ArticleL8222-2. 3° Au paiement des rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges dues par lui Ă  raison de l'emploi de salariĂ©s n'ayant pas fait l'objet de l'une des formalitĂ©s prĂ©vues aux articles L. 1221-10, relatif Ă  la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l'embauche et A l’occasion de deux arrĂȘts du 8 avril 2021 traitant de la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n° 19-23728 FSPR et n° 20-11126 FSPR, la Cour de cassation a jugĂ© que l’URSSAF doit produire le procĂšs-verbal PV constatant le travail dissimulĂ© devant les juridictions contentieuses si le donneur d’ordre en conteste l’existence ou le sur l’obligation de vigilance du donneur d’ordre Dans le but de prĂ©venir le travail dissimulĂ©, la responsabilitĂ© du donneur d’ordre ou du maĂźtre d’ouvrage peut ĂȘtre mise en Ɠuvre s’il n’a pas vĂ©rifiĂ© la rĂ©gularitĂ© de la situation de son cocontractant vis-Ă -vis du Code du Travail lors de la conclusion du contrat, ainsi que tous les 6 mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat articles L. 8222-1 et s., D. 8222-5 et L. 8222-5 du Code du Travail.Il doit Ă©galement ĂȘtre vĂ©rifiĂ©, lors de la conclusion d’un contrat avec un employeur en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que ce co-contractant est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des Urssaf article L. 243-15 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale.Ainsi, une obligation de vigilance pĂšse sur le donneur d’ordre, laquelle l’oblige, pour tout contrat d’au moins 5 000 € hors taxe, Ă  vĂ©rifier que son co-contractant a effectuĂ© toutes les formalitĂ©s et dĂ©marches Ă©numĂ©rĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du Travail et qu’il est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs de l’ dĂ©faut, le donneur d’ordre commet sciemment le dĂ©lit de recours aux services d’une personne exerçant le travail le cocontractant autre qu’un particulier doit se faire remettre lors de la conclusion et tous les 6 mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution article D. 8222-5 du Code du Travail – une attestation de fourniture de dĂ©clarations sociales Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions sociales incombant au cocontractant et datant de moins de six mois ;– lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, le cocontractant doit s’ĂȘtre fait remettre l’un des documents suivants *un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis,*une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers,*un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au RCS ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente,*un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes physiques ou morales en cours d’ la remise de ces documents permet au donneur d’ordre de s’acquitter de l’obligation de vigilance mise Ă  sa charge article L. 8222-1 du Code du Travail. Une remise partielle ou la remise d’autres documents ne le permet pas et l’Urssaf est alors fondĂ©e Ă  appliquer la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre avec le pĂšse Ă©galement sur le donneur d’ordre une obligation d’injonction l’obligeant, lorsqu’il a Ă©tĂ© informĂ© par Ă©crit, par un agent de contrĂŽle, un syndicat ou une institution reprĂ©sentative du personnel, de la situation irrĂ©guliĂšre dans laquelle se trouve son co-contractant au regard des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du Travail, Ă  lui demander de rĂ©gulariser sans dĂ©lai sa situation articles L. 8222-5 et R. 8222-2 du Code du Travail.Le donneur d’ordre qui ne respecte pas ses obligations de vigilance et d’injonction est tenu, solidairement avec celui qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© -au paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus au TrĂ©sor Public et aux organismes de protection sociale ;-au paiement des rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges dues au titre de l’emploi de travailleurs dissimulĂ©s ;-le cas Ă©chĂ©ant, au remboursement des sommes correspondant au montant des aides publiques en jeu de la responsabilitĂ© financiĂšre du donneur d’ordre La responsabilitĂ© solidaire du donneur d’ordre peut ĂȘtre engagĂ©e dĂšs lors que le cocontractant a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour travail une telle hypothĂšse, l’Urssaf est fondĂ©e Ă  procĂ©der Ă  la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre sans qu’il soit nĂ©cessaire que la sociĂ©tĂ© sous-traitante ait fait l’objet d’une condamnation dans le cadre de 2 dĂ©cisions de la Cour de cassation du 8 avril 2021, une prĂ©cision importante a Ă©tĂ© de la communication du PV de travail dissimulĂ© par l’Urssaf En pratique, dans le cadre d’un contentieux, l’Urssaf refuse rĂ©guliĂšrement de produire aux dĂ©bats le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© concernĂ© et affirme qu’elle n’a aucune obligation Ă  ce deux arrĂȘts du 8 avril 2021, la Cour de cassation vient enfin ! de mettre fin Ă  cette la Cour de cassation, si la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n’est pas subordonnĂ©e Ă  la communication prĂ©alable Ă  ce dernier du procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© Ă©tabli Ă  l’encontre du co-contractant, en revanche, l’Urssaf est tenue de produire le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© devant la juridiction de sĂ©curitĂ© sociale en cas de contestation par le donneur d’ordre de l’existence ou du contenu de ce les deux affaires, la Cour d’Appel avait relevĂ© que le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© n’était pas produit aux dĂ©bats et en dĂ©duisait donc, Ă  juste titre, que les juges du fond n’ont donc pas Ă©tĂ© en mesure de vĂ©rifier que la sociĂ©tĂ© sous-traitante en cause avait bien fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail consĂ©quent, faute pour l’Urssaf de produire ce procĂšs-verbal, elle ne peut, dans les deux affaires en cause, mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© financiĂšre et les redressements effectuĂ©s Ă  l’encontre des donneurs d’ordre doivent ĂȘtre position de principe est plus que bienvenue pour les droits de la dĂ©fense !L’auteure de cet article, MaĂźtre Edith Dias Fernandes, Avocate Ă  Amiens en droit du travail et en droit de la sĂ©curitĂ© sociale, conseille et assiste rĂ©guliĂšrement ses clients sur ce type de problĂ©matiques. LeDC6 corrigĂ©. Le formulaire de « DĂ©claration relative a la lutte contre le travail dissimulĂ© » corrigĂ© par la direction des affaires juridiques (DAJ). Dans le cas oĂč j’emploie des salariĂ©s, de la rĂ©alisation du travail par des salariĂ©s rĂ©guliĂšrement employĂ©s au regard des articles L.1221-10, L.3243-2 et R.3243-1 du Code du travail (article D 8222-5-3°) MarchĂ©s publics > Formulaires pour les marchĂ©s publics > DC1 Le formulaire DC1 peut ĂȘtre remplacĂ© par le Document unique de marchĂ© europĂ©en DUME. PME - Comment remplir le formulaire DC1 et vos rĂ©ponses aux marchĂ©s publics L'analyse de votre offre vue du cĂŽtĂ© de l'administration Les renseignements portĂ©s dans le formulaire DC1, un des formulaires du MINEFI utilisables au stade de la candidature, permettent Ă  l'acheteur de contrĂŽler notamment la recevabilitĂ© de la candidature. Les dispositions des textes antĂ©rieurs ont Ă©tĂ© reprises de l'article L. 2141-1 Ă  l'article L. 2141-5 du code de la commande publique. La dĂ©claration sur l'honneur de la sous-rubrique "F1 - Exclusions de la procĂ©dure" Depuis le 01/04/19 Avec le code de la commande publique le formulaire DC1 a Ă©tĂ© modifiĂ© comme suit F1 – Exclusions de la procĂ©dure Le candidat individuel, ou chaque membre du groupement, dĂ©clare sur l’honneur a dans l’hypothĂšse d’un marchĂ© public autre que de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, ne pas entrer dans l’un des cas d’exclusion prĂ©vus aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique * ; b dans l’hypothĂšse d’un marchĂ© public de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, ne pas entrer dans l’un des cas d’exclusion prĂ©vus aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique. Afin d’attester que le candidat individuel, ou chaque membre du groupement, n’est pas dans un de ces cas d’exclusion, cocher la case suivante La dĂ©claration sur l'honneur de la sous-rubrique "F1 - Interdictions de soumissionner" Depuis le 01/04/16 Avec l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015, pour l'opĂ©rateur Ă©conomique il s'agit de la "dĂ©claration sur l'honneur pour justifier qu'il n'entre dans aucun des cas mentionnĂ©s aux articles 45 et 48 de l'ordonnance du 23 juillet 2015". Il s'agit des interdictions de soumissionner obligatoires et facultatives. F1 - Interdictions de soumissionner Le candidat individuel, ou chaque membre du groupement, dĂ©clare sur l’honneur a n’entrer dans aucun des cas d’interdiction de soumissionner prĂ©vu aux articles 45 et 48 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchĂ©s publics ; b au surplus, dans l’hypothĂšse d’un marchĂ© public de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© MDS, ne pas entrer dans l’un des cas d’interdiction de soumissionner prĂ©vus Ă  l’article 46 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015. L'attestation sur l'honneur de la sous-rubrique "F1 - Attestations sur l’honneur" Jusqu'au 30/03/16 L'attestation sur l'honneur figure Ă  la sous-rubrique "F1 - Attestations sur l’honneur" de la rubrique "F - Engagements du candidat individuel ou de chaque membre du groupement" du DC1. Le formulaire comporte notamment toutes les attestations et dĂ©clarations nĂ©cessaires avec notamment la dĂ©claration sur l’honneur que le candidat n’entre pas dans l'un des cas d’interdiction de soumissionner prĂ©vu Ă  l'article 43 du code des marchĂ©s publics, l'attestation relative aux obligations fiscales et sociales, l'attestation relative Ă  l’exactitude des renseignements fournis dans le formulaire DC2 de dĂ©claration du candidat, ce dernier formulaire n'ayant pas d'obligation d'ĂȘtre signĂ©. Les attestations sur l'honneur prĂ©vues au DC1 et qui doivent figurer dans le dossier de rĂ©ponse de l'entreprise candidate Jusqu'au 30/03/16 Le DC1 a prĂ©vu la liste des attestations concernĂ©es "Le candidat individuel ou chaque membre du groupement dĂ©clare sur l’honneur, en application des articles 43 et 44 du code des marchĂ©s publics et des articles 8 et 38 de l’ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 modifiĂ©e relative aux marchĂ©s passĂ©s par certaines personnes publiques ou privĂ©es non soumises au code des marchĂ©s publics a ne pas avoir fait l’objet, depuis moins de cinq ans, d'une condamnation dĂ©finitive pour l'une des infractions prĂ©vues par les articles suivants du code pĂ©nal 222-38, 222-40, 313-1 Ă  313-3, 314-1 Ă  314-3, 324-1 Ă  324-6, 421-2-1, 2Ăšme alinĂ©a de l'article 421-5, 433-1, 2Ăšme alinĂ©a de l'article 433-2, 8Ăšme alinĂ©a de l’article 434-9, 2Ăšme alinĂ©a de l’article 434-9-1, 435-3, 435-4, 435-9, 435-10, 441-1 Ă  441-7, 1er et 2Ăšme alinĂ©as de l'article 441-8, 441-9, 445-1 et 450-1 ; ou ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation pour une infraction de mĂȘme nature dans un autre Etat de l’Union EuropĂ©enne ; b ne pas avoir fait l’objet, depuis moins de cinq ans d’une condamnation dĂ©finitive pour l’infraction prĂ©vue par l'article 1741 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts ou une infraction de mĂȘme nature dans un autre Etat de l’Union EuropĂ©enne ; c ne pas avoir fait l’objet, depuis moins de cinq ans, d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire pour les infractions mentionnĂ©es aux articles L. 8221-1, L. 8221-3, L. 8221-5, L. 8231-1, L. 8241-1 et L. 8251-1 du code du travail ou des infractions de mĂȘme nature dans un autre Etat de l’Union EuropĂ©enne ; d ne pas ĂȘtre en Ă©tat de liquidation judiciaire ou ne pas faire l’objet d’une procĂ©dure Ă©quivalente rĂ©gie par un droit Ă©tranger ; e ne pas ĂȘtre dĂ©clarĂ© en Ă©tat de faillite personnelle ou ne pas faire l’objet d'une procĂ©dure Ă©quivalente rĂ©gie par un droit Ă©tranger ; f ne pas ĂȘtre admis au redressement judiciaire ou Ă  une procĂ©dure Ă©quivalente rĂ©gie par un droit Ă©tranger, sans justifier d’une habilitation Ă  poursuivre son activitĂ© pendant la durĂ©e prĂ©visible d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l’accord-cadre; g avoir, au 31 