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Larticle D 8222-5 du Code du travail insiste sur ce point en exigeant un contrĂŽle tous les six mois pour les opĂ©rations dĂ©passant 3000 âŹ. Cette dĂ©marche est importante en vue dâĂ©viter dâĂȘtre solidairement reconnu
Actions sur le document L'entrepreneur travaillant sur un chantier ayant donné lieu à la délivrance d'un permis de construire affiche sur ce chantier, pendant la durée de l'affichage du permis, son nom, sa raison ou sa dénomination sociale ainsi que son adresse. L'affichage est assuré sur un panneau dont les indications sont lisibles de la voie publique. Sur demande des agents de contrÎle mentionnés à l'article L. 8271-7, pour l'application des dispositions du 1° de l'article L. 8221-5, l'employeur produit l'avis de réception prévu à l'article R. 1221-7 s'il est encore tenu de le conserver en application de l'article R. 1221-8 ou, tant qu'il n'a pas reçu cet avis, les éléments leur permettant de vérifier qu'il a procédé à la déclaration préalable à l'embauche du salarié. Le numéro d'identification mentionné au a du 1° de l'article L. 8221-7 est le numéro unique d'identification des entreprises défini à l'article D. 123-235 du code de commerce. Les vérifications à la charge de la personne qui conclut un contrat, prévues à l'article L. 8222-1, sont obligatoires pour toute opération d'un montant au moins égal à 3 000 euros. L'injonction adressée au cocontractant par le maßtre d'ouvrage ou le donneur d'ordre, en application du premier alinéa de l'article L. 8222-5, est réalisée par lettre recommandée avec avis de réception. L'injonction adressée à l'entreprise en situation irréguliÚre par la personne morale de droit public, en application du premier alinéa de l'article L. 8222-6, est réalisée par lettre recommandée avec avis de réception. L'entreprise mise en demeure dispose d'un délai de quinze jours pour répondre à la personne publique. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin ou de ses ascendants ou descendants, est considéré comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-1 s'il se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution, l'un des documents énumérés à l'article D. 8222-5. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier répondant aux conditions fixées par l'article D. 8222-4, est considérée comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution 1° Une attestation de fourniture des déclarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sécurité sociale prévue à l'article L. 243-15 émanant de l'organisme de protection sociale chargé du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s'assure de l'authenticité auprÚs de l'organisme de recouvrement des cotisations de sécurité sociale. 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers est obligatoire ou lorsqu'il s'agit d'une profession réglementée, l'un des documents suivants a Un extrait de l'inscription au registre du commerce et des sociétés K ou K bis ; b Une carte d'identification justifiant de l'inscription au répertoire des métiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, à condition qu'y soient mentionnés le nom ou la dénomination sociale, l'adresse complÚte et le numéro d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers ou à une liste ou un tableau d'un ordre professionnel, ou la référence de l'agrément délivré par l'autorité compétente ; d Un récépissé du dépÎt de déclaration auprÚs d'un centre de formalités des entreprises pour les personnes en cours d'inscription. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin ou de ses ascendants ou descendants, est considéré comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-4 s'il se fait remettre par son cocontractant établi ou domicilié à l'étranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution, l'un des documents énumérés à l'article D. 8222-7. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier répondant aux conditions fixées par l'article D. 8222-6, est considérée comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-4 si elle se fait remettre par son cocontractant établi ou domicilié à l'étranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution 1° Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numéro individuel d'identification attribué en application de l'article 286 ter du code général des impÎts. Si le cocontractant n'est pas tenu d'avoir un tel numéro, un document mentionnant son identité et son adresse ou, le cas échéant, les coordonnées de son représentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant de la régularité de la situation sociale du cocontractant au regard du rÚglement CE n° 883/2004 du 29 avril 2004 ou d'une convention internationale de sécurité sociale et, lorsque la législation du pays de domiciliation le prévoit, un document émanant de l'organisme gérant le régime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est à jour de ses déclarations sociales et du paiement des cotisations afférentes, ou un document équivalent ou, à défaut, une attestation de fourniture des déclarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sécurité sociale prévue à l' article L. 243-15 du code de la sécurité sociale . Dans ce dernier cas, elle doit s'assurer de l'authenticité de cette attestation auprÚs de l'organisme chargé du recouvrement des cotisations et contributions sociales ; 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant à un registre professionnel est obligatoire dans le pays d'établissement ou de domiciliation, l'un des documents suivants a Un document émanant des autorités tenant le registre professionnel ou un document équivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, à condition qu'y soient mentionnés le nom ou la dénomination sociale, l'adresse complÚte et la nature de l'inscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de création, un document datant de moins de six mois émanant de l'autorité habilitée à recevoir l'inscription au registre professionnel et attestant de la demande d'immatriculation audit registre. Les documents et attestations énumérés à l'article D. 8222-7 sont rédigés en langue française ou accompagnés d'une traduction en langue française. En application de l'article L. 8223-2, le salarié obtient les informations relatives à l'accomplissement par l'employeur de la déclaration préalable à l'embauche le concernant sur demande écrite. La demande du salarié contient 1° Ses nom, prénoms, nationalité, date et lieu de naissance ; 2° Son numéro national d'identification, s'il est déjà immatriculé à la sécurité sociale ; 3° Son adresse ; 4° Sa date d'embauche et la période de travail pour laquelle l'information relative à l'accomplissement de la déclaration préalable à l'embauche est sollicitée. La réponse à la demande du salarié lui est adressée dans les trente jours qui suivent la réception de sa demande. Elle contient les informations relatives à 1° L'existence ou non d'une déclaration préalable à l'embauche le concernant, correspondant à la date d'embauche et à la période d'emploi mentionnées dans sa demande ; 2° Lorsque l'embauche a fait l'objet d'une déclaration, la date et l'heure prévisibles d'embauche indiquées par l'employeur, ainsi que la date et l'heure auxquelles il a procédé à la déclaration ; 3° La dénomination sociale ou les nom et prénoms de l'employeur qui a procédé à cette déclaration ainsi que son adresse professionnelle et, le cas échéant, son numéro SIRET. Lorsque la demande du salarié est présentée verbalement, cette demande et la réponse qui lui est apportée sont consignées par procÚs-verbal. Le fait de ne pas respecter l'obligation d'affichage prévue à l'article R. 8221-1, est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. DerniÚre mise à jour 4/02/2012
ArticleD8222-5 du Code du Travail La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l'article D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'Ă
La solidaritĂ© est dĂ©finie par les articles 1200 et suivants du Code civil comme une garantie, donnant le droit au crĂ©ancier de rĂ©clamer Ă nâimporte lequel de ses dĂ©biteurs le paiement de la totalitĂ© de la dette. La circulaire de la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă la lutte contre le travail illĂ©gal DILTI du 31 dĂ©cembre 2005 dĂ©finit, elle, la solidaritĂ© financiĂšre comme le mĂ©canisme visant Ă rendre le donneur dâordre redevable du paiement des sommes dues par lâauteur dâun travail dissimulĂ© ». A lâorigine, le lĂ©gislateur avait limitĂ© le champ dâapplication de cette solidaritĂ© Ă la fois sur les matiĂšres concernĂ©es et sur les personnes visĂ©es. Ainsi, la mise en Ćuvre du mĂ©canisme de la solidaritĂ© financiĂšre ne pouvait porter que sur les impĂŽts, taxes et cotisations dus au TrĂ©sor Public et aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale ou de mutualitĂ© sociale agricole et ne concernaient que les co-contractants dâun travailleur clandestin condamnĂ©s pour avoir recouru Ă ses services premier alinĂ©a de lâarticle 7 de la loi n°72-649 du 11 juillet 1972 codifiĂ© Ă lâarticle 1724 quater du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et Ă lâarticle L. 324-14 du Code du travail. La loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 renforçant la lutte contre le travail clandestin et la lutte contre lâorganisation de lâentrĂ©e et du sĂ©jour irrĂ©guliers dâĂ©trangers en France a Ă©largi ce champ dâapplication de la solidaritĂ© financiĂšre. La solidaritĂ© du co-contractant