĂ© de situation militaire”. La dĂ©marche de rĂ©gularisation de situation militaire est initiĂ©e dĂšs que l’intĂ©ressĂ© est en mesure de fournir les actes administratifs et officiels demandĂ©s par l’administration française. Achat d'un vĂ©hicule Ă  moteur Soumis Ă  autorisation du commandement Ă  compter de 3 ans de service. LA VIE DE FAMILLE
PardĂ©rogation Ă  la procĂ©dure classique de regroupement familial la circulaire Valls admet que l’étranger sans papiers dont le conjoint est titulaire d’une carte de sĂ©jour, peut solliciter sa propre rĂ©gularisation s’il justifie par exemple, Ă  titre indicatif, d’une prĂ©sence en France de 5 ans et d’une durĂ©e de 18 mois de vie
1 En principe, tout Ă©tranger venu pour poursuivre des Ă©tudes doit normalement regagner son pays d’origine Ă  la fin de ses Ă©tudes. » Ce principe du retour au pays d’origine », mentionnĂ© pour la premiĂšre fois dans une circulaire de 1977 [1], a marquĂ© l’ensemble des politiques publiques menĂ©es en direction des Ă©tudiants Ă©trangers depuis plus de 30 ans. Depuis cette date, les pouvoirs publics se sont en effet employĂ©s, avec application et constance, Ă  dĂ©construire le statut des Ă©tudiants Ă©trangers jusqu’à leur dĂ©nier toute possibilitĂ© d’obtenir une rĂ©sidence stable et durable en France. À l’occasion de ses passages Place Beauvau, Charles Pasqua fera adopter un certain nombre de textes empĂȘchant les Ă©tudiants Ă©trangers d’accĂ©der Ă  la carte de rĂ©sident. Cette orientation sera poursuivie par les gouvernements socialistes, notamment par Jean-Pierre ChevĂšnement la loi du 11 mai 1998 rend presque impossible l’accĂšs d’un Ă©tudiant Ă©tranger Ă  la carte vie privĂ©e et familiale ». 2 MalgrĂ© la timide ouverture opĂ©rĂ©e par la loi du 24 juillet 2006 en direction des titulaires d’un diplĂŽme de master, la procĂ©dure de changement de statut reste elle aussi emblĂ©matique de la situation de prĂ©caritĂ© administrative dans laquelle sont placĂ©s les Ă©tudiants Ă©trangers. Les statistiques sont parlantes une Ă©tude menĂ©e en 2005 pour le ministĂšre des affaires sociales par l’Institut de recherches Ă©conomiques et sociales [2] dĂ©montre que le taux de refus est important plus de 30 % et que les pratiques des directions de l’emploi sont trĂšs disparates. Le systĂšme de listes de mĂ©tiers adoptĂ© en 2006, en ce qu’il ne prĂ©voit la non-opposabilitĂ© de la situation de l’emploi que pour des catĂ©gories de mĂ©tiers restrictivement dĂ©finies – dont l’énumĂ©ration varie de surcroĂźt selon les zones gĂ©ographiques – n’a fait que renforcer le caractĂšre bureaucratique et absurde de la procĂ©dure de changement de statut [3]. SupposĂ©s placĂ©s sur un siĂšge Ă©jectable en raison de leur vocation Ă  retourner dans leur pays d’origine Ă  l’issue de leurs Ă©tudes, les Ă©tudiants Ă©trangers ne bĂ©nĂ©ficient que bien rarement de vĂ©ritables droits. 3 Corollaire immĂ©diat de la prĂ©caritĂ© du statut administratif des Ă©tudiants Ă©trangers les discriminations les visant sont plus aisĂ©ment lĂ©gitimĂ©es par le juge. En tĂ©moigne le racket organisĂ© » [4] en matiĂšre d’accĂšs aux prestations chĂŽmage les Ă©tudiants Ă©trangers paient en effet des cotisations lorsqu’ils travaillent, mais ne peuvent en revanche prĂ©tendre Ă  l’indemnisation chĂŽmage quels que soient les motifs de l’interruption du contrat de travail ; l’article R. 5221-48 du code du travail leur interdit de s’inscrire Ă  PĂŽle Emploi et donc de bĂ©nĂ©ficier des prestations. Cette disposition discriminatoire a nĂ©anmoins Ă©tĂ© validĂ©e par le Conseil d’État. Celui-ci a en effet purement et simplement