dĂ©cembre de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, souscrit les dĂ©clarations lui incombant en matiĂšre fiscale et sociale et acquittĂ© les impĂŽts et cotisations exigibles Ă  cette date, ou s’ĂȘtre acquittĂ© spontanĂ©ment de ces impĂŽts et cotisations avant la date du lancement de la prĂ©sente consultation ou avoir constituĂ© spontanĂ©ment avant cette date des garanties jugĂ©es suffisantes par le comptable ou l’organisme chargĂ© du recouvrement ; h ĂȘtre en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212-5 et L. 5212-9 du code du travail concernant l’emploi des travailleurs handicapĂ©s ; i que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč les candidats emploient des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l’article D. 8222-5-3° du code du travail, pour le candidat individuel ou membre du groupement Ă©tabli en France ; j fournir Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l’article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents, pour le candidat individuel ou membre du groupement Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger ; k que les renseignements fournis dans le formulaire DC2 et ses annexes sont exacts." Entreprises Nouveaux formulaires de marchĂ©s publics DC1 DC2 DC3 DC4 ex DC4 DC5 DC8 DC13 mis en ligne par la DAJ - 17 septembre 2010 Appels d’offres publics Comment y rĂ©pondre ? - Conseils aux TPE, PME, entreprises et artisans - 12 mai 2009 - 16 h 00. article D. 8222-5 du code du travail) : – Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale, Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations sociales incombant au cocontractant et datant de moins de 6 mois dont elle s’assure Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Mairie de ChenneviĂšres-sur-Marne Correspondant M. Jean-Pierre BARNAUD, MAIRE, 14 avenue du MarĂ©chal Leclerc, 94430 ChenneviĂšres-sur-marne, courriel Marchespublics adresse internet adresse internet du profil acheteur Le pouvoir adjudicateur n'agit pas pour le compte d'autres pouvoirs adjudicateurs Principales ActivitĂ©s du pouvoir adjudicateur ‱ Services gĂ©nĂ©raux des administrations publiques Objet du marchĂ© Travaux de terrassements aux abords de l'entrĂ©e, de VRD notamment de travaux d'EU, d'AEP et d'interventions diverses sur le Fort de Champigny. Une premiĂšre phase de travaux a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2019/2020, notamment autour du fossĂ© cotĂ© extĂ©rieur. Le prĂ©sent marchĂ© est le premier marchĂ© de la phase 2. Type de marchĂ© de travaux exĂ©cution Classification CPV Vocabulaire Commun des MarchĂ©s ‱ Objet principal 45112700‱ Objets complĂ©mentaires 45112000‱ Objets complĂ©mentaires 45233161‱ Objets complĂ©mentaires 45232150 Lieu d'exĂ©cution et de livraison 140bis rue Aristide Briand, 94430 ChenneviĂšres sur marne Code NUTS FR107 La procĂ©dure d'achat du prĂ©sent avis n'est pas couverte par l'accord sur les marchĂ©s publics de l'OMC. L'avis implique un marchĂ© public CaractĂ©ristiques principales ‱ Des variantes seront-elles prises en compte non‱ Travaux de VRD sur le Fort de Champigny Prestations divisĂ©es en lots non Date prĂ©visionnelle de commencement des travaux MarchĂ© de travaux 01 septembre 2021 Cautionnement et garanties exigĂ©s Le versement d'une avance est accordĂ©e conformĂ©ment aux dispositions du code de la commande publique. ModalitĂ©s essentielles de financement et de paiement et/ou rĂ©fĂ©rences aux textes qui les rĂ©glementent Les prestations, objet du prĂ©sent marchĂ©, seront rĂ©munĂ©rĂ©es dans les conditions fixĂ©es par les rĂšgles de la comptabilitĂ© publique et financĂ©es sur les fonds propres de la ville de ChenneviĂšres-sur-Marne. Forme juridique que devra revĂȘtir le groupement d'opĂ©rateurs Ă©conomiques attributaire du marchĂ© Non imposĂ©e. Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature ‱ Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire.‱ DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45, 46 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015.‱ DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212-5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s‱ Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail‱ Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public ‱ DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles.‱ DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels.‱ DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es.‱ PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  bonne fin‱ DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature.‱ Certificats de qualifications professionnelles. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat FNTP 331FNTP 322FNTP 343FNTP 345FNTP 5144FNTP 5118FNTP 641FNTP 651FNTP 662‱ Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants. disponible Ă  l'adresse suivante Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement. disponible Ă  l'adresse suivante Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 ‱ Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail‱ Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus‱ Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays Nombre de candidats ‱ RĂ©duction du nombre d'opĂ©rateurs durant la nĂ©gociation ou le dialogue procĂ©dure nĂ©gociĂ©e, dialogue compĂ©titif Recours Ă  une procĂ©dure se dĂ©roulant en phases successives afin de rĂ©duire progressivement le nombre des solutions Ă  discuter ou des offres Ă  nĂ©gocier NON La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET NON. CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif Type de procĂ©dure ProcĂ©dure adaptĂ©e Date limite de rĂ©ception des offres 19 juillet 2021 Ă  12 h 00 DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 120 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. NumĂ©ro de rĂ©fĂ©rence attribuĂ© par le pouvoir adjudicateur / l'entitĂ© adjudicatrice M210025 Renseignements complĂ©mentaires La remise des offres sera subordonnĂ©e Ă  une visite obligatoire du site afin que les candidats puissent prendre pleinement connaissance des contraintes du site. Les dates de visite sont prĂ©vues le 8 & 9 juillet 2021 Ă  09h au Fort Champigny sis 140bis rue Aristide Briand Ă  ChenneviĂšres sur Marne. Un reprĂ©sentant des services de la ville accompagnera les candidats lors de la visite. Les inscriptions pour participer Ă  une visite devront obligatoirement ĂȘtre effectuĂ©es par courriel Ă  urbanisme AprĂšs examen des offres reçues, le pouvoir adjudicateur se rĂ©serve le droit d'engager des nĂ©gociations avec le ou les candidats ayant prĂ©sentĂ© les offres les plus intĂ©ressantes, et dont l'offre n'est pas inappropriĂ©e au sens du code de la commande publique. Il se rĂ©serve Ă©galement le droit d'apporter des modifications de dĂ©tail au dossier de consultation qui devront ĂȘtre reçues par les candidats au plus tard 6 jours avant la date limite de rĂ©ception des offres. Les candidats devront alors rĂ©pondre sur la base du dossier modifiĂ© sans pouvoir Ă©lever aucune rĂ©clamation Ă  ce sujet. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 20 juin 2021 Adresse auprĂšs de laquelle des renseignements d'ordre administratif et technique peuvent ĂȘtre obtenus M. Jean-Pierre BARNAUD , Mairie de ChenneviĂšres-sur-Marne, 14 avenue du MarĂ©chal Leclerc, 94430 ChenneviĂšres sur marne, tĂ©l. 01 45 94 74 74, courriel Marchespublics adresse internet Adresse auprĂšs de laquelle les documents peuvent ĂȘtre obtenus M. Jean-Pierre BARNAUD , Mairie de ChenneviĂšres-sur-Marne, 14 avenue du MarĂ©chal Leclerc, 94430 ChenneviĂšres sur marne, tĂ©l. 01 45 94 74 74, courriel Marchespublics adresse internet Instance chargĂ©e des procĂ©dures de recours Tribunal Administratif de Melun, 43 rue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, 77000 Melun, tĂ©l. 01 60 56 66 30, tĂ©lĂ©copieur 01 60 56 66 10 Service auprĂšs duquel des renseignements peuvent ĂȘtre obtenus concernant l'introduction des recours Tribunal administratif de Melun, 43 rue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, 77000 Melun, tĂ©l. 01 60 56 66 30, tĂ©lĂ©copieur 01 60 56 66 10 ArticleD. 8222-5 - Code du Travail (ModifiĂ© par le dĂ©cret n° 2021-300 du 18 mars 2021) Personne morale cocontractante Ă©tabli en France. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l'article D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son
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Lobligation de vigilance est encadrĂ©e par les articles L8222-1 et D8222-5 du Code du Travail. Cette obligation s'adresse Ă  tous les donneurs d'ordre entendant passer un marchĂ© de fournitures, de travaux ou de prestations de service de plus de 5000 euros hors taxes sur l'annĂ©e ( article D8254-1 du Code du Travail). Aperçu de l'annonce AVIS DE MARCHÉ DĂ©partements de publication 974 Travaux - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur FONDATION PERE FAVRON. Correspondant MOUREAU CLAUDE, 80 Boulevard Hubert Delisle 97410 Saint Pierre tĂ©l. 02-62-91-80-00 Courriel Objet du marchĂ© 160174-04 - Relance LOT n°10 Bis - Peinture - RevĂȘtements façade CaractĂ©ristiques principales Refus des variantes. PossibilitĂ© de prĂ©senter une offre pour un lot Ă  compter du 01 Aout 2022 et jusqu'au 17 Avril 2023 Cautionnement et garanties exigĂ©s Se rĂ©fĂ©rer Ă  l'article 8 du CCAP Les candidatures et les offres seront entiĂšrement rĂ©digĂ©es en langue française ainsi que les documents de prĂ©sentation associĂ©s. UnitĂ© monĂ©taire utilisĂ©e, l'euro. Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2341-5 du code de la commande publique si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public . - Bilans ou extraits de bilans, concernant les trois derniĂšres annĂ©es, des opĂ©rateurs Ă©conomiques pour lesquels l'Ă©tablissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -PrĂ©sentation d'une liste des principales fournitures ou des principaux services effectuĂ©s au cours des trois derniĂšres annĂ©es, indiquant le montant, la date et le destinataire public ou privĂ©. Les livraisons et les prestations de services sont prouvĂ©es par des attestations du destinataire ou, Ă  dĂ©faut, par une dĂ©claration de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  bonne fin documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -En matiĂšre de fournitures et services, une description de l'Ă©quipement technique, des mesures employĂ©es par l'opĂ©rateur Ă©conomique pour s'assurer de la qualitĂ© et des moyens d'Ă©tude et de recherche de son entreprise document Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Certificats de qualifications professionnelles documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat. -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©. -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail. -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2. -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays. -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©. La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET oui CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des candidatures 21 Juin 2022 Ă  1400 Date limite de rĂ©ception des offres 27 Juin 2022 Ă  1400 DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 180 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. Autres renseignements NumĂ©ro de rĂ©fĂ©rence attribuĂ© au marchĂ© par le pouvoir adjudicateur / l'entitĂ© adjudicatrice 160174-04 Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 25 Mai 2022. Renseignements relatifs aux lots Lot n° 1 LOT 10 BIS - Peinture - RevĂȘtements façade. - LOT 10 BIS - Peinture - RevĂȘtements façade ExĂ©cution 2022-08-01 Livraison 2023-04-03
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Larticle D 8222-5 du Code du travail insiste sur ce point en exigeant un contrĂŽle tous les six mois pour les opĂ©rations dĂ©passant 3000 €. Cette dĂ©marche est importante en vue d’éviter d’ĂȘtre solidairement reconnu