du travailleur clandestin sâĂ©tend dĂ©sormais aux aides publiques et aux rĂ©munĂ©rations et charges salariales. Pour la premiĂšre fois en 1991, apparaĂźt aussi la notion de la responsabilitĂ© solidaire de celui dont la vigilance a fait dĂ©faut. La lĂ©gislation Ă©volue encore avec la loi n°97-210 du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal qui substitue Ă lâexpression de travail clandestin » celle de travail dissimulĂ© » et Ă©tend la solidaritĂ© financiĂšre des donneurs dâordre » aux pĂ©nalitĂ©s et majorations. Ces modifications ont, Ă chaque fois, Ă©tĂ© reprises Ă la fois dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Il a paru utile, dans le contexte actuel de crise, de faire un point sur les dispositions de la lĂ©gislation concernant cette solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance, sa mise en Ćuvre et enfin dâen apprĂ©hender les objectifs ainsi que les limites dâune application stricte. I / Lâarticle 1724 quater du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts Ă©tablit une solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance » Toute personne qui ne procĂšde pas aux vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8222-1 du code du travail [âŠ] est, conformĂ©ment Ă lâarticle L. 8222-2 du mĂȘme code, tenue solidairement au paiement des sommes mentionnĂ©es Ă ce mĂȘme article dans les conditions prĂ©vues Ă lâarticle L. 8222-3 du code prĂ©citĂ©. 1-1 / Les personnes visĂ©es Lâarticle 1724 quater se rĂ©fĂšre explicitement Ă lâarticle L. 8221-1 du Code du travail qui indique que Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion dâun contrat dont lâobjet porte sur une obligation dâun montant minimum en vue de lâexĂ©cution dâun travail, de la fourniture dâune prestation de services ou de lâaccomplissement dâun acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat, que son cocontractant sâacquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2° de lâune seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas dâun contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Les modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. » Les personnes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre mise en place par lâarticle 1724 quater sont celles qui concluent un contrat dâun montant minimum 5000 euros hors taxe, quâelles soient des particuliers ou des entreprises. Il sâagit donc des clients, des bĂ©nĂ©ficiaires de la prestation, ceux quâon appellera plus gĂ©nĂ©ralement les donneurs dâordre ». 1-2 / Les obligations de vĂ©rification exigĂ©es par le lĂ©gislateur Les vĂ©rifications obligatoires portent Ă la fois sur lâexistence des formalitĂ©s relatives Ă lâactivitĂ© immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou du rĂ©pertoire des mĂ©tiers, dĂ©claration auprĂšs des organismes sociaux et fiscaux et sur lâexistence des formalitĂ©s relatives Ă lâemploi salariĂ© absence de dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche, dĂ©livrance de bulletins de paie, dĂ©clarations relatives aux salaires et cotisations sociales. Ainsi lâarticle D. 8222-5 du Code du travail dispose que le professionnel contractant avec un prestataire français doit se faire remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L. 243-15 Ă©manant de lâorganisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle sâassure de lâauthenticitĂ© auprĂšs de lâorganisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. 2° Lorsque lâimmatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsquâil sâagit dâune profession rĂ©glementĂ©e, lâun des documents suivants a Un extrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et le numĂ©ro dâimmatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă une liste ou un tableau dâun ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de lâagrĂ©ment dĂ©livrĂ© par lâautoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription. Ces obligations diffĂ©rentes ou allĂ©gĂ©es existent aussi pour le professionnel contractant avec un prestataire Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger ainsi que pour le particulier articles D. 8222-7 et D. 8222-4 du Code du travail. Cette vigilance doit sâexercer non seulement au dĂ©but du contrat mais aussi rĂ©guliĂšrement, tous les six mois. 1-3 / Quâen est-il pratiquement ? Ces obligations et surtout ce suivi dans le temps semble difficile Ă satisfaire surtout pour les petites ou moyennes entreprises faisant appel Ă des sous-traitants. En effet, une fois les travaux ou les prestations commencĂ©es, obtenir des documents du prestataire ou du sous-traitant sâavĂšre plus difficile que lors de la signature du contrat initial. Lors de travaux ou prestations de longue durĂ©e, comment sont sensĂ©s rĂ©agir les donneurs dâordre » ? Doivent-ils interrompre les travaux en cours et signaler cette difficultĂ© Ă lâadministration ? On imagine les difficultĂ©s Ă mettre en Ćuvre cette lĂ©gislation lorsque lâarrĂȘt des travaux ou prestations mettent en pĂ©ril lâentreprise elle-mĂȘme ou le particulier co-contractant dâun prestataire exerçant un travail dissimulĂ©. Or les consĂ©quences dâune absence de vĂ©rification sont lourdes sur le plan financier. II/ Mise en Ćuvre de la solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance »2-1 / Un ensemble de conditions nĂ©cessaires La mise en Ćuvre de cette solidaritĂ© financiĂšre suppose la rĂ©union de certaines conditions le constat par procĂšs-verbal dâune infraction de travail dissimulĂ©, lâexistence de relations contractuelles entre le donneur dâordre et lâauteur du travail dissimulĂ©, le montant de la prestation, qui doit ĂȘtre Ă©gal ou supĂ©rieur au seuil prĂ©vu par lâarticle du Code du travail soit Ă ce jour 5000 euros hors taxe. Si ces trois conditions sont rĂ©unies, la solidaritĂ© peut ĂȘtre mise en Ćuvre si la personne a mĂ©connu les obligations de vĂ©rification prĂ©vues par les dispositions de lâarticle L. 8222-1 du Code du travail. 2-2 / Lâaction en recouvrement des crĂ©anciers La dette est Ă©tablie par lâadministration ou lâorganisme crĂ©ancier qui dĂ©termine la personne envers laquelle lâaction en recouvrement sera mise en Ćuvre. Plusieurs options leur sont offertes. Ils peuvent agir auprĂšs du dĂ©biteur principal, câest-Ă -dire lâauteur du travail dissimulĂ©, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur principal ; - du dĂ©biteur solidaire, câest-Ă -dire le client ou le donneur dâordre, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur solidaire. Il est important de souligner que lâengagement de la solidaritĂ© nâest pas subordonnĂ© Ă lâimpossibilitĂ© du recouvrement Ă lâĂ©gard du redevable principal. Le crĂ©ancier peut donc agir exclusivement Ă lâencontre du dĂ©biteur solidaire. 2-3 / Quels sont les risques financiers encourus ? Les sommes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre sont les suivantes les impĂŽts et les taxes, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations ; les cotisations et les contributions obligatoires, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations, exigibles envers les organismes de protection sociale URSSAF et CGSS, MSA, caisses de retraite complĂ©mentaire, caisses de prĂ©voyance, ASSEDIC, etc. ; les rĂ©munĂ©rations dues aux salariĂ©s et les charges affĂ©rentes. La responsabilitĂ© solidaire du donneur dâordre est nĂ©anmoins limitĂ©e Ă la fraction des sommes dues par lâauteur du travail dissimulĂ© et correspondant aux prestations rĂ©alisĂ©es pour lui proportionnellement Ă leur valeur et non pour la totalitĂ© des dettes de lâauteur de travail dissimulĂ©. La solidaritĂ© nâest donc pas celle, totale, du Code civil. Ainsi, chaque crĂ©ancier peut rĂ©clamer au dĂ©biteur le montant des seules sommes qui lui sont personnellement dues et dans la limite dâun prorata dont le calcul diffĂšre en fonction de la nature des dettes Pour les dettes fiscales, le prorata est calculĂ© par rapport au chiffre dâaffaires de lâentreprise, le cas Ă©chĂ©ant aprĂšs reconstitution des recettes, pour lâannĂ©e de rĂ©alisation de la prestation. Dans le cas dâune opĂ©ration de sous-traitance visĂ©e Ă lâarticle L. 324-14-1 du Code du travail, la valeur des travaux rĂ©alisĂ©s sâapprĂ©cie par rapport au contrat conclu entre lâentreprise principale titulaire du marchĂ© et le sous-traitant. Pour les dettes sociales rĂ©munĂ©rations et cotisations sociales, le prorata est calculĂ© par rapport au temps de travail et Ă la masse salariale affectĂ©s Ă la rĂ©alisation de la prestation irrĂ©guliĂšre. III/ Les objectifs et les limites La solidaritĂ© financiĂšre entre co-contractants est Ă la fois inscrite dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et dans le Code du travail. Cette double inscription se justifie par les deux motifs principaux Ă©voquĂ©s pour justifier de sa mise en place. 3-1/ Premier objectif avancĂ© la lutte contre le principe du travail clandestin Dans la circulaire interministĂ©rielle DILTI du 31 dĂ©cembre 2005, lâidĂ©e Ă©tait que la lutte contre le travail dissimulĂ© ne devait pas viser seulement Ă mettre en cause la responsabilitĂ© des auteurs immĂ©diats de cette dĂ©linquance Ă©conomique et financiĂšre. Il sâagissait, pour agir efficacement, de rechercher celle des donneurs dâordre qui sont souvent les vĂ©ritables bĂ©nĂ©ficiaires et les instigateurs des pratiques frauduleuses gĂ©nĂ©ratrices dâune importante Ă©vasion sociale et fiscale. Les dispositions affĂ©rentes au dĂ©faut de vigilance » auraient donc comme objectif premier de lutter efficacement contre le travail dissimulĂ© et lâexploitation des sous-traitants par les donneurs dâordre. 