Ă©cartĂ© l’application du principe d’égalitĂ© au motif que les Ă©trangers bĂ©nĂ©ficiant d’une autorisation provisoire de travail sont seulement autorisĂ©s Ă  exercer une activitĂ© professionnelle par nature temporaire et chez un employeur dĂ©terminĂ© » et ne peuvent ainsi ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme autorisĂ©s Ă  procĂ©der Ă  la recherche d’un nouvel emploi sur le marchĂ© du travail en France [5] ». La prĂ©caritĂ© inhĂ©rente au statut des Ă©tudiants Ă©trangers permet donc bien souvent – et fort opportunĂ©ment oserait-on dire – de lĂ©gitimer des diffĂ©rences de traitement entre des personnes pourtant placĂ©es dans des situations largement similaires. 4 Mais la prĂ©caritĂ© du statut de l’étudiant Ă©tranger est Ă©galement source de discriminations plus sourdes et par nature plus difficiles Ă  prouver. Celles-ci concernent en particulier l’accĂšs au logement. Comme le rappellent Ronan Vourc’h et Saeed Paivandi [6], 60,2 % des Ă©tudiants Ă©trangers non europĂ©ens affirment avoir trouvĂ© un logement difficilement » voire trĂšs difficilement » contre 49,1 % des Ă©tudiants ressortissants d’États membres de l’Union europĂ©enne français compris. Les difficultĂ©s se font Ă©galement sentir en matiĂšre d’accĂšs au marchĂ© du travail. Si nous n’avons connaissance d’aucune Ă©tude quantitative d’ampleur sur cette thĂ©matique, une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par la direction des affaires scolaires de la mairie de Paris rappelle nĂ©anmoins que les Ă©tudiants Ă©trangers sont, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, clairement en situation de cumul de difficultĂ©s, en partie liĂ©e Ă  leur statut particulier et aux dĂ©marches administratives supplĂ©mentaires qu’il engendre [7] ». Une dĂ©cision du DĂ©fenseur des droits du 14 novembre 2011 [8] offre un exemple significatif des discriminations Ă  l’embauche suscitĂ©es par la lourdeur des dĂ©marches que doivent effectuer les Ă©tudiants Ă©trangers pour obtenir un titre de sĂ©jour les autorisant Ă  travailler. Dans cette affaire oĂč une entreprise avait Ă©tĂ© condamnĂ©e pour avoir refusĂ© d’embaucher un Ă©tudiant congolais, la sociĂ©tĂ© s’était explicitement prĂ©value de la difficultĂ© d’accomplir les dĂ©marches administratives nĂ©cessaires Ă  l’obtention d’une autorisation de travail pour justifier son refus d’embauche. Un tri » gĂ©nĂ©rateur de discriminations 5 À cette discrimination sourde dĂ©coulant de la prĂ©caritĂ© du statut administratif des Ă©tudiants Ă©trangers, s’est ajoutĂ©e plus rĂ©cemment une logique discriminatoire suscitĂ©e par les politiques menĂ©es dans le cadre de l’immigration choisie ». Cette orientation, qui a pour corollaire principal la multiplication des statuts dĂ©rogatoires rĂ©servĂ©s aux Ă©tudiants talentueux » – principalement les Ă©tudiants des grandes Ă©coles et les diplĂŽmĂ©s de master –, conduit, en fait comme en droit, Ă  institutionnaliser un accueil Ă  double vitesse des Ă©tudiants Ă©trangers. Les avancĂ©es introduites lors de la rĂ©forme du Ceseda en 2006 ne concernent qu’une catĂ©gorie bien ciblĂ©e mise en place d’un titre de sĂ©jour pluriannuel pour les masters, assouplissement de l’opposabilitĂ© de la situation de l’emploi pour les diplĂŽmĂ©s Ă  fort potentiel, et dĂ©livrance d’un titre de sĂ©jour de plein droit pour les Ă©tudiants venant dans le cadre de programmes d’échanges. La mise en Ɠuvre de la politique d’immigration choisie, qui consiste Ă  octroyer parcimonieusement des faveurs juridiques [9] » Ă  un ensemble des catĂ©gories de populations aux contours mouvants, est