Actions sur le document L'entrepreneur travaillant sur un chantier ayant donné lieu à la délivrance d'un permis de construire affiche sur ce chantier, pendant la durée de l'affichage du permis, son nom, sa raison ou sa dénomination sociale ainsi que son adresse. L'affichage est assuré sur un panneau dont les indications sont lisibles de la voie publique. Sur demande des agents de contrÎle mentionnés à l'article L. 8271-7, pour l'application des dispositions du 1° de l'article L. 8221-5, l'employeur produit l'avis de réception prévu à l'article R. 1221-7 s'il est encore tenu de le conserver en application de l'article R. 1221-8 ou, tant qu'il n'a pas reçu cet avis, les éléments leur permettant de vérifier qu'il a procédé à la déclaration préalable à l'embauche du salarié. Le numéro d'identification mentionné au a du 1° de l'article L. 8221-7 est le numéro unique d'identification des entreprises défini à l'article D. 123-235 du code de commerce. Les vérifications à la charge de la personne qui conclut un contrat, prévues à l'article L. 8222-1, sont obligatoires pour toute opération d'un montant au moins égal à 3 000 euros. L'injonction adressée au cocontractant par le maßtre d'ouvrage ou le donneur d'ordre, en application du premier alinéa de l'article L. 8222-5, est réalisée par lettre recommandée avec avis de réception. L'injonction adressée à l'entreprise en situation irréguliÚre par la personne morale de droit public, en application du premier alinéa de l'article L. 8222-6, est réalisée par lettre recommandée avec avis de réception. L'entreprise mise en demeure dispose d'un délai de quinze jours pour répondre à la personne publique. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin ou de ses ascendants ou descendants, est considéré comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-1 s'il se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution, l'un des documents énumérés à l'article D. 8222-5. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier répondant aux conditions fixées par l'article D. 8222-4, est considérée comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution 1° Une attestation de fourniture des déclarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sécurité sociale prévue à l'article L. 243-15 émanant de l'organisme de protection sociale chargé du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s'assure de l'authenticité auprÚs de l'organisme de recouvrement des cotisations de sécurité sociale. 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers est obligatoire ou lorsqu'il s'agit d'une profession réglementée, l'un des documents suivants a Un extrait de l'inscription au registre du commerce et des sociétés K ou K bis ; b Une carte d'identification justifiant de l'inscription au répertoire des métiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, à condition qu'y soient mentionnés le nom ou la dénomination sociale, l'adresse complÚte et le numéro d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers ou à une liste ou un tableau d'un ordre professionnel, ou la référence de l'agrément délivré par l'autorité compétente ; d Un récépissé du dépÎt de déclaration auprÚs d'un centre de formalités des entreprises pour les personnes en cours d'inscription. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin ou de ses ascendants ou descendants, est considéré comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-4 s'il se fait remettre par son cocontractant établi ou domicilié à l'étranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution, l'un des documents énumérés à l'article D. 8222-7. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier répondant aux conditions fixées par l'article D. 8222-6, est considérée comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-4 si elle se fait remettre par son cocontractant établi ou domicilié à l'étranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution 1° Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numéro individuel d'identification attribué en application de l'article 286 ter du code général des impÎts. Si le cocontractant n'est pas tenu d'avoir un tel numéro, un document mentionnant son identité et son adresse ou, le cas échéant, les coordonnées de son représentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant de la régularité de la situation sociale du cocontractant au regard du rÚglement CE n° 883/2004 du 29 avril 2004 ou d'une convention internationale de sécurité sociale et, lorsque la législation du pays de domiciliation le prévoit, un document émanant de l'organisme gérant le régime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est à jour de ses déclarations sociales et du paiement des cotisations afférentes, ou un document équivalent ou, à défaut, une attestation de fourniture des déclarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sécurité sociale prévue à l' article L. 243-15 du code de la sécurité sociale . Dans ce dernier cas, elle doit s'assurer de l'authenticité de cette attestation auprÚs de l'organisme chargé du recouvrement des cotisations et contributions sociales ; 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant à un registre professionnel est obligatoire dans le pays d'établissement ou de domiciliation, l'un des documents suivants a Un document émanant des autorités tenant le registre professionnel ou un document équivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, à condition qu'y soient mentionnés le nom ou la dénomination sociale, l'adresse complÚte et la nature de l'inscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de création, un document datant de moins de six mois émanant de l'autorité habilitée à recevoir l'inscription au registre professionnel et attestant de la demande d'immatriculation audit registre. Les documents et attestations énumérés à l'article D. 8222-7 sont rédigés en langue française ou accompagnés d'une traduction en langue française. En application de l'article L. 8223-2, le salarié obtient les informations relatives à l'accomplissement par l'employeur de la déclaration préalable à l'embauche le concernant sur demande écrite. La demande du salarié contient 1° Ses nom, prénoms, nationalité, date et lieu de naissance ; 2° Son numéro national d'identification, s'il est déjà immatriculé à la sécurité sociale ; 3° Son adresse ; 4° Sa date d'embauche et la période de travail pour laquelle l'information relative à l'accomplissement de la déclaration préalable à l'embauche est sollicitée. La réponse à la demande du salarié lui est adressée dans les trente jours qui suivent la réception de sa demande. Elle contient les informations relatives à 1° L'existence ou non d'une déclaration préalable à l'embauche le concernant, correspondant à la date d'embauche et à la période d'emploi mentionnées dans sa demande ; 2° Lorsque l'embauche a fait l'objet d'une déclaration, la date et l'heure prévisibles d'embauche indiquées par l'employeur, ainsi que la date et l'heure auxquelles il a procédé à la déclaration ; 3° La dénomination sociale ou les nom et prénoms de l'employeur qui a procédé à cette déclaration ainsi que son adresse professionnelle et, le cas échéant, son numéro SIRET. Lorsque la demande du salarié est présentée verbalement, cette demande et la réponse qui lui est apportée sont consignées par procÚs-verbal. Le fait de ne pas respecter l'obligation d'affichage prévue à l'article R. 8221-1, est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. DerniÚre mise à jour 4/02/2012
ArticleD8222-5 du Code du Travail La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier répondant aux conditions fixées par l'article D. 8222-4, est considérée comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'à
La solidaritĂ© est dĂ©finie par les articles 1200 et suivants du Code civil comme une garantie, donnant le droit au crĂ©ancier de rĂ©clamer Ă  n’importe lequel de ses dĂ©biteurs le paiement de la totalitĂ© de la dette. La circulaire de la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la lutte contre le travail illĂ©gal DILTI du 31 dĂ©cembre 2005 dĂ©finit, elle, la solidaritĂ© financiĂšre comme le mĂ©canisme visant Ă  rendre le donneur d’ordre redevable du paiement des sommes dues par l’auteur d’un travail dissimulĂ© ». A l’origine, le lĂ©gislateur avait limitĂ© le champ d’application de cette solidaritĂ© Ă  la fois sur les matiĂšres concernĂ©es et sur les personnes visĂ©es. Ainsi, la mise en Ɠuvre du mĂ©canisme de la solidaritĂ© financiĂšre ne pouvait porter que sur les impĂŽts, taxes et cotisations dus au TrĂ©sor Public et aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale ou de mutualitĂ© sociale agricole et ne concernaient que les co-contractants d’un travailleur clandestin condamnĂ©s pour avoir recouru Ă  ses services premier alinĂ©a de l’article 7 de la loi n°72-649 du 11 juillet 1972 codifiĂ© Ă  l’article 1724 quater du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et Ă  l’article L. 324-14 du Code du travail. La loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 renforçant la lutte contre le travail clandestin et la lutte contre l’organisation de l’entrĂ©e et du sĂ©jour irrĂ©guliers d’étrangers en France a Ă©largi ce champ d’application de la solidaritĂ© financiĂšre. La solidaritĂ© du co-contractant du travailleur clandestin s’étend dĂ©sormais aux aides publiques et aux rĂ©munĂ©rations et charges salariales. Pour la premiĂšre fois en 1991, apparaĂźt aussi la notion de la responsabilitĂ© solidaire de celui dont la vigilance a fait dĂ©faut. La lĂ©gislation Ă©volue encore avec la loi n°97-210 du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal qui substitue Ă  l’expression de travail clandestin » celle de travail dissimulĂ© » et Ă©tend la solidaritĂ© financiĂšre des donneurs d’ordre » aux pĂ©nalitĂ©s et majorations. Ces modifications ont, Ă  chaque fois, Ă©tĂ© reprises Ă  la fois dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Il a paru utile, dans le contexte actuel de crise, de faire un point sur les dispositions de la lĂ©gislation concernant cette solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance, sa mise en Ɠuvre et enfin d’en apprĂ©hender les objectifs ainsi que les limites d’une application stricte. I / L’article 1724 quater du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts Ă©tablit une solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance » Toute personne qui ne procĂšde pas aux vĂ©rifications prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-1 du code du travail [
] est, conformĂ©ment Ă  l’article L. 8222-2 du mĂȘme code, tenue solidairement au paiement des sommes mentionnĂ©es Ă  ce mĂȘme article dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-3 du code prĂ©citĂ©. 1-1 / Les personnes visĂ©es L’article 1724 quater se rĂ©fĂšre explicitement Ă  l’article L. 8221-1 du Code du travail qui indique que Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion d’un contrat dont l’objet porte sur une obligation d’un montant minimum en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que son cocontractant s’acquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2° de l’une seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas d’un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Les modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. » Les personnes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre mise en place par l’article 1724 quater sont celles qui concluent un contrat d’un montant minimum 5000 euros hors taxe, qu’elles soient des particuliers ou des entreprises. Il s’agit donc des clients, des bĂ©nĂ©ficiaires de la prestation, ceux qu’on appellera plus gĂ©nĂ©ralement les donneurs d’ordre ». 1-2 / Les obligations de vĂ©rification exigĂ©es par le lĂ©gislateur Les vĂ©rifications obligatoires portent Ă  la fois sur l’existence des formalitĂ©s relatives Ă  l’activitĂ© immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou du rĂ©pertoire des mĂ©tiers, dĂ©claration auprĂšs des organismes sociaux et fiscaux et sur l’existence des formalitĂ©s relatives Ă  l’emploi salariĂ© absence de dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche, dĂ©livrance de bulletins de paie, dĂ©clarations relatives aux salaires et cotisations sociales. Ainsi l’article D. 8222-5 du Code du travail dispose que le professionnel contractant avec un prestataire français doit se faire remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L. 243-15 Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s’assure de l’authenticitĂ© auprĂšs de l’organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. 2° Lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, l’un des documents suivants a Un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription. Ces obligations diffĂ©rentes ou allĂ©gĂ©es existent aussi pour le professionnel contractant avec un prestataire Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger ainsi que pour le particulier articles D. 8222-7 et D. 8222-4 du Code du travail. Cette vigilance doit s’exercer non seulement au dĂ©but du contrat mais aussi rĂ©guliĂšrement, tous les six mois. 1-3 / Qu’en est-il pratiquement ? Ces obligations et surtout ce suivi dans le temps semble difficile Ă  satisfaire surtout pour les petites ou moyennes entreprises faisant appel Ă  des sous-traitants. En effet, une fois les travaux ou les prestations commencĂ©es, obtenir des documents du prestataire ou du sous-traitant s’avĂšre plus difficile que lors de la signature du contrat initial. Lors de travaux ou prestations de longue durĂ©e, comment sont sensĂ©s rĂ©agir les donneurs d’ordre » ? Doivent-ils interrompre les travaux en cours et signaler cette difficultĂ© Ă  l’administration ? On imagine les difficultĂ©s Ă  mettre en Ɠuvre cette lĂ©gislation lorsque l’arrĂȘt des travaux ou prestations mettent en pĂ©ril l’entreprise elle-mĂȘme ou le particulier co-contractant d’un prestataire exerçant un travail dissimulĂ©. Or les consĂ©quences d’une absence de vĂ©rification sont lourdes sur le plan financier. II/ Mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance »2-1 / Un ensemble de conditions nĂ©cessaires La mise en Ɠuvre de cette solidaritĂ© financiĂšre suppose la rĂ©union de certaines conditions le constat par procĂšs-verbal d’une infraction de travail dissimulĂ©, l’existence de relations contractuelles entre le donneur d’ordre et l’auteur du travail dissimulĂ©, le montant de la prestation, qui doit ĂȘtre Ă©gal ou supĂ©rieur au seuil prĂ©vu par l’article du Code du travail soit Ă  ce jour 5000 euros hors taxe. Si ces trois conditions sont rĂ©unies, la solidaritĂ© peut ĂȘtre mise en Ɠuvre si la personne a mĂ©connu les obligations de vĂ©rification prĂ©vues par les dispositions de l’article L. 8222-1 du Code du travail. 2-2 / L’action en recouvrement des crĂ©anciers La dette est Ă©tablie par l’administration ou l’organisme crĂ©ancier qui dĂ©termine la personne envers laquelle l’action en recouvrement sera mise en Ɠuvre. Plusieurs options leur sont offertes. Ils peuvent agir auprĂšs du dĂ©biteur principal, c’est-Ă -dire l’auteur du travail dissimulĂ©, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur principal ; - du dĂ©biteur solidaire, c’est-Ă -dire le client ou le donneur d’ordre, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur solidaire. Il est important de souligner que l’engagement de la solidaritĂ© n’est pas subordonnĂ© Ă  l’impossibilitĂ© du recouvrement Ă  l’égard du redevable principal. Le crĂ©ancier peut donc agir exclusivement Ă  l’encontre du dĂ©biteur solidaire. 2-3 / Quels sont les risques financiers encourus ? Les sommes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre sont les suivantes les impĂŽts et les taxes, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations ; les cotisations et les contributions obligatoires, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations, exigibles envers les organismes de protection sociale URSSAF et CGSS, MSA, caisses de retraite complĂ©mentaire, caisses de prĂ©voyance, ASSEDIC, etc. ; les rĂ©munĂ©rations dues aux salariĂ©s et les charges affĂ©rentes. La responsabilitĂ© solidaire du donneur d’ordre est nĂ©anmoins limitĂ©e Ă  la fraction des sommes dues par l’auteur du travail dissimulĂ© et correspondant aux prestations rĂ©alisĂ©es pour lui proportionnellement Ă  leur valeur et non pour la totalitĂ© des dettes de l’auteur de travail dissimulĂ©. La solidaritĂ© n’est donc pas celle, totale, du Code civil. Ainsi, chaque crĂ©ancier peut rĂ©clamer au dĂ©biteur le montant des seules sommes qui lui sont personnellement dues et dans la limite d’un prorata dont le calcul diffĂšre en fonction de la nature des dettes Pour les dettes fiscales, le prorata est calculĂ© par rapport au chiffre d’affaires de l’entreprise, le cas Ă©chĂ©ant aprĂšs reconstitution des recettes, pour l’annĂ©e de rĂ©alisation de la prestation. Dans le cas d’une opĂ©ration de sous-traitance visĂ©e Ă  l’article L. 324-14-1 du Code du travail, la valeur des travaux rĂ©alisĂ©s s’apprĂ©cie par rapport au contrat conclu entre l’entreprise principale titulaire du marchĂ© et le sous-traitant. Pour les dettes sociales rĂ©munĂ©rations et cotisations sociales, le prorata est calculĂ© par rapport au temps de travail et Ă  la masse salariale affectĂ©s Ă  la rĂ©alisation de la prestation irrĂ©guliĂšre. III/ Les objectifs et les limites La solidaritĂ© financiĂšre entre co-contractants est Ă  la fois inscrite dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et dans le Code du travail. Cette double inscription se justifie par les deux motifs principaux Ă©voquĂ©s pour justifier de sa mise en place. 3-1/ Premier objectif avancĂ© la lutte contre le principe du travail clandestin Dans la circulaire interministĂ©rielle DILTI du 31 dĂ©cembre 2005, l’idĂ©e Ă©tait que la lutte contre le travail dissimulĂ© ne devait pas viser seulement Ă  mettre en cause la responsabilitĂ© des auteurs immĂ©diats de cette dĂ©linquance Ă©conomique et financiĂšre. Il s’agissait, pour agir efficacement, de rechercher celle des donneurs d’ordre qui sont souvent les vĂ©ritables bĂ©nĂ©ficiaires et les instigateurs des pratiques frauduleuses gĂ©nĂ©ratrices d’une importante Ă©vasion sociale et fiscale. Les dispositions affĂ©rentes au dĂ©faut de vigilance » auraient donc comme objectif premier de lutter efficacement contre le travail dissimulĂ© et l’exploitation des sous-traitants par les donneurs d’ordre. 3-2/ Second objectif avancĂ© la prĂ©servation des intĂ©rĂȘts financiers du TrĂ©sor et des organismes sociaux C’est, semble-t-il, le vĂ©ritable enjeu de ces dispositions qui, rappelons-le, sont Ă  la fois prĂ©sentes dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Le lĂ©gislateur a voulu permettre une action autre que pĂ©nale qui permette de prĂ©server les intĂ©rĂȘts du TrĂ©sor et des organismes sociaux en facilitant le recouvrement des crĂ©ances. Ainsi, il rĂ©sulte des travaux parlementaires sur cette question que cette solidaritĂ© financiĂšre donne 
 une garantie supplĂ©mentaire d’obtenir le paiement des sommes dues, ce qui paraĂźt particuliĂšrement nĂ©cessaire compte tenu des risques importants d’insolvabilitĂ© des personnes se livrant au travail clandestin ». Le Conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015 a relevĂ© que cette solidaritĂ© constitue une garantie pour le recouvrement de la crĂ©ance du TrĂ©sor public et de celle des organismes de protection sociale » cons. 8. Ainsi, dĂšs lors qu’une infraction de travail dissimulĂ© est constatĂ©e par procĂšs-verbal, l’administration fiscale ou les organismes sociaux ont en effet tout intĂ©rĂȘt Ă  rechercher la solidaritĂ© du donneur d’ordre » 3-3/ Des objectifs garantis par la position du Conseil Constitutionnel Saisi par le Conseil d’État d’une question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC, le Conseil constitutionnel a, dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, dĂ©clarĂ© le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du Code du travail conforme Ă  la Constitution, sous la rĂ©serve Ă©noncĂ©e au considĂ©rant 14. L’analyse de sa dĂ©cision dĂ©montre Ă  quel point cette solidaritĂ© financiĂšre est considĂ©rĂ©e comme permettant de prĂ©server l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en luttant contre le travail dissimulĂ© et ses consĂ©quences financiĂšres. Sur la totalitĂ© des griefs, mĂ©connaissance des principes de prĂ©somption d’innocence, d’individualisation, de proportionnalitĂ© des peines, du principe de responsabilitĂ©, du droit de propriĂ©tĂ© et de la garantie des droits et du principe d’égalitĂ© devant la justice, seul ce dernier a donnĂ© lieu Ă  une rĂ©serve d’interprĂ©tation. Ainsi, le principe de la solidaritĂ© du paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus par celui-ci au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale Ă©noncĂ© par l’article 1822-2 du Code du travail par toute personne qui mĂ©connaĂźt les dispositions de l’article L. 8222-1, ainsi que toute personne condamnĂ©e pour avoir recouru directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©, est tenue solidairement avec celui qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© » a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© conforme Ă  la Constitution sous rĂ©serve que le donneur d’ordre soit en mesure de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure ainsi que le bien-fondĂ© et l’exigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires, ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est tenu ». En revanche, le grief portant sur le principe de responsabilitĂ© qui semble le plus malmenĂ© dans la mise en Ɠuvre d’une solidaritĂ© financiĂšre n’a pas Ă©tĂ© retenu. Le Conseil constitutionnel a invoquĂ© une fois de plus le motif de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qui permet au lĂ©gislateur, sans dĂ©roger au principe constitutionnel de responsabilitĂ© pour faute, d’amĂ©nager les conditions dans lesquelles cette responsabilitĂ© peut ĂȘtre engagĂ©e. Ainsi, il affirme dans son considĂ©rant 9 que la loi peut instituer une solidaritĂ© de paiement dĂšs lors que les conditions d’engagement de cette solidaritĂ© sont proportionnĂ©es Ă  son Ă©tendue et en rapport avec l’objectif poursuivi par le lĂ©gislateur » Il a ensuite jugĂ© que, dans la mesure oĂč le non-respect des obligations de vĂ©rifications prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-1 du Code du travail pouvait ĂȘtre regardĂ© comme ayant facilitĂ© la rĂ©alisation de ce travail dissimulĂ© ou ayant contribuĂ© Ă  celle-ci » , et la solidaritĂ© financi
Larticle D8222-5 du code du travail Ă©voque, en plus de l’attestation de vigilance, un autre document lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s'agit d’une profession rĂ©glementĂ©e. Ce document est souvent rĂ©sumĂ© Ă  un extrait K-Bis. Pourtant, l’article accepte Le travail dissimulĂ© ou familiĂšrement appelĂ© "travail au noir" est lourde de consĂ©quences pour l’employeur. En raison des implications, et de ses consĂ©quences, toute action en justice doit ĂȘtre faite sur la base d’élĂ©ments objectifs et matĂ©riellement constatĂ©s. Il importe donc de voir les situations dans lesquelles il y a travail dissimulĂ© et la rĂ©pression en la matiĂšre. Le lĂ©gislateur a progressivement renforcĂ© la lutte contre le travail illĂ©gal. Le travail illĂ©gal vise les cas de travail dissimulĂ©, le prĂȘt illicite de main-d’Ɠuvre, le cumul irrĂ©gulier d’emplois, l’emploi irrĂ©gulier des travailleurs Ă©trangers et la fausse dĂ©claration en vue d’obtenir des revenus de remplacement. Depuis la loi du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal, le terme de travail clandestin a Ă©tĂ© remplacĂ© par celui de travail dissimulĂ© afin d’éviter la confusion entre la situation des ressortissants Ă©trangers ne disposant pas de titre rĂ©gulier pour travailler ou de sĂ©jour et celle des travailleurs non dĂ©clarĂ©s par l’employeur. Le dispositif de lutte contre le travail illĂ©gal a Ă©tĂ© renforcĂ© par la loi du 16 juin 2011. Le travail dissimulĂ© est dĂ©fini et interdit par les articles L. 8221-2, L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du travail. Le Code du travail vise deux types de situations. En cas de travail dissimulĂ©, le contrevenant s’expose Ă  des sanctions financiĂšres, pĂ©nales et administratives. Le salariĂ©, victime dispose en outre de plusieurs voies pour faire reconnaĂźtre son prĂ©judice. I- Champ d’application du travail dissimulĂ© La loi dĂ©termine les situations dans lesquelles il y a travail dissimulĂ©. Le Code du travail renvoie Ă  deux hypothĂšses. Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ© Article L. 8221-3 du Code du travail Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© Article L. article L. 8221-5 du code du travail A- Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ© Quelles sont ces situations et les activitĂ©s spĂ©cifiques visĂ©es ? 