3-2/ Second objectif avancĂ© la prĂ©servation des intĂ©rĂȘts financiers du TrĂ©sor et des organismes sociaux Câest, semble-t-il, le vĂ©ritable enjeu de ces dispositions qui, rappelons-le, sont Ă la fois prĂ©sentes dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Le lĂ©gislateur a voulu permettre une action autre que pĂ©nale qui permette de prĂ©server les intĂ©rĂȘts du TrĂ©sor et des organismes sociaux en facilitant le recouvrement des crĂ©ances. Ainsi, il rĂ©sulte des travaux parlementaires sur cette question que cette solidaritĂ© financiĂšre donne ⊠une garantie supplĂ©mentaire dâobtenir le paiement des sommes dues, ce qui paraĂźt particuliĂšrement nĂ©cessaire compte tenu des risques importants dâinsolvabilitĂ© des personnes se livrant au travail clandestin ». Le Conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015 a relevĂ© que cette solidaritĂ© constitue une garantie pour le recouvrement de la crĂ©ance du TrĂ©sor public et de celle des organismes de protection sociale » cons. 8. Ainsi, dĂšs lors quâune infraction de travail dissimulĂ© est constatĂ©e par procĂšs-verbal, lâadministration fiscale ou les organismes sociaux ont en effet tout intĂ©rĂȘt Ă rechercher la solidaritĂ© du donneur dâordre » 3-3/ Des objectifs garantis par la position du Conseil Constitutionnel Saisi par le Conseil dâĂtat dâune question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC, le Conseil constitutionnel a, dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, dĂ©clarĂ© le deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle L. 8222-2 du Code du travail conforme Ă la Constitution, sous la rĂ©serve Ă©noncĂ©e au considĂ©rant 14. Lâanalyse de sa dĂ©cision dĂ©montre Ă quel point cette solidaritĂ© financiĂšre est considĂ©rĂ©e comme permettant de prĂ©server lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en luttant contre le travail dissimulĂ© et ses consĂ©quences financiĂšres. Sur la totalitĂ© des griefs, mĂ©connaissance des principes de prĂ©somption dâinnocence, dâindividualisation, de proportionnalitĂ© des peines, du principe de responsabilitĂ©, du droit de propriĂ©tĂ© et de la garantie des droits et du principe dâĂ©galitĂ© devant la justice, seul ce dernier a donnĂ© lieu Ă une rĂ©serve dâinterprĂ©tation. Ainsi, le principe de la solidaritĂ© du paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus par celui-ci au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale Ă©noncĂ© par lâarticle 1822-2 du Code du travail par toute personne qui mĂ©connaĂźt les dispositions de lâarticle L. 8222-1, ainsi que toute personne condamnĂ©e pour avoir recouru directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©, est tenue solidairement avec celui qui a fait lâobjet dâun procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© » a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© conforme Ă la Constitution sous rĂ©serve que le donneur dâordre soit en mesure de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure ainsi que le bien-fondĂ© et lâexigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires, ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est tenu ». En revanche, le grief portant sur le principe de responsabilitĂ© qui semble le plus malmenĂ© dans la mise en Ćuvre dâune solidaritĂ© financiĂšre nâa pas Ă©tĂ© retenu. Le Conseil constitutionnel a invoquĂ© une fois de plus le motif de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qui permet au lĂ©gislateur, sans dĂ©roger au principe constitutionnel de responsabilitĂ© pour faute, dâamĂ©nager les conditions dans lesquelles cette responsabilitĂ© peut ĂȘtre engagĂ©e. Ainsi, il affirme dans son considĂ©rant 9 que la loi peut instituer une solidaritĂ© de paiement dĂšs lors que les conditions dâengagement de cette solidaritĂ© sont proportionnĂ©es Ă son Ă©tendue et en rapport avec lâobjectif poursuivi par le lĂ©gislateur » Il a ensuite jugĂ© que, dans la mesure oĂč le non-respect des obligations de vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8222-1 du Code du travail pouvait ĂȘtre regardĂ© comme ayant facilitĂ© la rĂ©alisation de ce travail dissimulĂ© ou ayant contribuĂ© Ă celle-ci » , et la solidaritĂ© financiLarticle D8222-5 du code du travail Ă©voque, en plus de lâattestation de vigilance, un autre document lorsque lâimmatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsquâil s'agit dâune profession rĂ©glementĂ©e. Ce document est souvent rĂ©sumĂ© Ă un extrait K-Bis. Pourtant, lâarticle accepte Le travail dissimulĂ© ou familiĂšrement appelĂ© "travail au noir" est lourde de consĂ©quences pour lâemployeur. En raison des implications, et de ses consĂ©quences, toute action en justice doit ĂȘtre faite sur la base dâĂ©lĂ©ments objectifs et matĂ©riellement constatĂ©s. Il importe donc de voir les situations dans lesquelles il y a travail dissimulĂ© et la rĂ©pression en la matiĂšre. Le lĂ©gislateur a progressivement renforcĂ© la lutte contre le travail illĂ©gal. Le travail illĂ©gal vise les cas de travail dissimulĂ©, le prĂȘt illicite de main-dâĆuvre, le cumul irrĂ©gulier dâemplois, lâemploi irrĂ©gulier des travailleurs Ă©trangers et la fausse dĂ©claration en vue dâobtenir des revenus de remplacement. Depuis la loi du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal, le terme de travail clandestin a Ă©tĂ© remplacĂ© par celui de travail dissimulĂ© afin dâĂ©viter la confusion entre la situation des ressortissants Ă©trangers ne disposant pas de titre rĂ©gulier pour travailler ou de sĂ©jour et celle des travailleurs non dĂ©clarĂ©s par lâemployeur. Le dispositif de lutte contre le travail illĂ©gal a Ă©tĂ© renforcĂ© par la loi du 16 juin 2011. Le travail dissimulĂ© est dĂ©fini et interdit par les articles L. 8221-2, L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du travail. Le Code du travail vise deux types de situations. En cas de travail dissimulĂ©, le contrevenant sâexpose Ă des sanctions financiĂšres, pĂ©nales et administratives. Le salariĂ©, victime dispose en outre de plusieurs voies pour faire reconnaĂźtre son prĂ©judice. I- Champ dâapplication du travail dissimulĂ© La loi dĂ©termine les situations dans lesquelles il y a travail dissimulĂ©. Le Code du travail renvoie Ă deux hypothĂšses. Le travail dissimulĂ© par dissimulation dâactivitĂ© Article L. 8221-3 du Code du travail Le travail dissimulĂ© par dissimulation dâemploi salariĂ© Article L. article L. 8221-5 du code du travail A- Le travail dissimulĂ© par dissimulation dâactivitĂ© Quelles sont ces situations et les activitĂ©s spĂ©cifiques visĂ©es ? 1- Les cas incriminĂ©s Cette hypothĂšse a cours en cas de crĂ©ation de sociĂ©tĂ© ou dâentreprise. Lâarticle L. 8221-3 du Code du travail dĂ©finit la dissimulation dâactivitĂ© Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâactivitĂ©, lâexercice Ă but lucratif dâune activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou lâaccomplissement dâactes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă ses obligations 1° Soit nâa pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus dâimmatriculation, ou postĂ©rieurement Ă une radiation ; 2° Soit nâa pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă lâadministration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. » Lâinfraction est donc constituĂ©e par lâexercice dâune activitĂ© professionnelle sans lâaccomplissement des formalitĂ©s dâimmatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au registre des entreprises. Lorsque lâimmatriculation nâest pas obligatoire, câest lâabsence des dĂ©clarations obligatoires qui est sanctionnĂ©e. Ainsi, pour les professions libĂ©rales, agricoles et similaires, le dĂ©lit de travail dissimulĂ© est constituĂ© par le dĂ©faut de dĂ©clarations obligatoires auprĂšs des organismes fiscaux et de protection sociale. La dissimulation dâactivitĂ© est Ă©galement constituĂ© lorsque toute personne qui exerce une activitĂ© Ă but lucratif ne procĂšde pas aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites auprĂšs des organismes de protection sociale de lâadministration fiscale. Est Ă©galement constitutif du dĂ©lit de travail dissimulĂ© La poursuite dâactivitĂ© Ă la suite dâune liquidation judiciaire ou aprĂšs un refus dâimmatriculation, ou encore aprĂšs la radiation dâun registre professionnel ; Lâabsence dâimmatriculation dâun Ă©tablissement secondaire ; Lâexercice dâune activitĂ© diffĂ©rente de celle pour laquelle lâimmatriculation a Ă©tĂ© requise. La Chambre criminelle de la Cour de cassation a ainsi jugĂ©e Ă propos du dĂ©faut dâinscription modificative au rĂ©pertoire des mĂ©tiers [] la demande dâinscription modificative audit rĂ©pertoire Ă©tant une formalitĂ© obligatoire, son omission volontaire doit ĂȘtre assimilĂ©e au dĂ©faut dâimmatriculation prĂ©vu Ă lâarticle L. 324-10. 1o du Code du travail » Cass. crim. 23-5-1995 n° 2- Les activitĂ©s visĂ©es Lâarticle L. 8221-3 du Code du travail Ă©nonce quâil sâagit de lâexercice Ă but lucratif dâune activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou lâaccomplissement dâactes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă ses obligations ». LâURSSAF prĂ©cise quâil sâagit de toutes activitĂ©s des secteurs Ă©conomiques de lâindustrie et des services, les activitĂ©s de commerce et de vente. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, il sâagit de toutes les activitĂ©s lucratives quâelles soient exercĂ©es par des travailleurs indĂ©pendants, des professions libĂ©rales, des sociĂ©tĂ©s ou tout autre personne morale. B- Le travail dissimulĂ© par dissimulation dâemploi salariĂ© Dans cette situation, câest lâemployeur qui est visĂ© et non pas dans la crĂ©ation dâactivitĂ© comme dans lâhypothĂšse prĂ©cĂ©dente. 1-Les situations incriminĂ©es Lâarticle L. 8221-5 du Code du travail dĂ©finit la situation de dissimulation dâemploi salariĂ©. Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâemploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1° Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L. 1221-10, relatif Ă la dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche ; 2° Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L. 3243-2, relatif Ă la dĂ©livrance dâun bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre dâheures de travail infĂ©rieur Ă celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas dâune convention ou dâun accord collectif dâamĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre Ier de la troisiĂšme partie. » Ainsi, lâemployeur qui ne dĂ©clare pas ses salariĂ©s et ne dĂ©clare pas la rĂ©munĂ©ration exacte commet un dĂ©lit de travail dissimulĂ©. De ce fait, la remise dâun bulletin de paie ne mentionnant quâune partie de la rĂ©munĂ©ration versĂ©e est constitutive de travail dissimulĂ© par dissimulation dâemploi salariĂ©. Lâemployeur est susceptible dâĂȘtre poursuivi pour infraction de travail illĂ©gal mais aussi une infraction fiscale ou infraction relative Ă la protection sociale. La situation de travail dissimulĂ© peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e lorsque lâemployeur soutient que le travail est bĂ©nĂ©vole se caractĂ©risant par une absence de contrat de travail et soutenant que les travailleurs sont des travailleurs indĂ©pendants, artisans, ou des professions libĂ©rales. Le juge a ainsi requalifiĂ© la relation en contrat de travail. Ainsi le juge a dĂ©cidĂ© que sous le couvert de contrats de sous-traitance fictifs, le prĂ©venu avait en connaissance de cause employĂ© des salariĂ©s dissimulĂ©s » Cass. crim. 22 fĂ©vrier 2000, n°99-84643. Pour une entreprise commerciale, le bĂ©nĂ©volat, de par son but non lucratif, ne peut constituer le moyen de pourvoir des postes nĂ©cessaires Ă la rĂ©alisation de lâobjet social. La jurisprudence a caractĂ©risĂ© la situation de travail dissimulĂ© en cas dâemploi irrĂ©gulier de salariĂ©s, mĂȘme Ă titre occasionnel. quâil nâimporte que le recours Ă ces pratiques ait Ă©tĂ© occasionnel, lâarticle L. 324-10 du Code du travail dans sa rĂ©daction applicable Ă lâespĂšce, ne faisant pas du caractĂšre habituel une condition de lâinfraction » Cass. crim. 30 juin 1995, n°94-82375. Le travail dissimulĂ© est aussi caractĂ©risĂ© en cas dâemploi dâun faux stagiaire. le statut dĂ©rogatoire de stage suppose que lâobjectif de celui-ci soit en relation avec la formation de lâĂ©tudiant et quâil y ait une convention avec lâĂ©tablissement qui assure la formation, les tĂąches confiĂ©es Ă Ana-Maria Y... et Anna Z... nâĂ©taient pas en rapport avec leurs Ă©tudes et lâorganisme signataire de la convention de stage nâassurait aucune formation ; que les juges en dĂ©duisent que le dĂ©lit de fourniture illĂ©gale de main-dâĆuvre Ă but lucratif est constituĂ© Ă lâencontre de la sociĂ©tĂ© Actions langues qui savait que les emplois quâelle proposait ne rentraient pas dans le cadre dâune convention de stage » ; Cass. crim 26 mai 2010, n°09-86095 Le travail dissimulĂ© est aussi caractĂ©risĂ© par le fait de dĂ©signer des personnes comme Ă©tant cogĂ©rants alors quâen rĂ©alitĂ© ces derniĂšres Ă©taient des salariĂ©s. Dans cette espĂšce, les cogĂ©rants Ă©taient en rĂ©alitĂ© des salariĂ©s de la SARL, Ă©levĂ©s Ă ces fonctions pour dissimuler le montage juridique rĂ©alisĂ© Cass. crim. 21 juin 1999, n°98-88103. Les travailleurs indĂ©pendants lorsquâil est Ă©tabli quâun faux travailleur indĂ©pendant ou un faux auto-entrepreneur doit ĂȘtre requalifiĂ© en salariĂ©, le donneur dâordre qui a eu recours Ă ce dernier est considĂ©rĂ© comme lâemployeur de ce salariĂ© dissimulĂ©. Ainsi, nombre de "prestations de services" de faux indĂ©pendants sont requalifiĂ©es en contrats de travail. Le cas du forfait jour le salariĂ© titulaire dâun forfait jours voit son temps de travail dĂ©comptĂ© en jours et non plus en heures. Ainsi, sur le bulletin de paie, le nombre dâheures nâest pas mentionnĂ©. Dans une espĂšce, lâemployeur a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă verser une indemnitĂ© de six mois de salaire au titre du travail dissimulĂ© Mais attendu, dâabord, que la cour dâappel, qui a constatĂ© que lâemployeur avait appliquĂ© au salariĂ© le systĂšme du forfait en jours sans quâait Ă©tĂ© conclue une convention de forfait en jours et relevĂ© que ce cadre travaillait rĂ©guliĂšrement plus de dix heures par jour, a fait ressortir le caractĂšre intentionnel de lâabsence de la mention, sur les bulletins de salaire, de toutes les heures accomplies au delĂ de la durĂ©e lĂ©gale ». Si le salariĂ© dĂ©montre la volontĂ© de lâemployeur dâĂ©chapper Ă la dĂ©claration de ces heures, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© dans une situation de travail dissimulĂ© puisque le bulletin de paie ne fait pas apparaĂźtre la rĂ©alitĂ© des heures effectivement travaillĂ©es et payĂ©es. Une fois encore, le travail dissimulĂ© suppose que soit concrĂ©tisĂ© le caractĂšre intentionnel de la dĂ©marche de lâemployeur. Pour la Chambre sociale de la Cour de cassation, la sous-Ă©valuation, pendant plusieurs annĂ©es, dâun bulletin de paie caractĂ©rise le travail dissimulĂ© Mais attendu que la dissimulation dâemploi salariĂ© prĂ©vue par lâarticle L. 8221-5 du code du travail est caractĂ©risĂ©e lorsquâil est Ă©tabli que lâemployeur a, de maniĂšre intentionnelle, mentionnĂ© sur le bulletin de paie un nombre dâheures de travail infĂ©rieur Ă celui rĂ©ellement effectuĂ© ; que les juges du fond apprĂ©cient souverainement lâexistence dâune telle intention » Cass. soc. 20-6-2013, n°10-20507. En cas de convention ou dâaccord dâannualisation du temps de travail, il nây a pas de dĂ©lit de sous-Ă©valuation du bulletin de paie Cass. crim. 16-4-2013 n° 2- Les activitĂ©s visĂ©es LâURSSAF prĂ©cise que toutes les activitĂ©s, quelle quâen soit la nature, pour laquelle il y a emploi de personnel salariĂ©s est concernĂ©. Sont cependant exclues les travaux dâurgence dont lâexĂ©cution immĂ©diate est nĂ©cessaire pour prĂ©venir les accidents imminents ou organiser les mesures de sauvetage. En ce qui concerne la dissimulation dâemploi salariĂ©, la volontĂ© de dissimuler doit ĂȘtre rĂ©elle. La Chambre criminelle de la Cour de cassation prĂ©cise rĂ©guliĂšrement que cette attitude doit ĂȘtre intentionnelle Mais attendu que la dissimulation dâemploi salariĂ© prĂ©vue par le dernier alinĂ©a de lâarticle L. 324-10 du Code du travail nâest caractĂ©risĂ©e que sâil est Ă©tabli que lâemployeur a, de maniĂšre intentionnelle, mentionnĂ© sur les bulletins de paie un nombre dâheures de travail infĂ©rieur Ă celui rĂ©ellement effectuĂ© » Cass. crim. 29 octobre 2003, n°01-44940. II- La rĂ©pression du travail illĂ©gal Le lĂ©gislateur a organisĂ© une protection du salariĂ© en cas de travail dissimulĂ©, la jurisprudence en prĂ©cise les contours. Par ailleurs, le lĂ©gislateur organise un systĂšme de rĂ©pression en cas de travail dissimulĂ©. A- Au regard de la situation du salariĂ© Le salariĂ© a un droit dâinformation sur sa situation. En cas de travail dissimulĂ© Ă©tabli, il peut obtenir le rĂ©tablissement des droits. 1- Droit dâinformations du salariĂ© Selon lâarticle du Code du travail, Le salariĂ© obtient des agents de contrĂŽle mentionnĂ©s Ă lâarticle L. 8271-7, dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret, les informations relatives Ă lâaccomplissement par son employeur de la dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche le concernant ». Il sâagit des services de la police judiciaire, de la direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts, de la direction gĂ©nĂ©rale des douanes, des organismes de SĂ©curitĂ© sociale, des caisses de mutualitĂ© agricole, de lâinspection du travail, des affaires maritimes, de lâaviation civile ou des transports terrestres. Par exemple, un salariĂ© qui a des doutes sur la rĂ©gularitĂ© de sa situation peut demander au service de lâURSSAF sâil a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement dĂ©clarĂ©. Le salariĂ© obtient les informations relatives Ă lâaccomplissement par lâemployeur de la dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche le concernant sur demande Ă©crite. La rĂ©ponse par les services concernĂ©s doit ĂȘtre adressĂ©e au salariĂ© dans les trente jours qui suivent la rĂ©ception de sa demande. Par ailleurs, il convient de prĂ©ciser que la situation de travail dissimulĂ© justifie la prise dâacte de la rupture. 