incontestablement porteuse d’une logique discriminatoire. À la diffĂ©rence de traitement initial entre Ă©tudiants Ă©trangers et Ă©tudiants français, s’ajoute donc une diffĂ©rence de traitement contestable entre les Ă©tudiants Ă©trangers eux-mĂȘmes. Ceux qui auront la chance de correspondre aux canons de l’immigration choisie pourront bĂ©nĂ©ficier d’un statut en partie favorable tandis que la prĂ©caritĂ© administrative et sociale restera le lot quotidien des autres [10], de ce fait plus vulnĂ©rables aux discriminations ; la prĂ©caritĂ© des Ă©tudiants est en effet la principale source de discrimination dans l’accĂšs aux prestations de la vie quotidienne. 6 Mais la poursuite des politiques d’ immigration choisie » et la vision utilitariste de l’immigration Ă©tudiante qui en dĂ©coule ont Ă©galement conduit, en 2013, Ă  ce que soient introduites dans le droit français des formes de discrimination inĂ©dites. Alors qu’il Ă©tait gĂ©nĂ©ralement admis qu’étudiants français et Ă©trangers avaient vocation Ă  ĂȘtre Ă©gaux dans les universitĂ©s », le cap » de la modulation des frais d’inscription a Ă©tĂ© franchi. Au cours du dĂ©bat sur l’immigration Ă©tudiante et professionnelle », la sĂ©natrice Dominique Gillot avait estimĂ©, Ă  la suite de certains de ses homologues, qu’il fallait envisager une modulation des droits d’inscription en fonction des conditions locales », dans la mesure oĂč il ne serait pas logique de demander les mĂȘmes droits Ă  un Togolais qu’à un Chinois [sic] [11] ». Une telle rĂ©forme, proposĂ©e par la ConfĂ©rence des grandes Ă©coles [12], fut reprise au sein du document de cadrage en vue du dĂ©bat au Parlement sur l’immigration professionnelle et Ă©tudiante [13]. Ce tabou » brisĂ©, la mise en application de cette nouvelle orientation ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement socialiste a dĂ©cidĂ©, en dĂ©cembre 2013, d’augmenter, par arrĂȘtĂ©s, les droits de scolaritĂ© dans les Ă©coles publiques d’ingĂ©nieurs de l’Institut Mines-TĂ©lĂ©com, ainsi que dans les six Ă©coles nationales supĂ©rieures des Mines. À compter de la rentrĂ©e universitaire 2014, ces droits devaient passer de 850 Ă  1850 euros pour les Ă©tudiants français ou originaires d’un État membre de l’Union europĂ©enne, et de 850 Ă  3850 euros pour les Ă©tudiants originaires des autres pays. Le 7 mai 2014, anticipant l’annulation probable des arrĂȘtĂ©s dĂ©fĂ©rĂ©s au Conseil d’État par le Gisti [14], deux nouveaux arrĂȘtĂ©s ont rĂ©tabli l’égalitĂ© de traitement entre Ă©lĂšves de nationalitĂ© française et Ă©lĂšves Ă©trangers titulaires d’une carte de sĂ©jour temporaire et dĂ©pendant d’un foyer fiscal situĂ© en France depuis au moins deux ans ». Toutefois, il ne s’agit lĂ  que d’ une victoire en demi-teinte » [15], puisque les Ă©tudiants Ă©trangers n’ayant pas encore rĂ©sidĂ© en France resteront soumis Ă  des frais d’inscription plus Ă©levĂ©s que ceux dont s’acquittent leurs homologues français. Et, loin de remettre en cause ce type de discriminations, le droit tend au contraire Ă  les conforter. Quand le droit lĂ©gitime l’inĂ©galitĂ© de traitement 7 Face Ă  ces logiques discriminatoires, le droit semble un outil bien faible. S’agissant plus particuliĂšrement des droits d’inscription Ă  l’universitĂ©, il est mĂȘme plus que probable que ni le droit Ă  l’instruction » garanti par la Convention europĂ©enne des droits de l’Homme, ni le principe constitutionnel d’égalitĂ© ne soient Ă  mĂȘme de garantir l’égalitĂ© de traitement des Ă©tudiants dans l’accĂšs Ă  l’enseignement supĂ©rieur. Ainsi, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le