1- Les cas incriminĂ©s Cette hypothĂšse a cours en cas de crĂ©ation de sociĂ©tĂ© ou d’entreprise. L’article L. 8221-3 du Code du travail dĂ©finit la dissimulation d’activitĂ© Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ©, l’exercice Ă  but lucratif d’une activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou l’accomplissement d’actes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă  ses obligations 1° Soit n’a pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus d’immatriculation, ou postĂ©rieurement Ă  une radiation ; 2° Soit n’a pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă  l’administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. » L’infraction est donc constituĂ©e par l’exercice d’une activitĂ© professionnelle sans l’accomplissement des formalitĂ©s d’immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au registre des entreprises. Lorsque l’immatriculation n’est pas obligatoire, c’est l’absence des dĂ©clarations obligatoires qui est sanctionnĂ©e. Ainsi, pour les professions libĂ©rales, agricoles et similaires, le dĂ©lit de travail dissimulĂ© est constituĂ© par le dĂ©faut de dĂ©clarations obligatoires auprĂšs des organismes fiscaux et de protection sociale. La dissimulation d’activitĂ© est Ă©galement constituĂ© lorsque toute personne qui exerce une activitĂ© Ă  but lucratif ne procĂšde pas aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites auprĂšs des organismes de protection sociale de l’administration fiscale. Est Ă©galement constitutif du dĂ©lit de travail dissimulĂ© La poursuite d’activitĂ© Ă  la suite d’une liquidation judiciaire ou aprĂšs un refus d’immatriculation, ou encore aprĂšs la radiation d’un registre professionnel ; L’absence d’immatriculation d’un Ă©tablissement secondaire ; L’exercice d’une activitĂ© diffĂ©rente de celle pour laquelle l’immatriculation a Ă©tĂ© requise. La Chambre criminelle de la Cour de cassation a ainsi jugĂ©e Ă  propos du dĂ©faut d’inscription modificative au rĂ©pertoire des mĂ©tiers [] la demande d’inscription modificative audit rĂ©pertoire Ă©tant une formalitĂ© obligatoire, son omission volontaire doit ĂȘtre assimilĂ©e au dĂ©faut d’immatriculation prĂ©vu Ă  l’article L. 324-10. 1o du Code du travail » Cass. crim. 23-5-1995 n° 2- Les activitĂ©s visĂ©es L’article L. 8221-3 du Code du travail Ă©nonce qu’il s’agit de l’exercice Ă  but lucratif d’une activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou l’accomplissement d’actes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă  ses obligations ». L’URSSAF prĂ©cise qu’il s’agit de toutes activitĂ©s des secteurs Ă©conomiques de l’industrie et des services, les activitĂ©s de commerce et de vente. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, il s’agit de toutes les activitĂ©s lucratives qu’elles soient exercĂ©es par des travailleurs indĂ©pendants, des professions libĂ©rales, des sociĂ©tĂ©s ou tout autre personne morale. B- Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© Dans cette situation, c’est l’employeur qui est visĂ© et non pas dans la crĂ©ation d’activitĂ© comme dans l’hypothĂšse prĂ©cĂ©dente. 1-Les situations incriminĂ©es L’article L. 8221-5 du Code du travail dĂ©finit la situation de dissimulation d’emploi salariĂ©. Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L. 1221-10, relatif Ă  la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche ; 2° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L. 3243-2, relatif Ă  la dĂ©livrance d’un bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas d’une convention ou d’un accord collectif d’amĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre Ier de la troisiĂšme partie. » Ainsi, l’employeur qui ne dĂ©clare pas ses salariĂ©s et ne dĂ©clare pas la rĂ©munĂ©ration exacte commet un dĂ©lit de travail dissimulĂ©. De ce fait, la remise d’un bulletin de paie ne mentionnant qu’une partie de la rĂ©munĂ©ration versĂ©e est constitutive de travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ©. L’employeur est susceptible d’ĂȘtre poursuivi pour infraction de travail illĂ©gal mais aussi une infraction fiscale ou infraction relative Ă  la protection sociale. La situation de travail dissimulĂ© peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e lorsque l’employeur soutient que le travail est bĂ©nĂ©vole se caractĂ©risant par une absence de contrat de travail et soutenant que les travailleurs sont des travailleurs indĂ©pendants, artisans, ou des professions libĂ©rales. Le juge a ainsi requalifiĂ© la relation en contrat de travail. Ainsi le juge a dĂ©cidĂ© que sous le couvert de contrats de sous-traitance fictifs, le prĂ©venu avait en connaissance de cause employĂ© des salariĂ©s dissimulĂ©s » Cass. crim. 22 fĂ©vrier 2000, n°99-84643. Pour une entreprise commerciale, le bĂ©nĂ©volat, de par son but non lucratif, ne peut constituer le moyen de pourvoir des postes nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de l’objet social. La jurisprudence a caractĂ©risĂ© la situation de travail dissimulĂ© en cas d’emploi irrĂ©gulier de salariĂ©s, mĂȘme Ă  titre occasionnel. qu’il n’importe que le recours Ă  ces pratiques ait Ă©tĂ© occasionnel, l’article L. 324-10 du Code du travail dans sa rĂ©daction applicable Ă  l’espĂšce, ne faisant pas du caractĂšre habituel une condition de l’infraction » Cass. crim. 30 juin 1995, n°94-82375. Le travail dissimulĂ© est aussi caractĂ©risĂ© en cas d’emploi d’un faux stagiaire. le statut dĂ©rogatoire de stage suppose que l’objectif de celui-ci soit en relation avec la formation de l’étudiant et qu’il y ait une convention avec l’établissement qui assure la formation, les tĂąches confiĂ©es Ă  Ana-Maria Y... et Anna Z... n’étaient pas en rapport avec leurs Ă©tudes et l’organisme signataire de la convention de stage n’assurait aucune formation ; que les juges en dĂ©duisent que le dĂ©lit de fourniture illĂ©gale de main-d’Ɠuvre Ă  but lucratif est constituĂ© Ă  l’encontre de la sociĂ©tĂ© Actions langues qui savait que les emplois qu’elle proposait ne rentraient pas dans le cadre d’une convention de stage » ; Cass. crim 26 mai 2010, n°09-86095 Le travail dissimulĂ© est aussi caractĂ©risĂ© par le fait de dĂ©signer des personnes comme Ă©tant cogĂ©rants alors qu’en rĂ©alitĂ© ces derniĂšres Ă©taient des salariĂ©s. Dans cette espĂšce, les cogĂ©rants Ă©taient en rĂ©alitĂ© des salariĂ©s de la SARL, Ă©levĂ©s Ă  ces fonctions pour dissimuler le montage juridique rĂ©alisĂ© Cass. crim. 21 juin 1999, n°98-88103. Les travailleurs indĂ©pendants lorsqu’il est Ă©tabli qu’un faux travailleur indĂ©pendant ou un faux auto-entrepreneur doit ĂȘtre requalifiĂ© en salariĂ©, le donneur d’ordre qui a eu recours Ă  ce dernier est considĂ©rĂ© comme l’employeur de ce salariĂ© dissimulĂ©. Ainsi, nombre de "prestations de services" de faux indĂ©pendants sont requalifiĂ©es en contrats de travail. Le cas du forfait jour le salariĂ© titulaire d’un forfait jours voit son temps de travail dĂ©comptĂ© en jours et non plus en heures. Ainsi, sur le bulletin de paie, le nombre d’heures n’est pas mentionnĂ©. Dans une espĂšce, l’employeur a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  verser une indemnitĂ© de six mois de salaire au titre du travail dissimulĂ© Mais attendu, d’abord, que la cour d’appel, qui a constatĂ© que l’employeur avait appliquĂ© au salariĂ© le systĂšme du forfait en jours sans qu’ait Ă©tĂ© conclue une convention de forfait en jours et relevĂ© que ce cadre travaillait rĂ©guliĂšrement plus de dix heures par jour, a fait ressortir le caractĂšre intentionnel de l’absence de la mention, sur les bulletins de salaire, de toutes les heures accomplies au delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale ». Si le salariĂ© dĂ©montre la volontĂ© de l’employeur d’échapper Ă  la dĂ©claration de ces heures, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© dans une situation de travail dissimulĂ© puisque le bulletin de paie ne fait pas apparaĂźtre la rĂ©alitĂ© des heures effectivement travaillĂ©es et payĂ©es. Une fois encore, le travail dissimulĂ© suppose que soit concrĂ©tisĂ© le caractĂšre intentionnel de la dĂ©marche de l’employeur. Pour la Chambre sociale de la Cour de cassation, la sous-Ă©valuation, pendant plusieurs annĂ©es, d’un bulletin de paie caractĂ©rise le travail dissimulĂ© Mais attendu que la dissimulation d’emploi salariĂ© prĂ©vue par l’article L. 8221-5 du code du travail est caractĂ©risĂ©e lorsqu’il est Ă©tabli que l’employeur a, de maniĂšre intentionnelle, mentionnĂ© sur le bulletin de paie un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement effectuĂ© ; que les juges du fond apprĂ©cient souverainement l’existence d’une telle intention » Cass. soc. 20-6-2013, n°10-20507. En cas de convention ou d’accord d’annualisation du temps de travail, il n’y a pas de dĂ©lit de sous-Ă©valuation du bulletin de paie Cass. crim. 16-4-2013 n° 2- Les activitĂ©s visĂ©es L’URSSAF prĂ©cise que toutes les activitĂ©s, quelle qu’en soit la nature, pour laquelle il y a emploi de personnel salariĂ©s est concernĂ©. Sont cependant exclues les travaux d’urgence dont l’exĂ©cution immĂ©diate est nĂ©cessaire pour prĂ©venir les accidents imminents ou organiser les mesures de sauvetage. En ce qui concerne la dissimulation d’emploi salariĂ©, la volontĂ© de dissimuler doit ĂȘtre rĂ©elle. La Chambre criminelle de la Cour de cassation prĂ©cise rĂ©guliĂšrement que cette attitude doit ĂȘtre intentionnelle Mais attendu que la dissimulation d’emploi salariĂ© prĂ©vue par le dernier alinĂ©a de l’article L. 324-10 du Code du travail n’est caractĂ©risĂ©e que s’il est Ă©tabli que l’employeur a, de maniĂšre intentionnelle, mentionnĂ© sur les bulletins de paie un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement effectuĂ© » Cass. crim. 29 octobre 2003, n°01-44940. II- La rĂ©pression du travail illĂ©gal Le lĂ©gislateur a organisĂ© une protection du salariĂ© en cas de travail dissimulĂ©, la jurisprudence en prĂ©cise les contours. Par ailleurs, le lĂ©gislateur organise un systĂšme de rĂ©pression en cas de travail dissimulĂ©. A- Au regard de la situation du salariĂ© Le salariĂ© a un droit d’information sur sa situation. En cas de travail dissimulĂ© Ă©tabli, il peut obtenir le rĂ©tablissement des droits. 1- Droit d’informations du salariĂ© Selon l’article du Code du travail, Le salariĂ© obtient des agents de contrĂŽle mentionnĂ©s Ă  l’article L. 8271-7, dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret, les informations relatives Ă  l’accomplissement par son employeur de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche le concernant ». Il s’agit des services de la police judiciaire, de la direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts, de la direction gĂ©nĂ©rale des douanes, des organismes de SĂ©curitĂ© sociale, des caisses de mutualitĂ© agricole, de l’inspection du travail, des affaires maritimes, de l’aviation civile ou des transports terrestres. Par exemple, un salariĂ© qui a des doutes sur la rĂ©gularitĂ© de sa situation peut demander au service de l’URSSAF s’il a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement dĂ©clarĂ©. Le salariĂ© obtient les informations relatives Ă  l’accomplissement par l’employeur de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche le concernant sur demande Ă©crite. La rĂ©ponse par les services concernĂ©s doit ĂȘtre adressĂ©e au salariĂ© dans les trente jours qui suivent la rĂ©ception de sa demande. Par ailleurs, il convient de prĂ©ciser que la situation de travail dissimulĂ© justifie la prise d’acte de la rupture. 