2- Une indemnitĂ© forfaitaire de six mois de salaire Le salariĂ© peut, au moment de la rupture de son contrat de travail, formuler une demande dâindemnisation pour travail dissimulĂ© devant le Conseil de prudâhommes. Sâil est Ă©tabli une situation de travail dissimulĂ©, le salariĂ© a droit Ă une indemnitĂ© de six mois de salaire. La Chambre sociale de la Cour de cassation a jugĂ© que lâindemnitĂ© forfaitaire peut se cumuler avec les indemnitĂ©s de toute nature avec les indemnitĂ©s de toute nature auxquelles le salariĂ© a droit en cas de rupture de la relation de travail Cass. soc. 06 fĂ©v. 2013, n°11-23738. Cette indemnitĂ© peut donc se cumuler avec lâindemnitĂ© pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse ; lâindemnitĂ© pour non-respect de la procĂ©dure de licenciement ; lâindemnitĂ© de requalification dâun CDD en CDI ; les dommages et intĂ©rĂȘts pour violation de lâordre des licenciements ; lâindemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis et lâindemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s. 3- Dommages et intĂ©rĂȘts du prĂ©judice rĂ©sultant de la dissimulation Le salariĂ© a la possibilitĂ© dâobtenir des dommages et intĂ©rĂȘts pour faire rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© par la dissimulation de son emploi. Ce prĂ©judice peut dĂ©couler de la difficultĂ© Ă trouver un logement ou Ă obtenir un crĂ©dit faute de bulletins de paie 4- ResponsabilitĂ© civile Le salariĂ© qui a Ă©tĂ© en situation de travail dissimulĂ© doit rĂ©gulariser sa situation fiscale et sociale. Si la volontĂ© de frauder du salariĂ© est Ă©tablie, il peut Ă titre de sanction se voir priver du bĂ©nĂ©fice de certaines prestations sociales. Tout ou partie des indemnitĂ©s journaliĂšres dues par le salariĂ© peut ĂȘtre retenue par les organismes de maladie Les ASSEDIC peuvent supprimer le revenu de remplacement et sanctionner pĂ©nalement le travailleur pour fraude aux allocations. B- Sanctions pĂ©nales et administrative Lâemployeur qui a Ă©tĂ© reconnu coupable de travail dissimulĂ© encourt des sanctions pĂ©nales mais aussi des sanctions administratives. De mĂȘme, peut ĂȘtre reconnu coupable de lâinfraction de travail illĂ©gal le client qui conclut des contrats avec une sociĂ©tĂ© dont il nâa pas vĂ©rifiĂ© si elle sâĂ©tait acquittĂ©e de lâaccomplissement des formalitĂ©s obligatoires Article L. 8222-2 du Code du travail. 1- Sanctions pĂ©nales Toute infraction Ă lâinterdiction du travail dissimulĂ© est puni dâun emprisonnement de trois ans et dâune amende de 45 000 225 000 pour les personnes morales, et de peine complĂ©mentaire notamment dâinterdiction dâexercer lâactivitĂ© professionnelle Article L 8224-1 du Code de Commerce. Lâemploi dissimulĂ© dâun mineur soumis Ă lâobligation scolaire est puni de cinq ans dâemprisonnement et de 75 000 dâamende. 2- Sanctions administratives Aux sanctions pĂ©nales, sâajoutent des sanctions administratives. Il sâagit notamment de La dissolution si la personne morale a Ă©tĂ© créée pour commettre les faits ; Lâinterdiction dâexercer lâactivitĂ© pendant cinq ans au plus directement ou par personne interposĂ©e ; La fermeture de lâĂ©tablissement jusquâĂ trois mois sur simple transmission du procĂšs-verbal au prĂ©fet ; Le remboursement des aides publiques octroyĂ©es au cours des 12 mois prĂ©cĂ©dant lâĂ©tablissement du procĂšs verbal ; Le refus des aides publiques Ă lâemploi et Ă la formation professionnelle pour une durĂ©e maximale de cinq ans aux personnes physiques et morales ayant Ă©tĂ© verbalisĂ©es pour une infraction de travail dissimulĂ© ; Lâexclusion des marchĂ©s publics jusquâĂ cinq ans Il ressort en dĂ©finitive que la situation de travail dissimulĂ© est assez complexe et tient compte de situation dâespĂšce, lâintention de frauder devant ĂȘtre rĂ©elle. Lâemployeur devra Ă©viter toute situation ambiguĂ« pouvant conduire Ă le faire condamner pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©. La dĂ©nonciation du salariĂ© pour travail dissimulĂ© est suffisamment grave pour lâemployeur, il devra obtenir de maniĂšre objective tous les Ă©lĂ©ments indispensables avant toute action judiciaire. Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail. CapacitĂ© Ă©conomique et financiĂšre: Liste et description succincte des critĂšres de sĂ©lection, indication des informations et documents requis : - DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du Attestations travail illĂ©gal ModĂšle 1 Ă utiliser pour les contrats de sous-traitance conclus dans le cadre des MARCHĂ©S PUBLICS Ă©tat, collectivitĂ©s territoriales, Ă©tablissements public... et pour les MARCHĂ©S PRIVES RĂšGLEMENTĂ©S Offices publics de lâhabitat, sociĂ©tĂ©s anonymes dâHLM, sociĂ©tĂ© dâĂ©conomie mixte⊠soumis Ă lâordonnance du 6 juin 2005 D EC LARATI ONS Art. 1 ET DOCU M E NTS Art. 2 A FO URNIR PAR L E S O US - T R A I TA N T DANS L E CADR E DE S LO IS S UR L E TRAVA IL IL L E GA L Tous ces documents et dĂ©clarations doivent ĂȘtre rĂ©digĂ©s en français ou accompagnĂ©s dâune traduction en français. Les dĂ©clarations sur lâhonneur et les documents fournis lors de la conclusion du contrat de sous-traitance doivent ĂȘtre renouvelĂ©s tous les 6 mois, jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat. Je soussignĂ©, Nom et prĂ©nom Agissant en qualitĂ© de reprĂ©sentant de lâentreprise raison sociale » Adresse âą âą âą âą le sous-traitant Jâatteste sur lâhonneur que je nâai pas, ou la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente, fait lâobjet au cours des cinq derniĂšres annĂ©es dâune condamnation inscrite au bulletin n°2 du casier judiciaire pour les infractions de travail illĂ©gal visĂ©es aux articles L 8221-1, L 82213, L 8221-5, L 8231-1, L 8241-1, L 8251-1 et L 8251-2 du code du travail, ou pour des infractions de mĂȘme nature dans un autre Etat de lâUnion EuropĂ©enne. Je dĂ©clare que je, ou la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente, ne tombe pas sous le coup dâune interdiction de concourir aux marchĂ©s susvisĂ©s, ou rĂšgles dâeffet Ă©quivalent si le sous-traitant nâest pas Ă©tabli en France. Je dĂ©clare, ou la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente, avoir souscrit les dĂ©clarations et effectuĂ© le paiement des impĂŽts, taxes, majorations et pĂ©nalitĂ©s ainsi que des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale et dâallocations familiales, des cotisations aux caisses de congĂ©s payĂ©s, de chĂŽmage intempĂ©ries et dâassurance chĂŽmage et majorations y affĂ©rentes exigibles Ă ce jour, ou des rĂšgles dâeffet Ă©quivalent dans mon pays dâorigine ou celui de la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente. Je dĂ©clare ne pas faire lâobjet dâune mesure dâexclusion ordonnĂ©e par le prĂ©fet, en application des articles L 8272-4, R 8272-10 et R 8272-11 du code du travail. ĂĂ Sous-traitant Ă©tabli en France article D 8222-5 du code du travail et D 243-15 du code de sĂ©curitĂ© sociale 1. Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de lâURSSAF, datant de moins de 6 mois. 2. Une copie de ma carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, ou, une copie de lâextrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s extraits K ou K bis, ou, un rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription. 3. En cas dâemploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date dâembauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours dâexĂ©cution du chantier dâemployer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă lâorigine, soumis Ă autorisation de travail. ĂĂ Sous-traitant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger article D 8222-7 du code du travail 1. Un document mentionnant le numĂ©ro de TVA intracommunautaire ou si le sous-traitant nâest pas Ă©tabli dans un pays de lâUnion europĂ©enne, un document mentionnant lâidentitĂ© et lâadresse du reprĂ©sentant du sous-traitant auprĂšs de lâadministration fiscale française. 2. a Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de ma situation sociale au regard du rĂšglement CE n°883/2004 du 29 avril 2004 ou dâune convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale. Il peut sâagir des certificats de dĂ©tachement dits E101 ou A1 » ; et, lorsque la lĂ©gislation de mon pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de lâorganisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que je suis Ă jour de mes dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent. b A dĂ©faut des documents mentionnĂ©s au 2a ci-dessus, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de lâURSSAF. 3. Lorsque lâimmatriculation du sous-traitant Ă un registre professionnel est obligatoire dans le pays dâĂ©tablissement ou de domiciliation, un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription. 4. En cas dâemploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date dâembauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours dâexĂ©cution du chantier dâemployer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă lâorigine, soumis Ă autorisation de travail. Fait Ă le / / Le sous-traitant, Ces documents sont fournis conformĂ©ment Ă la loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 et ses textes dâapplication, Ă la loi n° 97-210 du 11 mars 1997 et le dĂ©cret n° 97-638 du 31 mai 1997, Ă la loi n° 2004-810 du 13 aoĂ»t 2004, au dĂ©cret n°2005-1334 du 27 octobre 2005 et au dĂ©cret n° 2007-801 du 11 mai 2007, Ă la loi n°2010-1594 du 20 dĂ©cembre 2010, Ă la loi n°2011-672 du 16 juin 2011 et au dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lâentreprise principale sâassurera de lâauthenticitĂ© de lâattestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale auprĂšs de lâURSSAF. feuillet 10 Contrat de sous-traitance du btp âą FFB âą FNTP âą 2014 ARTICLES DU CODE DU TRAVAIL Article L8221-1 Sont interdits 1er Le travail totalement ou partiellement dissimulĂ©, dĂ©fini et exercĂ© dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2Ăšme La publicitĂ©, par quelque moyen que ce soit, tendant Ă favoriser, en toute connaissance de cause, le travail dissimulĂ© ; 3Ăšme Le fait de recourir sciemment, directement ou par personne interposĂ©e, aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©. Article L8221-3 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâactivitĂ©, lâexercice