principe d’égalitĂ© admet de nombreuses dĂ©rogations notamment, il n’implique pas que des situations diffĂ©rentes ne puissent faire l’objet de solutions diffĂ©rentes », et ceci pour tenir compte soit dune nĂ©cessitĂ© d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral », soit de la situation particuliĂšre de certains usagers [16] ». ConformĂ©ment Ă  cette jurisprudence, le Conseil d’État a pu affirmer qu’en matiĂšre d’inscriptions universitaires, le principe d’égalitĂ© ne s’applique aux Ă©tudiants Ă©trangers que lorsqu’ils sont placĂ©s dans la mĂȘme situation [17] » que leurs homologues français. Et, au regard de la jurisprudence prĂ©citĂ©e, l’instauration de frais d’inscription diffĂ©renciĂ©s pour les Ă©tudiants Ă©trangers pourrait incontestablement ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme relevant d’une nĂ©cessitĂ© d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral » – celle de rentabiliser » l’accueil des Ă©tudiants Ă©trangers par les universitĂ©s –, ou comme relevant d’une situation particuliĂšre » – un Ă©tudiant Ă©tranger sollicitant son admission dans un pays tiers Ă©tant, par dĂ©finition, dans une situation diffĂ©rente de celle d’un Ă©tudiant rĂ©sidant sur le territoire national. Les Ă©tudiants Ă©trangers ne bĂ©nĂ©ficient donc que bien rarement du droit Ă  l’égalitĂ© de traitement. Le droit Ă  l’instruction » garanti par la Convention europĂ©enne des droits de l’Homme, qui assure en thĂ©orie l’accĂšs de tous Ă  l’éducation, n’est pas non plus de nature Ă  assurer aux Ă©tudiants Ă©trangers un vĂ©ritable droit d’accĂšs aux universitĂ©s. Certes, la jurisprudence de la Cour europĂ©enne des droits de l’Homme relative Ă  l’article 2 du protocole additionnel n° 1 Ă  la CEDH rappelle que les États ont une obligation de veiller Ă  ce que les personnes jouissent d’un droit d’accĂšs effectif » aux universitĂ©s [18]. Les Ă©tudiants Ă©trangers sont toutefois largement exclus de ce droit Ă  un accĂšs effectif », puisque la Cour a par la suite prĂ©cisĂ© qu’en matiĂšre d’enseignement supĂ©rieur, de hauts frais de scolaritĂ© pour les Ă©trangers – et des frais de scolaritĂ© en gĂ©nĂ©ral – semblent ĂȘtre frĂ©quents et peuvent, dans les circonstances actuelles, ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme pleinement justifiĂ©s [19] ». En dernier lieu enfin, le droit communautaire, qui apparaĂźt souvent comme le dernier recours » des Ă©trangers et de leurs dĂ©fenseurs, ne semble pas non plus d’un grand secours. Celui-ci a certes largement contribuĂ©, ces derniĂšres annĂ©es, Ă  consolider le statut administratif des Ă©tudiants Ă©trangers, leur confĂ©rant de nouveaux droits [20]. Cependant en matiĂšre d’égalitĂ© de traitement, l’émergence d’un principe de non-discrimination entre Ă©tudiants [21] » ne bĂ©nĂ©ficie, dans l’immĂ©diat, qu’aux Ă©tudiants ressortissants d’États membres de l’Union europĂ©enne, et non aux ressortissants de pays tiers, Ă  moins que ceux-ci aient obtenu le statut de rĂ©sident de longue durĂ©e. 8 La vulnĂ©rabilitĂ© des Ă©tudiants Ă©trangers aux discriminations constitue sans doute, plus largement, le lot quotidien de l’ensemble des Ă©trangers. Elle n’en est pas moins un exemple flagrant de la difficultĂ© de garantir Ă  l’étranger le bĂ©nĂ©fice d’une rĂ©elle Ă©galitĂ© de traitement constatons une fois de plus que celui-ci, s’il a parfois des faveurs, n’a que rarement de vĂ©ritables droits [22] ».? Notes [1] Circulaire n° 77-524 du 12 dĂ©cembre 1977 relative Ă  l’admission des Ă©tudiants Ă©trangers. [2] Antoine Math et al., La fabrique d’une immigration choisie. De