2- Une indemnitĂ© forfaitaire de six mois de salaire Le salariĂ© peut, au moment de la rupture de son contrat de travail, formuler une demande d’indemnisation pour travail dissimulĂ© devant le Conseil de prud’hommes. S’il est Ă©tabli une situation de travail dissimulĂ©, le salariĂ© a droit Ă  une indemnitĂ© de six mois de salaire. La Chambre sociale de la Cour de cassation a jugĂ© que l’indemnitĂ© forfaitaire peut se cumuler avec les indemnitĂ©s de toute nature avec les indemnitĂ©s de toute nature auxquelles le salariĂ© a droit en cas de rupture de la relation de travail Cass. soc. 06 fĂ©v. 2013, n°11-23738. Cette indemnitĂ© peut donc se cumuler avec l’indemnitĂ© pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse ; l’indemnitĂ© pour non-respect de la procĂ©dure de licenciement ; l’indemnitĂ© de requalification d’un CDD en CDI ; les dommages et intĂ©rĂȘts pour violation de l’ordre des licenciements ; l’indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis et l’indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s. 3- Dommages et intĂ©rĂȘts du prĂ©judice rĂ©sultant de la dissimulation Le salariĂ© a la possibilitĂ© d’obtenir des dommages et intĂ©rĂȘts pour faire rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© par la dissimulation de son emploi. Ce prĂ©judice peut dĂ©couler de la difficultĂ© Ă  trouver un logement ou Ă  obtenir un crĂ©dit faute de bulletins de paie 4- ResponsabilitĂ© civile Le salariĂ© qui a Ă©tĂ© en situation de travail dissimulĂ© doit rĂ©gulariser sa situation fiscale et sociale. Si la volontĂ© de frauder du salariĂ© est Ă©tablie, il peut Ă  titre de sanction se voir priver du bĂ©nĂ©fice de certaines prestations sociales. Tout ou partie des indemnitĂ©s journaliĂšres dues par le salariĂ© peut ĂȘtre retenue par les organismes de maladie Les ASSEDIC peuvent supprimer le revenu de remplacement et sanctionner pĂ©nalement le travailleur pour fraude aux allocations. B- Sanctions pĂ©nales et administrative L’employeur qui a Ă©tĂ© reconnu coupable de travail dissimulĂ© encourt des sanctions pĂ©nales mais aussi des sanctions administratives. De mĂȘme, peut ĂȘtre reconnu coupable de l’infraction de travail illĂ©gal le client qui conclut des contrats avec une sociĂ©tĂ© dont il n’a pas vĂ©rifiĂ© si elle s’était acquittĂ©e de l’accomplissement des formalitĂ©s obligatoires Article L. 8222-2 du Code du travail. 1- Sanctions pĂ©nales Toute infraction Ă  l’interdiction du travail dissimulĂ© est puni d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 45 000 225 000 pour les personnes morales, et de peine complĂ©mentaire notamment d’interdiction d’exercer l’activitĂ© professionnelle Article L 8224-1 du Code de Commerce. L’emploi dissimulĂ© d’un mineur soumis Ă  l’obligation scolaire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 d’amende. 2- Sanctions administratives Aux sanctions pĂ©nales, s’ajoutent des sanctions administratives. Il s’agit notamment de La dissolution si la personne morale a Ă©tĂ© créée pour commettre les faits ; L’interdiction d’exercer l’activitĂ© pendant cinq ans au plus directement ou par personne interposĂ©e ; La fermeture de l’établissement jusqu’à trois mois sur simple transmission du procĂšs-verbal au prĂ©fet ; Le remboursement des aides publiques octroyĂ©es au cours des 12 mois prĂ©cĂ©dant l’établissement du procĂšs verbal ; Le refus des aides publiques Ă  l’emploi et Ă  la formation professionnelle pour une durĂ©e maximale de cinq ans aux personnes physiques et morales ayant Ă©tĂ© verbalisĂ©es pour une infraction de travail dissimulĂ© ; L’exclusion des marchĂ©s publics jusqu’à cinq ans Il ressort en dĂ©finitive que la situation de travail dissimulĂ© est assez complexe et tient compte de situation d’espĂšce, l’intention de frauder devant ĂȘtre rĂ©elle. L’employeur devra Ă©viter toute situation ambiguĂ« pouvant conduire Ă  le faire condamner pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©. La dĂ©nonciation du salariĂ© pour travail dissimulĂ© est suffisamment grave pour l’employeur, il devra obtenir de maniĂšre objective tous les Ă©lĂ©ments indispensables avant toute action judiciaire. Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail. CapacitĂ© Ă©conomique et financiĂšre: Liste et description succincte des critĂšres de sĂ©lection, indication des informations et documents requis : - DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du Attestations travail illĂ©gal ModĂšle 1 Ă  utiliser pour les contrats de sous-traitance conclus dans le cadre des MARCHĂ©S PUBLICS Ă©tat, collectivitĂ©s territoriales, Ă©tablissements public... et pour les MARCHĂ©S PRIVES RĂšGLEMENTĂ©S Offices publics de l’habitat, sociĂ©tĂ©s anonymes d’HLM, sociĂ©tĂ© d’économie mixte
 soumis Ă  l’ordonnance du 6 juin 2005 D EC LARATI ONS Art. 1 ET DOCU M E NTS Art. 2 A FO URNIR PAR L E S O US - T R A I TA N T DANS L E CADR E DE S LO IS S UR L E TRAVA IL IL L E GA L Tous ces documents et dĂ©clarations doivent ĂȘtre rĂ©digĂ©s en français ou accompagnĂ©s d’une traduction en français. Les dĂ©clarations sur l’honneur et les documents fournis lors de la conclusion du contrat de sous-traitance doivent ĂȘtre renouvelĂ©s tous les 6 mois, jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat. Je soussignĂ©, Nom et prĂ©nom Agissant en qualitĂ© de reprĂ©sentant de l’entreprise raison sociale » Adresse ‱ ‱ ‱ ‱ le sous-traitant J’atteste sur l’honneur que je n’ai pas, ou la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente, fait l’objet au cours des cinq derniĂšres annĂ©es d’une condamnation inscrite au bulletin n°2 du casier judiciaire pour les infractions de travail illĂ©gal visĂ©es aux articles L 8221-1, L 82213, L 8221-5, L 8231-1, L 8241-1, L 8251-1 et L 8251-2 du code du travail, ou pour des infractions de mĂȘme nature dans un autre Etat de l’Union EuropĂ©enne. Je dĂ©clare que je, ou la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente, ne tombe pas sous le coup d’une interdiction de concourir aux marchĂ©s susvisĂ©s, ou rĂšgles d’effet Ă©quivalent si le sous-traitant n’est pas Ă©tabli en France. Je dĂ©clare, ou la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente, avoir souscrit les dĂ©clarations et effectuĂ© le paiement des impĂŽts, taxes, majorations et pĂ©nalitĂ©s ainsi que des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale et d’allocations familiales, des cotisations aux caisses de congĂ©s payĂ©s, de chĂŽmage intempĂ©ries et d’assurance chĂŽmage et majorations y affĂ©rentes exigibles Ă  ce jour, ou des rĂšgles d’effet Ă©quivalent dans mon pays d’origine ou celui de la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente. Je dĂ©clare ne pas faire l’objet d’une mesure d’exclusion ordonnĂ©e par le prĂ©fet, en application des articles L 8272-4, R 8272-10 et R 8272-11 du code du travail. ÎÎ Sous-traitant Ă©tabli en France article D 8222-5 du code du travail et D 243-15 du code de sĂ©curitĂ© sociale 1. Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L 243-15du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de l’URSSAF, datant de moins de 6 mois. 2. Une copie de ma carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, ou, une copie de l’extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s extraits K ou K bis, ou, un rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription. 3. En cas d’emploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă  autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date d’embauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro d’ordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours d’exĂ©cution du chantier d’employer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă  l’origine, soumis Ă  autorisation de travail. ÎÎ Sous-traitant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger article D 8222-7 du code du travail 1. Un document mentionnant le numĂ©ro de TVA intracommunautaire ou si le sous-traitant n’est pas Ă©tabli dans un pays de l’Union europĂ©enne, un document mentionnant l’identitĂ© et l’adresse du reprĂ©sentant du sous-traitant auprĂšs de l’administration fiscale française. 2. a Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de ma situation sociale au regard du rĂšglement CE n°883/2004 du 29 avril 2004 ou d’une convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale. Il peut s’agir des certificats de dĂ©tachement dits E101 ou A1 » ; et, lorsque la lĂ©gislation de mon pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de l’organisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que je suis Ă  jour de mes dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent. b A dĂ©faut des documents mentionnĂ©s au 2a ci-dessus, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de l’URSSAF. 3. Lorsque l’immatriculation du sous-traitant Ă  un registre professionnel est obligatoire dans le pays d’établissement ou de domiciliation, un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription. 4. En cas d’emploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă  autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date d’embauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro d’ordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours d’exĂ©cution du chantier d’employer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă  l’origine, soumis Ă  autorisation de travail. Fait Ă  le / / Le sous-traitant, Ces documents sont fournis conformĂ©ment Ă  la loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 et ses textes d’application, Ă  la loi n° 97-210 du 11 mars 1997 et le dĂ©cret n° 97-638 du 31 mai 1997, Ă  la loi n° 2004-810 du 13 aoĂ»t 2004, au dĂ©cret n°2005-1334 du 27 octobre 2005 et au dĂ©cret n° 2007-801 du 11 mai 2007, Ă  la loi n°2010-1594 du 20 dĂ©cembre 2010, Ă  la loi n°2011-672 du 16 juin 2011 et au dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 L’entreprise principale s’assurera de l’authenticitĂ© de l’attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale auprĂšs de l’URSSAF. feuillet 10 Contrat de sous-traitance du btp ‱ FFB ‱ FNTP ‱ 2014 ARTICLES DU CODE DU TRAVAIL Article L8221-1 Sont interdits 1er Le travail totalement ou partiellement dissimulĂ©, dĂ©fini et exercĂ© dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2Ăšme La publicitĂ©, par quelque moyen que ce soit, tendant Ă  favoriser, en toute connaissance de cause, le travail dissimulĂ© ; 3Ăšme Le fait de recourir sciemment, directement ou par personne interposĂ©e, aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©. Article L8221-3 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ©, l’exercice Ă  but lucratif d’une activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou l’accomplissement d’actes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă  ses obligations 1er Soit n’a pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus d’immatriculation, ou postĂ©rieurement Ă  une radiation ; 2Ăšme Soit n’a pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă  l’administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. Article L8221-5 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1er Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L1221-10, relatif Ă  la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche ; 2Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L3243-2, relatif Ă  la dĂ©livrance d’un bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas d’une convention ou d’un accord collectif d’amĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre premier de la troisiĂšme partie ; 3Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement aux dĂ©clarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur ceux-ci auprĂšs des organismes de recouvrement des contributions et cotisations sociales ou de l’administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales Article L8231-1 Le marchandage, dĂ©fini comme toute opĂ©ration Ă  but lucratif de fourniture de main-d’Ɠuvre qui a pour effet de causer un prĂ©judice au salariĂ© qu’elle concerne ou d’éluder l’application de dispositions lĂ©gales ou de stipulations d’une convention ou d’un accord collectif de travail, est interdit. Article L8241-1 modifiĂ© par loi n°2011-893 du 28 juillet 2011 Toute opĂ©ration Ă  but lucratif ayant pour objet exclusif le prĂȘt de main-d’Ɠuvre est interdite. Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas aux opĂ©rations rĂ©alisĂ©es dans le cadre 1er Des dispositions du prĂ©sent code relatives au travail temporaire, au portage salarial aux entreprises de travail Ă  temps partagĂ© et Ă  l’exploitation d’une agence de mannequins lorsque celle-ci est exercĂ©e par une personne titulaire de la licence d’agence de mannequin ; 2Ăšme Des dispositions de l’article L222-3 du code du sport relatives aux associations ou sociĂ©tĂ©s sportives ; 3Ăšme Des dispositions des articles L 2135-7 et L 2135-8 du prĂ©sent code relatives Ă  la mise Ă  disposition des salariĂ©s auprĂšs des organisations syndicales ou des associations d’employeurs mentionnĂ©es Ă  l’article L 2231-1. Une opĂ©ration de prĂȘt de main-d’Ɠuvre ne poursuit pas de but lucratif lorsque l’entreprise prĂȘteuse ne facture Ă  l’entreprise utilisatrice, pendant la mise Ă  disposition, que les salaires versĂ©s au salariĂ©, les charges sociales affĂ©rentes et les frais professionnels remboursĂ©s Ă  l’intĂ©ressĂ© au titre de la mise Ă  disposition. Article L 8251-1 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, embaucher, conserver Ă  son service ou employer pour quelque durĂ©e que ce soit un Ă©tranger non muni du titre l’autorisant Ă  exercer une activitĂ© salariĂ©e en France. Il est Ă©galement interdit Ă  toute personne d’engager ou de conserver Ă  son service un Ă©tranger dans une catĂ©gorie professionnelle, une profession ou une zone gĂ©ographique autres que celles qui sont mentionnĂ©es, le cas Ă©chĂ©ant, sur le titre prĂ©vu au premier alinĂ©a. Article L 8251-2 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, recourir sciemment aux services d’un employeur d’un Ă©tranger sans titre. Article L 8272-4 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Lorsque l’autoritĂ© administrative a connaissance d’un procĂšs-verbal relevant une infraction prĂ©vue aux 1° Ă  4° de l’article L. 8211-1, elle peut, eu Ă©gard Ă  la rĂ©pĂ©tition et Ă  la gravitĂ© des faits constatĂ©s et Ă  la proportion de salariĂ©s concernĂ©s, ordonner, par dĂ©cision motivĂ©e prise Ă  l’encontre de la personne ayant commis l’infraction, l’exclusion des contrats administratifs mentionnĂ©s aux articles L. 551-1 et L. 551-5 du code de justice administrative, pour une durĂ©e ne pouvant excĂ©der six mois. Elle en avise sans dĂ©lai le procureur de la RĂ©publique. La mesure d’exclusion est levĂ©e de plein droit en cas de classement sans suite de l’affaire, d’ordonnance de non-lieu et de dĂ©cision de relaxe ou si la juridiction pĂ©nale ne prononce pas la peine complĂ©mentaire d’exclusion des marchĂ©s publics mentionnĂ©e au 5° de l’article 131-39 du code pĂ©nal. Les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d’Etat. Article R8272-10 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Si le prĂ©fet dĂ©cide d’appliquer Ă  l’employeur la sanction prĂ©vue Ă  l’article L. 8272-4, il tient compte, pour dĂ©terminer la durĂ©e de cette exclusion, de la gravitĂ© de l’infraction commise mentionnĂ©e Ă  l’article L. 8211-1, notamment sa rĂ©pĂ©tition, le cumul d’infractions relevĂ©es, le nombre de salariĂ©s concernĂ©s, en fonction de sa situation Ă©conomique, sociale et financiĂšre. Article R8272-11 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Lorsqu’il est prononcĂ© une dĂ©cision d’exclusion temporaire Ă  l’encontre d’une entreprise, cette dĂ©cision vaut pour l’entreprise et son responsable lĂ©gal qui ne peut soumissionner Ă  d’autres contrats administratifs personnellement ou par personne interposĂ©e ou encore en crĂ©ant une entreprise nouvelle dont il assure la direction en droit ou en fait. Article D 8254-2 La personne Ă  qui les vĂ©rifications prĂ©vues Ă  l’article L. 8254-1 s’imposent se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat, la liste nominative des salariĂ©s Ă©trangers employĂ©s par ce dernier et soumis Ă  l’autorisation de travail prĂ©vue Ă  l’article L. 5221-2. Cette liste, Ă©tablie Ă  partir du registre unique du personnel, prĂ©cise pour chaque salariĂ© 1er Sa date d’embauche ; 2Ăšme Sa nationalitĂ© ; 3Ăšme Le type et le numĂ©ro d’ordre du titre valant autorisation de travail. Article D 8222-5 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsqu’elle n’est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l’article D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l’article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1er Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L 243-15 Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s’assure de l’authenticitĂ© auprĂšs de l’organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociales. 2Ăšme Lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, l’un des documents suivants a Un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription ; Article D 8222-7 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsqu’elle n’est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l’article D. 8222-6, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l’article L. 8224-4 si elle se fait remettre par son cocontractant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1er Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numĂ©ro individuel d’identification attribuĂ© en application de l’article 286 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Si le cocontractant n’est pas tenu d’avoir un tel numĂ©ro, un document mentionnant son identitĂ© et son adresse ou, le cas Ă©chĂ©ant, les coordonnĂ©es de son reprĂ©sentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant au regard du rĂšglement CEE nÂș 883/2004 du 29 avril 2004 ou d’une convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale et, lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de l’organisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est Ă  jour de ses dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent ou, Ă  dĂ©faut, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans ce dernier cas, elle doit s’assurer de l’authenticitĂ© de cette attestation auprĂšs de l’organisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. 2Ăšme Lorsque l’immatriculation du cocontractant Ă  un registre professionnel est obligatoire dans le pays d’établissement ou de domiciliation, l’un des documents suivants a Un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et la nature de l’inscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de crĂ©ation, un document datant de moins de six mois Ă©manant de l’autoritĂ© habilitĂ©e Ă  recevoir l’inscription au registre professionnel et attestant de la demande d’immatriculation audit registre. Articles du code de la sĂ©curitĂ© sociale Article L 243-15 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Toute personne vĂ©rifie, lors de la conclusion d’un contrat dont l’objet porte sur une obligation d’un montant minimal en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que son cocontractant est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement mentionnĂ©s aux article L 213-1 et L 752-1 du prĂ©sent code et L 723-3 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne acquitte les cotisations et contributions dues Ă  leur date d’exigibilitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, qu’elle a souscrit et respecte un plan d’apurement des cotisations et contributions restant dues ou conteste leur montant par recours contentieux, Ă  l’exception des recours faisant suite Ă  une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Les modalitĂ©s de dĂ©livrance de cette attestation ainsi que son contenu sont fixĂ©s par dĂ©cret. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin ou de ses ascendants ou descendants n’est pas concernĂ© par les dispositions du prĂ©sent article. Article D 243-15 créé par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, l’attestation prĂ©vue Ă  l’article L 243-15 mentionne l’identification de l’entreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s au cours de la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă  la communication des informations prĂ©vues Ă  l’article R 243-13. La contestation des cotisations et contributions dues devant les juridictions de l’ordre judiciaire ne pas obstacle Ă  la dĂ©livrance de l’attestation. Toutefois, l’attestation ne peut pas ĂȘtre dĂ©livrĂ©e quand la contestation fait suite Ă  une verbalisation pour travail dissimulĂ©. L’attestation est sĂ©curisĂ©e par un dispositif d’authentification dĂ©livrĂ© par l’organisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. Le donneur d’ordre vĂ©rifie l’exactitude des informations figurant dans l’attestation transmise par son cocontractant par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e ou sur demande directement auprĂšs de cet organisme au moyen d’un numĂ©ro de sĂ©curitĂ©. Contrat de sous-traitance du btp ‱ FFB ‱ FNTP ‱ 2014 ModĂšle 2 Ă  utiliser pour les contrats de sous-traitance conclus dans le cadre des MARCHES PRIVES Promoteurs, industriels, commerçants, particuliers
 DOCUMENTS A FOURNIR PAR LE SOUS-TRAITANT DANS LE CADRE DES LOIS SUR LE TRAVAIL ILLEGAL Tous ces documents doivent ĂȘtre rĂ©digĂ©s en français ou accompagnĂ©s d’une traduction en français. Les documents fournis lors de la conclusion du contrat de sous-traitance doivent ĂȘtre renouvelĂ©s tous les 6 mois, jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat. ÎÎ Sous-traitant Ă©tabli en France article D 8222-5 du code du travail et D 243-15 du code de sĂ©curitĂ© sociale 1. Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de l’URSSAF, datant de moins de 6 mois, 2. Une copie de ma carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, ou, une copie de l’extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s extraits K ou K bis, ou, un rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription. 3. En cas d’emploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă  autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date d’embauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro d’ordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours d’exĂ©cution du chantier d’employer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă  l’origine, soumis Ă  autorisation de travail. ÎÎ Sous-traitant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger article D 8222-7 du code du travail 1. Un document mentionnant le numĂ©ro de TVA intracommunautaire ou si le sous-traitant n’est pas Ă©tabli dans un pays de l’Union europĂ©enne, un document mentionnant l’identitĂ© et l’adresse du reprĂ©sentant du sous-traitant auprĂšs de l’administration fiscale française, 2. a Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de ma situation sociale au regard du rĂšglement CE n°883/2004 du 29 avril 2004 ou d’une convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale. Il peut s’agir des certificats de dĂ©tachement dits E101 ou A1 » ; et, lorsque la lĂ©gislation de mon pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de l’organisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que je suis Ă  jour de mes dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent. b A dĂ©faut des documents mentionnĂ©s au 2a ci-dessus, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de l’URSSAF. 3. Lorsque l’immatriculation du sous-traitant Ă  un registre professionnel est obligatoire dans le pays d’établissement ou de domiciliation, un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription. 4. En cas d’emploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă  autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date d’embauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro d’ordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours d’exĂ©cution du chantier d’employer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă  l’origine, soumis Ă  autorisation de travail. Ces documents sont fournis conformĂ©ment Ă  la loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 et ses textes d’application, Ă  la loi n° 97-210 du 11 mars 1997 et le dĂ©cret n° 97-638 du 31 mai 1997, Ă  la loi n° 2004-810 du 13 aoĂ»t 2004, au dĂ©cret n°2005-1334 du 27 octobre 2005 et au dĂ©cret n° 2007-801 du 11 mai 2007, Ă  la loi n°2010-1594 du 20 dĂ©cembre 2010, Ă  la loi n°2011-672 du 16 juin 2011 et au dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 L’entreprise principale s’assurera de l’authenticitĂ© de l’attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale auprĂšs de l’URSSAF. ©SEBTP 2012 feuillet 11 Contrat de sous-traitance du btp ‱ FFB ‱ FNTP ‱ 2014 ARTICLES DU CODE DU TRAVAIL Article L8221-1 Sont interdits 1er Le travail totalement ou partiellement dissimulĂ©, dĂ©fini et exercĂ© dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2Ăšme La publicitĂ©, par quelque moyen que ce soit, tendant Ă  favoriser, en toute connaissance de cause, le travail dissimulĂ© ; 3Ăšme Le fait de recourir sciemment, directement ou par personne interposĂ©e, aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©. Article L8221-3 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ©, l’exercice Ă  but lucratif d’une activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou l’accomplissement d’actes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă  ses obligations 1er Soit n’a pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus d’immatriculation, ou postĂ©rieurement Ă  une radiation ; 2Ăšme Soit n’a pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă  l’administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. Article L8221-5 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1er Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L1221-10, relatif Ă  la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche ; 2Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L3243-2, relatif Ă  la dĂ©livrance d’un bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas d’une convention ou d’un accord collectif d’amĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre premier de la troisiĂšme partie ; 3Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement aux dĂ©clarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur ceux-ci auprĂšs des organismes de recouvrement des contributions et cotisations sociales ou de l’administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales Article L8231-1 Le marchandage, dĂ©fini comme toute opĂ©ration Ă  but lucratif de fourniture de main-d’Ɠuvre qui a pour effet de causer un prĂ©judice au salariĂ© qu’elle concerne ou d’éluder l’application de dispositions lĂ©gales ou de stipulations d’une convention ou d’un accord collectif de travail, est interdit. Article L8241-1 modifiĂ© par loi n°2011-893 du 28 juillet 2011 Toute opĂ©ration Ă  but lucratif ayant pour objet exclusif le prĂȘt de main-d’Ɠuvre est interdite. Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas aux opĂ©rations rĂ©alisĂ©es dans le cadre 1er Des dispositions du prĂ©sent code relatives au travail temporaire, au portage salarial aux entreprises de travail Ă  temps partagĂ© et Ă  l’exploitation d’une agence de mannequins lorsque celle-ci est exercĂ©e par une personne titulaire de la licence d’agence de mannequin ; 2Ăšme Des dispositions de l’article L222-3 du code du sport relatives aux associations ou sociĂ©tĂ©s sportives ; 3Ăšme Des dispositions des articles L 2135-7 et L 2135-8 du prĂ©sent code relatives Ă  la mise Ă  disposition des salariĂ©s auprĂšs des organisations syndicales ou des associations d’employeurs mentionnĂ©es Ă  l’article L 2231-1. Une opĂ©ration de prĂȘt de main-d’Ɠuvre ne poursuit pas de but lucratif lorsque l’entreprise prĂȘteuse ne facture Ă  l’entreprise utilisatrice, pendant la mise Ă  disposition, que les salaires versĂ©s au salariĂ©, les charges sociales affĂ©rentes et les frais professionnels remboursĂ©s Ă  l’intĂ©ressĂ© au titre de la mise Ă  disposition. Article L 8251-1 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, embaucher, conserver Ă  son service ou employer pour quelque durĂ©e que ce soit un Ă©tranger non muni du titre l’autorisant Ă  exercer une activitĂ© salariĂ©e en France. Il est Ă©galement interdit Ă  toute personne d’engager ou de conserver Ă  son service un Ă©tranger dans une catĂ©gorie professionnelle, une profession ou une zone gĂ©ographique autres que celles qui sont mentionnĂ©es, le cas Ă©chĂ©ant, sur le titre prĂ©vu au premier alinĂ©a. Article L 8251-2 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, recourir sciemment aux services d’un employeur d’un Ă©tranger sans titre. Article L 8272-4 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Lorsque l’autoritĂ© administrative a connaissance d’un procĂšs-verbal relevant une infraction prĂ©vue aux 1° Ă  4° de l’article L. 8211-1, elle peut, eu Ă©gard Ă  la rĂ©pĂ©tition et Ă  la gravitĂ© des faits constatĂ©s et Ă  la proportion de salariĂ©s concernĂ©s, ordonner, par dĂ©cision motivĂ©e prise Ă  l’encontre de la personne ayant commis l’infraction, l’exclusion des contrats administratifs mentionnĂ©s aux articles L. 551-1 et L. 551-5 du code de justice administrative, pour une durĂ©e ne pouvant excĂ©der six mois. Elle en avise sans dĂ©lai le procureur de la RĂ©publique. La mesure d’exclusion est levĂ©e de plein droit en cas de classement sans suite de l’affaire, d’ordonnance de non-lieu et de dĂ©cision de relaxe ou si la juridiction pĂ©nale ne prononce pas la peine complĂ©mentaire d’exclusion des marchĂ©s publics mentionnĂ©e au 5° de l’article 131-39 du code pĂ©nal. Les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d’Etat. Article R8272-10 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Si le prĂ©fet dĂ©cide d’appliquer Ă  l’employeur la sanction prĂ©vue Ă  l’article L. 8272-4, il tient compte, pour dĂ©terminer la durĂ©e de cette exclusion, de la gravitĂ© de l’infraction commise mentionnĂ©e Ă  l’article L. 8211-1, notamment sa rĂ©pĂ©tition, le cumul d’infractions relevĂ©es, le nombre de salariĂ©s concernĂ©s, en fonction de sa situation Ă©conomique, sociale et financiĂšre. Article R8272-11 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Lorsqu’il est prononcĂ© une dĂ©cision d’exclusion temporaire Ă  l’encontre d’une entreprise, cette dĂ©cision vaut pour l’entreprise et son responsable lĂ©gal qui ne peut soumissionner Ă  d’autres contrats administratifs personnellement ou par personne interposĂ©e ou encore en crĂ©ant une entreprise nouvelle dont il assure la direction en droit ou en fait. Article D 8254-2 La personne Ă  qui les vĂ©rifications prĂ©vues Ă  l’article L. 8254-1 s’imposent se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat, la liste nominative des salariĂ©s Ă©trangers employĂ©s par ce dernier et soumis Ă  l’autorisation de travail prĂ©vue Ă  l’article L. 5221-2. Cette liste, Ă©tablie Ă  partir du registre unique du personnel, prĂ©cise pour chaque salariĂ© 1er Sa date d’embauche ; 2Ăšme Sa nationalitĂ© ; 3Ăšme Le type et le numĂ©ro d’ordre du titre valant autorisation de travail. Article D 8222-5 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsqu’elle n’est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l’article D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l’article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1er Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L 243-15 Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s’assure de l’authenticitĂ© auprĂšs de l’organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociales. 2Ăšme Lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, l’un des documents suivants a Un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription ; Article D 8222-7 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsqu’elle n’est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l’article D. 8222-6, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l’article L. 8224-4 si elle se fait remettre par son cocontractant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1er Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numĂ©ro individuel d’identification attribuĂ© en application de l’article 286 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Si le cocontractant n’est pas tenu d’avoir un tel numĂ©ro, un document mentionnant son identitĂ© et son adresse ou, le cas Ă©chĂ©ant, les coordonnĂ©es de son reprĂ©sentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant au regard du rĂšglement CEE nÂș 883/2004 du 29 avril 2004 ou d’une convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale et, lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de l’organisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est Ă  jour de ses dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent ou, Ă  dĂ©faut, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans ce dernier cas, elle doit s’assurer de l’authenticitĂ© de cette attestation auprĂšs de l’organisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. 2Ăšme Lorsque l’immatriculation du cocontractant Ă  un registre professionnel est obligatoire dans le pays d’établissement ou de domiciliation, l’un des documents suivants a Un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et la nature de l’inscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de crĂ©ation, un document datant de moins de six mois Ă©manant de l’autoritĂ© habilitĂ©e Ă  recevoir l’inscription au registre professionnel et attestant de la demande d’immatriculation audit registre. Articles du code de la sĂ©curitĂ© sociale Article L 243-15 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Toute personne vĂ©rifie, lors de la conclusion d’un contrat dont l’objet porte sur une obligation d’un montant minimal en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que son cocontractant est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement mentionnĂ©s aux article L 213-1 et L 752-1 du prĂ©sent code et L 723-3 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne acquitte les cotisations et contributions dues Ă  leur date d’exigibilitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, qu’elle a souscrit et respecte un plan d’apurement des cotisations et contributions restant dues ou conteste leur montant par recours contentieux, Ă  l’exception des recours faisant suite Ă  une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Les modalitĂ©s de dĂ©livrance de cette attestation ainsi que son contenu sont fixĂ©s par dĂ©cret. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin ou de ses ascendants ou descendants n’est pas concernĂ© par les dispositions du prĂ©sent article. Article D 243-15 créé par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, l’attestation prĂ©vue Ă  l’article L 243-15 mentionne l’identification de l’entreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s au cours de la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă  la communication des informations prĂ©vues Ă  l’article R 243-13. La contestation des cotisations et contributions dues devant les juridictions de l’ordre judiciaire ne pas obstacle Ă  la dĂ©livrance de l’attestation. Toutefois, l’attestation ne peut pas ĂȘtre dĂ©livrĂ©e quand la contestation fait suite Ă  une verbalisation pour travail dissimulĂ©. L’attestation est sĂ©curisĂ©e par un dispositif d’authentification dĂ©livrĂ© par l’organisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. Le donneur d’ordre vĂ©rifie l’exactitude des informations figurant dans l’attestation transmise par son cocontractant par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e ou sur demande directement auprĂšs de cet organisme au moyen d’un numĂ©ro de sĂ©curitĂ©. Contrat de sous-traitance du btp ‱ FFB ‱ FNTP ‱ 2014 122110, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail (dans le cas oĂč les candidats emploient des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l’article D. 8222-5-3° du code du travail), pour le candidat individuel ou membre du groupement Ă©tabli en France ; 9) fournir Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l’article R. 3243- Articles D. 8222-4 et D. 8222-5 du Code du pour toute opĂ©ration d'un montant au moins Ă©gal Ă  3000 euros Attestation fournisseur qui permet aux entreprises de faire la preuve auprĂšs de leurs donneurs d'ordre qu'elles respectent leurs obligations dĂ©claratives et de paiement des cotisations sociales. Paquet de 25 liasses dupli. Format 21 x 29,7 cm RĂ©f. LCTD1 D82225-3° Code du travail) c-NOTI 2 « Ă©tat annuels des certificats reçus » de l’annĂ©e N-1, complĂ©tĂ© et signĂ© par le trĂ©sor public1 (ou les piĂšces prĂ©vues aux articles D.8222-5 ou D.8222-7 et D.8222-8 du code du travail, soit l’ensemble des attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant que les obligations fiscales et sociales consultation au regard des articles L ) et L 5212-2ou L 5212-5, du code du travail concernant l’emploi des travailleurs handicapĂ©s. j) Atteste de la validitĂ© du numĂ©ro de dĂ©claration d’activitĂ© Ă  la PrĂ©fecture de l’entreprise en qualitĂ© d’organisme de formation, ou qu’elle est en cours de dĂ©claration.
ArticlesD. 8222-4 et D. 8222-5 du Code du travail. Obligatoire pour toute opération d'un montant au moins égal à 3000 euros Attestation fournisseur qui permet aux entreprises de faire la preuve auprÚs de leurs donneurs d'ordre qu'elles respectent leurs obligations déclaratives et de paiement des cotisations sociales. Paquet de 25 liasses

Larticle D.8222-5 du Code du travail dĂ©taille les documents que doit fournir le sous-traitant. Le sous-traitant doit remettre Ă  son cocontractant, lors de la conclusion du contrat et tous les 6 mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution : 1 ° Dans tous les cas, les documents suivants : a) Une attestation de fourniture de dĂ©clarations sociales Ă©manant de l’organisme de protection

PhCFDT.
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  • j3ysla0u52.pages.dev/138
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