Ă but lucratif dâune activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou lâaccomplissement dâactes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă ses obligations 1er Soit nâa pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus dâimmatriculation, ou postĂ©rieurement Ă une radiation ; 2Ăšme Soit nâa pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă lâadministration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. Article L8221-5 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâemploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1er Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L1221-10, relatif Ă la dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche ; 2Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L3243-2, relatif Ă la dĂ©livrance dâun bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre dâheures de travail infĂ©rieur Ă celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas dâune convention ou dâun accord collectif dâamĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre premier de la troisiĂšme partie ; 3Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement aux dĂ©clarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur ceux-ci auprĂšs des organismes de recouvrement des contributions et cotisations sociales ou de lâadministration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales Article L8231-1 Le marchandage, dĂ©fini comme toute opĂ©ration Ă but lucratif de fourniture de main-dâĆuvre qui a pour effet de causer un prĂ©judice au salariĂ© quâelle concerne ou dâĂ©luder lâapplication de dispositions lĂ©gales ou de stipulations dâune convention ou dâun accord collectif de travail, est interdit. Article L8241-1 modifiĂ© par loi n°2011-893 du 28 juillet 2011 Toute opĂ©ration Ă but lucratif ayant pour objet exclusif le prĂȘt de main-dâĆuvre est interdite. Toutefois, ces dispositions ne sâappliquent pas aux opĂ©rations rĂ©alisĂ©es dans le cadre 1er Des dispositions du prĂ©sent code relatives au travail temporaire, au portage salarial aux entreprises de travail Ă temps partagĂ© et Ă lâexploitation dâune agence de mannequins lorsque celle-ci est exercĂ©e par une personne titulaire de la licence dâagence de mannequin ; 2Ăšme Des dispositions de lâarticle L222-3 du code du sport relatives aux associations ou sociĂ©tĂ©s sportives ; 3Ăšme Des dispositions des articles L 2135-7 et L 2135-8 du prĂ©sent code relatives Ă la mise Ă disposition des salariĂ©s auprĂšs des organisations syndicales ou des associations dâemployeurs mentionnĂ©es Ă lâarticle L 2231-1. Une opĂ©ration de prĂȘt de main-dâĆuvre ne poursuit pas de but lucratif lorsque lâentreprise prĂȘteuse ne facture Ă lâentreprise utilisatrice, pendant la mise Ă disposition, que les salaires versĂ©s au salariĂ©, les charges sociales affĂ©rentes et les frais professionnels remboursĂ©s Ă lâintĂ©ressĂ© au titre de la mise Ă disposition. Article L 8251-1 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, embaucher, conserver Ă son service ou employer pour quelque durĂ©e que ce soit un Ă©tranger non muni du titre lâautorisant Ă exercer une activitĂ© salariĂ©e en France. Il est Ă©galement interdit Ă toute personne dâengager ou de conserver Ă son service un Ă©tranger dans une catĂ©gorie professionnelle, une profession ou une zone gĂ©ographique autres que celles qui sont mentionnĂ©es, le cas Ă©chĂ©ant, sur le titre prĂ©vu au premier alinĂ©a. Article L 8251-2 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, recourir sciemment aux services dâun employeur dâun Ă©tranger sans titre. Article L 8272-4 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Lorsque lâautoritĂ© administrative a connaissance dâun procĂšs-verbal relevant une infraction prĂ©vue aux 1° Ă 4° de lâarticle L. 8211-1, elle peut, eu Ă©gard Ă la rĂ©pĂ©tition et Ă la gravitĂ© des faits constatĂ©s et Ă la proportion de salariĂ©s concernĂ©s, ordonner, par dĂ©cision motivĂ©e prise Ă lâencontre de la personne ayant commis lâinfraction, lâexclusion des contrats administratifs mentionnĂ©s aux articles L. 551-1 et L. 551-5 du code de justice administrative, pour une durĂ©e ne pouvant excĂ©der six mois. Elle en avise sans dĂ©lai le procureur de la RĂ©publique. La mesure dâexclusion est levĂ©e de plein droit en cas de classement sans suite de lâaffaire, dâordonnance de non-lieu et de dĂ©cision de relaxe ou si la juridiction pĂ©nale ne prononce pas la peine complĂ©mentaire dâexclusion des marchĂ©s publics mentionnĂ©e au 5° de lâarticle 131-39 du code pĂ©nal. Les modalitĂ©s dâapplication du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil dâEtat. Article R8272-10 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Si le prĂ©fet dĂ©cide dâappliquer Ă lâemployeur la sanction prĂ©vue Ă lâarticle L. 8272-4, il tient compte, pour dĂ©terminer la durĂ©e de cette exclusion, de la gravitĂ© de lâinfraction commise mentionnĂ©e Ă lâarticle L. 8211-1, notamment sa rĂ©pĂ©tition, le cumul dâinfractions relevĂ©es, le nombre de salariĂ©s concernĂ©s, en fonction de sa situation Ă©conomique, sociale et financiĂšre. Article R8272-11 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Lorsquâil est prononcĂ© une dĂ©cision dâexclusion temporaire Ă lâencontre dâune entreprise, cette dĂ©cision vaut pour lâentreprise et son responsable lĂ©gal qui ne peut soumissionner Ă dâautres contrats administratifs personnellement ou par personne interposĂ©e ou encore en crĂ©ant une entreprise nouvelle dont il assure la direction en droit ou en fait. Article D 8254-2 La personne Ă qui les vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8254-1 sâimposent se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat, la liste nominative des salariĂ©s Ă©trangers employĂ©s par ce dernier et soumis Ă lâautorisation de travail prĂ©vue Ă lâarticle L. 5221-2. Cette liste, Ă©tablie Ă partir du registre unique du personnel, prĂ©cise pour chaque salariĂ© 1er Sa date dâembauche ; 2Ăšme Sa nationalitĂ© ; 3Ăšme Le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Article D 8222-5 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsquâelle nâest pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par lâarticle D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par lâarticle L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1er Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 Ă©manant de lâorganisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle sâassure de lâauthenticitĂ© auprĂšs de lâorganisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociales. 2Ăšme Lorsque lâimmatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsquâil sâagit dâune profession rĂ©glementĂ©e, lâun des documents suivants a Un extrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et le numĂ©ro dâimmatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă une liste ou un tableau dâun ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de lâagrĂ©ment dĂ©livrĂ© par lâautoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription ; Article D 8222-7 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsquâelle nâest pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par lâarticle D. 8222-6, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par lâarticle L. 8224-4 si elle se fait remettre par son cocontractant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1er Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numĂ©ro individuel dâidentification attribuĂ© en application de lâarticle 286 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Si le cocontractant nâest pas tenu dâavoir un tel numĂ©ro, un document mentionnant son identitĂ© et son adresse ou, le cas Ă©chĂ©ant, les coordonnĂ©es de son reprĂ©sentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant au regard du rĂšglement CEE nÂș 883/2004 du 29 avril 2004 ou dâune convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale et, lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de lâorganisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est Ă jour de ses dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent ou, Ă dĂ©faut, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans ce dernier cas, elle doit sâassurer de lâauthenticitĂ© de cette attestation auprĂšs de lâorganisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. 2Ăšme Lorsque lâimmatriculation du cocontractant Ă un registre professionnel est obligatoire dans le pays dâĂ©tablissement ou de domiciliation, lâun des documents suivants a Un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et la nature de lâinscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de crĂ©ation, un document datant de moins de six mois Ă©manant de lâautoritĂ© habilitĂ©e Ă recevoir lâinscription au registre professionnel et attestant de la demande dâimmatriculation audit registre. Articles du code de la sĂ©curitĂ© sociale Article L 243-15 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Toute personne vĂ©rifie, lors de la conclusion dâun contrat dont lâobjet porte sur une obligation dâun montant minimal en vue de lâexĂ©cution dâun travail, de la fourniture dâune prestation de services ou de lâaccomplissement dâun acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat, que son cocontractant est Ă jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement mentionnĂ©s aux article L 213-1 et L 752-1 du prĂ©sent code et L 723-3 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne acquitte les cotisations et contributions dues Ă leur date dâexigibilitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, quâelle a souscrit et respecte un plan dâapurement des cotisations et contributions restant dues ou conteste leur montant par recours contentieux, Ă lâexception des recours faisant suite Ă une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Les modalitĂ©s de dĂ©livrance de cette attestation ainsi que son contenu sont fixĂ©s par dĂ©cret. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin ou de ses ascendants ou descendants nâest pas concernĂ© par les dispositions du prĂ©sent article. Article D 243-15 créé par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, lâattestation prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 mentionne lâidentification de lâentreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s au cours de la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă la communication des informations prĂ©vues Ă lâarticle R 243-13. La contestation des cotisations et contributions dues devant les juridictions de lâordre judiciaire ne pas obstacle Ă la dĂ©livrance de lâattestation. Toutefois, lâattestation ne peut pas ĂȘtre dĂ©livrĂ©e quand la contestation fait suite Ă une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Lâattestation est sĂ©curisĂ©e par un dispositif dâauthentification dĂ©livrĂ© par lâorganisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. Le donneur dâordre vĂ©rifie lâexactitude des informations figurant dans lâattestation transmise par son cocontractant par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e ou sur demande directement auprĂšs de cet organisme au moyen dâun numĂ©ro de sĂ©curitĂ©. Contrat de sous-traitance du btp âą FFB âą FNTP âą 2014 ModĂšle 2 Ă utiliser pour les contrats de sous-traitance conclus dans le cadre des MARCHES PRIVES Promoteurs, industriels, commerçants, particuliers⊠DOCUMENTS A FOURNIR PAR LE SOUS-TRAITANT DANS LE CADRE DES LOIS SUR LE TRAVAIL ILLEGAL Tous ces documents doivent ĂȘtre rĂ©digĂ©s en français ou accompagnĂ©s dâune traduction en français. Les documents fournis lors de la conclusion du contrat de sous-traitance doivent ĂȘtre renouvelĂ©s tous les 6 mois, jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat. ĂĂ Sous-traitant Ă©tabli en France article D 8222-5 du code du travail et D 243-15 du code de sĂ©curitĂ© sociale 1. Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de lâURSSAF, datant de moins de 6 mois, 2. Une copie de ma carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, ou, une copie de lâextrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s extraits K ou K bis, ou, un rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription. 3. En cas dâemploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date dâembauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours dâexĂ©cution du chantier dâemployer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă lâorigine, soumis Ă autorisation de travail. ĂĂ Sous-traitant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger article D 8222-7 du code du travail 1. Un document mentionnant le numĂ©ro de TVA intracommunautaire ou si le sous-traitant nâest pas Ă©tabli dans un pays de lâUnion europĂ©enne, un document mentionnant lâidentitĂ© et lâadresse du reprĂ©sentant du sous-traitant auprĂšs de lâadministration fiscale française, 2. a Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de ma situation sociale au regard du rĂšglement CE n°883/2004 du 29 avril 2004 ou dâune convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale. Il peut sâagir des certificats de dĂ©tachement dits E101 ou A1 » ; et, lorsque la lĂ©gislation de mon pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de lâorganisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que je suis Ă jour de mes dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent. b A dĂ©faut des documents mentionnĂ©s au 2a ci-dessus, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de lâURSSAF. 3. Lorsque lâimmatriculation du sous-traitant Ă un registre professionnel est obligatoire dans le pays dâĂ©tablissement ou de domiciliation, un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription. 4. En cas dâemploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date dâembauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours dâexĂ©cution du chantier dâemployer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă lâorigine, soumis Ă autorisation de travail. Ces documents sont fournis conformĂ©ment Ă la loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 et ses textes dâapplication, Ă la loi n° 97-210 du 11 mars 1997 et le dĂ©cret n° 97-638 du 31 mai 1997, Ă la loi n° 2004-810 du 13 aoĂ»t 2004, au dĂ©cret n°2005-1334 du 27 octobre 2005 et au dĂ©cret n° 2007-801 du 11 mai 2007, Ă la loi n°2010-1594 du 20 dĂ©cembre 2010, Ă la loi n°2011-672 du 16 juin 2011 et au dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lâentreprise principale sâassurera de lâauthenticitĂ© de lâattestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale auprĂšs de lâURSSAF. ©SEBTP 2012 feuillet 11 Contrat de sous-traitance du btp âą FFB âą FNTP âą 2014 ARTICLES DU CODE DU TRAVAIL Article L8221-1 Sont interdits 1er Le travail totalement ou partiellement dissimulĂ©, dĂ©fini et exercĂ© dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2Ăšme La publicitĂ©, par quelque moyen que ce soit, tendant Ă favoriser, en toute connaissance de cause, le travail dissimulĂ© ; 3Ăšme Le fait de recourir sciemment, directement ou par personne interposĂ©e, aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©. Article L8221-3 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâactivitĂ©, lâexercice Ă but lucratif dâune activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou lâaccomplissement dâactes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă ses obligations 1er Soit nâa pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus dâimmatriculation, ou postĂ©rieurement Ă une radiation ; 2Ăšme Soit nâa pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă lâadministration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. Article L8221-5 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâemploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1er Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L1221-10, relatif Ă la dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche ; 2Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L3243-2, relatif Ă la dĂ©livrance dâun bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre dâheures de travail infĂ©rieur Ă celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas dâune convention ou dâun accord collectif dâamĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre premier de la troisiĂšme partie ; 3Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement aux dĂ©clarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur ceux-ci auprĂšs des organismes de recouvrement des contributions et cotisations sociales ou de lâadministration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales Article L8231-1 Le marchandage, dĂ©fini comme toute opĂ©ration Ă but lucratif de fourniture de main-dâĆuvre qui a pour effet de causer un prĂ©judice au salariĂ© quâelle concerne ou dâĂ©luder lâapplication de dispositions lĂ©gales ou de stipulations dâune convention ou dâun accord collectif de travail, est interdit. Article L8241-1 modifiĂ© par loi n°2011-893 du 28 juillet 2011 Toute opĂ©ration Ă but lucratif ayant pour objet exclusif le prĂȘt de main-dâĆuvre est interdite. Toutefois, ces dispositions ne sâappliquent pas aux opĂ©rations rĂ©alisĂ©es dans le cadre 1er Des dispositions du prĂ©sent code relatives au travail temporaire, au portage salarial aux entreprises de travail Ă temps partagĂ© et Ă lâexploitation dâune agence de mannequins lorsque celle-ci est exercĂ©e par une personne titulaire de la licence dâagence de mannequin ; 2Ăšme Des dispositions de lâarticle L222-3 du code du sport relatives aux associations ou sociĂ©tĂ©s sportives ; 3Ăšme Des dispositions des articles L 2135-7 et L 2135-8 du prĂ©sent code relatives Ă la mise Ă disposition des salariĂ©s auprĂšs des organisations syndicales ou des associations dâemployeurs mentionnĂ©es Ă lâarticle L 2231-1. Une opĂ©ration de prĂȘt de main-dâĆuvre ne poursuit pas de but lucratif lorsque lâentreprise prĂȘteuse ne facture Ă lâentreprise utilisatrice, pendant la mise Ă disposition, que les salaires versĂ©s au salariĂ©, les charges sociales affĂ©rentes et les frais professionnels remboursĂ©s Ă lâintĂ©ressĂ© au titre de la mise Ă disposition. Article L 8251-1 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, embaucher, conserver Ă son service ou employer pour quelque durĂ©e que ce soit un Ă©tranger non muni du titre lâautorisant Ă exercer une activitĂ© salariĂ©e en France. Il est Ă©galement interdit Ă toute personne dâengager ou de conserver Ă son service un Ă©tranger dans une catĂ©gorie professionnelle, une profession ou une zone gĂ©ographique autres que celles qui sont mentionnĂ©es, le cas Ă©chĂ©ant, sur le titre prĂ©vu au premier alinĂ©a. Article L 8251-2 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, recourir sciemment aux services dâun employeur dâun Ă©tranger sans titre. Article L 8272-4 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Lorsque lâautoritĂ© administrative a connaissance dâun procĂšs-verbal relevant une infraction prĂ©vue aux 1° Ă 4° de lâarticle L. 8211-1, elle peut, eu Ă©gard Ă la rĂ©pĂ©tition et Ă