la carte d’étudiant au statut de travailleur Ă©tranger Lille et Bobigny, 2001-2004 », La Revue de l’Ires 1/ 2006 n° 50, p. 27-62. [3] Le changement de statut Ă©tudiant » Ă  salariĂ© », Gisti, coll. Les Notes pratiques, 2012. [4] Antoine Math, Des cotisations sans prestations », Plein droit, n° 67, dĂ©cembre 2005. [5] Conseil d’État, 2e et 1er SSR, 30 dĂ©cembre 2000, req. n° 210231. [6] Ronan Vourc’h et Saeed Paivandi, Profils des conditions de vie des Ă©tudiants Ă©trangers », Rapport pour l’Observatoire national de la vie Ă©tudiante OVE, OVE infos, n° 12, juin 2005. CitĂ© par Anne-Françoise Dequire, Le monde des Ă©tudiants entre prĂ©caritĂ© et souffrance », PensĂ©e plurielle 1/ 2007 n° 14. [7] Ville de Paris, DASCO/Bureau de la vie Ă©tudiante, Les discriminations en milieu Ă©tudiant, juillet 2004. [8] DĂ©cision LCD-2011-58 du 14 novembre 2011 relative Ă  un refus d’embauche en raison de la nationalitĂ©. [9] Sylvia Preuss-Laussinotte, Faveur et droit des Ă©trangers », in Gilles Guglielmi dir., La faveur et le droit, PUF, 2000. [10] Dans les faits, ces derniers sont principalement des Ă©tudiants en mobilitĂ© individuelle provenant des pays en dĂ©veloppement et, plus particuliĂšrement, d’Afrique puisque les pays de ce continent se trouvent gĂ©nĂ©ralement exclus de la plupart des accords universitaires faute de pouvoir garantir une rĂ©ciprocitĂ© des Ă©changes. [11] Jean-Philippe Foegle, DĂ©bat sur l’immigration professionnelle et Ă©tudiante L’étudiant Ă©tranger sous les projecteurs français et europĂ©ens », in Lettre ActualitĂ©s Droits-LibertĂ©s » du Credof, 8 juillet 2013. [12] La ConfĂ©rence des grandes Ă©coles est une association française d’établissements d’enseignement supĂ©rieur et de recherche regroupant la majoritĂ© des grandes Ă©coles », et dĂ©fendant les intĂ©rĂȘts de celles-ci. L’importance et la taille des Ă©tablissements qu’elle reprĂ©sente lui assurent une influence certaine sur les pouvoirs publics. [13] SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral Ă  l’immigration et l’intĂ©gration, Les donnĂ©es de l’immigration professionnelle, avril 2013. [14] Voir les recours du Gisti en piĂšces jointes du communiquĂ© Frais d’inscription diffĂ©renciĂ©s non au racket des Ă©tudiants Ă©trangers » [en ligne]. [15] 17 Voir les communiquĂ©s du Gisti Frais d’inscription diffĂ©renciĂ©s Non au racket des Ă©tudiants Ă©trangers ! » et Racket des Ă©tudiants Ă©trangers une victoire en demi-teinte » [en ligne]. [16] Cons. constit, DC n° 79-107 du 12 juillet 1979, Ponts Ă  pĂ©age, § 4. [17] CE, SSR, 26 juillet 1982, Gisti, n° 22931, 22934. [18] Cour EDH, 10 novembre 2005, Leyla Sahin c/Turquie, Req. n° 44774/98, § 137. [19] Cour EDH, 4e Sect., 21 juin 2011, Ponomaryovi c/Bulgarie, Req n° 44774/98, §137 [20] Sur ces dĂ©veloppements, voir Jean-Philippe Foegle, La CJUE garantit aux Ă©tudiants Ă©trangers un droit » d’admission au sĂ©jour », La Revue des droits de l’homme, ActualitĂ©s Droits-LibertĂ©s, article mis en ligne le 29 septembre 2014. [21] Le principe tend Ă  prohiber, au nom de la libertĂ© de circulation des personnes, la majoritĂ© des discriminations dont font l’objet les Ă©tudiants ressortissants de pays membres de l’Union europĂ©enne s’engageant dans des Ă©tudes dans un autre État membre de l’Union. Voir Myriam Benlolo-Carabot, La non-discrimination entre Ă©tudiants », in Francette Fines, Marie Gautier et Catherine Gauthier dir., La non-discrimination entre les EuropĂ©ens, PĂ©done, 2012. [22] DaniĂšle Lochak, Étrangers de quel droit ?, PUF, 1985. GjJm.
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