la gravitĂ© des faits constatĂ©s et Ă la proportion de salariĂ©s concernĂ©s, ordonner, par dĂ©cision motivĂ©e prise Ă lâencontre de la personne ayant commis lâinfraction, lâexclusion des contrats administratifs mentionnĂ©s aux articles L. 551-1 et L. 551-5 du code de justice administrative, pour une durĂ©e ne pouvant excĂ©der six mois. Elle en avise sans dĂ©lai le procureur de la RĂ©publique. La mesure dâexclusion est levĂ©e de plein droit en cas de classement sans suite de lâaffaire, dâordonnance de non-lieu et de dĂ©cision de relaxe ou si la juridiction pĂ©nale ne prononce pas la peine complĂ©mentaire dâexclusion des marchĂ©s publics mentionnĂ©e au 5° de lâarticle 131-39 du code pĂ©nal. Les modalitĂ©s dâapplication du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil dâEtat. Article R8272-10 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Si le prĂ©fet dĂ©cide dâappliquer Ă lâemployeur la sanction prĂ©vue Ă lâarticle L. 8272-4, il tient compte, pour dĂ©terminer la durĂ©e de cette exclusion, de la gravitĂ© de lâinfraction commise mentionnĂ©e Ă lâarticle L. 8211-1, notamment sa rĂ©pĂ©tition, le cumul dâinfractions relevĂ©es, le nombre de salariĂ©s concernĂ©s, en fonction de sa situation Ă©conomique, sociale et financiĂšre. Article R8272-11 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Lorsquâil est prononcĂ© une dĂ©cision dâexclusion temporaire Ă lâencontre dâune entreprise, cette dĂ©cision vaut pour lâentreprise et son responsable lĂ©gal qui ne peut soumissionner Ă dâautres contrats administratifs personnellement ou par personne interposĂ©e ou encore en crĂ©ant une entreprise nouvelle dont il assure la direction en droit ou en fait. Article D 8254-2 La personne Ă qui les vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8254-1 sâimposent se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat, la liste nominative des salariĂ©s Ă©trangers employĂ©s par ce dernier et soumis Ă lâautorisation de travail prĂ©vue Ă lâarticle L. 5221-2. Cette liste, Ă©tablie Ă partir du registre unique du personnel, prĂ©cise pour chaque salariĂ© 1er Sa date dâembauche ; 2Ăšme Sa nationalitĂ© ; 3Ăšme Le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Article D 8222-5 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsquâelle nâest pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par lâarticle D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par lâarticle L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1er Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 Ă©manant de lâorganisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle sâassure de lâauthenticitĂ© auprĂšs de lâorganisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociales. 2Ăšme Lorsque lâimmatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsquâil sâagit dâune profession rĂ©glementĂ©e, lâun des documents suivants a Un extrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et le numĂ©ro dâimmatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă une liste ou un tableau dâun ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de lâagrĂ©ment dĂ©livrĂ© par lâautoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription ; Article D 8222-7 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsquâelle nâest pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par lâarticle D. 8222-6, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par lâarticle L. 8224-4 si elle se fait remettre par son cocontractant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1er Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numĂ©ro individuel dâidentification attribuĂ© en application de lâarticle 286 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Si le cocontractant nâest pas tenu dâavoir un tel numĂ©ro, un document mentionnant son identitĂ© et son adresse ou, le cas Ă©chĂ©ant, les coordonnĂ©es de son reprĂ©sentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant au regard du rĂšglement CEE nÂș 883/2004 du 29 avril 2004 ou dâune convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale et, lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de lâorganisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est Ă jour de ses dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent ou, Ă dĂ©faut, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans ce dernier cas, elle doit sâassurer de lâauthenticitĂ© de cette attestation auprĂšs de lâorganisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. 2Ăšme Lorsque lâimmatriculation du cocontractant Ă un registre professionnel est obligatoire dans le pays dâĂ©tablissement ou de domiciliation, lâun des documents suivants a Un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et la nature de lâinscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de crĂ©ation, un document datant de moins de six mois Ă©manant de lâautoritĂ© habilitĂ©e Ă recevoir lâinscription au registre professionnel et attestant de la demande dâimmatriculation audit registre. Articles du code de la sĂ©curitĂ© sociale Article L 243-15 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Toute personne vĂ©rifie, lors de la conclusion dâun contrat dont lâobjet porte sur une obligation dâun montant minimal en vue de lâexĂ©cution dâun travail, de la fourniture dâune prestation de services ou de lâaccomplissement dâun acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat, que son cocontractant est Ă jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement mentionnĂ©s aux article L 213-1 et L 752-1 du prĂ©sent code et L 723-3 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne acquitte les cotisations et contributions dues Ă leur date dâexigibilitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, quâelle a souscrit et respecte un plan dâapurement des cotisations et contributions restant dues ou conteste leur montant par recours contentieux, Ă lâexception des recours faisant suite Ă une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Les modalitĂ©s de dĂ©livrance de cette attestation ainsi que son contenu sont fixĂ©s par dĂ©cret. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin ou de ses ascendants ou descendants nâest pas concernĂ© par les dispositions du prĂ©sent article. Article D 243-15 créé par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, lâattestation prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 mentionne lâidentification de lâentreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s au cours de la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă la communication des informations prĂ©vues Ă lâarticle R 243-13. La contestation des cotisations et contributions dues devant les juridictions de lâordre judiciaire ne pas obstacle Ă la dĂ©livrance de lâattestation. Toutefois, lâattestation ne peut pas ĂȘtre dĂ©livrĂ©e quand la contestation fait suite Ă une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Lâattestation est sĂ©curisĂ©e par un dispositif dâauthentification dĂ©livrĂ© par lâorganisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. Le donneur dâordre vĂ©rifie lâexactitude des informations figurant dans lâattestation transmise par son cocontractant par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e ou sur demande directement auprĂšs de cet organisme au moyen dâun numĂ©ro de sĂ©curitĂ©. Contrat de sous-traitance du btp âą FFB âą FNTP âą 2014 122110, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail (dans le cas oĂč les candidats emploient des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă lâarticle D. 8222-5-3° du code du travail), pour le candidat individuel ou membre du groupement Ă©tabli en France ; 9) fournir Ă ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă lâarticle R. 3243- Articles D. 8222-4 et D. 8222-5 du Code du pour toute opĂ©ration d'un montant au moins Ă©gal Ă 3000 euros Attestation fournisseur qui permet aux entreprises de faire la preuve auprĂšs de leurs donneurs d'ordre qu'elles respectent leurs obligations dĂ©claratives et de paiement des cotisations sociales. Paquet de 25 liasses dupli. Format 21 x 29,7 cm RĂ©f. LCTD1 D82225-3° Code du travail) c-NOTI 2 « Ă©tat annuels des certificats reçus » de lâannĂ©e N-1, complĂ©tĂ© et signĂ© par le trĂ©sor public1 (ou les piĂšces prĂ©vues aux articles D.8222-5 ou D.8222-7 et D.8222-8 du code du travail, soit lâensemble des attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant que les obligations fiscales et sociales consultation au regard des articles L ) et L 5212-2ou L 5212-5, du code du travail concernant lâemploi des travailleurs handicapĂ©s. j) Atteste de la validitĂ© du numĂ©ro de dĂ©claration dâactivitĂ© Ă la PrĂ©fecture de lâentreprise en qualitĂ© dâorganisme de formation, ou quâelle est en cours de dĂ©claration.
ArticlesD. 8222-4 et D. 8222-5 du Code du travail. Obligatoire pour toute opération d'un montant au moins égal à 3000 euros Attestation fournisseur qui permet aux entreprises de faire la preuve auprÚs de leurs donneurs d'ordre qu'elles respectent leurs obligations déclaratives et de paiement des cotisations sociales. Paquet de 25 liasses
Larticle D.8222-5 du Code du travail dĂ©taille les documents que doit fournir le sous-traitant. Le sous-traitant doit remettre Ă son cocontractant, lors de la conclusion du contrat et tous les 6 mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution : 1 ° Dans tous les cas, les documents suivants : a) Une attestation de fourniture de dĂ©clarations sociales Ă©manant de lâorganisme de protection
PhCFDT.